La chasse aux trolls

Le vent était frais par ce bel après-midi de février. Par chance j’étais à Trinsic, une région chaude et humide du royaume de Britannia, ce qui fait qu’aucune couche de givre recouvrait mon heaume. Je me promenais tranquillement dans la ville en faisait quelques emplettes ici et là lorsque j’ai remarqué la belle Adunaphel, une amie de longue date. Voyant qu’elle n’était guère occupée je me suis précipité vers elle pour continuer mon chemin en agréable compagnie. Quelques minutes plus tard nos routes ce dirigeaient dans la même direction!

Après un court moment à négocier le prix de certains objets au marchand générale nous nous sommes donc dirigé vers la "Royal Bank" de Trinsic pour déposer le contenu de nos maigres bourses et ainsi éviter de se faire soulager de leur faible poids par de paresseux vagabonds en quête de richesse et pouvoir. C’est en revenant de celle-ci qu’un m,essager arriva aux portes de la ville en criant: "À la garde! À la garde! Les trolls attaquent le pont reliant Trinsic à Britain et leur chef Gargan dit qu’il viendra anéantir la ville acompagné de sa ténébreuse armée!"

N’écoutant que notre courage, on prit la direction du pont, l’épée à la main! Le pont tait loin, je pensais bien que les trolls seraient déjà en direction de Trinsic mais je me trompais. En cours de route Adunaphel et moi arrêtions de temps en temps pour vérifier les empreintes de pas qu’aurait pu laisser une invasion troll de cette envergure. Toujours aucune traces. Malheureusement pour les trolls, le vent jouait contre eux. Je les ai donc sentis avant qu’eux ne nous aient aperçus. Plus on marchait plus l’odeur du sang reignait dans l’air, et les cris devenaient de plus en plus fort. Presque arrivé sur le front, on pouvait déjà apercevoir les corps de pauvres guerriers et mages qui n’avaient été assez rapide pour les trolls. C’est alors qu’Adunaphel démarra au pas de course en criant : "Sur nos tombes fleurira le lys!". Sur nos tombes fleurira le lys me dis-je en chuchotant puis je courus la rejoindre.

Elle était déjà au prise avec deux trolls. Essayant tant bien que mal a résister aux assault répéter des deux immenses colosses de muscles. Mon coup de main serait surement le bienvenue, c’est pourquoi je me suis immédiatement dirigé vers elle. Il était grand temps car déjà, quelques minutes seulement après le début du combat elle était couverte de blessures. Ma gigantesque épée viking se mit donc à valser avec les énormes mains griffées des deux abominables créatures, tranchant un bout de peau une fois, coupant un doigt à l’autre. Pendant ce temps j’ai eu le temps d’apercevoir Adunaphel qui libérait ces mains de tout objet qui pourrait nuire aux incantations qu’elle se préparait à faire. Nos deux adversaires seraient enfin vaincus! Vas flam, au son de ces deux mots, j’ai immédiatement su qu’il valait mieux ne pas rester là! Par chance, j’étais protégé par une armure légère, ce qui me donnait une excellente liberté de mouvement comparré à ces deux trolls dont émanait une odeur putride. Mais quelques secondes plus tard, tout ce qui restait des corps n’était que poussière.

Je me suis ensuite retourné vers Adunaphel et lui fit une révérence pour la remercié de m’avoir ainsi sauvé. Malheur! Une énorme main empoignant une massue tout aussi proportionnelle s’abatit sur Adunaphel. Un craquement se fit entendre et le corps de la jeune femme s’écroula sur le sol, inanimé. Vengeance, celui qui attaque mes amis doit souvent le payer de sa vie. Malheureusement pour moi il restait encore beaucoup trop de troll pour laisser aller mon instinc meutrier et ainsi accomplir le châtiment exigé pour un tel affront. Un autre guerrier réussi à détourner l’attention du troll et j’ai pu me rendre près du corps de ma jeune ami. Je l’a saisi par les bras et me mis dans la tête de la transporter jusqu’à Trinsic dans l’espoir qu’un puissant sorcier puisse la réssuscitée.

Par chance, je n’avais que quelques heures de marche à faire avant d’atteindre la ville et mon choix fut récompenser. Un prêtre se trouvait à quelques kilomètres de la cité portuaire et m’offrit gratuitement ses services pour réanimée ma jolie compagne qui avait fait don de sa vie pour sauver un nombre impressionnant d’habitant de Trinsic dont la majorité ne le méritait même pas. Après quelques incatations, elle commenca à bouger les yeux et bientôt les ouvrit. Étant encore faible, je lui dit de ne pas parler et le prêtre lui fit boire une décoction de son cru et elle reprit immédiatement des couleurs. Étant toujours trop faible pour marcher, je la reprit dans mes bras et reprit la route après avoir remercié le prêtre pour son acte honorable. Le reste de la route se fit de façon paisible et nous avons pus regagner Trinsic sans incident. Là-bas, je pris une chambre pour Adunaphel et l’étendis doucement sur le lit pour qu’elle puisse reprendre des forces. Quant à moi je repris la route pour quitter la ville et retourner à mes croisades solitaires où un jour mon destin serait scellé.