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Science ou Fiction
Tachons d'en savoir un peu plus... |
La Téléportation: Une équipe de physiciens Australiens, Français et Allemands a mis au point une nouvelle expérience de "téléportation quantique". Cette fois, ce n’était pas un groupe de photons, mais tout un faisceau laser qui a été téléporté. La téléportation quantique est devenu presque quelque chose de commun dans les laboratoires. De nombreuses expériences ont déjà démontré la réalité de la ‘non-localité’ de la mécanique quantique. C’est-à-dire que dans certaines circonstances, une action sur une particule peut influencer instantanément une autre particule se trouvant ailleurs. La plupart de ces expériences ont été faites avec des photons, mais cet effet est en principe aussi observable avec les autres particules. On ne répétera jamais assez que la téléportation quantique n’a pas grand-chose à voir avec la téléportation de Star Trek. Dans ces expériences, ce ne sont pas les photons eux-mêmes qui sont téléportés, mais leurs propriétés. Deux photons émis par certains processus particuliers sont ‘intriqués’, c’est-à-dire qu’ils sont liés d’une telle façon que les modifications des propriétés de l’un d’entre eux influence instantanément celles de l’autre, et ce quelque soit la distance entre les deux photons. Pourtant, ceci ne viole pas les lois de la relativité. Parce qu’aucun transport d’information observable n’a lieu dans le processus. Les changements de propriétés des photons ne peuvent être constatés qu’a posteriori à l’aide de moyens de transport classiques. Pour la première fois, l’équipe de Ping Koy Lam à l’Université Nationale Australienne suitée à Canberra, a mis au point une expérience de ce type avec un faisceau laser. Ceci signifie que des milliards de photons ont été téléportés dans le laboratoire. Le laser initial est détruit dans le processus, comme c’est toujours le cas dans ce type d’expériences, puis reconstruit un mètre plus loin avec exactement les mêmes propriétés. La prochaine étape sera de téléporter des atomes, puisqu’une équipe danoise semble en avoir démontré la faisabilité en 2001. Mais même ainsi, la téléportation d’objets macroscopiques implique des milliards de milliards de milliards d’atomes, et donc présente d’importantes difficultés techniques qui pourraient très bien n’être jamais résolues. Il faut ajouter que ceci n’est pas une ‘vraie’ téléportation mais la destruction d’un objet et sa reconstruction à un autre endroit, ce qui n’est pas acceptable pour la téléportation d’êtres humains. En attendant, la téléportation quantique devrait permettre la mise au point de techniques de chiffrage ayant un niveau de sécurité de 100% (l’armée américaine y travaille déjà) et d’ordinateurs extrêmement rapides. |
Le Clonage: Le but du clonage reproductif est de "créer" un individu qui se développera comme n'importe quel autre individu de son espèce. Mais ce clone sera identique à un de ses congénère. Ce clonage est opposé au clonage thérapeutique qui ne produit pas un individu mais permet d'obtenir des cellules somatiques : c'est-à-dire uniquement certains tissus (cellules musculaires du coeur, cellules de moelle osseuse,...), avec des propriétés génétiques précises et recherchées. Intérêts dans le monde animal : - production en quantité d'animaux aux partticularités économiques recherchées (très bonne vaches laitières, par exemple - maintient d'espèces en voie de disparitioon - création de modèles d'études sur des malaadies particulières Mais qu'est-ce qui pousse certains à vouloir utiliser le clonage humain ? voici quelques raisons avancées : - le décès d'un enfant que l'on souhaite voir réapparaître. - une technique supplémentaire pour les parrents n'arrivant pas à combattre leur stérilité, pour les mères célibataires, pour les couples homosexuels qui invoquent un "droit à l'enfant". - faire naître un "enfant thérapeutique" poour ses potentialités de compatibilité avec une personne nécessitant une greffe. Le clonage est une méthode de reproduction asexuée (sans mélange du patrimoine génétique de deux parents, comme c'est la cas dans une reproduction sexuée). Clonage horizontal Les premières techniques de clonage s'effectuait par scission (fractionnement) d'un embryon. Il s'agit donc de création de jumeau de manière artificielle. Cette technique est utilisée depuis les années 90 pour cloner des bovins, des ovins et des lapins. Clonage vertical La technique de clonage par transfert nucléaire consiste à introduire le noyau d'une cellule d'un individu et à l'introduire dans un ovocyte (=ovule) dont on a retiré le noyau. Le noyau, provenant d'une cellule "adulte" différenciée (dont l'activité, le métabolisme, la forme est déjà déterminée) devra se "reprogrammer" en noyau de cellule non-différenciée (comme celui d'une cellule-oeuf, résultat de l'union d'un ovule et d'un spermatozoïde). La nouvelle cellule peut alors commencer à se diviser et c'est un embryon à quelques cellules qui est implanté dans une mère porteuse. Le dévelopement est, alors, en théorie, identique au développement d'une cellule-oeuf classique : l'embryon continue ses divisions cellulaires; stade foetus puis nouveau-né : le clone. L'intérêt suscité par cette technique est la possibilité, en plus, de modifier génétiquement le noyau qui sera injecté dans l'ovocyte par une technique appelée transgenèse. Le problème de la faisabilité En théorie utilisable chez l'Homme, le clonage reproductif reste une technique peu fiable quelque soit l'animal considéré. Le pourcentage de réussite est très faible mais non-nul. "Même les individus qui paraissent normaux à la naissance développent souvent de problèmes par la suite" rappelle J.Hill, spécialisé dans le clonage des bovins. Certains gènes transférés ne fonctionnent pas du tout ou adoptent des comportement aberrants. Le développement foetal (jusqu'à la naissance) des animaux clonés juqu'alors (chèvre, vache, porc...) est souvent anormal et il reste des groupes d'animaux pour lesquels toutes les tentatives ont échoué ! Depuis 1997, Le gynécologue italien Severino Antinori et le mouvement sectaire des raéliens (s'entourant de l'équipe clonaid) font plusieurs conférence de presse où ils annoncent, chacun de leur côté, l'imminence de la réalisation d'un clone humain. A chaque fois sans réelles preuves... Beaucoup de rumeurs courent dans les divers congrès de scientifiques de biologie de la reproduction animale et humaine. D'autres équipes de scientifiques seraient donc au travail sur ce projet. Clonaid serait une équipe de six scientifiques (généticien, biochimiste, spécialiste de la fécondation in vitro...) mais aussi deux psychologues, quatre avocats et deux spécialistes de marketing. La secte de Raël se compose de 55000 membres à travers le monde "Le clonage reproductif humain n'est pas aujourd'hui réalisable", ont affirmé de concert les spécialistes du colloque en Allemagne en 2003. Pour Harry Griffin, directeur de l'institut écossais de Rosslin où Dolly a vu le jour, "il n'est pas prouvé qu'un clone humain ait pu à ce jour dépasser le stade des six cellules", en raison notamment de la complexité des chromosomes humains. "Ces charlatans causent bien des problèmes et des malentendus" déclare un éminent généticien allemand qui déplore les annonces régulières de bébés clonés, qui provoquent des "réactions émotionnelles contre le clonage en général". Toutefois, estime le généticien français Axel Kahn, "aucune raison théorique ne permet d'exclure que le clonage reproductif n'aura jamais lieu". |