TRIBUNE
LIBRE
Qui sont les défenseurs
du monde libre ?
Nous sommes le 7 janvier de l'an de grâce 2002. Vous savez quoi ? Nous devons nous estimer heureux de pouvoir encore écrire " l'an de grâce 2002 ", parce qu'au train où vont les choses, nous parlerons bientôt de l'an 1400 et des poussières... je ne sais combien au juste, n'étant pas tellement versé dans l'étude des archaïsmes qui donnent pourtant autant de charme à notre époque. Néanmoins, malgré les bouleversements imposés à notre calendrier par bon nombre de malfaiteurs, au plus près par des " révolutionnaires " de sac et de corde parfaitement régicides, ou encore par certain pape - encore que l'on puisse trouver dans ce dernier cas des raisons purement techniques - néanmoins donc, notre calendrier se réfère toujours à l'heureuse naissance du Juif. Et moi, brave citoyen français tout à fait ordinaire, qu'est-ce que je fais là ? je traverse mon époque du mieux possible, soucieux de préserver les miens, attentif à ne pas dilapider mon maigre avoir terrestre (pas d'héritage en vue), m'ingéniant à faire au mieux le travail que j'ai choisi, pour lequel j'ai aliéné les meilleurs années de ma vie. Parce que moi, je travaille pour moi, pas pour une quelconque idéologie communautaire prolétarienne, figurez-vous. Pas vous ? Je n'en ai pas honte. De plus en plus d'informations étranges me parviennent par le biais des organes télévisuels officiels. Savez-vous que ces informations me font peur ? Et savez-vous pourquoi ? Ici, un groupe de jeunes gens tire sur des policiers. Là, un trafiquant de drogue lourdement condamné est relâché "pour vice de procédure", autrement dit parce qu'un planton n'aura pas soigneusement et obséquieusement salué la crapule, ou qu'une personne de l'auditoire se sera mouchée durant une plaidoirie. Je ne parle pas, tant il y en a, des "faits divers" crapuleux dans lesquels de braves gens tout à fait ordinaires eux aussi, sont mis en danger, blessés, ou plus heureusement simplement volés avec plus ou moins de violence. Nous n'en sommes plus à une bombe près, après tout ! Tout cela me semble bien minimisé par la presse qui à l'évidence ne veut pas allumer un feu qu'il serait bien difficile d'éteindre. Pourtant, malgré les bons sentiments qui président peut-être à cette espèce de "couvre-feu" médiatique, il faudrait certainement informer l'opinion publique de façon plus objective, sans minimiser les faits ni leur fréquence. Il le faut, c'est indispensable, pour éviter que demain peut être des groupuscules extrêmement dangereux pour ce qui nous reste liberté s'emparent des commandes au nom, justement, de la libération du pays d'un sournois occupant mal désigné ou pire, d'un coupable trop bien désigné. Déjà, bon nombre d'entre les utilisateurs de l'internet sont approchés par des "activistes de papier" masquant mal leur intégrisme religieux. Bien que je fasse partie de ceux qui estiment qu'il est souhaitable qu'existe une pluralité de pensées religieuses, je fais aussi partie de ceux qui stigmatisent les intégrismes, quels qu'ils soient, et encore plus l'intégrisme catholique parce qu'il est le notre, inscrit dans l'essence même de la religion la plus communément adoptée par nos concitoyens, de ce fait infiniment plus dangereux parce qu'épargné sans commune mesure par l'esprit critique que l'on peut avoir vis-à-vis d'autres confessions nous apparaissant moins "naturelles". D'ici à ce que certains chefs religieux tentent d'en profiter, il n'y a qu'un pas, nous en avons souvent l'exemple sous les yeux avec l'islam qui est le parfait représentant de la manipulation des masses priantes. Une autre forme sournoise d'endoctrinement est pratiquée par quelques intellectuels déçus du gauchisme d'apparat. Ces gens là, incapables de tenir haute la lampe de l'idéologie marxiste, soit par paresse intellectuelle, soit à cause d'un salutaire mais insuffisant sursaut de jugeote, portent sur le terrain de la lutte contre la délinquance leur grotesque déformation de palabreurs professionnels. Ils nous parlent d'assainissement de la police, de nettoyage de la magistrature, de moralisation de la vie publique en nous noyant sous des discours abscons avec des tas de références à d'innombrables auteurs la plupart du temps totalement inconnus des gens du peuple, donc sans aucun intérêt immédiat. Ces dangereux malfaiteurs, quelquefois complètement inconscients du mal qu'il font, ne savent pas que nous autres, gens du petit peuple, nous préférons que l'on nous parle de choses que nous connaissons déjà ou proches de celles-ci, ils ne savent pas que nous préférons entendre qu'écouter, c'est à dire absorber les vérités insensiblement plutôt qu'à coup de matraque. Depuis trois septennats la gauche pratique cette façon de faire, tenant un discours en apparence cohérent, ne changeant qu'à petites touches, tellement facile, tellement conforme ! Les beaux parleurs d'aujourd'hui ne font finalement que poursuivre la tâche assignée par ceux qui ont décidé de mettre le pays en coupe réglée. Quand ils sont sincères, inconscients du mal qu'ils font, on peut leur pardonner au prix d'une éducation à refaire. Mais combien sont honnêtes ? Un intellectuel honnête capable de changer sa veste rouge contre une veste blanche peut du jour au lendemain changer à nouveau pour une veste brune. Est-ce la couleur brune que nous trouvons seyante ? Pour des millions de gens excédés par "les faits divers " il est clair et définitif que non. Pour une portion non négligeable de ces derniers, il faut encore prendre conscience que " brun " signifie sans ambages " fascisme ", mais aussi que le fascisme n'est pas l'apanage d'une droite qualifiée d'extrémiste. Oh! que non! la gauche la plus totalitaire est tout aussi fasciste, voire infiniment plus dangereuse. Passons sur la confusion entretenue par une certaine gauche entre " hitlérisme " et " fascisme ", confusion qui lui sert probablement à masquer ses propres carences en la matière. Je parlais plus haut de mon acceptation de la pluralité des pensées religieuses, j'ajoute ici que je suis un fervent défenseur de la pluralité des pensées politiques. Dans les deux cas, j'y mets une condition : qu'elles soient honnêtes, qu'elles respectent les individus au lieu d'être dogmatiques, qu'elles fassent de la personne épanouie un fin en soi et non du collectivisme forcené. Hors, force est de constater que les voix qui s'élèvent, religieuses ou politiques, ne tiennent aucun compte de la personnalité de chaque être humain. Les religions commandent au nom d'un Dieu et de ses émanations diverses, les politiques commandent au nom d'un autre dieu plus universellement accepté, le dieu Profit, qui réconcilie tous les autres sans le dire sous l'étendard des banques mondiales. Dans tous les cas, l'individu est nié en ce qu'il est, il n'est accepté qu'en ce qu'il peut apporter à la cause imposée quel qu'en soit le prix. Alternativement sanguinaires ou doucereuses, ces religions montrent invariablement le même visage au fil des siècles. Des religions comme ça, merci bien ! Que nous reste t-il, à nous autre, petites gens ? Il nous reste à vociférer des imprécations expiatoires, réglant leur compte aux vermines ici, en présence de quelques copains tout aussi excédés que soi, remodelant le paysage politique là, à la faveur d'un meeting quelconque. Autant dire que nous n'avons aucune possibilité d'agir sur la fatalité. Sauf que la fatalité, nous pouvons la refuser. La refuser tout d'abord en acceptant d'aller voter, en se rappelant que le parti pris ' urnaire ' (!) n'est qu'un outil et qu'un outil se jette lorsqu'il est usé, il faut le comprendre contrairement à ces endoctrinés à vie qui ne vivent que pour l'outil qui les a subjugués. On peut la refuser ensuite en agissant de manière ferme et courageuse, en dehors des attentes du système dévoyé. Celui-ci n'est pas gêné par des actions ridicules, grèves, manifestations, harcèlements téléphoniques, courriers, puisqu'il suscite justement ces réactions sans danger pour lui qu'il peut stopper quand bon lui semble avec tous les moyens dont il dispose. Des maux, il choisit toujours le moindre, y a-t-il encore des gens pour croire le contraire ? Regardez qui sont les plus handicapés par les mouvements de grève, sont-ce les tenants du systèmes, ou ses valets, ou ses esclaves ? Non, une véritable attitude citoyenne est bien préférable, bien plus valorisante ! Quand une personne se fait agresser dans le métro, sous les yeux de 30 voyageurs impassibles, ou est l'attitude citoyenne ? Sans s'interroger sur les raisons qui poussent les gens à ignorer ce qui se passe sous leur nez, on peut imaginer que 30 personnes fières de participer à la Cité se jettent sur le malfaiteur et le maîtrisent, le dénudent complètement et le larguent sur le premier quai venu au prochain arrêt. Et que l'on ne me dise pas que l'usage de la canne ferrée ou du parapluie aiguisé s'est perdu pour faire rendre gorge à un voyou même armé ! Au début du siècle dernier, malgré l'interdiction étatique, le peuple parisien avait bien ce réflexe contre les apaches, non ? Imaginez l'impuissance à laquelle est réduite une racaille nue comme un vers jeté sur un trottoir ! Je suis en train de prôner l'auto-défense, dites-vous ? Mais oui ! Mais oui, parce que je vois bien, par la petite lucarne colorée de mon téléviseur, que les services de police sont dépassés, peut être pas de leur propre volonté, mais dépassés tout de même. Parce que je vois bien qu'il faudrait des escouades de policiers faisant des rondes permanentes dans certaines villes, après un inévitable couvre-feu, et que c'est impossible. Alors, gens ordinaires, pas plus guerriers, pas plus pugnaces les uns que les autres, pensez seulement que maintenir l'ordre dans un pays, qu'on l'aime ou pas, qu'on y soit attaché ou pas, que l'on soit de droite ou de gauche, passe par une attitude de refus de la part de chacun des exactions commises. Ne succombez pas à la flétrissure traditionnelle consistant à vous faire croire que vous êtes raciste parce que vous réagissez contre les bandits, qu'ils soient blancs, noirs, beurs, jaunes, les malfaiteurs sont des malfaiteurs et le devoir citoyen est de les stopper, de les ridiculiser et de les remettre aux mains de la police. N'agissez pas dans le sens que le système attend de vous, agissez à contrario. L'on vous demande de dormir, ne dormez que d'un oeil. L'on vous interdit de posséder une carabine ? achetez un sabre. C'est vous que tracasse parce que votre voiture a été brûlée ? Déversez vos poubelles devant la porte de votre trésorerie locale. Vous avez été victime d'un viol et votre agresseur, bien que connu, est libre ? Jetez-lui de l'encre rouge au visage additionnée de quelques gouttes d'acide de batterie, il s'en souviendra à vie. Refusez d'être victimes deux fois, comme les défenseurs des crapules refusent ce qu'ils nomment "la double peine" qui n'est pourtant qu'une expression juste d'un juste châtiment. Les victimes, ce sont VOUS, le moindre des fonctionnaire qui tente de vous tracasser, la moindre des lois qui fait de vous des coupables d'avoir été vivant au moment des faits doit vous faire réagir, de façon solide s'il le faut. Brûler des pneus pour défendre sa dignité d'homme vaut mieux que brûler des pneus pour engraisser un syndicat qui se gave sur votre dos. Groupez-vous en associations de défense, cela vous permettra d'agir avec les moyens financiers que PERSONNE ne vous donnera autrement, l'aide juridictionnelle étant dérisoire et très souvent fragmentaire, alors que la plupart des crapules en face de vous bénéficient du soutien d'associations spécialisées, voire " d'églises ". Relevez la tête ! N'ayez plus honte de considérer une vermine pour ce qu'elle est, même si elle est immigrée. Soyez prêts à défendre vos intérêts et ceux de vos descendants en sortant de l'état larvaire dans lequel on voudrait vous confiner, ouvrez les yeux, agissez semblablement à ceux qui vous persécutent. Collaborez avec la police et la gendarmerie, même si la magistrature félonne ne suit pas, un afflux de crapules neutralisées dans les commissariats aura bien plus d'effet que des lettres envoyées aux journaux pour vous plaindre d'écarts de langage. Je vais faire de la publicité, bien que n'ayant aucun intérêt dans l'affaire, pour le site qui publie cette lettre. Recherchez sur le web les sites qui osent dire certaines choses, véritables ou non, sur l'état de la société d'aujourd'hui. Il n'y a en pas beaucoup, n'est-ce pas ? Et quand d'aventure il en naît un, il ferme quelques semaines plus tard, victime de la hargne de certaines associations pour lesquelles toute vérité n'est pas bonne à dire, surtout s'il s'agit d'elles-même. On peut se demander en quoi des sites réputés fascisants, mensongers, calomniateurs, sont gênants, puisqu'ils n'expriment en principe pas la vérité ? Alors, soutenez ces sites refusant le " politiquement avili " par votre fréquentation, contribuez aux fora, regroupez vous sous la bannière qui vous paraît la plus adaptée à vos propres pensées en vous souvenant que l'objectif, c'est le retour à une vie paisible débarrassée des incessants "faits divers" qui polluent votre bref passage sur terre. Merci encore aux sites régulièrement censurés de nous donner la parole avec les moyens qu'ils ont, cette libre expression ayant forcément un coût qu'ils ne nous demandent pas d'assumer. Quel autre organe de presse officiel est diffusé gratuitement ? Quel autre organe de presse ne dit QUE la vérité ? Pour conclure, rappelez-vous ces phrases : ' ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ' et aussi ' aides toi, le ciel t'aidera '. Ces deux maximes, extraites de tendances opposées, résument le paradoxe de la triste réalité d'aujourd'hui : dans le monde collectiviste, seul l'individualisme bien compris permet de résister ensemble ! Les vrais défenseurs du monde libre, ce sont VOUS, ne l'oubliez jamais ! Robin Jehy. |