TRIBUNE
LIBRE
La France délivrée
Extraits du livre de Paul Lambert : La France délivrée - Pour un destin - Des solutions de bon sens, de courage, eet de générosité Sommes-nous condamnés à poursuivre dans la voie de ce triple désastre, jusqu'à son aboutissement : soit la guerre civile, soit la république islamique ? Pour nous sortir de ce dilemme effrayant, il suffit de se poser des questions de bon sens et d'avoir le courage de mettre en oeuvre les réponses à ces questions. Mais nos responsables préfèrent en général botter en touche et se réfugier derrière des échappatoires. La plus fréquente consiste à s'abriter derrière la distinction entre "immigrés réguliers" et "immigrés irréguliers". Cette distinction est commode, car elle semble logique et introduit la solution apparemment toute simple et évidente : il faut intégrer les immigrés réguliers, et renvoyer chez eux les irréguliers. La réalité est très différente car on n'intègre pas quelqu'un qui ne veut pas s'intégrer, et on n'"expulse" pas par la force lorsque cela déclenche des émeutes, orchestrées par les associations gauchistes, soutenues par les socialistes et les communistes, et lorsque certains ecclésiastiques viennent s'interposer. Ceux qui s'abritent derrière l'alternative : intégration et expulsion sont les gens qui ne veulent rien faire et savent qu'ils ne feront rien. Cette solution alibi est donc un leurre, car le problème n'est pas celui de l'immigration irrégulière, mais celui de l'immigration tout court, car qui est allé demander à ces jeunes des bandes ethniques qui agressent, insultent, cassent, incendient, et crachent leur haine s'ils sont "réguliers" ou "irréguliers" ? Le seul critère de distinction à faire se situe entre les immigrés qui se sont assimilés, ou qui veulent sincèrement et profondément faire l'effort de s'assimiler, et le prouvent par leur amour de la France, et ceux qui ne le veulent pas et ne le peuvent pas. C'est sur cette seule distinction qu'il s'agit de traiter le problème, étant entendu qu'il n'y a pas lieu de sanctionner en quoi que ce soit ces derniers, car cette non volonté ou non possibilité est la marque d'un attachement profond à leurs racines, ce qui n'a rien de condamnable ni méprisable, bien au contraire : c'est un sentiment infiniment respectable et que nous devons respecter. La première mesure nécessaire La première question à nous poser, à laquelle nous avons déjà répondu, est fondamentale car tout l'édifice des solutions repose sur une réponse claire et sans équivoque : "Avons-nous, avons-nous eu, aurons-nous besoin d'immigrés en provenance des pays sous développés, donc culturellement sous développés, pour notre économie". Notre réponse est, nous l'avons vu, un NON franc et massif, même en période de plein emploi comme dans les années 70, et dans l'avenir nous ne devrons pas avoir besoin d'une telle main-d'oeuvre, car ce serait un signe de régression sociale et économique. En conséquence, la première mesure, indispensable pour résoudre au fond notre problème d'immigration, consiste à arrêter totalement toute immigration économique en provenance des pays sous-développés en inscrivant dans la Constitution que : "La France, pays développé, s'interdit le recours à toute main-d'oeuvre en provenance de pays sous-développés parce qu'il est néfaste pour son économie et son équilibre social, immoral par la connotation esclavagiste qu'il implique, et parce que ce simulacre de générosité n'aide en rien les pays d'émigration à éradiquer la misère de leurs peuples, cause de leurs déracinements". Cela suppose que tout système qui nous imposerait des règles supraconstitutionnelles doit être rejeté, et la France doit s'en exclure. Cela conduit au rejet radical des traités de Maastricht et d'Amsterdam. En revanche, bien entendu, nous ne devons pas hésiter à avoir recours à une immigration de sujets "haut de gamme" en provenance de pays développés, détenteurs de connaissances, de savoir-faire, de hautes qualifications, comme le font les Etats-Unis. Quant aux sujets "haut de gamme" en provenance de pays sous-développés, c'est un devoir pour eux de travailler au développement de leur peuple, et c'est un devoir pour nous de les y aider, au lieu de les accueillir chez nous, et d'en priver leur peuple. La deuxième mesure, corollaire de la première Nous avons montré que notre politique actuelle d'immigration et d'intégration n'aide en rien les pays d'émigration à sortir de leur sous-développement, et que notre politique dite de coopération, qui consiste à verser des subventions prises dans la poche des contribuables ne sert qu'à nantir les nantis de ces pays, au détriment des peuples, dont elle attise l'animosité contre la France parce qu'ils ont le sentiment que nous ne faisons rien pour eux. La deuxième mesure consiste donc à inscrire également dans la Constitution que : "La France, pays à vocation universelle, se fait une obligation prioritaire de mener une politique active et efficace d'aide au développement des pays sous-développés, afin de les aider à éradiquer leur misère et à retrouver la fierté de leur Peuple, parce que c'est pour elle un devoir moral absolu, autant que son intérêt économique et politique". Nous avons, en effet, vu que si nous poursuivons notre politique actuelle d'immigration, l'Afrique deviendra un péril mortel qui dévastera peu à peu notre pays et toute l'Europe sous la pression et le raz-de-marée de la misère et de la démographie. Si au contraire nous aidons résolument l'Afrique à sortir de son sous- développement, elle deviendra peu à peu un marché pour nos produits au fur et à mesure qu'elle s'enrichira, et une spirale vertueuse d'enrichissement réciproque s'amorcera, s'auto-accélérera, offrant un immense potentiel de progrès économique et social commun : plus elle s'enrichira, plus nous nous enrichirons. Mais cette aide ne doit en aucun cas se traduire par des subventions, payées par les contribuables. Elle doit consister en incitations de nos entreprises à investir dans ces pays, en participant à la couverture des risques qu'elles prennent en se lançant dans cette politique. Cette mesure doit donc entraîner la suppression de toutes les subventions publiques données aux dirigeants de ces pays, et qui sont le plus souvent détournées ou gaspillées, parfois dans des dépenses personnelles somptuaires. L'implication des entreprises privées sera la garantie de la rentabilité des investissements consentis, avec pour principe qu'il est infiniment plus utile à un pays sous-développé qu'on y investisse dans mille projets de 500 000 F, que dans un seul projet de 500 millions de francs. Cette action, pour une véritable résurrection de l'Afrique, doit se démarquer de tout ce qui a été fait jusqu'ici, pour montrer que c'est une démarche vitale, pour l'Europe comme pour l'Afrique. C'est pourquoi il faut éliminer le terme "COOPERATION" qui ne veut plus rien dire, pour lui substituer le terme "CO-DEVELOPPEMENT". Il y faut : beaucoup d'argent, beaucoup de coeur, beaucoup d'indépendance. On peut imaginer qu'elle soit conduite par une grande association privée, du type Croix-Rouge, totalement indépendante de l'Etat, dirigée par une personnalité internationalement reconnue et respectée. Elle devrait recevoir dans un premier temps, pour son démarrage, tous les budgets de la coopération comme base de fonctionnement de départ, ces budgets étant progressivement réduits et remplacés par des fonds des entreprises privées, jusqu'à la privatisation complète, et l'européanisation la plus étendue possible. Elle pourrait faire appel à 100 000 jeunes volontaires pour se déployer en Afrique et fonctionner sur la base de plans de cinq ans successifs. La troisième mesure, complément des deux premières Ayant érigé en principe que la France s'interdit le recours à une main-d'oeuvre immigrée en provenance de pays sous-développés, et ayant mis en oeuvre une véritable politique d'aide des pays d'émigration à sortir de leur pauvreté, il serait insensé de maintenir des dispositions qui attirent en France ces immigrés, non pas pour travailler, mais pour bénéficier d'allocations sociales et aides diverses, qui leur assurent, en tant que chômeurs, des revenus cinq à vingt fois supérieurs à ce qu'ils gagnent chez eux en travaillant. De telles largesses puisées dans les poches de nos contribuables sont une insulte à ces derniers. C'est pourquoi la troisième mesure est la suppression totale des aides sociales (allocations chômage, RMI, allocations familiales, allocation logement, etc...) aux étrangers venant séjourner ou travailler en France, qui ne devront bénéficier que de celles accordées par leur pays d'origine, comme c'est le cas des suisses, allemands, belges, anglais, américains, etc. qui travaillent en France. Cette mesure sera infiniment plus efficace que tous les contrôles et paperasseries imaginables. Elle est la seule façon de mettre fin à l'immigration en provenance des pays sous-développés car pourquoi l'immigré dépenserait-il son argent, emprunterait-il, ou risquerait-il sa vie pour venir en France si c'est pour rien ? La quatrième mesure, complément des trois premières La quatrième mesure consiste à inciter les entreprises françaises à se séparer de leur main-d'oeuvre immigrée en provenance de pays sous-développés, qu'elles n'utilisent que parce que cela leur permet de survivre grâce à des salaires et des conditions de travail inacceptables par des ouvriers français : c'est ce que nous appelons "la connotation esclavagiste". Ces entreprises doivent s'adapter ou disparaître. Le moyen de les y inciter est d'instaurer une taxe sur l'utilisation de la main-d'oeuvre immigrée en provenance de pays sous-développés, de même que l'on doit instaurer une taxe sur certains produits importés à partir de pays à très bas salaires et à charges sociales inexistantes. Les entreprises paieront ainsi en surcoûts de salaires les investissements qu'elles n'auront pas su faire en temps utile. La cinquième mesure Pouvons-nous accepter que le peuple français comporte en son sein une population allogène qui n'aime pas la France, voire qui hait la France, qui clame sa haine, et qui la prouve en insultant et agressant des Français, en cassant des vitrines, pillant des magasins, incendiant des voitures, avec pour seule réponse le mensonge de l'intégration ? NON, car l'issue de cette situation est l'explosion de la France dans la violence. Il faut en finir avec le "On ne peut rien faire : ils sont français !", alors qu'en réalité ils ont seulement des papiers français parce que l'on applique cet absurde "droit du sol" qui s'expliquait à une époque où il fallait des semaines pour aller d'un pays à l'autre, et qui n'a plus aucun sens à une époque où l'on peut traverser un continent en quelques heures et où le lieu de la naissance n'a plus aucune signification, car sinon M. Balladur serait turc, M. Giscard d'Estaing allemand, Mme Guigou marocaine, et M. Seguin tunisien. L'argument "On ne peut rien faire" est l'argument intolérable des gens qui ne veulent rien faire. Lorsque la politique du passé conduit à un désastre, on la change. Si la route suivie par une voiture conduit tout droit au précipice, on change de route. La cinquième mesure, qui découle de cette réponse, est donc d'inscrire égaIement dans la Constitution le principe : "Etre français, cela s'hérite ou se mérite", et, par voie de conséquence, la suppression du droit du sol qui permet d'être français à des immigrés ou descendants d'immigrés qui ne respectent pas nos lois, règnent par la terreur, et imposent aux Français un statut d'occupation. Pour mériter d'être ou de rester Français, il importe simplement de prouver qu'on aime la France, c'est-à-dire qu'on la connaît (connaissance de sa langue, sa littérature, son histoire), qu'on la respecte, à commencer par ses lois, et qu'on la sert, en oeuvrant pour son bien et sa défense. Faute de quoi la déchéance de la nationalité française devra être prononcée. Cette mesure devra être assortie d'un délai de deux générations pour la probation du mérite, la deuxième génération pouvant être déchue de notre nationalité tout autant que la première. II semble également juste et nécessaire d'agir sur les hommes politiques qui se sont crus autorisés pendant des décennies à s'approprier le droit à la nationalité française pour le brader en distribuant celle-ci à n'importe qui, sans prendre la moindre mesure pour s'assurer que les bénéficiaires le méritaient. II existe un délit appelé "Abus de biens sociaux" consistant à s'approprier les biens de l'entreprise. II importe de créer le délit d'"Abus de biens nationaux", consistant à s'approprier les biens du peuple français, dont en premier lieu la nationalité pour en disposer et la distribuer à sa guise. La sixième mesure II faut également en finir avec le piège du dilemme : soit la politique d'intégration, soit l'expulsion avec des chars et des mitrailleuses. C'est un mensonge, car il y a une autre voie : celle du bon sens et de l'efficacité. C'est pourquoi il importe, pour compléter les précédentes mesures, de mettre en oeuvre une politique de rapatriement dans des conditions moralement et humainement irréprochables, et en supprimant les mesures d'expulsion dont chacun a pu voir et mesurer le caractère illusoire : il suffit que l'expulsé se débatte, se roule par terre, se mette à hurler, se cogne la tête contre les murs, fasse la grève de la faim, voire se couvre d'excréments pour que les expulseurs renoncent sous la pression de certains ecclésiastiques, du DAL, de la LICRA, etc. et bien entendu des médias. Quant à la politique des charters, ce n'est que de la poudre aux yeux, de la gesticulation, du "cinéma". Jean-Louis Debré, lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, a affrété quarante charters en deux ans, pour expulser trois mille clandestins. A ce rythme, il faudrait deux siècles pour expulser nos trois cent mille clandestins estimés. Or le problème. est de rapatrier plusieurs millions d'immigrés inassimilables, clandestins ou pas, et ce, en quelques mois. Pour pouvoir procéder aux rapatriements massifs nécessaires à la résolution de notre problème, il faut que les immigrés rentrent chez eux volontairement parce qu'ils y auront intérêt. Il est clair que si s'offre à eux le choix entre : rentrer dans leur pays d'origine ou celui de leur famille, en conservant pendant un an tous les avantages sociaux qu'ils avaient en France (RMI, chômage, Sécurité Sociale, allocations familiales, etc. ), avant d'être déclarés "à rapatrier", ou rester en France en tant qu'étrangers, sans aucun travail ni aucune aide sociale d'aucune sorte, avec le risque d'être mis en prison pour situation illégale de clandestins, il est évident qu'ils rentreront d'eux-mêmes. A titre d'exemple de combinaison des deux mesures précédentes, la sécurité totale, la discipline, la normalité de la vie des établissements scolaires peut être rétablie en quelques mois par déchéance de la nationalité française des familles des enfants "à problème", avec rapatriement et conservation des avantages sociaux et aides diverses pendant un an, à partir du moment où elles ont réintégré leur pays d'origine. Cela déclenchera certainement des manifestations de la part des gauchistes : il suffira d'appliquer les lois existantes concernant les groupes factieux qui entravent l'application des décisions légales, comme Mme Thatcher et M. Reagan l'ont fait en leur temps et dans leur pays. Précisons que toutes ces mesures doivent être conçues et mises en oeuvre avec l'accord des pays d'émigration, donc de rapatriement. Il ne peut être en effet question d'imposer à ces pays des mesures non acceptées, et pour qu'ils coopèrent il suffit de faire en sorte, comme pour les immigrés eux-mêmes, qu'ils y aient intérêt. S'ils ont le choix d'une alternative perdant ou gagnant, leur choix est acquis d'avance. Notre argument déterminant est l'aide économique assortie du choix binaire très simple : tout ou rien. Chaque pays devra faire l'objet d'accords spécifiques car chaque cas est particulier et devra s'inscrire dans la perspective d'une politique de CO- DEVELOPPEMENT la plus large possible. |