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1- |
Dans un contexte précis, deux buts fondamentaux ont motivé la création des postes d'opérateurs de test en laissant croire à tous : |
Que la quantité des postes offerts aux opérateurs diminueraient tellement drastiquement qu'on prévoyait mettre à pied des opérateurs possédant plus de 15 ans d'ancienneté. Ce qui ne fut jamais le cas. |
- À une pénurie de techniciens, ce qui n’a jamais été la réalité. On refusait alors de très bons candidats en invoquant des raisons futiles et plusieurs candidats techniciens, référés à l’époque, n’ont jamais été convoqués en entrevue.
2- |
Il est, à l'avantage de tous d'utiliser l'expertise du technicien, car celui-ci seulement possède les compétences requises pour travailler en collaboration avec l'ingénieur dans le but : |
De proposer des changements technologiques en vue d'améliorer le produit en analysant comment l'unité se comporte en test. |
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De proposer des modifications pour perfectionner le processus de test. |
Nortel a tout à gagner en gardant les compétences aux bonnes places. D'autant plus que la rémunération d’un technicien est presque similaire à celle d’un opérateur de test. Aucune compagnie de haute technologie n’a intérêt à baisser le niveau de compétence de leurs employés, sur des postes stratégiques, sans motifs valables.
3- |
Lors de la rencontre de M. Dubois (directeur des usines) et M. Giarrusso (prés. UCTC) le 11 janvier 2001, M. Dubois a clairement exprimé sa position concernant la lettre d'entente #6. Celle qui spécifie entre autre que 160 postes opérateurs de test et opérateurs CNI entreraient en vigueur avant la fin du premier trimestre 2001. M. Dubois a déclaré au Syndicat, qu'il était prêt, s'il y avait trop de problèmes, à abolir le projet des opérateurs de test en disant que c'était pour accommoder les demandes du Syndicat qu'il l'avait autorisé. Alors M. Giarrusso a déclaré qu'il tenait garder ce projet en place (même s'il savait que la paix industrielle s'en trouverait gravement perturbée). M. Dubois a répondu à M. Giarrusso que si cette entente cause des problèmes internes que c`est le problème de M. Giarrusso et de l'UCTC de les régler dans les plus brefs délais. |
4- |
À l'assemblée générale 2000 des membres de l'UCTC, le 26 novembre 2000, les membres techniciens ont proposé le bannissement de la lettre d'entente #6. Cette proposition fut adoptée à la majorité. Qu'ils fassent ce que l'assemblée a voté. |
La lettre d’entente #6 est une des nombreux moyens que les représentants opérateurs ont trouvé pour protéger leurs carrières car en prenant nos jobs, ils restent plus grands en nombre. Tant qu’ils sont plus grands en nombre que les techs ils gardent le monopole du Syndicat. Même si celle-ci menace la paix industrielle et contribue à mettre en péril le bien-être de tous ses membres.
Les opérateurs et techniciens de St-Laurent, Lachine et Opto possèdent une grande expertise dans le domaine de la télécommunication que plusieurs pourraient leur envier. Si chacun est à la bonne place selon ses compétences et qualifications, tous auront à y gagner.
Utiliser les bonnes ressources aux bons endroits est le meilleur moyen qui nous permettra à tous de sauvegarder nos emplois.
Nous vous invitons à prendre connaissance de la lettre d’entente #6 en cliquant sur le lien ci-dessous. Cette lettre d’entente est tellement large qu’il n’y a aucune mention de la comment évaluer un test set, ni par qui l’évaluation sera faite (jusqu’à date aucun représentant tech de l’UCTC n’a pu participer), que se passe-t-il lors de mises à pied (nous avons vu maintenant qu’un tech sort et qu’un opérateur de test reste sur une station de test…lors du rappel que va-t-il se passer? Un tech va rester dehors et un opérateur va revenir sur une position de test? …
Plusieurs techniciens se posent des questions. Et vous??
La lettre d'entente # 6 a été tirée de la :