Le projet Melting Pot
connu sous le nom de Lettre d’Entente no.6
(opérateurs de test)
et les 6 mises à pieds 2001

Beaucoup de rumeurs circulent sur ce qui se passe dans la compagnie et dans le syndicat.

Le temps est venu de raconter les faits pour que tous les employés sachent qu’est-ce qui se passe depuis 2 ans.

En janvier 1999, Le PDG avait envoyé un signal clair (un mémo) que l’avenir de la compagnie c’était la haute technologie et que le temps était venu d’envoyer les lignes de montage en sous-traitance. La compagnie faisait fasse à une croissance tellement rapide qu’elle a dû faire des alliances avec plusieurs sous-traitants en investissant en eux pour les aider à les suivre dans leur croissance. Le PDG avait dit que l’avenir c’était la haute technologie et que la compagnie allait garder tout ce qui était reconnu comme étant spécialisé (techniciens) et que le reste (les lignes) allait être envoyé à la sous-traitance.

Face à cette nouvelle, le syndicat des opérateurs a eu très peur pour les jobs des opérateurs et sont allé brailler au directeur des ressources humaines. Ils lui ont dit que ce n’était pas correct de mettre des gens qui avaient donné leur vie à la compagnie en les envoyant à des sous-traitants. Nous parlons ici des gens qui avaient 20 à 25 ans de service. Ils voulaient que ceux-ci soit protégés. Ceci était noble et nous les techniciens présents à cette époque comprenions ce contexte et étions prêts à explorer des solutions. Mais nous voulions être consultés à chaque étape du processus (voir les procès verbaux des assemblées de techniciens de 1999). Ce qui ne fut pas du tout le cas. Des négociations secrètes ont eu lieu.

Mais voici le problème qui est arrivé. Dans le courant de l’année 1999, des plans ont été faits pour mettre en place un projet qui à cette époque s’appelait le projet Melting Pot (le nom veut tout dire…on veut nous diluer, nous enlever notre identité). Ce projet avait été assemblé par l’ancien directeur des techniciens à qui le syndicat des opérateurs avait donné la tâche. Ce projet original comptait 125 jobs d’opérateurs de test en incluant les plug and place du CNI qui avaient été donné aux opérateurs avant la signature de la Lettre d’Entente no.6 puisque ça pressait. Les documents (disponibles) de ce projet indique clairement que c’était pour protéger les vieux en cas de sous-traitance et non les jeunes. Les notes disent aussi que les techniciens étaient complètement en désaccord avec l’ancien directeur syndical technicien et les demandes du syndicat des opérateurs.

En octobre 1999, l’ancien directeur syndical des techniciens avait convoqué les techniciens à une assemblée de techniciens sur le sujet des opérateurs de test au Days Inn sur Côte Vertu. Il avait été proposé, secondé et même voté à l’unanimité par tous les techniciens en salle (il y avait quorum), qu’aucune job de technicien n’allait être cédée aux opérateurs. L’ancien directeur syndical des techniciens avait reçu son mandat. Il était clair. Les procès-verbaux de cette assemblée de techniciens sont disponibles pour les gens qui en douteraient. Mais l’ancien directeur des techniciens a choisi d’ignorer la volonté des techniciens qui l’avait élu et mandaté.

Au début de l’année 2000, juste avant les négos pour le contrat collectif, les documents révèlent qu’il est encore question de 125 jobs (et non 160) et que le projet Melting Pot n’avait toujours pas été aboli. À la table de négociation le syndicat des opérateurs et l’ancien directeur syndical des techniciens que les techniciens ont choisi de ne pas réélire, suite à sa trahison, ont ouvert la machine pour faire accepter le projet Melting Pot qui maintenant s’appelait la Lettre d’Entente XX. La compagnie malheureusement naïve et ne voyant que de la croissance a oublié de mettre une clause dans cette entente que si le contexte changeait et que la sous-traitance annoncée n’avait pas lieu que cette Lettre d’Entente devrait être déclarée nulle et non avenue. La compagnie, qui a toujours la vision de faire des ententes vagues pour pouvoir par la suite profiter d’une marge de manœuvre large pour pouvoir faire ce qu’elle veut lors des déplacements, lors de la manipulation de sa main d’œuvre ex. avec les description de tâches, etc…avait aussi omis volontairement d’écrire comment ces jobs allaient être évaluées (ex. est-ce qu’on allait transformer un poste de technicien en poste d’opérateur de test s’il y avait un yield ou taux de réussite des unités qui passent du premier coup de 75% ou de 85% ou de 95%…vous me suivez…personne ne le sait, tout est vague). La compagnie avait aussi volontairement omis de faire écrire dans la Lettre d’Entente, la procédure d’évaluation d’une station de test et par qui cette évaluation serait faite. Nous sommes très loin de la résolution de l’assemblée des techniciens qui avaient voté à l’unanimité de ne céder aucune job. La Lettre d’Entente imprécise et très large faisait aussi l’affaire du syndicat des opérateurs pour des raisons évidentes car ils venaient d’ouvrir une porte pour venir prendre nos jobs.

Aux négos 2000, le syndicat des opérateurs a mis beaucoup de pression sur la compagnie pour qu’elle signe cette Lettre d’Entente. Le syndicat des opérateurs, qui sont main dans la main avec la compagnie, ont dit à la compagnie que celle-ci leur avait promis ces jobs dans le courant de l’année 1999 et de livrer la marchandise…Les 2 partis, habitués à faire les choses à la bonne franquette, la compagnie ne voulait pas non plus provoquer le syndicat des opérateurs puisqu’elle est habituée d’obtenir des concessions faciles de la part du syndicat des opérateurs au pouvoir. La compagnie a donc décidé de signer la Lettre d’Entente, ce qui permettait d’éviter un sérieux mécontentement de la part du syndicat des opérateurs et en même temps ceci allait gagner la faveur du syndicat des opérateurs pour que la compagnie puisse continuer à exploiter ses opérations avec un syndicat mou qu’elle a dans sa poche. Ce qui est une grande opportunité d’affaire pour une compagnie qui ne désire pas avoir un gros syndicat dur qui lui mettrait continuellement des bâtons dans les roues. Ceux qui allaient payer le prix étaient les techniciens qui sont minoritaires. Mais de toute façon le syndicat des opérateurs ne se préoccupe pas de la position des techniciens.

Au mois d’avril 2000, avant la signature du contrat collectif, le syndicat des opérateurs avait distribué un gros document qui expliquait point par point tout ce qui avait été négocié avec la compagnie. Ce document s’appelle une Entente de Principe (aussi disponible). Tous les changements pour la nouvelle convention collective sur lesquels les membres allaient voter étaient là, expliqués en détail; les changements à chaque article de convention, les changements dans les avantages sociaux. Tout était expliqué en détail sauf la Lettre d’Entente no. 2 (l’augmentation des salaires et des grades des directeurs syndicaux opérateurs d’un grade 27 ou Classe 3 à une Classe 5, soit une augmentation de 22.82$/hre à 25.61$/hre - encore là rien pour un directeur technicien qui n’a aucune augmentation de grade ni de salaire; même que ce serait une diminution s’il détient déjà une Classe B; discrimination; le directeur opérateur est au top de sa catégorie de Classes mais le directeur technicien n’est pas au top avec une Classe D) et la Lettre d’Entente no. 6 (opérateurs de test). Soit dit en passant, la définition d’une Lettre d’Entente c’est supposé d’être une lettre ajoutée à une convention collective pour s’occuper d’un petit détail, un cas spécifique qui aurait été oublié d’être négocié à la table de négociation ou un petit détail qui serait survenu entre deux contrats collectifs et non un point majeur sur lequel tout le monde est affecté et qui devrait être voté et pire que ça qui a été négocier à la table de négociation d’un contrat collectif lors des négos; ça c’est ce qui s’appelle un article de convention et non une Lettre d’Entente. Les dirigeants du syndicat des opérateurs disent continuellement que ça a été voté. Et bien, il aurait fallut que se soit présenté correctement, ce qui ne fut jamais le cas. C’était caché. Et il aurait fallut que ce soit écrit clairement dans l’Entente de Principe. Ce qui fut non plus jamais le cas. Et quand on s’informait auprès du directeur des techniciens, à cette période, il répondait toujours vaguement que ce n’était pas réglé encore. Il informait volontairement mal les membres. Les notes révèlent aussi qu’il était question que la Lettre d’Entente no. 6 soit intégrée à un l’article 34 de la convention mais pour des raisons évidentes, ils ne l’ont pas fait. Car une Lettre d’Entente, en temps normal peut à la limite être signée par le Conseil d’Administration seul avec la compagnie sans passer par le vote des membres. Mais encore, voilà une autre faute, une Lettre d’Entente d’une aussi grande importance qui affecte toute la population doit être présentée correctement à tous les membres pour que ceux-ci votent dessus en étant bien informés. De plus, vu que ça avait été négocié à la table de négociation au moment du renouvellement du contrat collectif, par définition ça devrait être un article de convention ou une modification à un article de convention et non une Lettre d’Entente qui est normalement signée entre 2 contrats pour des petits détails. Le syndicat des opérateurs a agi de mauvaise foi, a volontairement mal informé et a causé un préjudice grave envers les techniciens. Il a troublé la paix industrielle et endommagé le savoir-faire de la compagnie.

Le syndicat des opérateurs avait volontairement omis d’écrire dans l’Entente de Principe ces deux lettres. Ils savaient très bien que les techniciens auraient tout cassé dans l’usine et que le contrat collectif n’aurait jamais été signé par les techniciens. Le syndicat des opérateurs avait volontairement mal informé les techniciens pour leur passer ça par en-dessous et assurer à l’employeur que le contrat serait signé. Quelques mois plus tard, après avoir été signé, le contrat collectif était disponible sur l’intranet de la compagnie. Les techniciens se sont aperçus en lisant le contrat qu’ils s’étaient fait passer un sapin. Il était écrit que 160 postes sans aucune définition seraient donnés aux opérateurs. Un chiffre complètement choisit au hasard.

Les techniciens venaient de se faire voler leurs jobs et la sous-traitance massive des opérateurs n’avait jamais eu lieu. Le syndicat des opérateurs commence ensuite à faire des pressions sur la compagnie pour que la transformation des postes de techniciens ait lieu. La compagnie donne l’ordre que quelques postes soient identifiés et donnés aux opérateurs. Les techniciens sont furieux et manifeste leur mécontentement. La compagnie est alarmée par leur réaction. Le syndicat des opérateurs continue à faire des pressions auprès de la compagnie pour que les postes soient transformés mais la compagnie retarde car elle sait que la paix industrielle est gravement troublée.

Au mois de mai 2000, le dirigeant du syndicat des opérateurs publie une lettre disant que le syndicat connaîtrait une restructuration et que dorénavant les techniciens ne pourraient plus être regroupés entre eux avec des représentants techniciens et un directeur technicien. Ça faisait depuis 20 ans que les techniciens étaient avec des techniciens et qu’ils avaient été reconnus comme étant un groupe distinct comme les métiers. Le syndicat d’il y a 20 ans avait compris les besoins différents de ce groupe. C’est pour ça qu’au début des années 80, il ont créé le premier directeur technicien avec un district technicien qui ne contenait que des représentants techniciens avec tous les membres techniciens. Mais au mois de mai 2000, le dirigeant du syndicat des opérateurs publie une lettre que tout le monde, techniciens, opérateurs et métiers devraient être mélangés pour éviter la formation de ghettos. Les techniciens font une pétition déclarant la décision d’illégale car les statuts et règlements du syndicat disent que les dirigeants n’ont pas le droit de faire ça sans l’approbation des membres si ceux-ci en font la demande (art. 16.5 des statuts et règlements). Ce qu’ils avaient fait. La pétition avait été rejetée. Cette restructuration allait à l’encontre de l’article 13.2 des statuts et règlements qui dit que les membres, autant que possible, devraient être regroupés par intérêts communs. Cette manœuvre du syndicat des opérateurs était illégale et faite pour affaiblir et neutraliser les techniciens qui pendant les 20 années antérieures étaient regroupés entre eux, sans opérateurs de mélangés à eux. Les techniciens augmentaient beaucoup en nombre et le syndicat des opérateurs au lieu d’écouter leurs demandes et essayer de bien les représenter face à l’employeur ont décidé de les mélanger aux opérateurs pour faire taire les techniciens, pour leur enlever leur voix. Ils ne pourraient plus ainsi se regrouper et prendre des décisions entre eux. Les techniciens étaient reconnus depuis 20 ans comme les métiers comme étant des groupes distincts qui devaient gérer leurs affaires entre eux. Cette division est claire aussi dans la convention collective puisqu’il y a des articles qui ne concernent que les métiers et d’autres qui ne concernent que les techniciens. Il y a même des tables sectorielles (qu’on peut qualifier de mise-en-scène) aux négos. où les techniciens se sont complètement faits tasser. Dans cette restructuration, le syndicat des opérateurs en a aussi profité pour transférer un représentant technicien intègre éligible à se présenter contre le directeur vendu des techniciens qui allait être en réélection au mois d’août 2000. Ils ont aussi décidé de placer une charge contre un autre représentant technicien éligible à se présenter contre le directeur traître des techniciens. Ils ont enlevé celui-ci de ses fonctions avant même que celui-ci puisse avoir un jugement en cour devant un arbitre. Ceci constitue un vice de procédure, flagrant. Le but était d’éliminer tous les candidats éligibles pour faire réélire par défaut le directeur technicien qui avait vendu les techniciens.

Au mois d’août 2000, l’ancien directeur des techniciens s’est fait complètement tasser par les techniciens lors de sa réélection. La compagnie et le syndicat des opérateurs comprenaient le signal que les techniciens envoyaient. Ils étaient furieux. Par la suite, dans les mois qui ont suivi à chaque fois que la compagnie essayait de donner des jobs de techniciens aux opérateurs les techniciens réagissaient. Les relations de travail entre les techniciens et les opérateurs étaient détruites. La division au sein du syndicat était grandissante et irréconciliable.

En novembre 2000, à l’assemblée annuelle, où il y avait eu un quorum majoritaire de techniciens, un représentant technicien a demandé la radiation de la Lettre d’Entente no. 6 et la demande d’une unité accréditée pour les techniciens. Ces résolutions ont été votées et adoptées par l’assemblée. Le lendemain de l’assemblée annuelle, le syndicat des opérateurs boycotte le syndicat des techniciens et refuse de leur parler jusqu’au mois de février 2001 où ils ont convoqué tous les représentants syndicaux à une réunion d’urgence pour demander aux techniciens de se rallier à leur vision. Ils disaient que les techniciens ne voulaient pas respecter la convention collective et la Lettre d’Entente no. 6 et que celle-ci, selon eux, était légale. Les techniciens savent que cette lettre avait été passée par en-dessous et ils ne sont pas du tout d’accord avec le syndicat des opérateurs qui ne veulent pas les écouter. Un représentant technicien reçoit même des menaces de mort par le syndicat des opérateurs.

En décembre 2000, le syndicat des opérateurs dépose en secret un grief face à l’employeur car ils n’ont toujours pas leurs 160 jobs. Mais personne d’autre que eux sont au courant de ce grief. Ce n’est que plusieurs mois plus tard que les techniciens finissent par l’apprendre.

En janvier 2001, les techniciens apprennent que les dirigeants du syndicat des opérateurs ont revoté les résolutions de l’assemblée annuelle 2000 et qu’ils ont voté contre les demandes des techniciens. En d’autres mots, ils ont tout flushé. Pas surprenant, rien de neuf. Discrimination.

En janvier 2001, il y a le gros meeting avec le directeur du manufacturing et les dirigeants du syndicat des opérateurs. Le directeur du manufacturing dit clairement qu’il ne tient pas au opérateurs de test. Pour la compagnie, il est clair, affirme-t-il, que d’avoir des opérateurs de test ce n’est pas nécessaire. C`était pour accommoder le syndicat des opérateurs que ça avait été fait en cas de vente à la sous-tratance qui n’avait jamais eu lieu. Il dit aussi aux dirigeants du syndicat des opérateurs que s’il y a trop de problèmes sur le plancher à cause des opérateurs de test que c’était le problème du dirigeant du syndicat des opérateurs et que c’était à celui-ci à le régler. Chose qu’il n’a jamais fait. Au contraire, le syndicat des opérateurs rajoute de l’huile sur le feu en continuant à faire des pressions sur la compagnie pour avoir ces jobs et en blâmant toujours les techniciens pour les problèmes de paix industrielle sur le plancher au lieu d’abolir la Lettre d’Entente qui détruit la paix industrielle. Le syndicat des opérateurs ne cherche pas à écouter les techniciens. Ils ne font qu’essayer de tuer le message pour pas que ça se rende à la haute direction de la compagnie. Certaines personne clefs dans la compagnie avec qui le syndicat des opérateurs négocient continuellement et qui étaient à la table de négociation des négos 2000 se voient aussi responsable de tout ce chaos et cherchent aussi que ça ne déborde pas plus haut. Donc eux aussi cherchent continuellement à étouffer le message pour pas que ça se rende plus haut sinon ils en porteraient la responsabilité d’avoir détruit les relations de travail en signant une telle entente et auraient les fesses à l’air. Et maintenant ils n’ont même pas le courage d’admettre que c’était une erreur et de se tenir debout face au syndicat des opérateurs et d’amener ça en cour et d’expliquer que malgré qu’il n’y a pas de clause pour défaire la Lettre d’Entente, que celle-ci avait été créée en cas de sous-traitance. Même dans leur inaction ces personnes dans la compagnie se connaissent et nous-mêmes le connaissons et nous savons tous qu’ils auront bientôt à faire face à la musique car s’ils ne font pas d’efforts pour changer ça avec tous les avocats de la compagnie et tous les vices de procédure qu’il y a eu lors de la signature du contrat, la mésinformation des membres qui ont voté pour le contrat, le fait que le document (disponible) présenté aux membres avant qu’ils votent ne contenait pas l’information…avec tout ça et encore plus, nous les techniciens allons bientôt nous en occuper avec des ressources extérieures. Ça s’en vient. Si la compagnie était un peu plus d’affaire, elle contacterait discrètement les techniciens clefs et ferait une alliance avec les techniciens pour se défaire de ça et arrêterait de miser et d’entretenir leur relation mal saine avec le syndicat des opérateurs qui sont appelés à disparaître tôt ou tard. L’avenir, c’est les techniciens, la haute technologie et la sous-traitance de l’assemblage. Ce qu’il y a d’encore plus incompréhensible c’est que la compagnie croit sincèrement jouir d’une opportunité en contrôlant les techniciens au travers du syndicat des opérateurs. La compagnie croit que c’est mieux d’être pris avec la gangraine sur le plancher qui la ronge par en-dedans que d’explorer la possibilité de négocier directement avec des techniciens qu’elle perçoit comme étant trop exigents. Il y a 15 ans peut-être que ceci était une opportunité mais plus maintenant. Et de ne pas reconnaître que ce n’est plus une opportunité, c’est une grande erreur. Les patrons le disent à peu près tous qu’ils aiment mieux démêler des griefs avec des représentants techniciens que des représentants opérateurs car ils sont plus parlables et plus ouverts. Ce qui est tragique c’est que le manque de confiance et de vision et la crainte de la compagnie envers les techniciens, les obligent à négocier avec le syndicat des opérateurs qui magouille par-dessus magouille sont en train de couler la compagnie. La compagnie ne peut pas faire pire que ça et ils disent avoir peur de négocier avec des techniciens qui ont les intérêts de la compagnie à cœur et qui sont en ligne avec la vision haute technologie de la compagnie. Rappelez-vous que si le désordre règne c’est à cause de ceux qui ont le pouvoir et qui prennent mauvaise décision par-dessus mauvaise décision. Et non à cause que les techniciens réagissent. Un expert en relations industrielles saurait reconnaître ça.

En janvier 2001, la première de 6 mises à pied consécutives a lieu. Les techniciens apprennent que les dirigeants du syndicat des opérateurs fusionnent les listes d’employés pour faire les mises à pieds. Ça fait depuis 20 à 25 ans que lors de mises à pieds qu’il y a 3 listes de mises à pieds. Une pour les opérateurs, une pour les techniciens et une pour les métiers. La raison est simple : la compagnie avait toujours reconnu qu’il y avait trois groupes occupationnels (voir annexe A de l’article 41 de la convention) et qu’elle devait contrôler séparément la population de chacun de ces groupes selon les besoins d’affaire de la compagnie. Ce qui est parfaitement logique. C’est pour ça aussi d’ailleurs qu’il y a 3 procédures de mises à pieds. Une dans l’article 12 pour les opérateurs, une dans l’article 34 des techniciens et une dans l’article 37 des métiers. En joignant les 3 listes d’employés et en en faisant juste une par ancienneté, le syndicat des opérateurs a fait une manœuvre syndicale qui brise la tradition de 20 à 25 ans en brisant la convention collective. Ils savent que vendre cette idée d’ancienneté pure aux opérateurs serait facile et que ceux-ci achèteraient facilement. Mais que c’était contre les besoins d’affaire de la compagnie et les 3 articles de la convention. Il y aura de graves répercussions futures pour la santé de la compagnie. Toute nos jobs seront menacées à cause de ceci car si les hauts dirigeants de la compagnie ne peuvent plus contrôler leur population de spécialistes (techniciens et métiers) en fonction de leur besoins d’affaire, ils perdent du savoir-faire donc de la valeur à Montréal. La valeur d’une compagnie c’est clair, c’est sa main d’œuvre spécialisée et son savoir-faire. Une compagnie qui perd son expertise, ses spécialistes est une compagnie qui ne peut plus être compétitive dans un marché de haute technologie. C’est bien beau ceci mais le syndicat des opérateurs ne comprends pas ça. Pour le syndicat des opérateurs, un technicien égal un opérateur. En mettant tout le monde sur une liste au lieu de 3 listes comme depuis 20 ans et quand c’est le temps de sortir même si la compagnie a besoin d’un spécialiste, elle ne peut le garder. Il doit sortir. Et bien continuez à en sortir des techniciens messieurs, vous êtes en train de tuer la compagnie. N’importe quel expert en relations industrielles sait que si tu t’ouvres une business et que tu as besoin de 3 techniciens et de 1 opérateurs et que si l’ouvrage baissait que tu ne regarderais pas l’ancienneté des 4 employés comme étant fusionnée. Tu garderais ton expertise, surtout si elle est au même prix. Je lance le défi à n’importe qui dans l’usine de me convaincre du contraire s’ils avaient leur propre business. Quand t’as besoin d’un technicien, ce n’est pas un opérateur qui doit rester, les listes d’ancienneté seraient séparées. Ceci est une question de savoir-faire. Imaginez-vous dans mon example plus haut que le plus vieux serait l’opérateur et qu’il y avait 3 personnes de trop. Les trois techniciens partiraient et l’opérateur resterait. La compagnie aurait perdue sont expertise et coulerait. En gardant l’embauche et les listes de mise à pied séparées et en contrôlant chaque population séparément, c’est nécessaire pour la compagnie…donc pour assurer toutes nos jobs. Mais le syndicat des opérateurs ne voit pas ça.

Voici le problème : le syndicat des opérateurs veut augmenter son nombre pour garder leur monopole du pouvoir dans le syndicat qui existe depuis 1945. À prime abord la compagnie n’est pas totalement contre ça car elle aime profiter de l’opportunité de contrôler les techniciens au travers d’un groupe de gens non spécialisés, surpayés qui signent des contracts collectifs facilement car ils savent que c’est du 10 à 12 $/hre qui les attend s’ils n’avaient pas la compagnie pour les embaucher. Le syndicat des opérateurs sait que celui des 3 groupes occupationnels qui a le plus grand nombre de jobs a le contrôle du syndicat. Et c’est ça la game de vos dirigeants opérateurs du syndicat. C’est donc une politique de nombre. Après ils essayent de vendre leur salade sur le plancher en maquillant leurs arguments pour que monsieur tout le monde dise : ah oui, ça m’a d’l’air logique. VOUS ÊTES EN TRAIN DE COULER LA COMPAGNIE MESSIEURS DU SYNDICAT DES OPÉRATEURS . NE BLÂMER PAS LES TECHNICIENS. C’EST VOUS QUI AVEZ LE POUVOIR ET C’EST VOUS QUI PRENEZ TOUTES LES DÉCISIONS. ASSUMEZ-EN LES CONSÉQUENCES NÉGATIVES DE VOS DÉCISIONS AU LIEU DE BLÂMER LES TECHNICIENS QUI SE DÉFENDENT. En lisant l’ancienne convention et la nouvelle, il n’y a aucune mention que dorénavant il y aurait 1 liste au lieu de 3. Les 3 articles avec les 3 procédures sont toujours là. Mais comme d’habitude, avec une convention muette sur un paquet de détails, le syndicat des opérateurs prétend que légalement, ils ont le droit d’apporter ces changements. Ils voient là une opportunité de tuer l’identité des techniciens et d’assurer leur nombre. Nous verrons l’impact désastreux de ceci à la 6ième mise à pied. Pour le moment ils s’en tirent car il n’y a pas d’ouvrage et il y a trop de gras. Couper dans le gras ça passe tout le temps. Mais attendez à la 6ième mise à pied quand il n’y aura plus de gras et que chaque spécialiste deviendra critique. Là nous verrons l’importance de contrôler sa population indépendamment.

En février 2001, les techniciens font une collecte de fonds pour un avocat externe pour adresser la discrimination qu’ils subissent depuis des années. Dossier à l’étude et en cours. Les techniciens se mettent d’accord que le combat doit être livré face à leur syndicat et non, face à la compagnie. Le mot d’ordre chez les techniciens est de ménager la compagnie car malgré que celle-ci n’a pas les mains blanches et profite d’une opportunité de contrôler les techniciens et les métiers au travers du groupe majoritaire des opérateurs qui sont surpayés et tenus par la propagande de peur de la compagnie qui leur dit continuellement qu’ils peuvent déménager leurs opérations ailleurs s’ils ne leur mangent pas dans la main. Le syndicat des opérateurs réagit à cette propagande et fait beaucoup de concession pour accommoder la compagnie. La compagnie sait que tant que les opérateurs contrôlent le syndicat que c’est une opportunité qu’elle exploite car elle sait qu’il est facile de les convaincre que ceux-ci peuvent perdre leurs emplois et la compagnie sait très bien que les opérateurs seraient obligés d’aller travailler à 10 ou 12 dollars de l’heure si ceux-ci perdaient leur emploi. Ce qui n’est pas le cas chez les techniciens qui se trouveraient assez rapidement des emplois avec des salaires compétitifs.

En mars 2001, les techniciens apprennent que le syndicat des opérateurs déforme la Lettre d’Entente no. 6 (ils s’essayent) et pousse pour que les 160 postes d’opérateurs ne soit pas 160 jobs mais bien 160 postes. Ce qui veut dire 160 stations de test (et non jobs) fois trois quart de travail. Un poste égalerait 3 quarts de travail. Ce qui veut dire, un potentiel de 480 jobs. L’ancien directeur des techniciens est consulté et affirme que le chiffre était 160 jobs et non 480. Mais le syndicat des opérateurs pousse pour 480 jobs. La compagnie est appelée à se prononcer sans réponse claire. Un combat est mené pour ramener ça à 160 jobs.

Au mois d’avril 2000, une pétition, signée par à peu près 575 techniciens est envoyée à la haute direction de la compagnie. Les techniciens en ont assez de se faire voler leurs jobs et de se faire mettre à la porte. Ils veulent l’abolition de la Lettre d’Entente no. 6 tel qu’adopté à l’assemblée annuelle de novembre 2000 qui avait été flushé par le syndicat des opérateurs par la suite. Les représentants de la compagnie qui cachaient leur jeu à la haute direction se voient démasqués. Ils savent que le jour J s’en vient. Les techniciens se prononcent. OPTO est en train de sauter.

Dans les mois qui suivent, les mises à pied continuent. Rendus à la 6ième mise à pied, au mois de mai 2001, la compagnie s’aperçoit que la manœuvre syndicale qu’elle avait toléré de joindre les listes d’ancienneté ensembles est en train de détruire le savoir-faire de la compagnie et les relations de travail. Les techniciens sont furieux, plus que jamais car ils se font mettre dehors et tous savent que les besoins de la compagnie sont d’environ 2 opérateurs pour 1 technicien. En faisant le bilan des 5 premières mise à pied avec une liste fusionnée d’ancienneté, nous constatons que la compagnie a subi des pertes inacceptables de techniciens et la confiance de ceux-ci. Ça donnait à peu près du 1 opérateur pour 1 technicien à la porte après 5 mises à pied. Ceci ne correspond pas du tout aux besoins d’affaire de la compagnie. Ça allait quand on coupait dans le gras, mais moins il y a de techniciens plus chacun de ceux-ci devient stratégique. Enfin, la compagnie décide enfin de mettre ses culottes et de défier le syndicat des opérateurs. La compagnie leur dit que pour respecter leurs besoins d’affaire et assurer le bon fonctionnement de la compagnie, il faut retourner à la méthode des listes séparées. Enfin, ils ont compris. La stratégie du syndicat des opérateurs depuis la première mise à pied était de forcer la compagnie à mettre plus de techniciens qu’il en fallait à la porte pour ensuite remplir leurs postes par des opérateurs de test. Ils disaient à la compagnie : quand on aura nos 160 jobs d’opérateur de test, on retournera à l’ancienne méthode des 3 listes séparées comme dans le passé. Ils décident donc de manière inconsistante d’interpréter et d’appliquer la convention collective à leur façon. Pour le même texte de loi, il y aurait selon eux 2 façons différentes de faire des mises à pied. Une liste fusionnée si on a pas nos 160 jobs d’opérateurs de test et 3 listes distinctes si on les a. Le syndicat des opérateurs fait du chantage à la compagnie en lui disant qu’ils vont maintenir le grief des 160 jobs et les listes de mise à pied fusionnée tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas obtenu les 160 jobs et de cette façon la compagnie va continuer à perdre trop de techniciens jusqu’à ce qu’elle souffre tellement qu’elle fasse la concession de donner les 160 jobs d’opérateurs de test dans la Lettre illégale d’Entente no.6. Car en gardant les listes fusionnées ça donne du 1 pour 1.

La compagnie devrait relocaliser ces messieurs qui se disent des experts en relations industrielles et des vrais hommes de compagnie avant qu’ils détruisent tout. Ça fait trop longtemps que ceux-ci sont assis dans leurs chaises. Ça fait tellement longtemps qu’ils font des ententes à l’amiable, mal faites, qu’ils mettent la compagnie dans le trouble en faisant continuellement des magouilles avec le syndicat des opérateurs. Le syndicat des opérateurs a trop de cartes qu’ils peuvent jouer contre ces soit dits hommes qui représentent les intérêts de la compagnie. Ils cachent leur jeu et minimisent les problèmes du plancher à leurs supérieurs pour que ceux-ci ne voient pas quel désastre ils ont créé depuis plusieurs années. La compagnie a besoin de sang neuf avec une nouvelle vision qui est de regarder l’avenir et de finalement reconnaître ses techniciens et d’envoyer un signal clair à ceux-ci qu’ils sont un atout pour la compagnie et non l’objet d’une manipulation constante et les boucs émissaires quand il y a des problèmes de plancher. Les techniciens sont beaucoup plus près de la compagnie et cherchent à croire en leur compagnie si seulement celle-ci leur envoyait un signal clair qu’elle tient à eu, les reconnaît et veut investir en eux pour qu’ils puissent participer à la mission de la compagnie au lieu de travailler continuellement à les contrôler, à les écraser et à aider le syndicat des opérateurs à leur enlever leur voix et leur identité. Avec une nouvelle culture d’entreprise à l’égard des techniciens, en leur donnant la reconnaissance de leur métier, en leur permettant de directement négocier avec la compagnie, en leur offrant des opportunités, en leur offrant de la vraie formation comme sur l’intranet, en leur donnant pleine participation à l’entreprise, les techniciens sauraient sûrement et facilement se rallier à la compagnie et rebâtir les ponts brisés. Dites-vous bien que les techniciens ne sont pas les gens au pouvoir. Donc s’il y a des problèmes, blâmez ceux qui ont foutu le bordel qui sont ceux qui ont le pouvoir autant du côté de la compagnie que du côté du syndicat des opérateurs.

Messages aux opérateurs : si maintenant c’est vous qui y goûtez (comme tant de fois pour les techniciens), dites-vous bien que vos représentants syndicaux opérateurs ont foutu le bordel car c’est eux qui ont le pouvoir et qui prennent les décisions et ça vient finalement de leur sauter dans la face. Ils sont forcés de retourner à des listes séparées d’ancienneté comme ça a toujours été fait dans le passé, car il y avait une raison importante d’affaire (les besoins réels de la compagnie) pour laquelle ça avait toujours été fait comme ça avant. Ils vous ont vendu une histoire depuis que vous êtes entrer dans la compagnie (que nous sommes tous « un », à l’intérieur de l’unité de négociation, tous pareilles.) Et bien c’est faux. Nous sommes des spécialistes et nous ne sommes pas pareilles. J’ai entendu les raisons qu’ils vous donnent quand ils essaient de vous justifier pourquoi lors de la 6ième mise à pied les techniciens ne suivent plus les opérateurs en disant que c’est la compagnie qui ne veut pas respecter le grief sur la Lettre illégale d’Entente no. 6 et que c’est de la faute de la compagnie qui ne veut pas respecter la liste d’ancienneté fusionné…Et bien, si vous croyez toujours que ce grief doit être maintenu après que je vous ai décrit comment tout ceci c’est déroulé depuis le début et bien vous n’avez alors rien compris et je suis désolé pour vous. La Lettre d’Entente no. 6 est illégale et a été passée par en-dessous, et les listes fusionnées d’ancienneté sont aussi illégales (rien n’est écrit dans la nouvelle convention qui dit que maintenant les 3 listes devraient être misent en 1 liste - trouvez-moi l’article qui dit ça. Il y a 3 article différents pour les mises à pieds, un article pour chaque groupe, une procédure pour chaque groupe…la compagnie devrait se servir de ça avec ses avocats, la division est claire et présente à même la convention). Les listes d’ancienneté fusionnées font parti d’une manœuvre syndicale du côté opérateur qui met en péril la compagnie en la vidant de ses spécialistes et en ne permettant pas à la compagnie de contrôler ses besoins d’affaire, très mauvais pour toutes nos jobs. Et si vous continuez tous à ne vouloir rien comprendre et à donner raison à vos dirigeants opérateurs qui vous ne disent pas tout le fond de l’histoire comme je le fais présentement, vous allez faire couler la compagnie. Est-ce que c’est clair! Tout ça parce que vous voulez bloquer l’évolution des techniciens qui sont en croissance et garder votre monopole de pouvoir. C’est dommage car moi j’y tiens à ma compagnie.

Voici d’autres manœuvres syndicales qui ont eu lieu durant les 2 dernières années :

Depuis la création du projet Melting Pot (ou de la Lettre d’Entente no. 6, le syndicat des opérateurs et la compagnie ont essayé de vendre aux techniciens l’idée que les postes des techniciens qui allait être donnés c’était pour protéger les vieux opérateurs de 20 à 25 ans de service car il y allait avoir la vente des lignes à la sous-traitance (ça n’a jamais eu lieu). Puis après l’excuse c’était qu’il n’y avait pas assez de techniciens de disponible pour embaucher sur le marché (ils en refusaient plein aux interviews car beaucoup d’entre nous avaient envoyés de amis très bon techniciens et ils se faisaient refuser). Après l’excuse, c’était la compagnie veut que les techniciens soient des spécialistes de troubleshoot et non des peseurs de enter (on leur disait que beaucoup d’entre nous les aimaient c’est jobs et de toute façon si la compagnie voulait vraiment des super techniciens, ils ne faisaient que le dire car ça fait longtemps qu’on dit qu’on veut les vrais de vrais cours de produits, de système, de clients…mais jamais on les a eu…les gars vont travailler chez Téléglobe et reviennent à Nortel au nom de Téléglobe pour suivre les cours qu’on demande et ils les obtiennent…vos paroles qui disent une chose et vos actions qui démontrent autre chose… propagande). Après c’était on embauche des AEC en n’importe quoi, il y avait encore beaucoup de techniciens avec des DEC de disponibles et par tradition pour garder élevé les standards de qualité des techniciens de la compagnie ce n’était pas n’importe quel diplôme pour travailler dans la compagnie, c’était un DEC, une autre chose qui a tombé à l’eau). Après c’était, Teccart va offir un AEC allégé fait facile pour la compagnie. Et voici la crème de la crème : les documents disent que le cours des opérateurs de test originalement était de 160 heures, puis 120, puis 104 avec 16 heures de training sur le banc inclus pour donner 120, puis 80 heures, puis on rapporte que le cours de mathématiques pré-requis était trop dur et qu’ils ont baissé le niveau de difficulté, puis un assistant évaluateur d’examen de ces cours se confesse à des amis dans l’usine avant de partir en mise à pied et dit que les évaluateurs d’examens pointaient les étudiants vers les bonnes réponses pour les examens du cours d’opérateurs de test, après on nous dit qu’ils veulent 480 jobs au lieu de 160 et maintenant il y aurait une nouvelle clause qui se serait fait ajouter qu’en cas de mise à pied un ancien opérateur pourrait bumper un jeune même s’il n’a pas ni le cours ni le no. d’analyse et faire la job et enfin on nous demande d’entraîner les opérateurs de test quand on se fait mettre dehors. Qu’ils se le foute dans le derrière et loin à part de ça. Plus rien ne tient plus debout et après tout le monde se demande pourquoi les techniciens ont le feu au cul. Pensez-vous qu’on est des caves, bande de voleurs. Nous qui étions prêts à aider (informellement à la bonne franquette) s’il y a une vente à la sous-traitance, le pire c’est que ce ne sont même pas les vieux qui ont pris les cours d’opérateurs de test car c’était trop dur pour les vieux. C’était les jeunes. Et le but initial du projet était de protéger les vieux. Et bien s’il y a une vente future des lignes vous braillerez tant que vous voudrez car vous avez eu votre chance et vous en avez abusé. Ne venez plus jamais nous voir pour vous demander de vous accommoder. Le pire, c’est que s’il y a une vente future des lignes se sont les jeunes qui ont pris les jobs d’opérateurs de test et bien le syndicat des opérateurs va encore être obligé d’aller brailler pour sauver les vieux et bien qu’ils se fasse mettre à la porte. Vous n’avez pas de pitié pour les techniciens qui sortent et bien œil pour œil, dent pour dent.

En plus, à la table de négociation 2000, dans l’éventualité où nous serions obligés d’accepter l’arrivée de travailleurs avec des AEC, au début, il était question que les AEC soient regroupés avec les techniciens détenteurs de DEC. Puis, du jour au lendemain ceci était disparu de la table. Encore une fois, c’est une politique de nombre. Celui des 2 groupes (entre opérateurs et techniciens) qui aurait le plus grand nombre contrôlerait le syndicat et ceci aurait fait augmenter le nombre de techniciens. Ce que le syndicat des opérateurs au pouvoir ne veut surtout pas.

Une autre décision qui a été prise au début de 2000 qui est fautive pour le bien de la compagnie et qui aurait sûrement moins déplut aux techniciens, aurait été que si vraiment, à la limite il manquait de techniciens, ils auraient dû aller chercher le grade académique immédiatement inférieur qui sont les AEC et s’il ne restait plus de ceux-ci, les DEP et finalement les opérateurs entraînés à devenir opérateurs de test. Mais non, ils sautent tout de suite aux opérateurs pour leur donner un poste d’opérateur de test. Pire que ça, quand un détenteur d’un vrai AEC (pas celui de la compagnie avec Teccart) veut devenir opérateur de test, celui-ci doit aller faire le cours d’opérateur de test quand il possède déjà 3500 heures de cours? Mais ça ne va pas. Vous ne vous moquez plus seulement des techniciens avec des DEC, vous vous moquez des AEC. Quelle culture d’entreprise! Où est la reconnaissance d’une personne diplômée? Vous riez tous de nous et après vous ne voulez pas en assumer les conséquences.

Une autre situation en mars 2000 c’est présentée, qui montre la mauvaise foi du syndicat des opérateurs et la bêtise de la compagnie de se soumettre à la volonté du syndicat des opérateurs. À 2 ou 3 reprises, tous les techniciens détenteurs de DEC qui voyaient leurs emplois menacés, ont appliqué sur les postes d’opérateurs de test. Les boîtes à OPTO et à STL étaient complètement débordées d’applications de techniciens pour les postes d’opérateurs de test. Il y avait même des techniciens pas menacés d’être mis à pied qui avaient appliqué sur ces avis de postes vacants car ils aiment bien faire du gonogo avec troubleshoot mineur. Personne n’a jamais pu obtenir les résultats de ces affichages. L’affichage des résultats est obligatoire. Un autre vice de procédure. Le syndicat des opérateurs a commencé à dire que les techniciens n’étaient pas qualifiés selon la Lettre d’Entente no. 6 car il est écrit qu’ils devaient prendre le cours BS de Teccart de 80 heures de formation d’opérateurs de test pour accéder à ces postes. Imaginez-vous des gens qui ont un DEC avec 4500 heures de cours qui se font dire qu’ils ne sont pas assez qualifiés d’autant plus qu’ils faisaient la job depuis des années 2 semaines auparavant.

Une autre grande gaffe qui dure depuis 1996-97, c’est la formation obligatoire de Teccart pour les techniciens. Quand cette formation avait été demandée, c’était pour les intéressés qui voulaient en savoir plus. C’était sur une base volontaire. La convention de 1997-2000 n’avait pas de clause punitive en cas qu’un technicien refuserait. Quand les gens avaient voté sur ce projet de l’article 35, cela avait été dit clairement. Et voilà que peu de temps après le vote pour adopter ce projet, il apparaît une clause que si un technicien refuse de prendre ces cours de BS d’électronique de base qu’il serait puni de ne pas pouvoir ce déplacer dans l’usine et ne pourrait pas appliquer sur la feuille de développement de carrière. Quoi que je n’ai pas eu à vivre cette insulte personnellement, il est le temps de laisser savoir ce que tout les techniciens en pensent de cette passe-passe par en-dessous négociée par notre ancien directeur technicien. C’est une insulte flagrante envers notre diplôme. Il était clair que c’était supposé être sur base volontaire. On se casse le cul pendant 3 ans à l’école et après on se fait dire qu’il faut retourner réapprendre ce qu’on a déjà appris sinon…On me rapporte aussi qu’un des plus anciens techniciens qui refusait de faire ces cours et ces examens, car il se sentait insulté que son diplôme ne soit plus reconnu et qu’il ne pouvait plus se déplacer d’une station à l’autre par la feuille de développement de carrière avait été voir plusieurs fois l’ancien directeur des techniciens pour se plaindre et que celui-ci lui disait que jamais la compagnie allait se servir de cette clause. Il demandait de la faire enlever sans jamais que ça se fasse. L’ancien technicien a finalement cédé mais leur a montré de quoi il était fait. Il a été passé les 10 examens des 10 cours en une après-midi sans presque avoir étudier et on me dit qu’il avait pris une brosse la veille et qu’il n’avait pas dormi et il les a tout passé d’un coup et ça faisait 15 ans qu’il n’était pas aller à l’école. Quelle farce et on l’avait bloqué. Au nouveau contrat de 2000, surprise, voilà que la clause discriminatoire est officiellement rajoutée à la nouvelle convention. On me dit qu’il y a encore une quinzaine ou une vingtaine de techniciens plus vieux qui n’ont toujours pas fini les cours et qui sont bloqués de pouvoir se déplacer comme les autres techniciens. Le pré-requis pour entrer dans la compagnie comme technicien, c’est un DEC et passer l’examen d’entrée. On a tous fait ça. Et on est tous capable de faire les jobs. Mais le pire là-dedans et voici la joke. C’est que depuis qu’ils donnent nos jobs à des opérateurs de test, ceux-ci peuvent se déplacer partout car ils sont apparemment qualifiés sur des jobs que les techniciens faisaient depuis des années et maintenant le technicien qui n’a pas suivi les petits cours de réchauffé de Teccart mais qui a 4500 heures de cours ne peut plus se déplacer. Il est cloué et l’opérateur de test ne l’est pas sur les mêmes jobs. Vous êtes complètement insultants. Et vous vous demandez pourquoi les techniciens sautent! Pour essayer de corriger la situation, en décembre 2000, le nouveau directeur des techniciens a obtenu une concession de la compagnie. Que ceux qui n’avaient pas fait leurs petits cours de réchauffé Teccart se voit permis de pouvoir se déplacer seulement à quelques petits endroits restreints. Comme si c’était des techniciens qui ne saurait être capable de faire la même chose que le reste des techniciens. Foutaise. Cette concession a été faite car les techniciens ne pouvaient pas y croire qu’un opérateur de test avait le droit de se déplacer sur une ancienne job de technicien et le technicien n’avait plus le droit. Mais encore là, c’est inacceptable cette discrimination face à notre diplôme qui existe encore pour ceux qui n’ont toujours pas fait les petits cours de réchauffé Teccart et de ne toujours pas pouvoir aller partout sur toutes les jobs. Des conneries comme ça c’est ça qui n’est pas nécessaire si on veut que la compagnie soit en santé avec des employés heureux. Un bon directeur d’usine enlèverait ça en 5 minutes et que règne la paix avec cette histoire. Vous voulez rebâtir les ponts avec les techniciens et vous ne savez pas comment et bien c’est choses la sont à la base des problèmes grâce à notre expert en relations industrielles et notre ancien directeur technicien. Qu’il soit dit en passant, que l’ancien directeur syndical technicien qui a vendu les techniciens n’a jamais suivit les cours Teccart de réchauffé et que présentement il travaille sur une station qui n’est pas identifiée par la dernière négociation de décembre 2000 comme étant une station permise pour ceux qui n’ont pas le petit cours. On dirait que ce n’est pas la même loi pour tous.

Ce qui est incompréhensible et impardonnable aux yeux des techniciens de la part de la compagnie, c’est de ne pas vouloir reconnaître avec conviction ses techniciens et de ne pas vouloir négocier directement avec eux en cherchant continuellement à prolonger la tradition de profiter d’une opportunité du passé qui n’en n’est plus une aujourd’hui, de contrôler les techniciens au travers des opérateurs. Beaucoup d’homme dans l’histoire ont tenté d’empêcher l’évolution et ça n’a jamais fonctionné. Ce que les techniciens ne comprennent pas non plus, c’est la persévérance de la compagnie à ne pas mettre ses culottes face à un syndicat qui est en train de tout détruire l’expertise de la compagnie. L’avenir c’est la haute technologie et bien, ça prend des techniciens. Et La compagnie ne veut pas avoir 2 syndicats dans l’usine et bien qu’elle s’arrange pour en avoir qu’un seul dirigé par des techniciens en encourageant l’augmentation de leur nombre et en se débarrassant des opérations non-spécialisées qui est l’avenir de toute façon au lieu d’investir à faire grandir sa main d’œuvre non-spécialisée pour continuer à jouir d’une pseudo-opportunité de contrôler les techniciens au travers d’un autre groupe. En plus, un vrai businessman saurait reconnaître que ce n’est plus une opportunité d’affaire et qu’il faut relever le défi d’investir pour l’avenir et d’apporter les changement qui s’imposent. Car en ce moment les techniciens ont perdu foi en leur compagnie et leurs valeurs fondamentales et ça se traduit en manque de motivation et manque de productivité. Un expert en relations industrielles devrait savoir ça ou aller reprendre des cours à l’école. Un expert en relations industrielles devrait aussi savoir que de la main d’œuvre générale dans n’importe quelle autre compagnie n’est pas payée 23$/heure avec avantages sociaux et une pension. La compagnie fait des coupures et bien un directeur d’usine devrait savoir que ça coûte trop cher garder de la main d’œuvre générale à ce prix là. Un expert en relations industrielles devrait comprendre aussi que demander à un technicien de se casser la tête à faire du troubleshoot à la journée longue au même salaire qu’un opérateur de test, ce n’est pas logique. Pourquoi j’aurais mal à la tête à tous les jours pour la même paye (4 ou 5 $ de l’heure de différence advenant le cas serait insuffisant). Un expert en relations industrielles et un directeur d’usine devraient tous 2 savoir aussi qu’un groupe de spécialistes avec peu de débouchés dans les offices fait perdre la motivation de ses spécialistes puisque nous vivons dans un monde capitaliste et compétitif. Ils devraient savoir aussi comment se faire des alliers avec ses spécialistes et comment mettre la priorité sur eux et non sur la volonté de la main d’œuvre générale car il y a un ordre hiérarchique et c’est justement parce que cet ordre hiérarchique est compromis que la compagnie est prise avec la gangraine sur le plancher. Les gens avec des diplômes supérieurs (en Télécom) doivent être reconnus et avoir leur place et non être dilués. Le projet des opérateurs de test est complètement raté et doit être aboli et encourager le nombre de techniciens à grandir aussi. L’expertise c’est vital pour la santé de la compagnie. Et si ceci veut dire que tôt ou tard, dans le futur, les techniciens auront à négocier directement avec l’employeur et bien, relevés donc le défi une fois pour toute et qu’on passe à autre chose. Car tout le monde est tenu en otage dans ce conflit et ce n’est pas ce que les techniciens veulent et ce n’est pas bon pour la compagnie.

Une petite parenthèse avant que je vous laisse. Il y a plusieurs sortes de techniciens dans l’usine et l’histoire de dire que les techniciens ne devraient que faire du troubleshoot c’est une erreur. Il y a des techniciens qui en mange de l’électronique (debug de circuits) et bien ceux-là devraient travailler comme NPI. D’autres qui aiment la route et les systèmes, très bien, il y a le CNI. Il y en a d’autres qui aiment bien une petite routine tranquille à faire du gonogo avec troubleshoot mineur. Mais au moins même si la job est facile, ils sont autonomes s’il y a quelques petits bugs durant la journée. Ils n’ont pas besoin d’appeler quelqu’un pour leur venir en aide comme les opérateurs de test. Vous avez au même prix quelqu’un de complètement autonome à l’épreuve de presque tout et qui n’en demande pas plus que de faire sa petite routine. Et si vous avez entendu des techniciens qui disent : moi je ne fais pas ça c’est pas pour moi…au lieu de généraliser (ce qui est fait en ce moment) et de dire que tous les techniciens ne veulent pas faire cette job, il faudrait faire le tour et demander à tout le monde si il y en a un qui aimerait faire le travail qu’un autre pourrait refusé au lieu de donner la job à un opérateur. Car bien souvent, il y a un autre technicien dans l’usine ailleurs qui n’attend que ça de pouvoir faire cette job. Et méfiez-vous de ceux qui disent le contraire car le syndicat des opérateurs a toujours eu faim pour venir chercher les jobs des techniciens. Ceci date d’il y a très longtemps (ex. les In-Circuit qui étaient opérés par des techniciens qui faisaient et le test et le troubleshoot au fur et à mesure). Et maintenant vous avez deux personnes (un opérateur pour le test et un technicien pour le debug) au lieu d’une (dépense de trop, pas toujours nécessaire). Il y a aussi une autre sorte de technicien. Ce sont ceux qui sont équeurés de tester et de débugger et ils cherchent des opportunités de faire une job connexe comme du support à la fabrication ou chef d’équipe car ils ont des besoins différents. Ça prend des débouchés. Il y a aussi des techniciens malades qui se forcent de travailler ou qui sont en fin de carrière ou qui ont d’énormes problèmes personnels à la maison. Tous ceux-ci veulent entrer à l’ouvrage et ne pas se casser la tête. Ils veulent des petites jobs de gonogo avec troubleshoot très mineure et avant on pouvait les accommoder et maintenant que les postes faciles de techniciens sont donnés aux opérateurs de test, c’est gens sont menacés Qu’il soit dit au moins une fois, la plupart des techniciens qui ont plus de 5 à 10 ans, croient en la compagnie et aimeraient que la compagnie puissent investir en eux en les formant avec des vrais cours de produits sur une base absolument volontaire où les gens pourraient s’inscrire aux cours déjà disponibles sur l’intranet et dans les vrais centres de formation pour pouvoir diriger leur carrière dans une direction que eux jugent satisfaisante et non avec les cours Teccart de réchauffer et aller réapprendre ce qu’ils savent déjà et marcher dans les mêmes pas. Ceci leur permettrait d’être plus motivés en sachant qu’un jour ils pourront augmenter leur rôle dans la compagnie et sortir du manufacturing. Car ce n’est pas une vie, passer ça vie dans le manufacturing. Après on se demande pourquoi les vieux ne veulent plus rien savoir. Dans tous ces cas l’échelle salariale devrait refléter les efforts fournis avec un grand écart pour ceux qui se cassent la tête. Un technicien en éléctronique c’est un métier au même titre que les électriciens ou experts en réfrigération ou autres. Un technicien à la base devrait gagner au moins la même chose que ceux-ci et ceux qui se cassent la tête devraient en gagner encore beaucoup plus. Prenez une partie de l’argent que vous sauveriez si les lignes partaient en sous-traitance. Faites le calcul. Et donnez-la aux techniciens avec un pouvoir direct de négociation avec l’employeur et vous venez de tout régler le déséquilibre qui ronge la compagnie depuis si longtemps, que tout le monde évite continuellement d’adresser. Et sauvez de l’argent ainsi. Et investissez en une vraie formation pour vos techniciens sur base volontaire pour qu’ils deviennent des vrais participants dans la compagnie et abolissez les restrictions pour les déplacement pour ceux qui n’ont pas suivi le petit cour de réchauffé Teccart et redonner aux techniciens leurs jobs que vous donnez aux opérateurs de test en abolissant la Lettre d’Entente no.6 et voilà tout est réglé.

Votre stratégie messieurs de continuellement chercher à empêcher le message se rendre aux oreilles de tous et plus haut, et de cacher votre jeu et vos erreurs dans la prise de vos décisions, est terminé. Les gens ont le droits d’être informés et vos mensonges n’ont plus de place parmi nous. Pour rebâtir, il faut que la haute direction s’aperçoive du désastre que vous avez créez et non qu’ils se fient à vos histoires incomplètes. Ça fait assez longtemps que ça dure et pour que vos supérieurs puissent prendre les bonnes décisions pour régler les problèmes ou tout au moins une grosse partie des problèmes, il faut d’abord qu’ils aient entendu la vraie histoire de vos manipulations. Le pire c’est que ça fait longtemps que ceux-ci aurait dû être mis au courant de tout ceci. Mais c’est vrai que quand on monte, on perd le contact avec la base et souvent on se fie sur ses subalternes qui sont motivés par leurs intérêts personnels et non ceux de la compagnie pour nous rapporter les faits. Et ceux-ci ne vous admettront jamais qu’ils ont créé un désastre. Et pourtant, il n’y a qu’eux qui prenaient les décisions. Nul autre. Et c’est fini l’histoire de dire que c’est les techniciens les mauvais gars car on aurait jamais créé un tel désastre. Au contraire, on arrête pas de le dire mais le message ne se rend pas.

Les 2 questions que vous (la compagnie) devez vous poser est : voulons-nous être no. 1? Êtes-vous bien sur que vous exploitez encore une opportunité en contrôlant les technicens au travers du syndicat des opérateurs?

Vous savez donc ce que vous avez à faire et les techniciens sont près à vous aider à le faire. Ne compter surtout pas sur le syndicat des opérateurs, car leurs preuves sont faites depuis des années. Ils sont en train de couler le bateau pour garder leur monopole. Et vous dites que vous auriez peur de négocier directement avec des techniciens. Elle est bonne celle là. On n’en serait jamais rendu là. Et ce n’est pas du pouvoir que le technicien recherche, c’est la sainte paix. Et pour vos hommes clefs qui représentent la compagnie, j’y penserais 2 fois avant de leur permettre de continuer à représenter la compagnie.

P.S. Message aux opérateurs : si vous cherchez qui blâmer pour les mensonges d’une liste fusionnée au lieu de 3 comme dans le passé, blâmer vos directeurs opérateurs, c’est eux qui ont foutu le bordel et vous ont vendu des histoires et vu que ça ne fait pas assez longtemps que vous êtes dans la compagnie, vous n’aviez jamais vu comment c’était fait dans le passé. Et le pire c’est que maintenant, ils vous disent que c’est de la faute de la compagnie si vous êtes à la porte. Et vous allez sans doute les croire.