Travail

Plusieurs opérateurs se plaignent du manque de travail. Ils voient leur copains techniciens travailler et eux ils attendent.

Cela ne fait que prouver et démontrer que les mises à pied ont été faites de façon déséquilibrées.

Et pourquoi ?

Auparavant les mises à pied étaient faites selon les besoins réels en fonction du travail. Lors des périodes de manque de travail, on déterminait de manière séparée les surplus de techniciens et d’opérateurs et les mises à pied étaient faites séparément.

Maintenant l’UCTC impose une nouvelle méthode avec sa lettre de mésentente #6, les mises à pied sont faites par ancienneté sans considérer les besoins de la compagnie. Cette méthode a créé un déséquilibre dans les besoins de la main d’œuvre et la compagnie est en manque de techniciens.

Cette situation met la compagnie à risque puisque les techniciens ont été mis à pied ou déplacés en grand nombre. Plusieurs d’entre eux sont sur des nouveaux produits et leur productivité en est amoindrie. Nous savons comment les nouveaux produits sont importants pour l’avenir de tous, et bien les emplois des techniciens spécialistes NPI qui travaillent sur les nouveaux produits sont remis en question et plusieurs de ce groupe sont mis à pied ou s’en vont tout simplement.

Cela sera difficile si la compagnie obtient des gros contrats et les patrons en sont conscients. La compagnie a besoin d’équilibrer ses équipes de travail afin de maximiser son rendement.

Certains haut dirigeants du syndicat, tel que notre vedette incontestée Ti-brun, ne pensent qu’au rendement de leur carrière personnelle au détriment de la compagnie et de ceux qui les ont élu. Je crois que c’est le moment de coopérer avec la compagnie et d’être conscient des enjeux qui nous concernent tous.

J’encourage la haute direction de la compagnie à prendre les décisions qui s’imposent. La crédibilité du syndicat est très basse. L’avenir des travailleurs passe de très loin en avant de l’avenir des représentants syndicaux.