| 
22 Octobre 2000
 | 
Environnement
 | 
 l’éradication passe par une interdiction
  totale des farines animales 
dans tous les types d’élevage
La tolérance de 0,3% de farines animales dans l’alimentation des
 ruminants est en contradiction flagrante avec le principe de
 précaution car nul ne connaît aujourd’hui avec précision les
 conditions de contamination du bétail.
 Les autorités politiques
 jouent la santé du public à la roulette russe.
L’industrie de la nutrition animale étant intégrée, la seule 
façon de supprimer totalement l’incorporation, accidentelle
 ou délibérée, de farines animales dans l’alimentation des 
bovins et autres ruminants est d’en interdire l’utilisation 
pour l’alimentation des porcs, des volailles et des poissons
 d’élevage, ce à quoi le gouvernement français s’oppose depuis
 plusieurs années au nom d’un réalisme économique qui fait fi
 des menaces pesant sur la santé des consommateurs. 
L’Union démocratique bretonne (UDB) demande aux collectivités
 de Bretagne de suivre l’exemple de la Ville de Lorient où,
 après avoir exclu les OGM des appels d’offres pour la
 restauration municipale (écoles, foyers de personnes âgées, 
 restaurant municipal) dès octobre 1998 puis fixé en 1999 un
 cahier des charges strict pour la viande de volaille (poulets
 fermiers élevés au grain pendant 87 jours sans OGM ni
 antibiotiques), la municipalité vient de décider que la viande
 de porc achetée devrait provenir d’animaux nourris sans
 graisses ni farines animales.
 A défaut d’une décision
 ministérielle, l’exemple doit venir d’en bas.