Elections municipales et cantonales en Bretagne:
présente dans 50 cantons et plus de 70 communes,
l’UDB affirme son autonomie à gauche et exclut
toute attitude de désistement automatique au second tour.
A l’occasion des 11 et 18 mars, l’UDB sera plus présente
qu’elle ne l’a jamais été sur le terrain électoral avec
50 candidats aux cantonales et environ 190 candidats aux
municipales dans plus de 70 communes (voir liste ci-jointe).
Ces élections locales seront pour les candidats de l’UDB
l’occasion de défendre ensemble plusieurs revendications
qui l’identifient comme un parti breton de gauche et écologiste:
- une carte administrative plus simple et pllus claire, donc
plus démocratique, par la suppression des cantons, des
différentes structures intercommunales et des départements
au profit d’une organisation à trois niveaux: communes, pays,
région.
Cette réforme administrative devra se faire dans le cadre
d’une Bretagne réunifiée (Loire-Atlantique).
- la sécurité alimentaire par une politique de labels
« agriculture durable » ou « agriculture biologique »
dans les appels d’offres pour la restauration collective
(cantines scolaires, foyers de personnes âgées, restaurants
administratifs). A l’initiative des élus UDB la Ville de
Lorient a innové dès 1998 en la matière,
- l’application des principes du développemeent durable à la
gestion des collectivités dans des domaines comme les
transports, l’eau ou les déchets ménagers et industriels,
- la défense des services publics (écoles, ccrèches et
halte-garderies, services à domicile pour les personnes
âgées ou handicapées, bureaux de poste, gares),
- la promotion de l’identité bretonne comme facteur de
reconstruction sociale, notamment dans les grands ensembles
urbains, et source de nouveaux emplois.
N’appartenant pas à la « gauche plurielle » au pouvoir à
Paris depuis 1997, l’UDB n’est donc pas liée par la politique
gouvernementale ni concernée par les accords de non concurrence,
voire de soutien réciproque dès le premier tour que le PS, le
PCF, les Verts, le PRG et le MDC ont conclus dans certains
départements de Bretagne.
Là où elle
ne pourrait être présente au second tour des municipales ou
des cantonales l’UDB exclut toute attitude de désistement
automatique en faveur du candidat de la « gauche plurielle ».
La situation sera appréciée au cas par cas, en fonction du
passé du candidat, de sa personnalité et de ses engagements
publics pour l’avenir.