La fréquentation scolaire sera aussi modifiée. Elle sera rabaissée à 12 ans car certains jeunes vont vouloir aider leur père dans le travail, à cet âge. À l’école élémentaire, ils auront appris tout ce qui est important de savoir d’ailleurs. Les unions Parlons-en des unions! Eux et leurs chefs, ce ne sont que des chiâleux qui crachent sur la job que les bons investisseurs américains et étrangers, nos amis, leur donnent si aimablement. Ils pourraient aller ailleurs les investisseurs. Mais non, ils ont décidé de venir nous aider ici. Il faut les remercier. Ces investisseurs sont heureux de donner de la job et que font les unions? Ils critiquent. Veulent-elles le progrès de la province de Québec ou agir en individualistes? Sont-ils contents ces chefs d’unions et les travailleurs d’avoir une job? Tout ce qu’ils trouvent à faire, c’est de se plaindre. Il faut se fier sur la sagesse des bons investisseurs. S’ils font de l’argent, c’est qu’ils doivent administrer et rendre heureux les travailleurs. Il ne faut pas l’oublier. Le travail, c’est la dignité. Les unions veulent-elles empêcher aux travailleurs d’être dignes? D’ailleurs, les relations de travail tendues ce n’est pas agréable pour personne, pour l’atmosphère de travail et l’investissement. Les unions, en ce sens, sont fomentateurs de troubles. De plus, ils remettent en question la sagesse administrative des bons investisseurs américains et étrangers. De plus, elles troublent le gouvernement dans sa prise de position. C’est pourquoi nous proposons qu’un climat de travail sain soit perpétué, par l’interdiction des union internationales, l’obligation d’unions catholiques approuvées par le Conseil des relations de travail, formés des plus hautes autorités religieuses, et dont feront partie des aumôniers qui auront le dernier mot quant au déclenchement d’une grève. Ces aumôniers seront nommés par le Conseil des relations de travail. Un gouvernement upécéfiste protégerait les travailleurs contre le communisme et le socialiste. Ainsi, toute union qui compterait dans ses rang un communiste ou socialiste serait automatiquement interdite. C’est pourquoi le rôle des aumôniers est si important pour prévenir cette éventualité. |
Moralité Il faut, dans la province de Québec, une morale saine contre les idées subversives et les comportements dignes des adeptes du Veau d’or. Ainsi, nous allons conserver la Commission des liqueurs, pour empêcher la prolifération des bootlegers illégaux et des artisans infâmes de l’alcool. Le nombre de magasins va être réduit, les sélections aussi. Fini les foleries d’acheter des liqueurs des pays socialistes ou communistes. Les heures d’ouverture seront limitées. La traite des blanches, surnommée vulgairement la prostitution, brise et désunit les familles car elle encourage le mari ou la femme de dépenser l’argent qu’il a gagné durement à des viceries. Que dire alors des drogues? Même verdict. Un gouvernement upécéfiste créera une police de mœurs, avec des budgets importants et dotés de pouvoirs discrétionnaires pour lutter contre les fléaux qui affectent notre survie. Elle opérera aussi pour empêcher l’immolation personnelle. Ce fléau affecte notre vie nationale car l’on perd des âmes. C’est pourquoi avec de bonnes valeurs inculquées à l’école et à la maison et dans la société et une bonne moralité que ce problème va être définitivement résolu. Santé Nous proposons la fin du système public. Une vieille maxime dit que si tu n’as pas les moyens d’être malade, tu n’as qu’à rester en santé. Nous y souscrivons totalement. Le programme de santé sera géré par le domaine privé. De plus, nous ferons une campagne en faveur de la charité. Toutefois, nous aurons un programme discrétionnaire de base, qui allouera des sommes selon les nécessités et les circonstances pour aider à certains qui ont amassé un peu d’argent à se faire soigner. Avec ce système de santé basé sur la responsabilité personnelle qui fait que les Canadiens français doivent payer pour se faire soigner, ils vont y aller quand ils seront vraiment malades. Des histoires de grippe, ç’est invraisemblable. Les Canadiens français sont faits pour travailler. Ils doivent être plus « toughs » que ça. Comme programme social, nous allons conserver la CSST (Commission de santé-sécurité au travail), mais en la limitant pour les pionniers que sont les colons et les cultivateurs. |
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