PANIQUE CELTIQUE
 

INTRO
LA TRIBU DE DANA
L'AVENIR EST UN LONG PASSE
PANIQUE CELTIQUE
LE CHANT DES DRUIDES
FAUT PAS TISER EN BRETAGNE
LE CHIEN DU FORGERON
LA CONFESSION
UN MAUVAIS DIEU
MAIS QUI EST LA BELETTE
JE PARLE

INTRO

La légende raconte que sur les plateaux des Highlands naquirent trois jeunes gens.
L’un était petit, gros et fourbe.
Le deuxième était plutôt de taille moyenne, avare et mesquin.
Le dernier, quant à lui, cachait sa laideur derrière de gigantesques oreilles.
En ces temps de disette et de misère, la vie était rude.
Bannis par leur tribu et par l’underground, ils se réfugièrent dans une tanière sombre et malodorante.
Quand un jour, alors qu’ils étaient en chasse dans une forêt bétonnée, ils firent la connaissance d’un druide au rendement médiocre mais bénéfique sur le plan subjectif.
C’est alors qu’ils se mirent en quête du manal sacré qu’ils avaient dans leur poche.
Etait-elle trouée ?
Mais ceci est une autre histoire…
 
 

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LA TRIBU DE DANA
 

Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine,
je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine.
Akim, le fils du forgeron est venu me chercher, les
druides ont décidé de mener le combat dans la vallée.
Là, où tous nos ancêtres, de géants guerriers celtes, après de
grandes batailles, se sont imposés en maîtres, c'est l'heure
maintenant de défendre notre terre contre une armée de
Simeriens prête à croiser le fer.
Toute la tribu s'est réunie autour de grands menhirs, pour
invoquer les dieux afin qu'ils puissent nous bénir. Après
cette prière avec mes frères sans faire état de zèle, les chefs
nous ont donné à tous des gorgées d'hydromel, pour le
courage, pour pas qu'il y ait de faille, pour rester grands et
fiers quand nous serons dans la bataille car c'est la première
fois pour moi que je pars au combat et j'espère être digne de
la tribu de Dana.

REFRAIN

Dans la vallée de Dana La lilala.
Dans la vallée j'ai pu entendre les échos.
Dans la vallée de Dana La lilala.
Dans la vallée des chants de guerre près des tombeaux.
Après quelques incantations de druides et de magie, toute la
tribu, la glaive en main courait vers l'ennemi, la lutte était
terrible et je ne voyais que les ombres, tranchant l'ennemi qui
revenait toujours en surnombre.
Mes frères tombaient l'un après l'autre devant mon regard,
sous le poids des armes que possédaient tous ces barbares,
des lances, des haches et des épées dans le jardin d'Eden qui
écoulait du sang sur l'herbe verte de la plaine. Comme ces
jours de peine où l'homme se traîne à la limite du règne du
mal et de la haine, fallait-il continuer ce combat déjà perdu,
mais telle était la fierté de toute la tribu, la lutte a continué
comme ça jusqu'au soleil couchant, de férocité extrême
en plus d'acharnement, fallait défendre la terre de nos ancêtres
enterrés là et pour toutes les lois de la tribu de Dana.

REFRAIN

Au bout de la vallée on entendait le son d'une corne, d'un chef
ennemi qui rappelait toute sa horde, avait-il compris qu'on
lutterait même en enfer et qu'à la tribu de Dana appartenaient
ces terres. Les guerriers repartaient, je ne comprenais pas tout
le chemin qu'ils avaient fait pour en arriver là, quand mon
regard se posa tout autour de moi, j'étais le seul debout de la
tribu voilà pourquoi. Mes doigts se sont écartés tout en
lâchant mes armes et le long de mes joues se sont mises à
couler des larmes, je n'ai jamais compris pourquoi les dieux
m'ont épargné de ce jour noir de notre histoire que j'ai contée.
Le vent souffle toujours sur la Bretagne armoricaine et j'ai
rejoins ma femme, mon fils et mon domaine, j'ai tout
reconstruit de mes mains pour en arriver là, je suis devenu
roi de la tribu de Dana.

REFRAIN
 
 

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L'AVENIR EST UN LONG PASSE
 

Une pupille noire entourée de blanc. Le visage fatigué braqué sur un lieutenant.
L’ordre sera donné dans quelques instants.
Deuxième assaut de la journée et Marcel attend.
Il a placé au bout de son fusil une baillonnette pour lutter contre une mitraillette de calibre 12.7.
Près de sa tranchée, placés à 20 ou 30 mètres, la guerre des bouchers, nous sommes en 1917.
Tant de journée qu’il est là ! A voir tomber des âmes. Tant de journées déjà passées sur le chemin des dames. Marcel sent que la fin a sonné. Au fond de sa tranchée, ses mains se sont mises à trembler. L’odeur de la mort se fait sentir, il n’y aura pas de corps à corps, il sent qu’il va bientôt mourir. Comment un homme peut-il accepter d’aller au combat ? Et quand il sent au fond de lui qu’il ne reviendra pas. L’homme est-il un animal ? Comme à cette époque le mal est déjà caporal. La main du lieutenant doucement vers le ciel s’est levée. La suite, l’avenir est un long passé.

Une pupille noire entourée de blanc. Le visage ciré, son regard est terrifiant. Placés à quelques pas de là, des allemands.
1944 Jean-Marc est un résistant.
Il a eu pour mission de faire sauter un chemin de fer. Lui qui n’est pas homme d’action est devenu maître de guerre.
Après le cyclone qui frappa sa mère et son père d’une étoile jaune, idée venue droit de l’enfer.
Tant d’années passées à prendre la fuite. Tant de journées consacrées à lutter contre l’antisémite. Jean-Marc sait qu’il n’a plus de recours. Le câble qu’il a placé pour faire sauter le train est bien trop court. La mort se fait sentir, mais il n’a pas de remords, comment le définir ? C’est la nature de l’homme qui l’a poussé à être comme ça. Se sacrifier pour une idée, je crois qu’on ne résiste pas. Le mal est maintenant général, de toutes les forces armées occultes de la mauvaise époque de l’Allemagne. Au loin le train s’approche et l’on peut distinguer sa fumée. La suite, l’avenir est un long passé.

Une pupille noire entourée de blanc. C’est ce que je peux voir devant la glace à présent. Je viens de me lever, il y a quelques instants.
C’est difficile à dire à fond ce que je ressens. Après la nuit que j’ai passé, dur à été mon réveil. A tout ce que j’ai pu penser avant de trouver le sommeil. A toutes ces idées qui m’ont causé que des problèmes. La réalité et toutes ces images de haine.
Tant d’années passées à essayer d’oublier. Tant de journées cumulées et doucement il s’est installé. Je me suis posé ce matin la question. Est ce que tout recommence, avons-nous perdu la raison car j’ai vu le mal qui doucement s’installe sans aucune morale.
Passer à la télé pour lui est devenu normal. Comme à chaque fois avec un nouveau nom. Après le nom d’Hitler, j’ai entendu le nom du front.
Et si l’avenir est un long passé, je vous demande maintenant ce que vous en pensez ? Comme Marcel et Jean-Marc ma vie est–elle tracée ? La suite, l’avenir est-il un long passé ?

Je vous demande ce que vous en pensez. Verrai-je un jour le mal à l’Elysée. La France est-elle en train de s’enliser.
L’avenir est-il un long passé ?
 
 

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PANIQUE CELTIQUE
 

Hé ! Ho ! le nouveau son de Manau. J'étais cool sur
mon lit en train de réfléchir, en train de m'imaginer qu'allait
devenir mon avenir, quand j'ai décidé de stopper mes délires.
Ma réalité c'était de mettre à écrire. Un truc authentique, mythique et celtique,
un mélange ethnique, un nouveau style de musique.
Alors, j'ai pris le temps pour que cela soit bénéfique. Manau
arrive, voilà la nouvelle panique !

REFRAIN

Hé ! Ho ! le nouveau son de Manau
le nouveau son de Manau
Voici le son de Manau alors surtout pas de problèmes, l'accordéon et les binious
me font trouver les thèmes. De tous mes lyrics et de tous mes poèmes. Vous connaissez la phrase, nous récoltons ce que l'on sème. Moi, j'ai semé le vent maintenant voilà ma tempête.
Le but de ma quêteest de faire la conquête de toute la planète, ma tribu en tête
Un nouveau réseau, Manau branché sur Internet.

REFRAIN

Tranquille, le son de Manau file, n'essayez pas d'imiter, je suis trop habile.
Je ne veux pas gazer mais démontrer mon nouveau style.
Je prends dans les mains, oui le Mic et tape dans le mille.
OK, j'espère que tu vas l'apprécier. Je crois que ce mélange musical
est adopté. Alors reste cool, reste bien accroché.
Un nouveau départ, Manau est prêt à décoller.

REFRAIN

Imagine la Manche, l'Atlantique, des plaines authentiques,
un bord de côte froid et mythique. Une langue gaélique,
des filles magnifiques. Une culture mystique, belle que l'on appelle celtique.

REFRAIN
 
 

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LE CHANT DES DRUIDES
 

Il fût un temps bien avant notre ère, les édificateurs de mégalithes étaient sur terre. Brillantes civilisations qui n’ont pas laissé d’écriture, mais des monuments et de mystérieuses gravures.
Manau prend le micro et s’aide du hip hop, pour raconter des histoires et des mythes de ce peuple. Il m’arrive parfois de rêver de tout ça. De l’âge du bronze, du fer et même d’Alésia. Mais je me demande pourquoi, ce qu’il se passe des fois, quand le vent de la mer se lève et entre dans les sous bois, on peut entendre les récits des rois accompagnés par des chants et de douces voix. C’est le vent de la mer qui doucement les transporte, les histoires, les contes de l’ancienne époque. C’est comme une musique qui resterait pure et limpide. J’ai pu entendre le chant des druides.

Je l’entends qui me guide
Le chant des druides
Mon flow est son fluide
Le chant des druides
Si clair et si limpide
C’est le chant des druides

Mais le chant des druides agit tel un fluide, apprends à l’écouter il te servira comme un guide, pour raconter des contes et des histoires de chevalerie, de grandes batailles de monstres et de tours de magie, c’est l’âme celtique, historique, antique. Les siècles ont passé, mais elle reste identique, comme à la grande période du début mégalithique. Les dolmens sont là et ils sont authentiques. Je sais que tu auras du mal à croire ces histoires, que tu pourras entendre seulement la nuit très tard le soir. N’essaye pas de lutter avec des idées noires. Laisse toi glisser, éclairer tel un phare. C’est comme une ombre qui sortirait d’un tapis de lumière, une révélation, quelque chose d’éphémère qui coulera en toi, une musique presque liquide. Viens écouter le chant des druides.

REFRAIN

Mais le chant des druides c’est ma réalité. Il me sert de guide, tu l’avais deviné. Pour poser tranquillement les mots sur un bout de papier l’inspiration de Manau ce qui l’aide à méditer, voilà pourquoi, je ne veux pas me poser de questions. Est-ce que toutes ces voix viennent de mon imagination ? En fait j’accepte cette situation. Le chant des druides, fruit de mon inspiration, car j’aime plonger mon esprit souvent dans le passé et ne pas me demander où est la vérité. Je continue de rêver, je ne suis pas le dernier à pouvoir écouter tous ces chants sacrés. Et même si la vie s’oppose au caractère de ces choses, je ne veux pas trouver la cause et continuerai ma prose. Alors croyez moi pour cela, je veux rester candide et pouvoir écouter toute ma vie le chant des druides.

REFRAIN
 
 

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FAUT PAS TISER EN BRETAGNE
 

Le banlieusard a rêvé de ça ! Je me demande encore pourquoi j’étais en haut d’un phare. La mer était forte, il y avait du brouillard. Le vent claquait les portes et j’étais parfois dans le noir. Quand un SOS fit du bruit dans la pièce, un cri de détresse, une voix de déesse. Mais qu’est-ce qu’il fallait faire moi qui n’y connais rien ? Répondre de manière comme si j’étais un vrai marin. Bonjour madame me recevez-vous ? Je prend dans la main oui le Mic, maintenant c’est à vous. Pas de réponse claire nette et précise. Juste le bruit de la mer, le vent, le souffle un peu de brise. J’ai continué, discuté, de parler, d’balancer des annoncer. Mais pas de réponse. Je crois que j’étais le seul sur ce putain de roc. Pas d’amis, pas d’alcool, imaginez le choc !

Faut pas tiser non, faut pas tiser en Bretagne.

La tête dans les mains, je n’y comprenais rien. Ce rêve devenait cauchemar seul dans un phare c’était malsain. Quand j’entendis doucement qu’on tapait à la porte du phare, y avait-il comme un espoir ? Je me suis précipité, sans calculer ni même compter de la réalité des marches que possédait cet escalier. Arrivé devant l’immense porte en chêne j’ai respiré, il me fallait de l’oxygène. A ce moment-là j’ouvris et mes yeux grands ouverts, derrière le vent, la pluie, ont découvert une chose peu ordinaire, une silhouette, pas vraiment nette, en pleine tempête, imaginez ma tête ! Pris de panique ! Je me suis mis à crier. Cette chose, enfin ce type, par contre lui s’est éclaté de rire et ce n’est pas le pire. Le pourquoi ! C’est les troisième couplet qui va te le faire découvrir.

Pourquoi j’ai pris le temps de vous racontez ça ? Parce qu’arrive le moment où la honte tombe sur moi, car la vision de ce type que j’avais juste là, c’était mon pote Cédric qui me disait réveille-toi ! En effet ! J’étais allongé sur la plage sur les galets ! J’avais la tête dans le gaz. Car boire le samedi soir dans une région de bons fêtards, il ma fallait de l’entraînement, j’en avis pas, c’était trop tard. Voilà pourquoi ! J’ai été cuver à la grève. Et cette voix, pour les anciens, ce n’est pas un rêve. Ils m’ont conté l’histoire d’une fille de joie en peine, qui mis fin à sa vie pour devenir sirène. A ce qu’il paraît, elle s’occupe bien des marins. Où est le faux où est le vrai, je ne sais plus très bien. Pas de morale, ni de leçon à cette histoire. Je remercie tous les Bretons, kenavo au revoir.
 
 

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LE CHIEN DU FORGERON
 

D’histoire en histoire en cycles de légendes, il y en a une dans ma mémoire qui restera parmi les grandes épopées païennes près du pays du clan des landes, en pleine terre d’Ulster province de l’Irlande. L’histoire d’un gamin, encore jeune fougueux, à peine 7 ans, il a déjà le feu dans le bleu de ses yeux. Les druides lui ont prédit un drôle d’avenir, un choix à faire, la conséquence de son devenir. Prendre les armes avant sa majorité, l deviendrait le plus grands des guerriers que cette terre ait porté. Mais éphémère serait sa vie, devenir héros de guerre, mourir, avoir son nom dans les écrits. Le gamin n’hésita pas une seule seconde. Que ça doit être bon d’être le plus grand guerrier du monde.

Doucement viens, rappelle-toi de ce nom.
On l’appelait Curchulain, le chien du forgeron.

Tant de guerres, tant de misères vécues sur la terre de ses pères, il n’a jamais prié le Dieu qui honora sa mère d’un fils unique qui trouva son surnom. En tuant le chien de Chulain, lui qui était le forgeron. Sa vie était faite de défis, de conquêtes. Chaque soleil levé faisait de lui un nouvel être à abattre, combattre mais dangereux en fait, car tel était le fruit de ceux qui voulaient trouver la défaite. De tout l’Uster, il en était le champion, gardien de l’île verte, il en est devenu patron.

Maintenant viens, écoute bien ce nom.
On l’appelait Curchulain, le chien du forgeron.

De bataille en batailles, personne ne peut comprendre. Le chemin de sa destinée était d’entrer dans la légende. La terre des anciens, des écrits païens, ce que j’ai pu recueillir de sa vie au fond de mes bouquins. Voilà cette histoire ne s’achève pas là. Le cycle de la branche rouge a toujours continué ses pas ! A travers le temps, j’en garderai la foi. Les récits des dieux, des rois et des tribus de Dana. Que c’est bon de rêver, de vivre cette culture. Je t’invite jeune homme à découvrir cette littérature.

Maintenant viens, écoute bien ce nom.
On l’appelait Curchulain, le chien du forgeron.

Curchulain le chien du forgeron.
Et tel était son nom.
 
 

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LA CONFESSION
 

Je ne sais pas pourquoi mon corps bascule, les bâtiments devant moi ont un effet de recul. Je ne touche plus le sol, mes pieds ont quitté terre. Comme un tout petit vol, mon corps est projeté dans les airs. Mais qu’est ce qu’il m’arrive, je ne comprends plus rien. Je suis à la dérive et je me sens pas très bien. Ca y est, je percute les pavés maintenant. Dure a été la chute, je suis couvert de sang. Allongé là, seul, sur le trottoir, je perd la boussole, je ne peux pas le croire, vais-je vraiment crever sous ce lampadaire. Je me suis fait shooter, ce mec avait un revolver. J’ai du mal à respirer, je ne veux pas mourir. J’ai vraiment déconné, j’ai tant de choses à dire. J’entends au loin la sirène d’une ambulance. Je crois qu’il est trop tard, je n’ai pas eu de chance.

Mesdames et messieurs. Approchez de l’action
Ne soyez pas nerveux. Ne faites plus attention.
Mesdames et messieurs. Approchez de l’action
Et venez écouter la dernière confession.

Dites à ma mère et mes frères que je les ai aimés. Ce mot de vocabulaire, je l’avais oublié. Je n’ai jamais été un garçon parfait. La délinquance m’a touché, mais je n’étais pas mauvais. J’ai fait des tas de choses qui ne seraient pas bonnes à dire. Que personne ne s’oppose si je parle d’un mauvais délire. Et si je parle de filles, laissez-moi d’excuser. Ce n’était pas facile pour elles, j’ai toujours déconné. Faut dire que les sentiments, je ne les connais pas. Je n’ai jamais pris le temps de les chercher en moi. C’est bizarre, mais maintenant je regrette vraiment de n’avoir pu aimer une femme avec des enfants. La vie passe si vite et la mienne ce soir est stoppée. Doucement elle me quitte, je ne l’ai pas volé. C’est sûrement le jugement de toutes mes bêtises. J’avais oublié que Dieu sur mon âme avait main-mise.

REFRAIN

Ca y est maintenant, je n’entends plus rien. Il y a plein de gens, je me sens plutôt bien. Des médecins s’agitent tout autour de moi. Ca bouge et ça s’excite, je ne comprends pas pourquoi. Je ne veux plus les calculer, je regarde le ciel. La soirée est étoilée, la lune étincelle. J’n’aurai jamais imaginé qu’la nuit était si belle. C’est dans ces moments-là que tout d’un coup tout s’émerveille. Oh ! ça y est, je me sens glisser sur le chemin de la paix, je vais vous quitter. L’étincelle, la flamme va me consumer. Ne cracher pas sur mon âme, je n’l’ai pas mérité. Voilà c’est mon heure et tout devient noir.
Le dernier jour d’un voleur, c’était mon dernier soir.

REFRAIN
 
 

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UN MAUVAIS DIEU
 

Voici l’histoire d’un dieu avide de pouvoir qui, après avoir semé le trouble sur terre, se fit enfermer par l’ordre sacré des druides de la tribu de Dana. Mais la prophétie raconte qu’il ressurgirait à l’aube de troisième millénaire, enfermé dans les catacombes, son heure approche…

Je suis le noir, le sombre, collé à toi ton ombre. Je suis l’aboutissement de ta vie. La fin, le trou de ta tombe. Je suis ton pire ennemi, le cauchemar de ta vie, le temps qui passe et qui sourit devant ton agonie. En fait, le but de ma quête est de créer des tempêtes. Dans les profondeurs de ton être, je suis ton maître, le seul prophète. Viens lire dans mes tablettes. Tu seras mon adepte, alors accepte, et devant moi baisse la tête. Je suis un dieu qui dort dans les catacombes. Mon réveil sera furieux, tu verras comme je suis immonde. Maintenant ne perds plus ton temps. Va mon enfant du pouvoir des ombres rejoint les rangs.

Un mauvais dieu dort dans les catacombes, encore
une heure ou deux pour pouvoir posséder le monde.
Un mauvais dieu dort dans les catacombes,
Les druides l’avaient enfermé dans le royaume des ombres. (bis)

Je suis le mal, l’impur, le maître de la luxure. L’avarice et le sexe sont les piliers de ma culture. Alors sois sûr, je serai vraiment dur, car telle est ma nature. M’opposer de toute ma haine contre les âmes pures, les hommes, les femmes, les enfants, à tous les opposants du pouvoir des ombres qui s’abat sur la terre maintenant. Car oui, comme dit la prophétie, les tablettes, les écrits, ma lourde peine s’achève cette nuit, ça y est, ç’en est fini d’attendre les siècles ont passé. Je n’ai pas su apprendre à bien me contrôler. Ma haine est comblée et je suis énervé. Les humains vont comprendre la colère d’un dieu du passé.

Ca fait déjà tant déjà d’années que je suis enfermé, que l’on m’a condamné à errer comme damné. En enfer, à quelques pieds sous terre sans aucune lumière. Dans le royaume des ombres où règne Lucifer. Voilà, ma haine est si forte contre les hommes de foi qui ont osé claquer les portes fatales du mal, inscrit sur une dalle les mots magiques des druides qui m’ont servit de pierres tombales.

Mais maintenant j’arrive et le monde dérive. Tu n’pourras pas survivre car de sang je m’enivre. La terreur maintenant t’escorte. Le royaume de la peur qui ouvre ses portes.

REFRAIN
 
 

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MAIS QUI EST LA BELETTE ?
 

V’la les amateurs de chambrettes, les bretons qui se la pètent, les déchireurs de galettes, les bouffeurs de crêpes. Après avoir bravé bien des galères et des tempêtes, regarde bien la tête des jeunes guerriers celtes. Il y a le loup, le renard bien sûr il y a la belette, autocritique parfaite mais ça reste correct, pas d’idée abjecte, c’est pour faire la fête. Voilà comment Manau avance sans se prendre la tête.

J’entends le loup, le renard et la belette.
J’entends le loup, le renard chanter
J’entends le loup, le renard et la belette.
Manau viendra les gars.
Manau viendra les gars.
C’est à ce moment-là qu’il faut lever les bras.

Tranquille, j’y arrive je me pose, non surtout pas de clause.
Sur ce tempo tribal j’ai envie de poser des proses. Tu connais le renard mec ! Tu connais la belette ? C’est moi qui fait cet oratoire je suis le loup c’est net. C’est une facilité de chambrer pour mon c’est ainsi. C’est moi qui ai le mic, c’est moi qui écris. Ne vous inquiétez pas les gars pour vous, je resterai gentil. Je n’oublie psa que le Manau posee est un état d’esprit.

J’entends le loup, le renard et la belette, mec.
J’entends le loup, le renard chambrer.
Si tu ne comprends pas désolé,
je ne vais pas toujours t’expliquer.
Le deuxième degré déjà acquis dans nos pensées.

C’est net et même si je me la pète, voilà que je me répète, je suis vraiment trop bête, il faut que je m’arrête. A force de me prendre pour la vedette, je suis devenu la trompette.

Mais dites-moi alors, mais qui est la belette ?
 
 

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JE PARLE

Je parle de filles, je parle peu d’amour. Je parle de la vie courante, la vie de tous les jours. Je parle souvent de toi, je parle aussi de moi. Même si le sujet parfois ne m’interpelle pas. Je parle de foot, je parle bien sûr de sport. Car j’aime voir des gens qui fournissent des efforts, mais pas seulement physiques, je parle aussi mental, car j’adore écouter le travail encéphale. Je vois que tu m’écoutes, il n’y a plus de doute, je sens monter en toi une véritable déroute. Comme un homme animal qui n’est pas ton idéal. Tu vois ma poupée, moi aussi les mots je les étale.

Je parle.
Beaucoup trop de filles parlent.

Je parle, alors tais-toi, ne me prends pas la tête. Je te parle comme ça pour être sûr que tu t’arrête. Je ne suis pas misogyne du mouvement hip hop. Replonge la tête dans tes magazines et lis ton horoscope, car la facilité, c’est toi qui l’a trouvée. Je pourrais commencer, mais moi je n’aime pas hurler, comme une vrai pétasse qui crie, qui me menace. En plus tu me
 

 
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