Raisons environnementales Prenons tout d’abord les motivations qui touchent directement notre écosystème ; les raisons environnementales. Trois principales raisons environnementales poussent certaines personnes à croire qu’il est préférable de cesser la consommation de viande. Tout d’abord, notons que l’élevage du bétail nécessite plus de superficie en terres agricoles que la culture de céréales ou de tout autre aliment de source végétale. Par exemple, la production de 250 kg de bœuf nécessite une superficie aussi grande que celle nécessaire à la production de 40 000 kg de pommes de terre. D’ailleurs, un kilogramme de bœuf nécessite 16 kg de grain. Ceci implique donc que la plupart des terres consacrées à l’élevage sont exploitées simplement pour produire la nourriture des animaux, alors que cet espace pourrait plutôt servir à produire de la nourriture végétale pour les humains. Le défrichage nécessaire à de telles exploitations contribue à l’érosion des terres, à l’abatage des forêts. L’utilisation de pesticides, d’herbicides, de fertilisants pétrochimiques ainsi que de pétrole est nécessaire à l’élevage animalier. Cette industrie, de plus, nécessite énormément d’eau potable. En somme, la consommation d’une portion de viande nécessite 16 fois plus de ressources agricoles et énergétiques qu’une portion d’aliment végétal. Vient ensuite la condition de certains pays en voie de développement qui exportent leur viande aux pays industrialisés. Afin d’alimenter les animaux, ces pays ont recours au défrichage de forêts vierges. Ainsi, afin de faire un peu d’argent à l’aide de ces exportations pour pouvoir vivre et se procurer des biens, ces pays détruisent leur habitat. Prenons, à titre d’exemple, les États-Unis qui, à eux seuls, importent près de 300 millions de livres de viande de pays d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. De plus, ces activités sont généralement gérées par des sociétés multinationales qui n’embauchent que quelques habitants locaux, souvent payés à des salaires modiques. Les revenus de ces pays en voie de développement reposent donc souvent sur les actionnaires situés dans les pays occidentaux. Finalement, sans doute l’une des répercussions les plus dommageables pour l’écosystème, le dégagement de gaz à effet de serre attribuable à l’élevage d’animaux. Des études montrent que cette source contribue à la libération et à la production de 11% à 15% du méthane mondial. On évalue que la consommation de viande serait responsable de 25% des émissions de gaz à effet de serre. Bien entendu, par « consommation » on entend, entre autre, la production des grains, le transport de la nourriture et des bêtes à l’abattoir et la destruction des forêts pour faire place aux pâturages. Retour |