Retour aux choix de
scripts rejetés de
Vulgairement vôtre

De nombreuses rencontres




[La Maison du spaghetti, connue aussi sous le nom de bordel de pâtes, appartenait à L-Rond, un vieil elfe avec une flèche plantée en arrière de la tête et qui était également le maire de la ville de Chipendell. On y mangeait bien, disait-on, si l'on ne faisait pas de cas des rats qui faisaient le service aux tables et des coquerelles qui les nettoyaient. Au moment où les trois compagnons y pénétrèrent, l’endroit était désert, à l'exception d'un homme tronc qui grattait quelques notes sur un vieux luth tout en noyant sa peine dans une bouteille de vin cuvée-du-marchand, dans un coin sombre de l’établissement.]

L-Rond : Vous êtes de retour, le gendre. Ce n'est pas trop tôt. Et puis ? Avez-vous retrouvé l’anneau, finalement ?

Avalgorn: Oui, maître L-Rond. Mais il semble y avoir eu méprise.

L-Rond: Laquelle ?

Avalgorn: Cet anneau ne se porte pas au doigt comme l'avait prophétisé Glandalf.

L-Rond: Ah Bon ?! Hum ! Cela ne me surprend pas. Ce vieux sénile de Glandalf ! L'autre jour, je l'ai encore surpris en train d'essayer de manger son dentier entre deux tranches de pain aux raisins.

[Les deux Grosbits éclatèrent de rire en entendant cela mais la bouclèrent dès que le vieil Elfe leur eut jeté un regard sévère de désapprobation.]

L-Rond : Bon et alors ? Où cet anneau se porte-t-il, Avalgorn, si ce n’est pas au doigt ?

Avalgorn : Et bien… c’est assez délicat…

L-Rond : …

Avalgorn : Voyez-vous…C’est que…

L-Rond : Mais parlez, bon sang !

Avalgorn : *râclements de gorge*

Frotteux: Je m'en vais vous le dire moi, monsieur Elran. Cet anneau, c’est le Cockring et il m’appartient, c’est un bijou de famille. Cet anneau se porte sur le PÉNIS (au son de ce mot, Scram éclata d’un petit rire niais) et il procure à son porteur un jet de sperme plus puissant que les boyaux d’incendie servant à éteindre les feux dans les grattes ciels. Voilà !

[Un éclair de rage et de peur traversa le regard du vieil Elfe, l’ombre d’un instant.]

L-Rond : Shit ! C’est bien ce que je redoutais. Il s’agit de l’anneau de pouvoir ultime. Celui qui jadis a appartenu à vôtre ancêtre, le gendre. À ce pervers et corrumpu de Yladur. Le grand responsable de la montée du mal dans la Terre du Dégueux.

[Avalgorn baissa les yeux de honte comme s’il avait quelque chose à voir avec ce personnage mystérieux auquel faisait allusion L-Rond. Il grommela quelques mots défaitistes entre ses dents.]

L-Rond : Jeune maître Grobit, j’espère au moins que vous n’avez pas osé vous servir du Cockring. Que vous étiez conscient du danger immense qu’il représente pour tous les habitants de Middle Eurk ?

Frotteux : Au contraire, je m’en sers en tabarnak. C’est la meilleure chose qui me soit tombée dessus au cours de toute ma vie de misère.

L-Rond : *Soupirs de découragement* Évidemment ! Les hommes sont faibles ! Tellement faibles. Comment auriez-vous pu résister à la tentation de vous en servir à vos propres fins personnelles. Pensant probablement devenir plus fort en le faisant. N’est-ce pas ?

Frotteux : En fait, je m’en sers surtout dans le but de venir plus fort. Je cherche pas plus que ça. C’est très utile quand j’essaie d’éjaculer dans la face des posters de mon actrice porno fétiche d’un bout à l’autre de la chambre de mon trou de marmotte.

[Avalgorn et L-Rond regardèrent Frotteux avec du feu dans la bouche et de la bave verte dans les yeux.]

Avalgorn: Maître Backins, comment osez-vous tenir un langage aussi inapproprié dans la maison de maître L-Rond ?

Frotteux : Quoi ? Je n’ai rien fait de mal.

L-Rond: Maintenant je comprends pourquoi il n’a pas encore été entièrement corrumpu par les pouvoirs infinis de l’anneau ? C’est un simple d’esprit. Un idiot. Un pauvre fou sans intelligence.

Fotteux : De quoi ? Je comprends pas ce que vous dites, m’sieur Étron ?

L-Rond : C’est exactement ce dont je parle.

Frotteux: En tout cas, Touche-Pipi m'a dit que vous pourriez me faire pousser un nouveau bras à l’aide de vos potions magiques. Ça serait vraiment cool parce que j'en ai absolument de besoin pour pouvoir continuer à me vider sur les posters de Live Tire qui sont placardés partout dans ma chambre.

L-Rond : Pardon ? Les posters de qui ?

Frotteux : Live Tire ! La reine de l’anal. La plus belle et la plus cochonne de toutes les filles de ce monde. D’ailleurs, ça me fait penser. Peut-être que vous la connaissez vu que c’est une Elfe, tout comme vous ?

[Le vieil homme se gratta la flèche en ayant l’air un peu mal à l’aise.]

L-Rond : Je ne fréquente pas les actrices de films pour adultes, maître Grobit. Et je trouve insultant que vous puissiez le penser.

[L’Elfe avait le visage tout rouge et bouillant. Il jeta un dernier regard de dédain sur le Grobit avant de tourner les talons et de quitter la pièce sans ajouter un mot.]

Avalgorn : C’était vraiment indélicat de votre part et vous devriez en avoir honte, maître Backins… Mais… À propos… De quoi a-t-elle l’air cette Elfe dont vous semblez si éperdument amoureux ?

[Le coureur des bois arborait un air soupçonneux tout à coup.]

Frotteux : Et bien, vois-tu. Elle a de gros seins et une bouche en forme de pé…

[Soudain, l'on entendit un cri lamentable venant du fond de la salle à manger. Il s’agissait de l'homme tronc qui s’était mis à pleurer comme une truie. Les trois compagnons allèrent s’enquérir de ce qui n’allait pas chez lui.]

Homme Tronc : Bou ! Hou ! Hou!

Avalgorn : Que se passe-t-il, maître ?

Homme tronc : Je suis malheureux. Si malheureux. Jamais je ne vais pouvoir réaliser mon rêve. Le seul rêve que j'ai. Que j'ai toujours eu.

Scram: C'est quoi ton rêve, ti-boute ?

Homme tronc : Celui de faire les vendanges.

Scram: C'est quoi qui t'en empêches ?

Homme tronc : J'ai pas de pieds. Bou ! Hou ! Hou !

Scram: Comment tu t'appelles, man ?

Homme Tronc : Je m'appelle William. J’étais un barde et un jour où je m’étais endormi en chantant des poèmes au pied d’un grand arbre dans la forêt, il y a un vilain magicien du nom de Sa-Rhum-Man qui m’a coupé en deux avec sa hache alors qu’il était trop occupé pour me voir pendant qu’il jetait à terre toute une série d’arbres dans ce coin-là. Voilà le résultat. Aujourd’hui, je suis un homme tronc.

Frotteux : Wow! Pauvre toi ! Et moi qui braillais parce que j’ai un bras en moins.

Avalgorn: Je n’aime pas ce que vous venez de nous apprendre sur les activités de Sa-Rhum-Man. Que diriez-vous de vous joindre à nous dans notre quête. Je serais très intéressé que vous nous meniez dans cette forêt dont vous nous parliez ?

William : D'accord, j'accepte. Si vous jurez de me venger.

Avalgorn : Je le jure sur mon honneur.

Scram: Ce que je te jure moi, ti-boute, c’est que c’est vraiment pas bon pour toi de te soûler la gueule avec ce vinaigre-du-Marchand. Ça donne des osties de grosses plaques vertes dans le cul, c'te lave vitre là.

William : Qu’importe ! Je n’ai pas cul non plus… Bou ! Hou ! Hou !

Scram : Oups ! Désolé.

[Pendant ce temps, dans la tour du Manoir du spaghetti, L-Rond et Glandalf (qui venait souvent traîner dans les cuisines de ce restaurant à la recherche de restants de bouffe qu’il utilisait dans la création de ses fameuses recettes expérimentales) discutaient du Cockring, des Grosbits et de l'avenir du monde.]

Glandalf: Middle Eurk est en grand danger maintenant que le Cockring y a refait surface. Smoron finira tôt ou tard par l’apprendre et il n’y aura rien pour l’empêcher de le reprendre. Et si cela se produit, ce sera le début d’une nouvelle ère de Ténèbres. C’est pourquoi, maître L-Rond, je crois que la meilleure solution serait que vous gardiez l’anneau ici. Peut-être pourriez-vous le cacher quelque part dans une assiette de spaghettis !?

L-Rond: Glandalf, votre sénilité m’abasourdie toujours un peu plus à chaque jour qui passe. Voyons ! Je ne peux pas garder le Cockring dans mon restaurant. Vous devez bien savoir que le plus gros de ma clientèle est constitué par les orcs de la région. Ils sont toujours rendus ici à se bourrer leur hideuse face de spaghettis boulettes de viande. D’ailleurs, ils essaient par tous les moyens de m’intimider afin que je leur vende des parts dans mon entreprise. Un jour ou l’autre, ils finiraient bien par mettre la main sur l’anneau et comme la plupart d’entre eux travaillent pour Smoron, cela reviendrait à la même chose que d’aller le lui porter en mains propres dans son château maudit de Merdor. Non ! Il n’est pas question de garder le Cockring ici. Le jeune con de Grobit n’a qu’à continuer à le porter au bout de son gland jusqu'au bout du monde.

Glandalf: On ne peut pas demander à un simple d'esprit de garder l’anneau. Ce n’est qu’un petit bout d’homme sans défenses et sans cervelle.

L-Rond: C'est pas mon sapristi de problème ! C'est la faute des hommes pervers si nous en sommes là aujourd'hui ! Je me souviens il y a plus de deux mille ans quand j'ai dit à Yladur de foutre le Cockring dans le dépotoir à pneus en feu de Merdor…

[Deux mille ans plus tôt, aux abords du mont Doom II, dans lequel brûlait des millions de vieux pneus usagés, se trouvait L-Rond, qui avait l’air beaucoup plus jeune à cette époque, bien qu’il portait déjà sa flèche dans le derrière de la tête. Avec lui se trouvait le roi des Hommes qui avait pour nom Yladur. Ce dernier transportait avec fierté le Cockring sur son engin reproducteur qu’il baladait aux quatre vents. C’est Yladur qui avait tranché la bite de Smoron et mit fin à la grande bataille du deuxième âge. C’est à ce moment qu’il avait aperçu et pris en sa possession le fameux Cockring. L’homme et l’Elfe se tenaient sur une pépine qui surplombait le tas de pneu en feu.]

L-Rond: YLADUR !!! Jette l’anneau dans le feu. Débarrasse le monde du Cockring !

Yladur: Fuck you man, j'ai jamais eu un aussi gros bat de toute ma vie ! Ma femme va être folle de joie !

L-Rond: Espèce d'humain faible et vaniteux ! Ça fait trois mille ans que je baise ma conjointe en position du missionnaire et je ne m’en suis jamais plains.

Yladur: Tu peux dire ce que tu veux, moé je décrisse, je vais avoir une de ces baises !!!

L-Rond: YLADUR !!! YLADUR !!! YLADUR !!!

[Glandalf écoutait attentivement le récit de ces événements du passé que lui narrait L-Rond tout en se passant un wéllé mémorable.]

L-Rond: Tu comprends pourquoi je suis en colère après les Hommes, Glandalf ? Tout est de leur faute.

Glandalf : Qu’est-ce qu’on peut faire dans ce cas ? Il nous faut trouver une solution pour mettre un terme une fois pour toute à l’influence maléfique de cet anneau qui fait perdre la tête à tout ceux qui en prennent possession.

L-Rond : Je le sais. Et c’est pourquoi j’ai organisé un grand concile qui aura lieu tout à l’heure et au cours duquel nous devrons décider de ce que nous allons bien foutre avec ce maudit Cockring puant. J’ai invité tous nos alliés à mes frais en prévision de cette réunion importante. Plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs ici même depuis plusieurs jours à profiter de mon hospitalité. Regarde en bas !

[Glandalf jeta un coup d’oeil dans la cours du manoir et aperçu trois personnages qui venaient d’y arriver : il y avait un cavalier humain de forte carrure avec le visage couvert de boutons et de tics nerveux à n'en plus finir. Il y avait également un gros nain, obèse et poilu, qui crachait partout en pestant contre la qualité de l'air ambiante. Il y avait également un elfe mâle efféminé qui terminait la marche.]

L-Rond: Voici Vavomir, Gémi et Lesgrelos. Ils vont être d'un énorme encombrement pour toute la durée du voyage !

Glandalf: Ah ben calisse !

[De retour dans la salle à dîner, Frotteux, Scram et Avalgorn discutaient des avantages de ne pas avoir de cul avec William le barde quand Frotteux annonça qu'il devait aller à la toilette.]

Frotteux: Bon crisse de crisse. Là c’est vrai. Je m’en vais aux toilettes pour chier mes tripes. Pis y’a rien qui va pouvoir m’en empêcher. Rien !

Scram: C’est drôle comment tes envies de chier viennent, partent et reviennent comme ça. J’ai pas l’impression que c’est pour aller chier que tu veux t’enfuir aux toilettes de même. J’ai plutôt l’impression que c’est pour aller t’y dégorger le poireau encore une fois. Pourtant tu viens juste de le faire y a pas cinq minutes. Tu pensais peut-être que personne t’avait vu venir sur le jeu de dard à côté de la porte ? Regarde, la desh a même pas encore eu le temps de sécher. T'es fort pareil, un triple 20.

Frotteux: Je ne vais pas faire ce que vous pensez tous. J'ai vraiment envie de chier. Ça fait quasiment vingt-quatre heures que je me retiens et là je n'en peux plus, tabarnak.

Scram: Vas-y. Awaille. Personne te retient. Fais-ce que tu as à faire. Après tout, tu es sous l'emprise du Cockring.

Frotteux: Ah pis allez donc chier !...M…Mais attendez que j’y sois allé avant.

[Sur ce, Frotteux s'en alla aux toilettes, furieux parce que personne ne voulait le croire. Mais, cette fois-ci, il avait vraiment envie de déféquer comme un malade mental en manque de pâte à modeler brune. Le mieux aurait été qu'il chie directement sur le stand à desserts pour prouver ses intentions. Mais cela risquait d'attirer l'ennemi, en plus des coquerelles qui avaient un condominium au-dessus du bar à salade. Frotteux se sentait de plus en plus seul dans son monde de masturbation frénétique et de location de cassettes olé-olé. Il commençait à croire qu'il vaudrait peut-être mieux pour lui de compléter cette quête tout seul (bien qu’il n’avait pas la moindre idée de la nature de cette quête). Avait-il vraiment besoin de cet abruti de Scram qui n'arrêtait pas de se décrotter le nez jusqu'au coude comme s'il n'y avait pas de lendemain ? Il verrait. Il fallait qu'il continue à y réfléchir. Et pour ça, il valait mieux chier avant. Difficile de réfléchir sur un rectum plein : dans ce temps-là, les idées qu'on trouve ne valent pas de la marde. Frotteux le savait bien ça.]

Scram (en parlant de son ami derrière son dos) : Quelque chose a changé en lui. Il n'est plus le bon vieux Frotteux, enthousiaste, qui pinçait le cul à toutes les petites filles dans la cour de l'école primaire ou encore qui chiait dans la machine à slush au dépanneur, sans que personne ne s'en rende compte. Il a perdu cette étincelle d'innocence qui faisait son charme dans les réunions de village où il s'amusait à allumer des pétards à mèche et des bombes puantes.

[Avalgorn et William abondèrent dans le même sens malgré qu’aucun d'entre eux ne l'avait rencontré avant cette étrange journée.]

Scram : Si vous l’aviez connu à cette époque. Ah ! C’était vraiment quelqu’un, ce Frotteux là. Mais depuis qu’il a son maudit Cockring dans les culottes, il pense juste à une chose et de se branler la queue à s’en déboîter le poignet. Ça commence à me mettre sérieusement en crisse. Surtout qu’il veut jamais me le passer l’ostie d’anneau. Argh !

Avalgorn : N’enviez pas votre ami d’être en possession du Cockring, maître Gamchi. C’est une véritable malédiction, une drogue asservissante. Et plus le temps passera, plus il sera en son pouvoir. Et moins le Frotteux que vous avez connu ne continuera à exister. À sa place, il n’y aura plus qu’une machine à se masturber avec violence. Et il voudra tuer quiconque se mettra dans l’idée de vouloir l’en empêcher. Ce sera un véritable monstre tel que l’est celui qui a forgé cet anneau à partir de caoutchouc brûlé il y a des siècles de cela.

Scram : C’est qui qui l’a forgé ?

Avalgorn : Une créature maléfique d’une puissance inouïe dont je ne voudrais pas prononcer le nom tout haut pour tout l’or du monde.

Scram : Encore ! C’est quoi cette fixation que tout le monde a sur le fait de ne pas prononcer tout fort un simple foutu nom. Ça me dépasse en ostie.

[À ce moment, trois personnes firent leur apparition dans la salle à manger du restaurant. Il s’agissait des trois invités de L-Rond. Vavomir, l’humain ; Gémi le nain et finalement Lesgrelos, l’Elfe. Tout le monde commença à se saluer et à décliner leur identité aux autres. À ce moment, un messager de L-Rond vint leur annoncer que le concile commencerait dans moins de trente minutes puisque tout le monde était arrivé. Scram ne le laissa pas repartir avant de lui avoir fait promettre, en lui attrapant les couilles à pleine poignée, qu’il y aurait de quoi à manger à ce concile.]

Scram : Excellent ! Je vais enfin pouvoir bouffer d’autres choses que des putains de All Bran ! En passant, c’est quoi au juste un concile les gars ?

[Pendant ce temps, dans le château fait à partir de crottes de troll qu'habitait Smoron dans le royaume ténébreux de Mordor que l'on appelait maintenant Merdor, depuis que le mont Doom II était entré en érection et avait éjaculé des tonnes de merde et de résidus de pneus sur la contrée autrefois fertile.]

Scrotum : Scrotum vous trouve sssiii beau....sssiii beau, mon ssseigneur...Je ssssuuis à votre ssserviccce pour toujours.

[Une petite créature qui sentait la mouffette était recroquevillée sous un géant de dix pieds qui portait une grosse froque de cuir avec des studs et des chaînes à bicycle autour du cou. Il avait les pantalons descendus jusqu'aux chevilles et les jambes écartées. La créature misérable qui était penchée au dessous de lui était en train de lui jouer dans le trou-de-cul avec ses longs doigts pleins de vaseline pour bébé. À côté d'eux gisait un vulgaire tas de merde fraîchement chié dont l'analyse du contenu aurait sûrement révélé la présence de zinc et de potassium : deux éléments que l'on retrouvait en abondance dans la cervelle d’orc.]

Smoron : Awaille, l'étron, torche moi le cul avec tes doigts, il m'en reste encore de collé sur mes poils. Je le sens.

Scrotum : Oui, maître. Scrotum fait le plus vite possssible. Quel beau trou de cul, maître. Puisss-je en prendre une lèccccchée ?

Smoron : Ok. Mais tu fais attention à mes poils de cul. Sans eux, je ne suis rien. Je ne suis qu'un Balrote comme les autres. Ils me retourneraient à mon ancienne job de surveillant de piscine de feu dans les mines de la Morvia.

Scrotum : Slllllliiiippppppp!!! Mioum! Votre cul goûte le poisssonnn frais...le bon poisssonnn frais....Scrotum aime le bon poisssonnn frais.

Smoron : Où en sont rendues les recherches de mon Cockring ? As-t-on eu des nouvelles de ce bon à rien de Nazgul, Benoît ?

[Sortant de l'ombre dans laquelle il était en train de faire jojo avec une grosse araignée de 1500 livres en état perpétuel de manque affectif, un gros barbu avec plus de mentons qu'il n'avait de poils dans sa barbe hirsute s'avança à la rencontre de Smoron. Il tenait un joint à la main et arborait une expression de béatitude artificielle.]

Sa-Rhum-Man : Heille man, ça l'air qui ont r'trouvé a trace au Nazgul proche d'un cinéma de la Chire. Y était en fuite avec deux petits vauriens de grosbits qui sortaient d'une séance. Y'en a un des deux qui'avait le Cockring au bout du gland durant tout le film. Ça l'air qu'y a fallu les mâchoires de vie pour le décoller du siège en avant de lui.

Smoron : Ainsi, Ti-Ben nous a fait faux bond. Le traître. Il doit vouloir garder l’anneau pour lui-même Je savais qu'il était une mauvaise graine. Après tout, sa couverture ne se lavait qu'à l'eau froide. Il va falloir envoyer quelqu'un d'autre pour retrouver le Cockring. Je me demande si on pourrait pas...

[Smoron jeta un regard inquisiteur sur la créature pathétique qui était à ses pieds, en train de se laper les doigts pleins de merde comme s'il s'agissait d'un joyeux festin McDonalds. Il donna un violent coup de botte à cap dans la face de Scrotum : celui-ci revola plus loin dans un mur couvert de merde (et qui était donc considéré comme propre dans ce royaume maudit). Scrotum revint sans broncher se remettre au pied de Smoron.]

Smoron : Sa loyauté semble acquise... Peut-être que je devrais t'envoyer, l'étron ?! Qu'en dis-tu ?

Scrotum : Je ssssuis à vos ordres, ssseigneur. Scrotum ferait n'importe quoi pour vous. N’importe quoi.

[Sa-Rhum-Man tira une grosse bouffée de son joint et projeta la fumée directement dans les yeux exorbités de Scrotum.]

Sa-Rhum-Man : À ta place, man, moi j'y ferai pas confiance à ce p'tit tas d'excréments là.

Smoron : Mais pourquoi ça ?

[Sa-Rhum-Man tira une autre bouffée de son joint : ce qu'il aimait bien faire après avoir fait l'amour.]

Sa-Rhum-Man : Tu connais pas toute l'histoire du Cockring. Ça parait en ostie. M'en va t'en raconter un brin. C’est le roi des Hommes, Yladur, celui qui t’a choppé la bite à la fin de la guerre, qui a pris possession du Cockring. Un bon après-midi, lui pis sa bonne femme, TrouSlack, essayaient de baiser dans un canot sur le fleuve Andouilline. Mais ils avaient pas trop trop le sens de l'équilibre faqu'ils ont crissés le camp à l'eau. Comme y savait pas nagés ni un ni l'autre, ces deux osties là, ils se sont nayés en moins de deux secondes. Pis comme l'eau était ben fraite, ça fait rapetisser la queue à Yladur, pis le Cockring a glissé de sa bite pis coulé au fond. L’anneau est resté là pendant deux mille ans. Tout le monde a fini par l’oublier. C’est devenu juste une putain de légende. Mais un moment donné, y’a quelqu’un qui a fini par mettre la main dessus sans savoir ce que c’était…

[Cinq cent ans plus tôt, deux jeunes grosbits nommés Déméacrotte et Sméacrotte étaient en train de pêcher la barbotte avec du vieux blé d’Inde en grain Géant Vert aux abords du grand fleuve Andouilline.]

DéméaCrotte : Ah ben calisse de crisse, j'ai pogné quelque chose, Sméacrotte.

SméaCrotte : Kossé t'as pogné, DéméaCrotte ? Une barbotte ?

DéméaCrotte : Non. C’est pas un poisson, c’est un genre d'anneau. Mais c'est ben trop gros pour se le mettre dans un doigt, ça, bout de crisse.

SméaCrotte : Laisse-moi voir, DéméaCrotte.

DéméaCrotte : Enlèves tes longs doigts de gynécologue de sur mon anneau, toé.

SméaCrotte : C'est ma fête dans trois mois. Tu pourrais pas me faire un cadeau, en avance ? Pis me donner ton anneau.

DéméaCrotte : Je te l'ai déjà fait ton putain de cadeau. J't'ai fait une pipe l'autre fois, tu te souviens pas ? Petit ingrat de mes deux couilles.

[À ce moment, sans avertissement, SméaCrotte devint soudainement possédé par l'esprit du Cockring. Sa bite devint plus grosse que celle d'un troll et il se mit à parler le dwarf à l'envers. Il sortit une grosse brique de fromage bleu de ses poches et la mit sous le nez de son compagnon. Celui-ci rendit l'âme en mourrant de façon atroce. SméaCrotte s'empara du Cockring, le mit au bout de son gland et encula vigoureusement le cadavre de DéméaCrotte en maudissant le Soleil qui plombait sur le Cockring et qui le rendait brûlant.]

Sa-Rhum-Man : Tu comprends-tu ce que je te dis, man ? Ce grobit qui a tué l’autre Grosbit, c’est lui, c’est le petit tas d’excréments, ici présent.

Smoron : Donc, le Cockring a déjà appartenu à ce petit étron de Scrotum ?

Sa-Rhum-Man : Il l’a eu avec lui pendant cinq cent ans. Il l’a gardé sur sa bite pendant tout ce temps. Évidemment, y'avait pu assez de sang pour irriguer le reste de son corps. C'est pour ça qu'il est devenu tout noir et tout ratatiné.

Smoron : Mais comment ça, t'as perdu le Cockring ?

[Smoron ficha une autre claque à Scrotum qui revola cette fois-ci dans un tas de merde que Smoron venait de chier quelques minutes plus tôt.]

Scrotum : C'est ce grobit, maître. Ce méchant et vicieux grobit...

[Scrotum n'en dit pas plus et alla se gaver de crottes de chèvre, dans un coin. Smoron remonta ses culottes. Sa-Rhum-Man continua de fumer son joint.]

Smoron : Ce grobit ne perd rien pour attendre....Le petit verrat! Je vais ravoir mon Cockring et plus rien ne pourra m’empêcher de dominer le monde et de prendre ma retraite. Plus rien ! Ah ! Ah ! Ah! Bon, en attendant, qu’on m’emmène une plotée de ragoût à la cervelle d’orc pis ça presse. J’ai faim moi crisse.

[Pendant ce temps, dans la Maison du spaghetti, Frotteux était rendu à l'arrière de l’établissement, en quête urgente des bécosses. Sur son chemin, il ouvrit une première porte à tout hasard : mais celle-ci ne débouchait que sur un garde-robe qui ne contenait rien d’intéressant sinon quelques vieilles boîtes à chaussures pleines de joyaux et de bijoux d’une valeur inestimable. Il referma la porte et alla en ouvrir une deuxième plus loin : celle-ci menait à l'arrière des cuisines du restaurant - là où trois vieux orcs fatigués étaient en train de chier dans une marmite de sauce brune qu'un troll badigeonnait sans relâche sur des tournedos. Frotteux les laissa faire, referma la porte et alla en ouvrir une troisième. Quand il vit ce qui se trouvait derrière cette porte, le Grobit ressentit un choc époustouflant : il venait de pénétrer par inadvertance dans la chambre à coucher de la fille de L-Rond, la princesse Elfe avec qui Touche-Pipi était fiancé. La princesse était nue devant son miroir et peignait ses longs cheveux noirs et soyeux. Bien que la situation lui commandait de fermer la porte avant que la fille de L-Rond ne le remarque et ne se mette à crier d’horreur, la tentation du Cockring qui encerclait son gland pourpre était trop forte pour la volonté que de toute façon, il n’avait jamais eue. Il s’avança donc sans faire de bruit en direction de la princesse qui semblait trop absorbée par son miroir pour prêter attention autour d’elle. Il avait très envie de voir son visage (qu’il imaginait beau et radieux) mais en vérité, il avait surtout envie de lui foutre sa queue au cul. Tout en continuant à s’avancer de plus en plus près, il fit glisser ses culottes jusqu’à ses chevilles et commença à s’astiquer la bite.]

Princesse Elfe : Je sais qu’il y a quelqu’un qui s’approche. Je vous entends.

[Frotteux s’arrêta sur place, surpris. La sueur lui perlait soudainement du front. Il ne dit rien.]

Princesse Elfe : J’ai entendu des visiteurs arrivés tout à l’heure. Est-ce vous prince Avalgorn ? Êtes-vous enfin revenu de votre expédition à la recherche de ce Grobit ?

[Frotteux était incapable de bouger. Il était figé. Il avait soudainement envie de rebrousser chemin et de partir de là. Mais l’emprise du Cockring sur son esprit était trop forte.]

Princesse Elfe : Je vais me retourner si vous ne me dites pas qui vous êtes ?

[Soudainement, une pensée impossible surgit à l’esprit du Grobit. Cette voix. Cette voix chaude et sulfureuse. Cette voix à l’accent indéchiffrable tellement porteuse de promesses sexuelles. Il l’avait déjà entendue. Il en était certain. La princesse délaissa son propre reflet dans la glace et se retourna lentement derrière elle, dévoilant ainsi son visage aux lèvres charnues ainsi que ses seins énormes et fermes à l’intrus qui se trouvait dans sa chambre.]

Frotteux : GUUULLLLLPPPPP!!!!!!!

Princesse Elfe : Mais… Mais qui êtes vous ?

Frotteux : … … …

Princesse Elfe : Parlez, je vous en prie.

Frotteux : L… L… Live Tire ?! C… C’est vous ?

[La princesse arbora une expression de surprise.]

Princesse Elfe : C’est bien la première fois que j’entends ce nom prononcé ici à l’intérieur des murs de cette maison.
[Elle afficha ensuite un petit sourire timide et espiègle.]

Princesse Elfe : Mais oui ! Tel est le nom que l’on me donne dans cette deuxième vie que je mène en secret. Mais ici, je suis connue sous le nom de la princesse Analrwen, fille de L-Rond, future épouse de Avalgorn, fils de Aramorve.

Frotteux : J…Je… ne peux pas…y.. c… croire.

Live Tire : Mais tu ne m’as pas dit qui tu es, jeune Grobit ?

Frotteux :… … …

[Frotteux était tellement stupéfié et en même temps émerveillé de réaliser qu’il se trouvait face-à-face avec la fille qui hantait ses rêves cochons les plus ignobles depuis des années qu’il arrivait à peine à penser et à respirer. Même le Cockring ne lui faisait plus d’effet pour le moment. Sa queue à l’air libre pendait à moitié en érection comme un vieux ver de terre qui essaie de se lever la tête. La princesse porta d’ailleurs un regard très intéressé sur l’entrejambe de Frotteux.]

Live Tire: Tiens tiens... Alors c’est toi le fameux porteur du Cockring. Intéressant...

Frotteux: ghu...

Live Tire: Hum... un manchot timide en plus ! J'avoue que ça fait mouiller le contour duveteux de mon anus.

[La voix de la princesse avait subtilement changée et ressemblait maintenant plus que jamais à celle qu’elle utilisait pour rendre les hommes complètement fous dans les films pornos dans lesquels elle tournait avec un enthousiasme qui crevait l’écran comme un jet de sperme à travers une feuille de papier de toilette.]

Frotteux: ...ahgggg....

Live Tire: Tu sais, jeune vicieux, j'ai promis mon coeur à ce bon à rien de Avalgorn. Celui qui deviendra un jour le roi. Mais ça, c'est juste une question d'argent. Cet homme n’est même pas foutu de me mener à la jouissance anale à laquelle une fille de mon rang a doit d'espérer.

Frotteux: ...wousssffff....

Live Tire: Mais toi ! Toi, tu possèdes le Cockring. Tu es le porteur de ce fameux anneau. Tu es celui qui pourrait me mener à cette jouissance divine.

Frotteux: Ss...sss....frrrrr....

Live Tire: Écoute, j'ai donné mon coeur à Avalgorn, mais rien ne m'empêche de te donner mon anus !

Frotteux: bluwa...blwuuuu....prout !

Live Tire: Mais... pour cela il y a une condition. Tu dois réussir l'impossible. Tu dois vaincre là où tous ont échoué. TU DOIS...

Frotteux: Spit ! Spit ! Spit ! Ostie chu venu calisse...

Live Tire: ... TU DOIS aller à MERDOR et me ramener un poil du cul de Smoron l’infâme.

Frotteux : Spit! Spit! Spit! M...mmmmaaaa...mmmaaaiiisss pou...rr....quuuuuoii un.... spit! spit! poil..d..dde cul.

Live Tire: C'pas de tes crisses d'affaires. J'en ai besoin, c'est toute. Tu vas-tu t’en chargé ou pas ? J'peux demander à un autre des invités de mon père de le faire, tu sais.

Frotteux: Spit ! spit ! spit! Non...jjj...je vais le ..fff...faire.

Live Tire: Bon...Tu reviendras me voir quand t'auras le poil de cul. Pis ramène moi pas un de tes poils de cul, je verrai la différence.

Frotteux : Spit ! spit ! spit ! spit ! spit ! spit ! Oui ma reine !

Live Tire : Je suis pas encore reine. Je suis juste une princesse.

Frotteux : N… Non ! Vous êtes la reine de l’anal.

Live Tire : Oui. Bon. Sors d’ici et oublie pas la mission que je t’ai confiée.

Frotteux : T… Très bien.

[Frotteux se prépara à quitter la chambre au moment où la princesse attira son attention une dernière fois. Le Grobit se tourna en sa glorieuse direction et put voir avec délice que Live Tire s’était mise debout puis penchée le plus loin possible vers l’avant offrant ainsi la vision de son anus rose et douillet à Frotteux qui faillit en perdre connaissance.]

Live Tire : Voilà qui devrait te donner un peu de courage, jeune vicieux.

[Elle lui fit un clin d’œil et le laissa sortir dans un état de transe qui frisait le mysticisme après que celui-ci eut éjaculé une fois de plus sur le beau tapis en poil de pieds de grobits de la chambre de la princesse. Frotteux pris un bon dix minutes pour récupérer tout juste à l’extérieur de la porte close des quartiers privés de l’actrice (qu’il entendait d’ailleurs souffler comme une chatte en chaleur derrière). Ensuite, il débusqua les toilettes et en profita enfin pour chier et ensuite se branler avec le Cockring au bout de son gland en feu. Il alla ensuite rejoindre ses compagnons dans la salle à manger du restaurant en se promettant de ne jamais leur révéler ce qui venait de lui arriver.]

Frotteux : Je suis de retour, les gars. Hé ! Vous ne savez pas qui je viens de voir et bien... Oups ! merde ! Euh… Rien !

Scram : Kossé tu racontes, encore ?

Frotteux : Non, rien. J'arrive de chier, c'est tout ce que j'avais à dire.

Scram : Siboire, tu pus la marde. Tu t'es tu torché le cul au moins ?

Frotteux : Non !

Scram : AAARRRKKK! T'es donc ben dégueux, Pourquoi tu t'es pas torché le cul, crisse de porc ?!

Frotteux : Comment j’aurai bien pu faire, crétin, avec un seul bras ?

Scram : C’est pas une excuse.

Frotteux : De toute façon, c’est une bonne chose. Ça va nous apporter de la chance durant le reste de l’expédition.

Scram : De la chance ?!!

Frotteux : Oui, je vais avoir la marde au cul !!!

[À ce moment, L-Rond retentit dans la salle à dîner du restaurant pour annoncer que le souper était prêt et qu’il leur serait servit dans la grande salle de réception.]

L-Rond : Les Orcs et le troll qui travaillent pour moi dans mes cuisines ont préparé le souper. Ce sera des tournedos pour tout le monde. Suivez-moi à la salle du Concile en file indienne et sans vous bousculer, sinon il n’y aura pas de dessert pour qui que ce soit.

Scram : C'est quoi le dessert, monsieur L-Rond ?

L-Rond : Des biscuits aux All Bran.

Scram : Crisse de calisse de tabarnak d’ostie de siboire…

 


Retour aux choix de
scripts rejetés de
Vulgairement vôtre

 

© 2002, Tout droits réservés, Vulgairement Vôtre inc.