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Annexe I - l'histoire

Frotteux Backins, Grobit de la Chire, avait hérité de deux choses de Bimbo, lors du départ définitif et tant espéré de la région de ce vieil oncle qui avait tant abusé de lui pendant de si nombreuses années : il avait hérité du trou de marmotte dans lequel ils avaient habité tous les deux durant toutes ces années ainsi que d'un étrange anneau magique doté de pouvoirs mystérieux, qu'on appelait le 'cockring'.

En compagnie de son meilleur ami, Scram Gamchi, Frotteux passait le plus clair de son temps collé devant son poste de télévision à écouter des films peu recommandables, ignorant l'appel de l'aventure qui coulait dans son sang.

Mais son univers allait basculer le jour marquant la venue de Glandalf, qui allait les entraîner, son ami et lui, dans une folle aventure : aventure qui déciderait de la fortune de tous.




Annexe II - les races

Les Grobits : Des gens simples, petits et généralement bedonnants. Ils ont les pieds tellement poilus que l’on pourrait les prendre pour des pantoufles. Eux-mêmes très ‘pentouflards’, les grobits aiment bien regarder la télé pendant des heures et jouer à la pétanque quand le cœur leur en dit.

Les Elfes : Immortels, gracieux, efféminés, voire sexuellement ambiguës, les Elfes sont très proches de la nature : ils aiment bien chasser le cerf à anus élastique en toute illégalité. Ils sont en guerre permanente avec les nains et les orcs.

Les Nains (aussi connus sous le nom de dwarfs) : Ces petits hommes poilus et bourrus sont de redoutables guerriers qui habitent dans les sous-sols lugubres des mines de la Morvia. Ils aiment faire la fête et se régaler de leur fameux mulot à grosse cervelle dont ils font l’élevage dans des champs souterrains qui s’étendent à perte de vue. Les Dwarfs sont les ennemis jurés des Elfes.

Les Humains : En temps que race dominante de Middle Eurk ( la Terre du dégueux), les humains seraient supposés être les artisans de la paix à travers le royaume. Mais la vérité est qu’ils sont des troubles-fêtes, imbus de pouvoirs, et qu’ils n’ont guère de respect pour les autres races.

Les Orcs : Tirant leur nom des ‘Orks Machines’, les Orcs sont d’anciens Elfes métamorphosés en motards repoussants et sauvages par la malice de Smoron, la plus vile de toutes les créatures du royaume. Les orcs produisent une semence si acide que bien peu de créatures ont la constitution assez solide pour y résister lorsqu’ils ont le malheur de se faire venir dessus par ces créatures maléfiques.

Les Trolls : De toutes les créatures hideuses et difformes à ramper sur la terre du Dégueux, les Trolls sont de loin les plus vicieux et les plus barbares. Ils n’ont comme seule ambition que celle d’enculer et ensuite égorger tout ce qui peut bien leur tomber entre les pattes. Les plus faibles d’entre eux sont sous l’esclavage des Orcs qui s’en servent comme arme de destruction massive.

Les Nazguls : Des spectres camouflés sous des draps noirs et vides, les Nazguls sont d’anciens humains dont il ne reste plus rien si ce n’est que l’ambition du pouvoir. Ils travaillent pour Smoron et font faire des cauchemars aux petits enfants, la nuit. Certains d’entre eux ont ouvert des franchises de pompes funèbres qui ont connu beaucoup de succès.




Annexe III - les personnages

Frotteux Backins : Héros bien malgré lui de cette sordide épopée, Frotteux est un gentil Grobit préférant nettement une bonne soirée dans le confort de son trou de marmotte puant à écouter un bon film de pénétration anale de 208 minutes, filmé caméra à l'épaule en gros plan extrême, à l'aventure. En tant que nouveau et fier porteur du ‘Cockring’, il sera englouti dans un enchaînement d'événements aussi absurdes qu'irréalistes.

Scram Gamchi : Lui-même Grobit et fidèle compagnon de Frotteux depuis toujours, Scram est le bouffon de service. Fervent amateur de crottes de nez bien juteuses, il s'avèrera un atout aussi insoupçonné qu'inutile dans la grande quête.

Glandalf : Ayant atteint l'âge d'or depuis belle lurette, ce restant d'homme aux pouvoirs magiques discutables joue le rôle d'oiseau de malheur en poussant Frotteux et ses compagnons dans cette folle aventure. Aussi sénile qu'incontinent, Glandalf a une forte propension à essayer de manger son dentier entre les repas. Ne laissez pas les apparences vous tromper car il est redoutable : il peut remplir sa couche en moins de temps qu'il ne lui en faut pour en faire apparaître une nouvelle - ce qui lui causera d'ailleurs bien des problèmes.

Avalgorn (aussi connu sous le nom de Touche-Pipi) : Coureur des sous-bois et enculeur raté, ce gentilhomme un peu trop bonace est régulièrement la cible des sarcasmes de ces compagnons. Pourtant, derrière ce visage de perdant se cache un héros en puissance.

Analrwen (aussi connu sous le nom de Live Tire) : Jeune princesse elfe et fille de L-Rond, cette déesse à l'anus duveteux est condamnée à épouser Avalgorn. Secrètement, elle rêve du jour où elle trouvera enfin l'homme qui lui permettra d'atteindre la jouissance anale tant recherchée.

Bimbo : Oncle indigne et abuseur de Frotteux, c'est lui qui retrouva le ‘Cockring’ dans la grotte humide de Sméacrotte. Étant rendu à la fin de sa carrière de kleptomane, il s’en ira vivre chez les Elfes, dans la maison de L-Rond. C’est certainement un peu grâce à ses ‘enseignements’ douloureux que Frotteux, son neveu, est aujourd'hui tant friand des films de perforations anales.

L-Rond: Maire de la ville Elfique de Chipendell, père de La princesse Analrwen qu'il a donnée en mariage à un enculeur raté, L-Rond a toujours l’air d’être de mauvail poil et ce, malgré le fait qu’il soit l'heureux propriétaire de la maison du Spaghetti, lieu légendaire de bon nombre de conciles, de réunions secrètes et de parties de strip poker. Il a une flèche plantée dans le derrière de la tête depuis 2500 ans. C’est grâce à son initiative que la Falluship sera mise sur pied afin que le cockring soit détruit dans le cratère du mont Doom II, là ou Yla-Dur, l'ancêtre des Hommes, avait refusé de l’y crisser, des milliers d'années auparavant.

Vavomir : Le représentant des Hommes de la cité de Culdor. Ce guerrier bâti comme une armoire à glaces a pourtant une constitution étonnement fragile pour un type de sa carrure. Il a le coeur sensible et a tendance à dégueuler aussi vite qu'il ne lui pousse des boutons partout lorsque le stress s'empare de lui. Il est également reconnu pour avoir des crises de tics nerveux aussi violents qu'originaux. Il essayera de convaincre le porteur du Cockring de lui ‘prêter’ l'anneau.

Legrelos : Le représentant des Elfes au sein de la Falluship. Gracieux, agile et gai (pas nécessairement joyeux pour autant), il parcourt le monde depuis belle lurette à la recherche de nouvelles positions anales qu'il n'a pas encore eu le plaisir d’expérimenter. Ce serait un archer bien plus redoutable s'il bandait son arc aussi souvent que ce qui se trouve dans ses culottes. Son désir d'aider le porteur du cockring semble plus motivé par la présence de Avalgorn au sein de la Falluship que par la volonté de se rendre utile.

Gémi : Le représentant des Dwarves au sein de la Falluship. Ce nain poilu à autant de poils dans sa barbe hirsute qu'il ne peut être de mauvais poil quand les choses ne vont pas comme il le souhaiterait. Il a quitté son domicile des mines de la Morvia pour aider la Falluship pour la seule raison de faire chier Lesgrelos, l'elfe, la race ennemie des Dwarves. Il pestera à propos de tout et de rien mais se prouvera comme un valeureux guerrier en route vers son destin.

MerryChrismas et PtitPine: Grobits un peu retardés. Ce sont les cousins de la troisième fesse de Frotteux. Telle de la mauvaise herbe, ils sont inutiles et se pointent là ou a pas besoin d'eux. Tels deux aimants, ils attirent les emmerdes sur toute la Falluship. De plus, ils ont cette mauvaise manie d'être idiots et de rire de tout le monde. Mais Frotteux aime bien les avoir près de lui car ils lui rappellent à quel point il en a "une grosse" comparée à celle de ces deux fieffés imbéciles.

Maladriel : Reine des elfes de la fôret de LothVagin, cette vielle sorcière à l'humeur de cochon serait une salope en puissance aux dires de tous ceux qui l'ont fréquentée de très près. Pour expliquer son humeur massacrante, certains prétendent que c'est le fait de servir son mari, CeleBrun, comme une femme complètement soumise mais de ne jamais obtenir de jouissance anale en retour qui l'aurait rendue ainsi.

CeleBrun: Le roi impotent des Elfes. Il habite la forêt de LothVagin en compagne de son épouse, la méchante sorcière, Maladriel. Depuis que cette dernière a perdu toute sa beauté d'antan, il est devenu dépressif et souffre de foudroyantes crampes intestinales qui l'ont réduit à n'être rien d'autre qu'une machine à chier des billots royaux : billots qui servent de flèches empoisonnées pour les archers de son armée royale. Autrefois craint et respecté, CéléBrun est aujourd'hui un objet de dérision, aux yeux de ses sujets comme à ceux de son épouse, qui désespère de se faire enculer sur le sens du monde.

Sméacrotte (aussi connu sous le nom de Scrotum) : Cette petite boule de caoutchouc ‘verreuse’ est tout ce qui reste de ce qui fut autrefois un Grobit respectable. Par faute d’avoir porté le cockring trop longtemps, son cerveau a fini par se dessécher comme un raisin sec. Lourdement ‘décrissé’ par l'effet du cockring, Sméacrotte est aujourd’hui comparable à une larve immonde aux doigts globuleux qui tuerait pour retrouver un énorme gland bulbeux ou mieux encore, mettre ses grands doigts dans le cul d'une victime pour en lécher toute substance qui y serait restait collée.

Sa-Rhum-Man : Porté sur le whisky et les substances hallucinogènes, ce magicien est l'ennemi juré de Glandalf et il entend bien mettre des 2 par 4 dans les roues de la Falluship. Il habite à Merdor avec Smoron et entretient une relation illicite avec une grosse araignée de 1500 livres. Il utilisera ses propres moyens pour mettre la main sur le cockring.

Smoron : Ce géant habite la contrée brune de Merdor d'ou il voit, assis en train de défequer sur son trône, tout ce qui se passe grâce au troisième téton qu'il a dans le front. Ayant à ses ordres tous les orcs de la province et une couple de cadavres ambulants qui se promènent tout nus en dessous de leurs draps noirs, Smoron ne vise rien de moins que le contrôle absolu de tout le territoire, et aussi, dans ses rêves les plus fous, une retraite dorée sous le soleil des Bermudes. Mais pour se faire, il se doit de récupérer le cockring qu'il a perdu et sans quoi, il ne fait peur à personne, sinon à Sméacrotte, cette petite boule de caoutchouc qui le sert nuit et jour.

Le Cockring : Cet anneau a été forgé dans le cratère plein de marde du mont Doom II par un anarchiste frustré connu sous le nom de Smoron. Quiconque a le cockring en sa possession est certain de vivre quelques unes des plus violentes expériences sexuelles qui puissent être. Le cockring soumet son porteur à sa volonté et le transforme en une véritable machine à sexe.




Annexe IV - les lieux

Middle Eurk (aussi connu sous le nom de Terre du Dégueux) : Le royaume de Middle Eurk est une terre de vice et de dépravation que se partage une ribambelle de races aussi fautives du chaos qui y règne les unes que les autres. C’est un endroit intemporel ou le passé côtoie le présent et ou la magie est partout présente.

La Chire : Le village reculé ou habitent les grobits. Reconnu pour sa culture contrebandière de plants de pots et ses tournois provinciaux de pétanque pour aveugles, la Chire est une contrée paisible qui a réussi à échapper aux assauts des forces du Mal en érigeant plus de 22 églises une à côté de l'autre, sur une surface d'un kilomètre carré.

Le Chiréplex Rodéon : La nouvelle salle de cinéma du village des Grobbits. La construction de cet édifice moderne a soulevé tout un tollé parmi la population de Hillbillies de la Chire. La fin des travaux interminables leur a aussi laissé en cadeau une note aussi salée que le pop-corn mal soufflé que l'on y vend à un prix exorbitant à l'intérieur.

Le Da Giovomi : Ce restaurant 1 étoile et quart se trouve à la croisée des Chemins entre le monde des grobits, des humains et des orcs. Sa clientèle y est donc aussi variée que les familles d'insectes qui s'y sont développées au fil du temps.

Le Folichorc : Ce bar de danseuses à go-go est le château fort des orcs, les motards de la région. Construit au milieu des années folles, le Folnichorc a survécu à 3 dynamitages, 2 révoltes paysannes, 4 tremblements de terre, 6 colis piégés et un nombre incalculable de bagarres générales.

Le Motel LaBree : Situé non loin du restaurant Da Giovomi, ce motel miteux sert surtout de plateau de tournages pour l'industrie des films pour adultes, et à l'occasion, accueille quelques clients mal informés ou encore des égorgeurs de grands-mères en cavale.

La maison du Spaghetti ( aussi connu sous le nom de Bordel de pâtes) : Ce restaurant appartient à L-Rond, le maire de la seule ville Elfe du côté Nord du fleuve Andouilline. L'aspect rustique et crasseux de cet endroit jure avec les paysages féériques de la ville de Chipendell. C'est le rendez-vous des aventuriers qui défendent la cause du Bien et des mangeurs invétérés de spaghettis. Ce serait également là que, s'il fallait en croire les rumeurs, vivrait, recluse, la belle et inassouvissable princesse Analrwen, la fille du maire.

Les mines de la Morvia : Royaume déchu des nains et des culs-de-jatte, les mines de la Morvia furent autrefois très productives et il n'était pas rare d'y extraire les crottes de trolls à coups de camions 10 roues. Cet endroit, que seul un nain pourrait qualifier de paradis terrestre, est emplit d'une odeur s'approchant de trop près à celle d'un dépotoir à ciel ouvert. Aujourd'hui les orcs et les gobelins y ont élu domicile, mais ils ont dû se battre férocement pour déloger les millions de rats qui s'étaient préalablement emparés des lieux.

Dwarfpotoir : La ville souterraine qu’habitent les nains de Morvia. C’est un endroit ou l’air est irrespirable et le sol, couvert de sécrétions diverses. Dwarfpotoir est un endroit ou l’économie roule à fond grâce à d’innombrables mines de crottes de troll et d’immenses champs de mulots à grosse cervelle. Le château de BranleBin, le roi de Dwarfpotoir, s’y trouve tout à l’est et y serait, selon les dires, un endroit de débauche et de luxure comme il ne s’en fait pas de meilleur dans tout le royaume de Middle Eurk.

La forêt de LothVagin : Cette grande Forêt de sapins et d'arbres morts de Middle Eurk où les cerfs ont fait place aux moufettes et aux mouches à marde depuis longtemps est le royaume des elfes à plumes. Maladriel, la putride sorcière, est la reine contestée de cette race de vaut rien efféminée portant régulièrement des tutus à plumes (d'où leur surnoms) aux couleurs de l'arc-en-ciel. Les Elfes, qui aiment par dessus tout admirer leur beauté et leur courbes féminines dans un miroir, prennent un vilain plaisir à torturer sexuellement tous les habitants de ce qui reste de cette forêt en décomposition d'où une odeur de pourriture émane masquant de ce fait l'odeur de fumier. Nul n'est à l'abri de l'infâme Goutte Elfique, qui constitue à vous venir goutte à goutte dans le cul jusqu'à ce que mort s’ensuive.

La contrée maudite de Merdor : Lieu putride se trouvant au sud du royaume. Tout y est sale depuis que le mont Doom II est entré en érection et a éjaculé des tonnes de merde sur tout le territoire, autrefois fertile. Ce territoire est sous le contrôle absolu de Smoron et est peuplé de créatures peu recommandables comme les orcs et les trolls.

La forteresse de Ba-Marde-Dure : C’est dans ce château possédant 666 tours qu’habite durant la saison morte le géant Smoron. Il y héberge également à des tarifs avantageux bon nombre d’acolytes aussi maléfiques que lui, comme Sa-Rhum-Man, le magicien stone.

Le mont Doom II : C’est dans ce cratère de merde encore actif que Smoron a forgé le Cockring à partir de caoutchouc gluant. C’est également le seul endroit dans toute la terre du Dégueux ou l’anneau pourra être détruit. Yla-Dur, le roi des humains au cours des folles années, avait préféré garder le cockring plutôt que de l’y jeter comme le lui avait proposé L-Rond.

Le fleuve Andouilline : Selon les dires de tous, ce fleuve devrait plutôt être considéré comme un égout à ciel ouvert tant il est nauséabond et pollué. Il y a des siècles que plus aucune forme de vie n’y réside, si ce n’est un ou deux orcs mal poignardés, flottant dans des sacs de couchage. Ce fleuve est la seule voie d’accès vers le royaume maudit de Merdor.




À propos des Grosbits




[La Chire, comté au gazon jaunissant où l'herbe à poux et le chanvre poussent en abondance : voilà l'endroit où débute notre histoire mettant en vedette une poignée d'imbéciles.

La Chire est aussi l'endroit où vivent et se reproduisent à un rythme infernal les Grosbits : de petits hommes insignifiants aux pieds couverts d'une grosse moquette de poils de cul frisés.

Ce petit coin de pays oublié par les agences de voyage depuis fort longtemps (en majeure partie dû au laxisme de ses installations sanitaires) peut se comparer à un gros dépotoir municipal rempli de trous de marmotte humides et inconfortables qu'habitent les grosbits. Ces derniers aiment se vanter du manque de confort et de l'accueil peu chaleureux qu'ils peuvent offrir aux quelques visiteurs passant par là, d’ordinaire parce qu'ils se sont égarés des routes principales par inadvertance.

Les Grosbits sont des habitants paisibles qui aiment bien se pogner le cul à longueur de journée en regardant les info-pubs à la télé ou encore passer le temps en fumant la pipe à hash. Mais ce qu'ils aiment par dessus tout c'est d'organiser des gros partys où tout le monde est invité et qui virent souvent en orgie : ce qui leur permet le lendemain de rire du plus soul qui a fait un fou de lui la veille.

Notre histoire commence d’ailleurs le quatorzième jour du mois de l'Orignal Castré dans l'année de La Forêt en Feu. Cette journée n'avait rien de particulière si ce n'est le fait qu'elle était le lendemain du treizième jour du même mois et de la même année : jour au cours duquel avait eu lieu le party de bon débarras de l'un des plus éminent personnage de La Chire, à savoir monsieur Bimbo Backins.

Rejoignons donc Frotteux Backins, le neveu de cet éminent personnage, évâché en son domicile crasseux (là où les coquerelles étaient toujours les bienvenue), accompagné de son fidèle et ridicule compagnon, Scram Gamchi.]


Frotteux: Quel party plate hier, hein ?

Scram: Bof! Moi j'ai trouvé ça cool. Mais j'avoue que le gigot de mulot à grosse cervelle a mal passé. Les maudites recettes de Dwarves, c’est jamais mangeables ces affaires-là.

Frotteux: Mon oncle n’a jamais eu le tour pour organiser des vraies orgies. En plus, il avait invité beaucoup trop de familles ! Les Pieds-Plein-de-Poil, les Pieds-Croutés pis les Pieds-au-Cul. On aurait été mieux juste entre nous autres, pas d’étrangers pis pas de piques assiettes.

Scram: Mais qu’est-ce qu’on aurait fait pour se faire du fun. Il aurait fallu violer nos propres cousines ?

Frotteux: C’est quoi le problème ?

Scram: Elles sont laides.

Frotteux: Chut! Regarde ce bout là ! C'est de ça que je te parlais l'autre jour, tu ne croiras pas à ça !

[Les deux compagnons regardaient au canal payant un film peu recommandable qui avait pour titre : Anal Fist en Vrac III. Ils s'émerveillaient de voir autant de rouge dans un film où les couleurs dominantes auraient normalement du être le blanc et la couleur peau.]

Scram: Siboire! J'arrive pas à suivre l’histoire. Je pense que ce sont les hurlements qui me déconcentrent. Peux-tu ben me dire ce que la troisième fille avec les bas de laine est en train de faire à la pauvre petite truie ?

Frotteux: Tu poses trop de questions, Scram. Beaucoup trop de questions.

Scram: Heille ! C'est quoi la méga bosse dans tes culottes ?

Frotteux: Oups. Excuse moi. C'est l'excitation, c'est juste la dix-huitième fois que je vois ce film, tu comprends ? J'éprouve encore des sentiments.

Scram: Ouin, mais là ! J'ai jamais vu ta bosse aussi grosse !

Frotteux: C’est que j'ai toujours particulièrement aimé les truies. Pis à part de ça, veux-tu bien regarder ailleurs que là.

[Scram ne se posa plus de questions et se concentra à essayer de déchiffrer le message que le film voulait passer aux spectateurs.]

Scram: Elle est belle, hein ?

Frotteux: Laquelle ?

Scram: La fesse gauche en sang.

Frotteux: Ah ! Celle-là ! Oui. Elle est magnifique.

Scram: Dis donc, qu'est-ce qui est arrivé à ton oncle hier au party ? Après sa quarantième bière, je l'ai pas revu.

Frotteux: Heu ? Rien. Il est allé finir la soirée dans les chiottes à vomir comme un cochon de lait. C’est tout.

Scram: Est-ce qu'il t'a finalement légué cet objet si précieux dont tu ne dois jamais révélé l'existence ?

Frotteux: L'anneau ? Oui, bien sur.

Scram: C'est un anneau ? Je le savais pas.

Frotteux: Oups. Calisse ! Moi pis ma grande gueule. Scram, si tu parles de ça à qui que ce soit, je ne te redonne jamais les cent piastres que je te dois.

Scram: Ceux pour avoir perdu le pari que la grosse Trudelle se ferait
passer dessus par la moitié de La Chire au party de Bimbo ? Pffff... C’est pas grave, c'était de l'argent trop facilement gagné !

Frotteux: En tout cas, ne dis rien aux autres, sinon on va être dans le trouble.

*TOC TOC TOC*

[Quelqu'un frappa à la porte et les deux compagnons sursautèrent de surprise avant que Frotteux ne se rue sur la télécommande pour changer de poste et mettre ça à quelque chose de plus acceptable : mais il abandonna rapidement après s'être souvenu qu'il avait fait canceller son abonnement à tous les autres postes normaux qui ne diffusaient pas des films pour adultes. Des postes qui n'avaient donc aucun intérêt pour lui.]

Frotteux: Ça doit être la pizza aux champignons extra queues de rat que j’ai commandée.

Scram: Je vais aller ouvrir. Ça va me dégourdir le cul.

[Scram ôta ses doigts de l'intérieur de ses deux grosses narines d'où il coulait en abondance et de façon perpétuelle de la morve digne d'un film d'horreur mal réussi. Il alla ouvrir.]

Scram: Euh... Frotteux ? Est-ce qu'on est déjà l'Halloween ?

Frotteux: Non, pourquoi ?

Scram: Ben y a quelqu'un de déguisé en mort-vivant qui porte une grosse
couche qui a justement débordée sur ton balcon. Ça sent vraiment le bébé mal entretenu. Pouaffff !

Frotteux: Glandalf !!! C'est bien toi ?

[Un homme qui avait l'air encore plus vieux qu'une statue de cire dans la salle surchauffée d'un musée à l'abandon pénétra à l'intérieur du trou de marmotte alors que des bruits de SQUISH! SQUISH! émanaient de la couche pour adultes qu'il arborait à l'extérieur de sa robe de magicien. Il portait également un vieux chapeau fripé au dessus de sa tête d'oeuf pleine de cheveux gris.]

Glandalf : Mon cher Grobit! Quelle joie de te revoir.

Frotteux : T'es en retard pour la fête à mononcle Bimbo. Le party est fini pis Bimbo a crisser son camp, je sais pas trop où.

Glandalf : Un magicien arrive toujours le lendemain d'une fête d'anniversaire, Frotteux Backins. Comme ça, il n’est pas poigné pour ramasser les dégâts ou faire la vaisselle.

Frotteux : Dis donc que t'avais oublié que c'était hier. Je sais bien que ta mémoire n'est plus ce qu'elle était. D'ailleurs je te regarde et j'en reviens pas à quel point t'as pris un coup de vieux terrible depuis la dernière fois où t'es venu jouer au paquet voleur avec mononcle Bimbo.

Scram : C'est vrai, je t'avais même pas reconnu, Glandalf. Je pensais que c'était la nuit des morts-vivants.

Glandalf : Et toi, jeune Frotteux, tu n'as pas oublié que nous devions avoir une petite conversation concernant cet objet magique que ton oncle t'a légué, maintenant qu'il est allé vivre avec les Elfes sur la Rive Nord ?

Frotteux : Ouin, mais là c'est parce que Scram et moi étions en train d'écouter un film.

Glandalf : Est-ce que je l'ai déjà vu, ce film ?

Frotteux : Ça me surprendrait pas mal.

[Frotteux haussa la voix en espérant ainsi couvrir les gémissements de femme et les grognements de truie que crachaient les trois haut-parleurs monos de son antiquité de télévision de marque Panachronique.]

Glandalf : Il n’y a pas de honte à se passer un bon film porno. D'ailleurs, n'est-ce pas des petits garçons que je vois en train de téter une truie si gaiement ?

Frotteux : Non, c'est pas des petits garçons. Y'en a pas dans ce film là.

Glandalf : Dans ce cas, c'est complètement dénué d'intérêt pour moi. Bon, la récréation est terminée, nous avons à parler de choses sérieuses.

Scram : Est-ce que je peux rester ?

Glandalf : Non, Scram. Allez dehors pendant que votre ami et moi allons bavarder. Vous pourriez vous rendre utile pendant ce temps et couper les marguerites qui poussent à travers les bouquets d'herbes à poux sur le rebord des fenêtres de ce trou de marmotte.

[Scram grogna un peu puis s'exécuta avec l'enthousiasme d'un condamné à mort. Sitôt qu'il eut quitté le trou en se jouant dans les trous de nez comme il en avait la répugnante habitude, Glandalf s'approcha de Frotteux avec un regard inquiet.]

Glandalf : Où est l'anneau ? Est-il en sécurité ?

Frotteux : L'Anneau ? Est-ce que tu parles de l'anneau de mes rideaux de douche qui est tombé dans le fond de ma bole de toilette ?

Glandalf : Non, bougre d'idiot ! L'anneau magique légué par ton oncle Bimbo. Tu sais très bien de quoi je parle. Cet anneau bizarre qui semble beaucoup trop gros pour être porté au doigt.

Frotteux : Ah oui. Ce truc là. Je ne sais plus trop où je l'ai crissé. Il doit être quelque part dans le fouillis de mes bobettes pleines de traces de break sur mon lit.

Glandalf : Tant mieux! C'est là qu’il sera le plus en sécurité. Qui irait l'y voler dans un endroit pareil ?!

Frotteux : Qui voudrait bien le voler tout court et pourquoi ?

[Provenant de la télévision, l’on entendait d'étranges hurlements de plaisir qui ressemblaient à des bêlements de mouton. Frotteux s'étira le cou pour voir de quoi il s’agissait.]

Glandalf : J'ai bien peur que cet anneau soit convoité par d’autres...

Frotteux : Man! Regardez-moi la taille de ce mouton ? Oups. Excuse. Je t'ai interrompu, Glandalf.

Glandalf : *soupirs de découragement* J'allais dire que j'ai peur que cet anneau étrange ne t'appartienne pas légalement et soit convoité par....

Frotteux : Wo minute! Bimbo me l’a légué à gros prix. C'est écrit noir sur blanc sur un bout de papier de toilette qui doit se trouver quelque part dans le fouillis de mes bobettes.

Glandalf : Le problème est que l'anneau n'appartenait pas légalement à ton oncle. Vois-tu jeune Backins, Bimbo l'avait volé à une étrange créature que l'on appelle Scrottum alors qu'il était partit avec plusieurs nains de mes amis en quête du trésor d’un gros dragon constipé quelque part dans les Montagnes de la Brume Verte. Cet anneau, si mes sources à l'institut psychiatrique pour légumes profonds de Culdor disent vrai, serait l'anneau de pouvoir ultime ; mais de quel pouvoir s'agit-il ? Je ne le sais pas encore.

Frotteux : Man! Où est-ce qui sont allés chercher ce mouton là. Heu. Oui. Ok. Je comprends ce que tu dis, Glandalf.

Glandalf : Je dois me rendre quelque part pour parler à quelqu'un qui va me dire quelque chose à propos de l'anneau. En attendant, tu vas me promettre quelque chose. Tu vas garder l’anneau là où il se trouve en ce moment. Si jamais quelqu'un de louche te demandait de le lui donner ou de le suivre ou encore d'embarquer dans sa voiture sous prétexte qu'il veut te donner des bonbons, tu dis non et tu attends mon retour. Est-ce que c'est clair, ça ?!

Frotteux : C'est drôle pour les bonbons, mononcle Bimbo disait qu'il fallait toujours accepter les friandises des inconnus. Lui en tout cas, il en offrait à tous les enfants dans la cour de mon école, quand j'étais plus petit.

Glandalf : Ton oncle est exceptionnel, je le sais. Mais crois-moi, toi tu ne l'es pas. Alors, sois prudent.

Frotteux : C'est promis, Glandalf. Mais heille, une dernière petite question. Cet anneau, est-ce qu'il a un nom particulier ?

Glandalf : Et bien, oui. Il a ce curieux nom de 'Cockring'. Je ne sais pas du tout ce que cela veut dire ni même de quelle langue il s'agit. Mais je vais le trouver, crois-moi. Aussi vrai que ma couche est pleine en ce moment, je vais le trouver.

[Le vieux magicien alla ensuite essorer sa couche pleine de pisse dans l'évier de la cuisine puis quitta le trou de marmotte, à l'extérieur duquel l'attendait son fidèle cheval ChameauFax, le plus lent des chevaux de traie de tout l'est du continent.]

Glandalf : *LA! LA! LA! La route continue toujours et toujours. Et ma couche se remplit toujours et toujours.*

[Une fois le magicien partit, Scram réintégra le trou de marmotte de Frotteux et lui avoua qu'il avait tout entendu à propos de ce fameux cockring pendant qu'il coupait les marguerites sur le rebord de la fenêtre.]

Scram : J'ai pas fait exprès. J'essayais de me concentrer pour comprendre l'intrigue du film. Je sais qui y avait une passe avec un mouton mais à cause de vous deux, j'entendais pas tous les dialogues. Mais, j'ai entendu ce que le vieux schnouk t'as raconté à propos de l'anneau.

Frotteux : Scram, je vais te dire quelque chose mais il ne faut pas que tu le répètes à qui que ce soit.

Scram : À qui tu voudrais que je le raconte ? Y'a personne à part toi qui veut m'adresser la parole dans toute la Chire depuis que je me suis fait pincer en train de semer des crottes de nez dans la rangée des orchidées au jardin botanique.

Frotteux : Dans ce cas, je vais te faire une révélation incroyable à propos de cet anneau. Tu n’en croiras pas tes orteils, mon homme.

[De peur que les coquerelles qui rampaient dans son salon n'aillent tout raconter, Frotteux divulgua son secret dans le creux de l'oreille infectée de Scram. En apprenant l'incroyable vérité, ce dernier fut estomaqué au point d’avoir un urgent besoin d'un grand verre de peto bitemol pour s'en remettre.]

Scram : Dis, est-ce que tu voudras bien me prêter ton cockring, une bonne fois ?

[Frotteux arbora soudainement un air menaçant.]

Frotteux : Non! Jamais. JAMAIS !

[Il revint aussitôt à de meilleurs sentiments.]

Frotteux : En tout cas, on verra ça plus tard. Pour l’instant, j’aimerais beaucoup que tu retournes chez toi. Je me sens un peu fatigué et j’aimerais être seul.

Scram : C’est beau, j’ai compris. Scram, fais donc de l’air. C’est ça, hein ? C’est aussi bien comme ça. À l’heure qu’il est, Rosie Croton doit être de retour chez elle et doit se préparer à prendre sa douche. Je vais aller l’espionner sur le rebord de sa fenêtre. Dis Frotteux, t’aurais pas une poignée de kleenex à me passer, par hasard ?

Frotteux : Sacré Scram, tu ne changeras jamais, vilain Grobit. Tiens, tu peux te servir dans ma réserve personnelle de mouchoirs quadruple épaisseurs qui résistent à tout. Tu en profiteras aussi pour te curer le nez parce que ça commence à être dégueux les toiles d’araignées qui vont de ta narine gauche à ta narine droite.

Scram : C’est promis, Frotteux. Bon, j’y vais maintenant. À demain.

[Scram sortit du trou de marmotte de son meilleur et seul ami et se dirigea sur la pointe de ses orteils poilus en direction de la maison des Croton. Pendant ce temps, Frotteux alla s’enfermer dans sa chambre à coucher dans l’intention toute simple mais tellement irrésistible de s’auto gratifier : passe-temps qu’il pratiquait d’ailleurs de plus en plus.

Sa chambre à coucher, en désordre total, était une vraie soue à cochon et empestait l’urine à plein nez. Les murs de celle-ci étaient tapissés de haut en bas de posters de l’actrice de films porno fétiche de Frotteux : la belle et talentueuse Elfe du nom de Live Tire. La reine de l’anal comme elle était communément reconnue dans le milieu du XXX.

Frotteux lui vouait un véritable culte : il avait tous ses films en VHS et également en BETA (même s’il n’en possédait pas un). Il était également abonné à son fan club : ce qui lui donnait droit à recevoir la même photo dédicacée de Live Tire, une fois par mois. Pour lui, c’était parfait étant donné ce qu’il faisait subir à ces dites photos (qui ne restaient jamais intactes très longtemps).

Pendant que Scram Gamchi était en train de s’adonner à de vulgaires petits plaisirs solitaires alors qu’il espionnait la fille de ses rêves qui était inaccessible pour lui, Frotteux en faisait autant dans sa chambre alors qu’il s’inspirait des positions outrageantes de l’actrice Live Tire sur ses multiples posters pour faire ce que la nature lui commandait de faire, toujours de plus en plus souvent, et toujours avec de plus en plus de violence.

Dix minutes plus tard, complètement vidé par les efforts intenses qu’il avait du déployés, Frotteux s’endormit à moitié nu au travers du fouillis des bobettes souillés répandues sur son lit, alors qu’un coulis de sa semence zigzaguait toujours vers le bas à la surface du poster sur lequel il avait joui au-dessus de son oreiller. Cette nuit-là, le jeune Grobit fit de bien étranges cauchemars à propos d’une petite créature visqueuse et vicieuse qui lui fouillait dans le cul avec ses longs doigts mous et froids tout en lui sifflant des injures humiliantes.]






Une ombre du passé




[Plusieurs mois passèrent. L'hiver et la neige s'installèrent sur la Chire tel un tapis de pellicules dans le fond de la tête d'un vieux facteur roux. Frotteux et Scram ne parlèrent jamais à personne du cockring. Les deux mongols de cousins de Frotteux, Ptit Pine et MerryChristmas, rôdaient fréquemment autour du trou de marmotte de Frotteux, attirés là par les cris et les hurlements des films de cul que Frotteux y écoutait trente-six heures par jour, bandé comme une panthère. Mais jamais ils ne surent vraiment ce qui se passait d'anormal dans ce trou infesté, sinon que Frotteux n'en sortait jamais, lui qui, pourtant lorsqu'il était jeune, se vantait d'avoir de la graine d'aventurier comme son oncle Bimbo (mais il s'avéra dans ce cas bien précis que c'était plutôt la graine de son aventurier d'oncle Bimbo qu'il avait quelque part).

Quoi qu'il en soit, le 18 décembre 2002, Frotteux Backins sortit enfin de sa maison qui empestait le fruit de sa complaisance. Ce jour était très spécial pour lui car il marquait la sortie en salle du film qu'il attendait avec impatience depuis un an, la suite du Seigneur des anneaux : the tomb towers.

Il avait fallu beaucoup d'efforts à Frotteux pour convaincre Scram d'aller au cinéma avec lui car dans le passé, à chaque occasion où ils y avaient été ensembles, Frotteux l'avait couvert de honte par ses comportements bizarres et gênants, et cette fois-là ne s’était pas avérée différente.

À la fin du film, les employés du cinéma avaient eu la surprise de leur vie de constater que Frotteux avait les culottes baissées jusqu'au sol, et qu'il s'était englué de sperme dans le banc de la rangée d’en avant. Frotteux essaya de se défendre du mieux qu’il put après s’être fait surprendre alors qu’il avait son gros sexe enflé entre ses mains.]


Frotteux : Hé! Le film était trop bon. C'était jouissant, je n'ai pas pu me retenir.

[Les employés durent avoir recours aux mâchoires de vie pour le déprendre. Par la suite, ils ne se gênèrent par pour les chasser tous les deux du Chiréplex Odéon à l’aide de grands coups de pied au cul. Il était minuit et cinq et les deux grosbits étaient à l'extérieur du cinéma. Scram suggéra de courir en direction du boulevard.]

Scram : Si on se grouille, on devrait être bon pour attraper le bus de dix heures et demi qui va nous ramener chez nous.

Frotteux : J’en doute. Le bus de dix heures et demie ne passera sûrement pas avant minuit et demi, comme d’habitude.

Scram : On sait jamais.

Frotteux : Criss que c'était hot le film, hein ? Moi, c'est les Ents qui m'ont fait le plus triper.

Scram : Moi aussi, surtout quand ils attaquent Orthanc.

[Tout en continuant de parler du film, ils coupèrent à travers un petit bois qui menait au boulevard. À un moment donné, ils ressentirent sur eux la brise d’un vent particulièrement glacial et ce même si les branches des arbres dénudés étaient parfaitement immobiles.]

Frotteux : Oh mon Dieu!

[Les grosbits virent soudainement sortir de nul part le personnage le plus incroyable qu'ils avaient vu de leur vie. Il s’agissait d’un géant de sept pieds de haut couvert d’un drap noir sur la tête. Il s’avança et se présenta à eux d’une belle voix d’annonceur de télé.]

Créature étrange : Pardon, maître Backins, auriez vous l'obligeance de me suivre, s’il vous plaît.

Scram : Hein, un Nazgul ! Crisse, c'est comme dans le film. C'est cool en tabarnak.

Frotteux : Wow! C’est quoi ton nom, Nazgul ?

Nazgul : Mon nom est Benoît, maître Backins.

Scram : Où est ce que tu veux que Frotteux te suive comme ça, Ti-Ben ?

[Le Nazgul, dont on ne voyait pas le visage sous le capuchon du drap noir qui lui recouvrait la tête et une bonne partie du torse, ne sembla pas particulièrement heureux de se faire appeler de la sorte. Il continua néanmoins d’une voix calme et posée.]

Ti-Ben : Dans un endroit chaud et sulfureux, tout au Sud d’ici, cher ami.

Scram : Cher ami ? Ayoye. Vous êtes tous aussi polis les Nazguls ? C'est que vous donnez plutôt l'impression de grosses bêtes féroces, immondes, puantes et sans cervelle.

Ti-Ben : Je sais, je sais, les gens se fient tellement aux apparences de nos jours. Mais vous savez, depuis que notre maître bien-aimé a échoué dans sa dernière quête, nous nous sommes recyclés dans l'industrie mortuaire. C'est moins fatiguant et surtout bien plus payant.

Frotteux : Pourquoi est-ce que tu veux m’emmener dans cet endroit ?

Ti-Ben : Quelqu’un de très important vivant là-bas et pour qui je travaille aimerait bien vous rencontrer, maître Backins.

Frotteux : Ouin ! Il pourrait pas venir me rencontrer ici à la place. C’est que moi les endroits chauds, je n’aime pas tellement ça, surtout que le soleil me donne des méchantes taches de rousseur.

Ti-Ben : J’ai peur que ce ne soit impossible. Mais ne vous inquiétez pas pour l’exposition au soleil, là où nous irons vous n’en verrez pas le moindre rayon durant toute la durée de votre séjour. Et de toute façon, mon patron vous accueillera dans son magnifique château qu’il vient tout juste de faire rénover.

Frotteux : Wow ! Ça commence à m’intéresser de plus en plus ta proposition mon Ti-Ben. Mais est-ce que Scram pourrait m’accompagner là-bas. C’est que je ne voyage jamais sans deux choses : Scram, ici présent, ainsi que ma carte de crédit du cercle des fermières ogresses.

Scram : Wo minute ! J’ai jamais dit que je voulais aller en voyage, moi.

Frotteux : Bon et bien reste ici d’abord, petit couard.

Scram : Dis, est-ce que tu vas me prêter ton cockring pendant que tu vas être en voyage. T’en auras sûrement pas besoin.

[En entendant prononcer le mot de ‘cockring’, le Nazgul frétilla d’excitation comme s’il était en train de se faire tirer la pipe de sa vie en dessous de son drap.]

Frotteux : Je t’ai dit de la fermer avec ça, sale crétin. Si tu penses que je te le laisserais. Fi! T’es pas du tout sur tes gardes et tu viens de me le prouver encore une fois de plus. Tu te le ferais piquer par le premier venu, j’en suis certain.

Scram : T’es chien avec moi, Frotteux.

[D’une voix commençant à marquer une légère pointe d’impatience.]

Ti-Ben : Bon, alors vous m’accompagnez oui ou non ?

Frotteux : Je ne vois aucune raison pour ne pas le faire.

[Tout en disant cela, Frotteux se remémora la dernière conversation qu’il avait eue avec Glandalf lorsque celui-ci était venu lui rendre visite dans son trou de marmotte le lendemain du départ de Bimbo. Il lui semblait que le vieux sorcier l’avait mis en garde contre quelque chose, mais il ne se souvenait plus exactement de quoi. La seule chose qu’il se rappelait avec exactitude était la taille démesurée du mouton dans le film de cul qu’il avait écouté toute la journée, cette fois-là. De toute façon, Glandalf n’était plus l’ombre de ce qu’il avait été et sa sénilité n’était plus seulement contenue dans les couches pour adultes qu’il portait à l’extérieur de ses atours mais semblait se répandre un peu partout, pensait le Grobit.]

Frotteux : Non vraiment aucune raison.

Ti-Ben : Très bien. Dans ce cas, suivez-moi, maître Backins.

[Frotteux et le géant habillé d’un drap noir se mirent en route lorsque Scram s’insurgea en gueulant comme un âne.]

Scram : Wo! Gang de crisse. Vous allez pas partir de même sans moi, osti de tabarnak.

Frotteux : Tu viens juste de dire que tu ne voulais pas y aller.

Scram : Oui mais j’ai bien réfléchi à mon affaire dans les dernières heures pis j’ai décidé d’y aller, en fin de compte.

[Le Nazgul, découragé devant autant de stupidité, se prit le visage à deux mains, bien qu’il était impossible de savoir ce que cela impliquait. Scram sembla remarquer son impatience à son endroit.]

Scram : Quoi, est-ce que ça te pose un problème que j’accompagne Frotteux ?

Ti-Ben : Pourquoi devrais-je m’offenser d’une présence aussi charmante que la vôtre ?

Scram : Hein ? Qu’est ce que tu racontes osti de drap vide, je comprends rien quand tu parles, calisse.

Ti-Ben : Êtes-vous obligé d’employer constamment un langage aussi vulgaire, maître Gamchi ?

Scram : Ça se peut bien, tabarnak. Pourquoi tu veux savoir ça, osti de siboire ?

Ti-Ben : Vous commencez à me taper sur les nerfs. Voilà pourquoi.

Scram : Ah pis crisse, mange donc une osti de bus de marde. Moi qui pensais que les Nazguls étaient cools. Viens t-en Frotteux, on sacre notre camp d’ici. J’entends justement l’autobus qui s’en vient, si on court on devrait être bon pour la rattraper.

[Sans trop savoir pourquoi, Frotteux fit un pas en direction de Scram, son vieil ami, mais le Nazgul s’interposa et lui empoigna l’épaule droite avec force.]

Ti-Ben : Je ne saurai autoriser cette fuite, maître Backins.

Scram : Je voudrais bien te voir essayer de nous empêcher de décrisser, mon grand crisse de maigre. Je vais aller chez nous chercher l'épée du Witch-King qu’ils m’ont donnée en promotion chez Mcdo pour avoir mangé mon cinq millième cheeseburger sans fromage.

Ti-Ben : Cette épée a été confisquée par l'un des neuf dans votre salon, tout à l'heure. Elle ne vous appartient pas, maître Gamchi. Elle appartient au capitaine de mon équipe de polo, Rich King.

Scram : Ah ben, tabarnak de calisse, ça se passera pas comme ça.

Ti-Ben : Désolé, mais c'est ainsi.

Scram : Mon tabarnak, tu vas m'emmener tout de suite à cet osti de Burger King là ! Pis ça presse. Je veux ravoir mon épée. J'ai pas encore coupé de tête d’écureuil avec.

Ti-Ben : Ca tombe bien, c'est justement là où nous nous dirigions.

Scram : Au Burger King ?

Ti-Ben : Non, à Merdor.

Frotteux et Scram : Merdor !!! COOOOOOOOL !!!!

Ti-Ben : Hein ?

Frotteux : Tu aurais du nous le dire plutôt que c’était à Merdor que tu voulais m’emmener. J’ai toujours voulu visiter la région.

Scram : Ouin, moi avec. Paraîtrait qu’y a ben des volcans en activité dans ce coin-là.

Ti-Ben : Décidément, y a plus rien pour faire peur à tous ces jeunes morveux, aujourd’hui. C'est vraiment plus comme c’était dans le bon vieux temps.

Frotteux : Bon ! Assez perdu de temps. En route !

Ti-Ben : Allons-y, c’est par là.

[Scram se tourna en direction de Frotteux avec un large sourire de dents jaunes.]

Scram : Merdor ! C’est vraiment trop cool. High five mon pote !

[Frotteux vint pour taper dans la main garnie de déchets nasaux de son fidèle compagnon quand il s’aperçut avec horreur qu’il était incapable de lever sa propre main droite.]

Scram : Qu'est-ce qui se passe, Frotteux ? Tu veux pas faire un high five avec ce bon vieux Scram ?

Frotteux : Crisse, je peux plus bouger ma main droite. Elle est comme pétrifiée.

Scram : Ah non! Ça doit être quand Ti-Ben t’as pogné l’épaule. Les Nazguls ont un touché paralysant. J’ai lu ça quelque part dans un vieux numéro d’Allo Police - spécial morts-vivants.

Frotteux : C’est vrai qu’il avait la main froide en crisse.

Scram : Imagine si ta main reste paralysée pour toujours. T’es pas ambidextre toi, comment tu vas faire pour continuer à jouer à la pétanque le samedi après-midi ?

Frotteux : Tabarnak, pire que ça, comment je vais m’y prendre pour me branler dix fois par jour sans ma foutue main droite ?

[Le Nazgul éclata d'un petit rire narquois.]

Ti-Ben : Maître Backins, vous m'en voyez terriblement désolé.

[Le géant vint pour compatir aux malheurs du pauvre Grobit en lui donnant une claque amicale sur l’épaule gauche mais Frotteux s’esquiva tout juste à temps.]

Frotteux : Touches moi pu, mon tabarnak.

Ti-Ben : Oups ! Veuillez me pardonner.

Frotteux : Correct. Mais essaie de faire attention. Je n’ai pas envie de me ramasser paraplégique.

Scram : On devrait arrêter quelque part pour aller manger. Ça va peut-être redonner des forces à ton bras droit.

Frotteux : S’arrêter quelque part. Hum ! Nous ne sommes même pas encore partis.

Ti-Ben : Suivez-moi, messieurs.

[Les deux grosbits se mirent en route à la suite du Nazgul qui avançait très rapidement et de façon si fluide qu’il donnait l’impression de ne pas toucher le sol.]

Scram : Siboire ! Y marche pas, y vole le gringalet.

[Scram semblait être en mesure de suivre la cadence effrénée du géant mais Frotteux, qui devait traîner le boulet d’un bras complètement paralysé, peinait énormément à le faire. Ti-Ben les fit traverser plusieurs kilomètres de sous-bois (ils furent d’ailleurs attaqués par une horde de pic bois affamés), puis ensuite il les guida à travers les rues achalandées d’un village fantôme où le Nazgul s’arrêta quelques instants pour prendre des nouvelles de quelques uns de ses cousins. Finalement, après deux heures de marche ininterrompue, ils arrivèrent enfin à proximité d’un restaurant, le Da Giovomi, qui se trouvait tout près du motel LaBree.]

Scram : Regardez, il y a l’enseigne lumineuse d’une étoile, à l'ouest.

Ti-Ben : C’est la cote de ce restaurant. Mais je suggère tout de même que nous arrêtions pour y faire halte, messieurs.

Scram : Bonne idée ça mon Ti-Ben.

Frotteux : Ah non ! Ça me tentes pas.

Scram : Voyons, t’as pas arrêté de chialer que t’étais écoeuré de marcher depuis tantôt.

Frotteux : Je sais. Mais si on continue encore un peu, on va être bon pour atteindre le Folichorc avant les premières lueurs de l'aube.

Scram : C’est vrai, le Folichorc. Ce fameux bar de danseuses est pas très loin d’ici. On pourrait peut-être aller se rincer l’œil.

Ti-Ben : Il n'est pas bon d'aller se promener dans ce coin, maître Gamchi. Il y a des orcs qui patrouillent cette région, la nuit.

Scram et Frotteux : Des Orcs !?

Ti-Ben : Oui, ils ont de longues barbes, des tatous mystérieux et montent des chevaux sur deux roues qui font un bruit épouvantable.

Scram : Ah, des motards, tu veux dire. Les Orck Machines.

Ti-Ben : Qu'importe, nous allons au Da Giovomi. Regardez Maître Backins peut à peine tenir sur ses jambes. D’ailleurs son bras est devenu tout bleu.

Frotteux : Je veux aller au Folichorc, moi, calisse.

Scram : Ah non! Je repense à ça. On est mercredi aujourd’hui.

Frotteux : Et alors ?

Scram : Le mercredi au Folichorc, c’est la soirée spéciale Troll et ogresses. Si tu penses que j’ai envie de voir ça. Yark !

[Frotteux frissonna d’horreur à la pensée d’une grosse ogresse menstruée dansant aux tables pour une gorgée de bière et un top de cigarette.]

Frotteux : Oublions le Folichorc pour ce soir.

[Les trois comparses arrivèrent devant la file du Da Giovomi. Ils passèrent devant tout le monde en recevant au passage une pluie d'injures et de postillons de colère.]

Client 1 : Heille le bras bleu, fait la file comme tout le monde !

Client 2 : Ouin, toé itou avec le drap sale !

Client 3 : Ouin, ça fait des heures que j’attends pour manger ma portion de pâté mal cuit avec une tite sauce rose suspecte sur le dessus.

[Le groupe resta sourd aux protestations des autres clients et se faufila au début de la file, là où ils furent arrêtés par le portier qui se nommait Henri.]

Henri : Stop ! Heille les fin-finauds, où c'est que vous pensez aller comme ça ?

Ti-Ben : Salut Henri, on ne se souvient plus de ses vieux amis maintenant ? On a la mémoire courte ?

Henri : Tabarnak ! Benoît ? C'est ben toé !? Euh. Allez-y ! Passez messieurs ! Je vous en prie. Euh ! *chuchotements* J'espère que tu fais tout pour que je me fasse pas prendre au moins.

Ti-Ben : Inquiète toi pas mon Henri, je veille sur toi comme une maman hamster sur ses petits qu’elle s’apprête à dévorer.

[Henri les laissa passer au grand dam des clients dans la file.]

Client 1 : Heille c'est quoi cette affaire là ? Y en a qui ont des traitements de faveurs !

client 2: Ouin ! Mon pâté frette va être frette si je le mange pas tout de suite !

Scram: Merci Henri, en passant tu l'as tué avec quoi ta femme ?

[Un policier en civil qui attendait son tour dans la file surprit la conversation.]

Policier : Henri, tiens, tiens. Ça me rappelle quelque chose. Henri Dubé, ben oui ! On n’a jamais trouvé le coupable pour le meurtre de votre femme. Je pense que je vais t'embarquer pour un petit interrogatoire.

[Le policier arrêta Henri qui, la bouche pleine d'écume de mer, lança un regard meurtrier à Scram. Celui-ci s'enfuit en courant. Le portier n'étant plus là pour faire respecter la file, l'anarchie s'empara des clients qui étaient écoeurés d'attendre comme des vaches à l'abattoir. Tous et chacun se précipitèrent sur les tables vides pour s'empresser de commander. Ceux qui ne trouvèrent pas de place violèrent les serveuses, tandis que les autres pissèrent ou vomirent sur le comptoir à dessert. C'est dans cette anarchie totale que nos compagnons prirent place à la table du fond en peinant pour ne pas glisser sur le plancher sale et boueux du restaurant.]

Frotteux : Calisse. Maintenant, non seulement je ne sens plus mon bras, mais là ça monte jusque dans l'épaule.

Scram : Arrête donc de te plaindre pour rien, maudite moumoune. Tu l'as dit toi même, j'ai tellement envie que quelque chose de gros m'arrive pour une fois !

Frotteux : T'as rien compris, j'ai dit que j'ai tellement envie, que j'ai quelque chose de gros de pris dans le cul et que j'ai hâte que ça arrive une fois pour toute.

Ti-Ben : Il fait plus noir que dans les sombres mines de la Morvia dans ce restaurant.

Serveuse : Salut les beaux bruns ! Moé c'est Margot, pis mon chiffre fini dans quinze minutes faque faites ça vite s.v.p.

Scram : Siboire, je suis même pas capable de lire le menu tellement y a pas d’éclairage dans ce trou à rat. On peut pas avoir une chandelle au moins ?

Margot : T'aimes mieux pas voir ce qui y a d’écrit là-dessus, fie toi sur moi, mon beau.

[Ti-Ben le Nazgul regarda longuement Margot au point où un léger filet de bave s’échappa de sous son capuchon. Il était visiblement tombé sous le charme de cette serveuse aux jambes et au menton mal rasés qui se tenait devant lui. Cette femme à l'allure débraillée, avec sa robe de serveuse à l'allure d'un linge à vaisselle, sa permanente défraîchie et sa teinture ratée d'une couleur difficile à cerner. Frotteux et Scram, pour leur part, ricanaient entre eux comme deux vieux bossus dans une salle de quilles aux dépens de la serveuse qui était plus poilue qu'un coureur-des-bois revenant d'une expédition de trois mois dans la forêt profonde.]

Scram : Osti qu'elle est laite.

Frotteux : Mets-en, son nom ça doit être Marco, pas Margot.

Scram : Margot, le jour. Marco, la nuit.

[En entendant les mots de dérision portés à l’endroit de la serveuse, le Nazgul bondit de son siège comme une poule qui vient de chier un poussin et d’une voix furieuse commanda une côtelette de veau arrosée au vin rouge.]

Margot : Désolé mon beau, mais y'a pas de c't'affaire-là au menu, aujourd'hui. Par contre, on a une omelette au navet qui est pas piquée des vers.

Ti-Ben : Zut ! Moi qui voulait une côtelette.

Scram : Hé Ti-Ben ! Tu sais-tu qu’est-ce qu’on dit d’un Nazgul comme toi qui a pas ce qu’il veut ?

Ti-Ben : *soupirs* Non ! Mais je sens que je vais le savoir bientôt.

Scram : On dit qu’il est dans de beaux DRAPS. Hé! Hé! Hé!

[Frotteux pouffa de rire la moitié de son verre d’eau directement à l’intérieur du capuchon du géant. Pas une seule goutte ne réapparut à la lumière du jour.]

Ti-Ben: Je vais y aller pour cette ‘fameuse’ omelette, madame. Où est-ce mademoiselle ?

Margot : Ce soir j’ai mal à tête faque ça va être madame.

[Sans élaborer davantage, la serveuse prit ensuite la commande des deux grosbits qui y allèrent, comme tout bon habitant de la Chire qui se respecte, pour ce qu’il y avait de moins cher sur le menu. Margot disparut ensuite dans les cuisines, suivie du regard par Ti-Ben qui arborait d’ailleurs une bosse d’une belle vigueur sous son drap. Un peu plus tard, alors qu’ils attendaient leurs entrées en suivant avec un intérêt mitigé les bus-boys se faire assaillir à coup de steaks trop cuits par des clients insatisfaits, Scram pointa dans un coin du restaurant en direction d'un drôle de personnage qui était assis seul à une table, qui fumait la pipe et qui portait une vieux k-way tout crotté avec le capuchon sur la tête.]

Scram : Check c'te gars-là, Frotteux. Depuis tantôt qu'il arrête pas de te regarder.

[Frotteux se tourna en direction de l'étranger, tout en se demandant s'il n'aurait pas du se laisser tenter par les têtes d’escargots en entrée plutôt que par les biscuits soda avec du beurre de peanuts.]

Frotteux : Qu'est-ce qui te fait dire que c'est moi qu'il regarde ?

Scram : Rien. Si ce n'est qu'il a son télescope de poche braqué sur ta face depuis dix minutes.

Frotteux : C'est quoi son criss de problème à ce gars-là ? Heille Ti-Ben, tu peux-tu aller lui demander c'est quoi son criss de problème ?

Ti-Ben : À vos ordres, maître Backins.

Frotteux : Excellent ! Moi pendant que tu vas lui régler son compte, je vais aller larguer une bombe atomique dans les toilettes. J’ai l’anus dilaté ben raide. C’est prêt à sortir.

[Le Nazgul se leva et se dirigea en direction de l'homme en question.]

Ti-Ben : Excusez moi, je ne sais pas ce que vous cherchez exactement mais ce grobit n’est pas à vendre.

[Avant même que le Nazgul n’ait eu le temps de finir sa phrase, l'homme lui empala le genou à l'aide d'une vieille épée brisée.]

Ti-Ben : Aw ! Espèce de fou. Je ne suis même pas vacciné contre le tétanos ! Aw !

[Le Nazgul se roulait à terre, pas de douleur, mais simplement par plaisir. Il avait toujours envié les porcs de sa jeune enfance (avant qu’il ne devienne un mort-vivant) qui se roulaient dans la boue à la ferme familiale. Pendant ce temps l'homme mystérieux empoigna Scram et Frotteux comme deux grosses poches de patates de piètre qualité.]

Homme : Allez messieurs, suivez-moi ! Il n'y a pas de temps à perde. Il ne nous reste que quelques minutes avant que le Nazgul ne se rende compte qu'en tant que mort-vivant, il est immunisé au tétanos.

Frotteux : Non ! Il faut que j’aille chier moi crisse. Laisse-moi partir.

Homme : Pas le temps pour cela. Vous êtes en grand danger.

[Le mystérieux personnage fonça à toutes jambes en direction de la sortie de ce sordide établissement en entraînant les deux grosbits avec lui.]

Scram et Frotteux: Nooooooooon !!! Ti-Beeeeen !!!! Au secours !!!






Touche-Pipi




[Une fois à l’extérieur du restaurant Da Giovomi, l’homme scruta les alentours de sa vue perçante de coureur des bois professionnel et aperçu le signe du motel LaBree à moins d’un kilomètre plus loin. Il entraîna immédiatement les deux grosbits dans cette direction. Et pendant que Frotteux ne cessait de se plaindre d’avoir envie de chier et d’avoir le bras droit tout vert, Scram, son fidèle compagnon, s’impatientait de savoir ce que ce personnage mystérieux leur voulait.]

Scram : Kossé que tu nous veux, tabarnak ? Réponds quand je te parle.

Homme : Il y aura un temps pour les réponses, maître Grobit. Pour l’heure, l’important est de débusquer un endroit où nous serons à l’abri des assauts du mal.

Scram : Quelles putains d’assauts du mal ? Tu parles-tu de Ti-Ben ? Franchement, c’est vrai qu’il a l’air un peu malade pis qu’il a les mains fraites en siboire mais il ne ferait pas de mal à une limasse, prends en ma parole.

Homme : Peut-être. Mais son maître lui ne se gênerait pas pour vous trancher en rondelles s’il arrivait à vous mettre le grappin dessus.

Scram : C’est qui ce torrieu de maître là dont tout le monde parle tout le temps ? Peux-tu ben me le dire !

Homme : Je ne voudrais pas prononcer son nom tout haut pour tout l’or du monde.

Scram : Dans ce cas pourrais-tu le prononcer tout bas pour tout le plastique cheap du monde ?

Homme : Non plus.

Scram: T’es chiant mon homme. Bon, alors tu peux peut-être nous dire où est-ce qu’on se sauve de même, d’abord ?

Homme: Nous devons nous arrêter pour la nuit dans un endroit où nous pourrons échapper à la poursuite de ce Nazgul.

[À ce moment, l’homme pointa à l’attention des deux grosbits l’enseigne du motel LaBree qui se trouvait tout près : enseigne au néon bourdonnant qui avait la forme d’un gros insecte avec un signe de piastre lui sortant du cul.]

Homme : Ce motel devrait nous fournir la discrétion nécessaire.

Frotteux: C’est une bonne idée ça, étranger. Si on s’arrête là, je vais enfin pouvoir aller chier. Parce que si je ne le fais pas bientôt, ça va finir par sortir tout seul comme c’est le cas pour ce pauvre vieux Glandalf.

Scram : T’es fou, Frotteux. Tu veux vraiment t’arrêter au motel LaBree. Cette merde là ! Le rendez-vous des coquerelles.

Frotteux : Des coquerelles ! Vraiment ? Scram, mon pote, j’ai des sauterelles et des menthes religieuses qui grouillent dans mon trou de marmotte à l’année longue, ce ne sont pas quelques mignonnes petites coquerelles qui vont me faire peur.

Scram: Fi ! C’est vrai. J’oubliais que t'as toujours été un véritable amant de la nature !

Frotteux: Je ne me souviens pas avoir déjà dit que j’étais un amant de la nature. Par contre, ce que j'ai dit une fois c’est qu’un aimant dans le cul c'est ben dur ! C'est la fois où j'ai voulu faire comme dans le film Anal Attraction. Tu ne te souviens pas ?

Scram : C’est possible, mais…

Homme: Allons messieurs, il n'y a pas de temps à perdre. Nous sommes poursuivis. Entrez donc dans ce motel. Je vous promets qu’il ne vous y arrivera rien de fâcheux. Je vais veiller sur vous.

[Les deux grosbits soupirèrent de désespoir mais se plièrent à la volonté de leur nouveau guide. Ils entrèrent sans trop se presser à l’intérieur de ce crasseux motel et remarquèrent aussitôt l’étrange bruit de fond que l’on pouvait y entendre. C’était comme des millions d’insectes rampant à l’intérieur des murs de l’établissement. Une symphonie de FRR-FRRR-FRRRR qui fit frissonner Scram comme une vieille grand-mère sur son balcon à la tombée de la nuit.]

Scram : Entendez-vous ça, calisse. C’est à vous en faire dresser les poils des pieds.

[À la réception, un homme barbu et gras qui répondait au nom de Tabarliman accueillit les trois étrangers avec l’enthousiasme d’un pauvre bougre s’apprêtant à se faire faire un touché rectal à l’hôpital.]

Tabarliman : Je sais pas ce que vous voulez mais c'est cinquante piastres pour une nuite pis on est pas responsable des morsures de rats. C’est tu assez clair ?

Homme : Acceptez vous les pièces d'or, mon brave ?

Tabarliman : Très drôle le grand maigre. Icitte, on prend juste l'argent sonnant. Y a rien de mieux que les billets de la reine.

Homme: Mais de quelle reine parlez-vous ? La grande reine Maladriel ? Pourtant, à ce que je ne sache, son autorité ne s’étend pas hors des frontières de son royaume de Lothvagin. Je suis confondu par vos dires.

Tabarliman : Hé le coureur des bois, tu vas tu payer ou quoi ? J'ai pas juste ça à faire moi. Y'a ma Linda qui m'attend avec son diaphragme dans la bouche. Elle va me faire ma pipe du vendredi soir dans quelques minutes. Je veux pas de tes crisses de pièces d’or en chocolat. Compris ?

[L’homme s’arrêta un instant, pensif et décontenancé. Il rangea ses pièces d’or dans sa vieille bourse en cuirette de mouffette et comme quelqu’un qui s’apprête à faire quelque chose qui lui déplaît fortement, il soupira avant de détacher la broche qu’il portait au cou et de la tendre en direction du tenancier peu accueillant de cet établissement.]

Homme : Tenez, prenez ceci, malotru.

[Tabarliman inspecta avec appréciation la broche magnifique couverte de scintillantes pierres précieuses dont une avait d’ailleurs la forme d'un dwarf en train de chier.]

Frotteux : Wow, c'est beau ce truc-là. Ça doit valoir une méchante fortune.

Homme : Cette broche a surtout une valeur sentimentale très importante pour moi. Elle m'a été donnée par une belle princesse Elfe aux gros seins. Un cadeau en gage de son amour éternel.

Scram : Pis toi t'es prêt à t'en débarrasser comme ça juste pour pouvoir passer une nuit dans cet insectarium ?

Homme : C'est parce que nous avons absolument besoin d'un refuge contre les forces du Mal pour cette nuit. Il en est de mon devoir de vous protéger contre les assauts des servants de Merdor.

Scram : Et...?!!

Homme : Et… Et… Et parce qu’on n’accepte pas les pièces d’or dans ce motel…

Scram : Et…?!!

Homme : Et parce que cette diantre de broche me donne des foutus boutons dans le cou. Voilà. Je l’ai dit.

[Le tenancier accepta la surprenante transaction avec un large sourire d’escroc et tendit aussitôt à l'homme la clef passe-partout de ce motel en lui disant qu'il n'avait qu'à prendre la chambre qu'il voulait puisqu'elles étaient toutes soit libres, soit en train d'être fumigées ou encore qu'elles servaient de plateau de tournage pour l’industrie des films pour adultes.]

Frotteux : Hé le coureur des bois ! Tu ne nous as pas dit comment tu t’appelais.

Homme : Je vois que vous êtes très curieux, jeune maître Grobit. Et bien sachez que l’on me donne plusieurs noms. Dans une partie du monde où j’ai droit à un peu plus de respect que par ici, l’on m’appelle Avalgorn, fils de Aramorve. Mais dans d’autres parties du monde, j'ai plusieurs autres noms. Strider, Imlandris, Argonath et Elessar. Et je suis certain que j’en oublie.

Frotteux : Wow ! Ça en fait des noms. Y’en a sûrement un que tu dois aimer plus que les autres et que tu voudrais qu’on utilise quand on te parle ?

[Le coureur des bois réfléchit un instant en grattant sa barbe pas faite avec ses doigts sales.]

Homme : Et bien ! Le nom que je préfère… C’est probablement…

Scram : Moi j’ai juste un nom mais quand j’étais jeune, les autres à l’école m’appelaient Scramoisi ou encore Scramolli.

Frotteux : Hé ! Scramoisi. C’est moi qui l’avais trouvé celui-là.

Scram : Et toi, Frotteux. Tu te faisais appeler comment, donc ? Je m’en rappelle pu.

Frotteux : Ti-Crisse-De-Cave… C’est comme ça que tout le monde m’appelait. Sauf mon oncle, bien sûr. Bimbo lui m’appelait mon ptit verrat ou encore ma petite loutre visqueuse.

Homme : Nous sommes tous passés par là, je crois. Moi aussi quand j’étais jeune et que j’allais à l’école, l’on m’avait donné le surnom de Touche-Pipi. Je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs. Tout ce que je sais c’est que je détestais ce nom comme ce n’est pas possible. Ça me mettait dans une colère noire. En tous les cas, cela ne fait que prouver à quel point l’on est immature à cet âge avec toutes ces moqueries et ces noms méchants.

Frotteux : Wow! Ça t’a vraiment marqué cette histoire-là. Rien qu’à la raconter, il y a une veine qui commence à te sortir du front.

Homme : N’en parlons plus dans ce cas.

Frotteux : Alors ! Par quel nom tu veux qu’on t’appelle au juste ?

Homme : Et bien, comme j’allais dire…

Scram : Appelons-le Touche-Pipi puisque ça semble être un nom qui lui tient à cœur.

Homme : Comment ?! Mais je viens juste de…

Frotteux : Bonne idée ça, mon Scram. Bon ! Un problème de réglé. Maintenant montons dans cette chambre au plus vite. J’ai vraiment envie de chier là.

Homme : Mais j’ai dit que je détestais…

Frotteux : Viens t’en Scram, arrêtes de te jouer dans le nez. Et toi aussi Touche-Pipi. Allez ! Un peu de nerfs, messieurs.

[Scram suivit Frotteux et ensemble, ils grimpèrent quatre à quatre les marches menant au premier étage. Touche-Pipi, qui n’en finissait plus d’essayer de faire comprendre qu’il préférait être appelé Avalgorn, dut s’avouer vaincu devant l’indifférence totale des deux grosbits et s’empressa d’aller les rejoindre en maugréant. Frotteux ouvrit au hasard la première porte qu’ils croisèrent sur leur chemin, s’attendant à voir foncer sur eux une armée de rats ou encore de coquerelles de la taille de lézards. Mais il eut la surprise de sa vie d’y voir un visage familier à l’intérieur.]

Femme : AAAAAAaaaaahhhhhhhhhhhh ! Aaaaaaahhhhhhhh ! Oooooouuuuiiiii !

Touche-Pipi : Oups ! C’est occupé, messieurs. Fermons la porte, vite. Désolé, gente dame.

[À l’intérieur de la chambre se trouvait une femme nue et à quatre pattes qui était en train de fumer une cigarette pendant qu’elle taillait une pipe à un chien saucisse et qu’elle se faisait sodomiser en même temps par deux hommes déguisés en extras terrestres.]

Frotteux: Marianus ! C'est bien toi ! Ah ben sibole ! Marianus Lebrun, la reine du gangbang. La vedette de la très chic série Elephant anal pénétration ! J'ai adoré ces films !

Touche-Pipi : Ainsi, cette gente dame serait cette reine dont l’homme à la réception nous parlait tout à l’heure.

Frotteux : T’es drôle, Touche-Pipi. Ce n’est pas une gente dame, c'est une salope ! Une vraie de vraie en plus.

Marianus : Merci, beau brun. Ça te tentes-tu de venir faire un petit tour dans le brun ?

Frotteux : Et comment que ça me tente Marianus ! Mais avant il faudrait vraiment que j’aille chier.

Scram : Vous faites quoi ici, exactement ? Madame Marianus.

Marianus: Nous tournons Coquerelle anal gangbang numéro II.

Scram : Super ! J’ai vu le premier de la série l’autre jour chez Frotteux. J’ai vraiment beaucoup aimé les scènes d’action mais aussi les dialogues. J’ai vraiment hâte de voir la suite.

Marianus : On devrait être bon pour terminer le tournage d’ici demain matin. Ce qui veut dire que la cassette devrait être en vente dans les quarante-huit prochaines heures, au plus tard. Et toujours au prix imbattable de 12,99 $ !

[L’actrice tira une bouffée monstre de sa Marlboro avant de sortir une poignée de carton humide du plus profond de sa partie intime ( partie qu’elle avait d’ailleurs révélée plusieurs milliers de fois en gros plan extrême dans ses films ) et les tendit aux trois visiteurs.]

Marianus : V’là des coupons rabais de 50 cents sur l’achat d’une cassette de mes films. Vous avez juste à dire que c’est moi qui vous les ai donnés, ça devrait être correct.

Scram : Merci, madame Marianus. Vous êtes vraiment trop bonne.

Frotteux : C’est vraiment gentil de ta part, Marianus.

Marianus : Arrêtez moi ça les petits gars !

[Touche-Pipi ne trouvait à rien à dire lui qui reniflait le carton qu’il tenait du bout des doigts en affichant un air de suspicion.]

Scram : Bon, on va vous laisser travailler maintenant. De toute façon, on est mieux d’y aller nous autres si on veut pas connaître toute l’histoire d’avance. Déjà de savoir qu’il y a des extras terrestres dans le film, il me semble que ça va être moins le fun quand je vais l’écouter.

[Scram salua l’actrice et sortit de la pièce en sifflant joyeusement suivit immédiatement par Touche-Pipi, qui lui avait l’air tout bonnement dégoûté. Avant de quitter à son tour, Frotteux se retourna une dernière fois en direction de Marianus avec l’envie évidente de lui poser une dernière question.]

Marianus : Qu’est-ce qu’il y a mon beau brun ? T’as-tu envie de quelque chose en particulier ?

Frotteux : Non, c’est que… et bien… ça me gêne un peu…mais… Puisque tu es dans le milieu des films de cul. Peut-être que tu connais mon actrice préférée…? Live Tire ? La reine de l’anal ! C’est une Elfe.

Marianus : Désolé mon beau brun mais ta Live Tire je la connais juste de nom. Pas eu la chance de mettre ma langue dans son cul, encore. Mais je sais qu’elle est très secrète, cette fille-là. Y’a pas grand monde qui savent qui elle est. Désolé, c’est tout ce que je sais.

Frotteux : Dommage ! Bon. C’est correct. Salut Marianus.

Marianus : Adieu beau brun !

Chien : Wouf ! Wouf !

Marianus : Bon, ou est-ce qu’on en était rendu avec tout ça…?

[Frotteux ferma la porte de la chambre derrière lui et alla rejoindre ses deux compagnons. Il était certes déçu de ne pas en avoir appris davantage sur la fille qui hantait son esprit jour et nuit mais s’approcha des deux autres en cherchant à camoufler sa déception. Scram lui avait l’air particulièrement heureux.]

Scram : Viens Frotteux, Touche-Pipi a trouvé une chambre avec moins de dix coquerelles par pied carré.

Frotteux : Chic ! Je vais enfin pouvoir aller chier, dans ce cas.

[Mais dès que les deux grosbits furent entrés dans la chambre, Touche-Pipi ferma la porte derrière eux, la boucla à double tour et regarda les deux autres en pointant en direction du lit.]

Touche-Pipi : Couchez-vous ici, maîtres Grosbits. Je vais vous raconter des histoires.

Scram: Hé le pédophile ! On les connaît ces trucs là !

Touche-Pipi: Non, c'est vrai. Je vais vous raconter qui je suis, d'où je viens et pourquoi je suis ici avec vous. Je vais donner les réponses à toutes vos questions.

Scram : Ouin mais commence donc par nous dire pourquoi est-ce que les forces du mal, comme tu les appelles depuis tantôt, sont après nous autres. Kossé qu’elles nous veulent ?

Touche-Pipi : Ça, c'est une longue histoire, maître Gamchi. Voyez-vous, tout a commencé le jour où…

[Le coureur des bois commença à raconter l’histoire des débuts de la terre du Dégueux mais réalisa rapidement et avec choc que Frotteux semblait beaucoup moins intéressé par les révélations importantes qu’il s’apprêtait à leur faire que par le vieux téléviseur poussiéreux qui se trouvait dans le coin de la pièce.]

Frotteux: Ils doivent sûrement passer des films de cul en circuit fermé dans ce motel pourri mais maudite marde, je trouve pas c’est quoi le putain de poste. On devrait peut-être demander à se faire changer de chambre.

Scram: Laisse tomber tes films de cul pour une fois. Touche-Pipi est en train de nous raconter l’histoire de Middle Eurk.

Frotteux : Bof ! Je ne suis pas sûr que ça m’intéresse tellement de connaître tous ces détails. J’étais assez pourri en histoire à l’école de toute façon.

Scram : T'es bizarre toé ! T'as toujours dit que tu rêvais d'avoir un grand frère qui t’aimerait. Peut-être que si tu laissais à Touche-Pipi l’ombre d’une chance…

Frotteux: Criss t'es tu bouché ou quoi ?! J'ai dit que je rêvais à ma grand-mère qui me suçait ! C’est ça que j’ai dit.

[Soudainement, alors que Scram s’apprêtait à rétorquer de plus belle, un vacarme épouvantable se fit entendre dans une chambre voisine suivi ensuite du cri épouvantablement strident d’une voix très aiguë.]

Scram : Kossé ça, siboire ?

Frotteux : Rien. Sûrement Marianus qui est en train de jouir comme une folle dans une des scènes de Coquerelle anal gangbang numéro II.

Touche-Pipi : Permettez-moi d'en douter, maître Backins.

[Un autre cri de mort se fit entendre à travers les murs en carton de l’établissement.]

Frotteux : Quelle salope cette Marianus !

Touche-Pipi : Je crois plutôt que c’est notre ami le nazgul qui a retrouvé notre trace.

Scram : Ça a du sens. Surtout que ça pas du être ben dur avec le bras à Frotteux qui pisse le sang. Même un sourd et muet aurait pu voir les traces qu'il laisse.

Frotteux : Merde, on est foutu. Je savais qu'on aurait du aller au Folichorc. Crisse que je le savais.

Scram : Je vois pas ce que ça aurait changé, crétin.

Frotteux : J'aurai pu me faire tailler une pipe par Gréta, la merveille Bulgare. Je serai mort assouvi au moins.

Scram : Je te l’ai dit… C’était la soirée spéciale troll et ogresses…

Touche-Pipi : Maître Backins ! N'ayez aucun effroi. Le Nazgul ne touchera pas. À seul de vos cheveux gras. Tant que je serai là.

Scram : Hé! Ça rime, Touche-Pipi ! Je savais pas que tu faisais de la poésie. T’es pas mal bon.

Touche-Pipi : Merci, maître Gamchi. Il m’arrive parfois de…

Frotteux : Bon, on fait quoi là, siboire.

Touche-Pipi : La Nazgul est probablement en train de démolir la chambre d'à côté en pensant que vous vous y cachez quelque part. Nous allons devoir partir pendant que nous avons le champ libre. Vite ! En route !

Frotteux : Pas tout de suite. Il faut que j’aille chier avant.

Touche-Pipi : Pas le temps pour ça.

[L’homme s’empara une fois de plus des deux grosbits et s’élança dans les corridors sordides du motel à la recherche de la sortie. Une fois en dehors des murs de l’établissement, il continua à courir comme un éperdu vers le Nord en traînant les deux autres du mieux qu’il le pouvait.]

Touche-Pipi : Nous sommes en route pour la Maison du spaghetti, maître Backins. Le vilain Nazgul dont vous avez la couverte à vos pieds vous a sauvagement et sournoisement tranché le bras et vous êtes tombé dans les pommes. Une chute de pression, sûrement.

Frotteux : Calisse ! Je suis devenu cul-de-jatte d’un bras. Je ne peux pas le croire. Ma vie est foutue !

Touche-Pipi: Soyez sans craintes, je connais un vieil elfe, fort sur les potions en tout genre, qui devrait pouvoir vous régénérer un nouveau bras là où nous nous dirigeons.

Frotteux : C’est vrai ?

Touche-Pipi : Oui.

Frotteux: Mais c’est tu bien loin d’ici ta Maison du spaghat ? Parce que j’ai bien peur de mourir au bout de mon sang avant qu’on n’y arrive.

Touche-Pipi : Dans ce cas, ne perdons pas une seule seconde. Remettons nous en route.

Frotteux : Mais en attendant qu’on arrive là-bas, t’aurais pas une ou deux feuilles d’herbes médicinales sur toi pour apaiser ma douleur ?

Touche-Pipi : J’avais un peu de cette plante hallucinogène qui guérit tous les maux que l’on appelle de l’altela mais je l’ai fumée tout à l’heure, en sirotant une bière au Da Giovomi.

Frotteux: Bon, ça marche. Je vais essayer d’endurer jusqu’à Chipendell. Mais, pauvre Ti-Ben, on ne pourrait pas l'emmener avec nous. Peut-être que ton vieux schnouck d'elfe pourrait faire de quoi pour lui ?

Scram: Pourquoi tu t'en fais autant pour le Nazgul, tout à coup ?

Frotteux: Pour rien, c'est juste que... Je me sentais des affinités avec lui.

Scram: Quelles putains d'affinités, peux-tu ben me dire ?

Frotteux: Lui, il était attiré par l'anneau… et moi je suis attiré par l'anal.

Scram : Ouin, vu de même...

Touche-Pipi : C’est d’accord, on l'emmène. Une couverture en bon état comme celle-ci peut servir à bien des usages insoupçonnés. À preuve…

[Le coureur des bois ramassa le drap noir de feu Ti-Ben et l’enroula autour du moignon du bras droit de Frotteux, ce qui mit temporairement un arrêt à l’hémorragie de ce dernier.]

Touche-Pipi: Voilà qui devrait vous aider à ne pas perdre davantage de sang et de forces d’ici notre arrivée à Chipendell, maître Backins.

Scram : Sacré Ti-Ben, toujours prêt à se rendre utile. Je vais m’ennuyer de lui, c’était un bon vivant.

Frotteux : Plutôt un bon vivant de mort, devrait-on dire.

Scram : C’est vrai mais heille, je pense à ça. Sans lui, comment on va faire pour trouver le chemin vers Merdor ? Je sais pas c’est où pentoute.

Frotteux : T’as raison, Scram. Moi non plus je n’ai aucune idée de la direction à prendre pour atteindre Merdor.

Touche-Pipi : Écoutez-moi bien, messieurs. Premièrement, il est hors de question que vous vous rendiez en ce lieu maudit où ne vous attendent que torture et mort. Et deuxièment, auriez-vous l’obligeance de ne plus prononcez le mot de MERDOR tout haut. Cela risque d’attirer l'ennemi sur nous. C’est compris ?

Frotteux : Ok, on ne dit pas le nom de MERDOR tout fort, comme je le fais en ce moment ?

Touche-Pipi : C'est ça. Pas de MERDOR.

Scram : Moi aussi...moi aussi...on ne dit pas le nom de MERDOR tout fort.

Touche-Pipi : Bien. C’est cela. On va finir par faire quelque chose avec vous, messieurs les Grosbits.

Scram : Personnellement, je me sens déjà l'esprit d'un véritable aventurier.

Frotteux : Mets-en pas trop Scram ! La seule aventure que t'as eue dans ta vie c'est celle avec ta main droite durant un cours de sexologie au cégep. Je me souviens que t'étais venu dans le derrière des jeans de la super pitoune dans la rangée en avant de nous autres. Y'en avait plein qui avait coulé dans son sac d'école, pis sur le sandwich creton-moutarde qui avait dans le sac. Pis elle avait mangé son sandwich après.

Scram : Ah oui! Ça c'était une belle journée c'te fois-là. La passe de la sandwich aux cretons salées !

Frotteux : T’es chanceux que son chum ne t’ait pas encore mis la main au collet. J’ai entendu dire qu’il te cherche depuis ce temps-là et qu’il veut t’arracher les deux bras.

Scram : Une chance pour lui que c’est pas après toi qu’il en a car je vois mal comment il s’y prendrait pour t’arracher les deux bras.

Frotteux : Ça c’est un coup bas, Scram Gamchi.

Touche-Pipi: Pourriez-vous bien la mettre en sourdine, messieurs. Sans quoi l'ennemi risque de fondre sur nous comme un dwarf sur une ogresse en chaleur.

Scram et Frotteux : Maudit que t'es plate, Touche-Pipi !

Touche-Pipi : En route.

[Les trois comparses reprirent la longue et pénible marche qui devait les mener jusqu’à la fameuse Maison du spaghetti. Les deux grosbits dormaient pratiquement debout sur leurs jambes et n’avançaient que grâce à l’air entraînant des chansons à répondre que Touche-Pipi ne se lassait pas de chanter d’une voix étonnement mélodieuse.]

Touche-Pipi : *LA LA LA* Je ne suis heureux que lorsque la pointe de mon épée frôle…

Scram et Frotteux : …La gorge d’un troll… *LA LA LA*

Touche-Pipi : *LA LA LA* Je ne suis content que lorsque le bout de mon poignard ne se moque…

Scram et Frotteux : …Du visage d’un orc… *LA LA LA*

Touche-Pipi : *LA LA LA* Je ne suis comblé que lorsque le tranchant de la hache dans mes mains…

Scram et Frotteux : … … …

Touche-Pipi : …Ne coupe la tête d’un gobelin… *LA LA LA* Allons messieurs, c’était une facile celle-là.

Scram et Frotteux : *Bruits de ronflements*

Touche-Pipi : Bon, j’ai compris. Nous allons faire halte pour quelques heures. Je vous dis que ce n’est pas fait fort les jeunes, aujourd’hui.

[En temps que coureur des sous-bois professionnel, Touche-Pipi pouvait passer deux jours entiers sans dormir. Deux fois plus sans manger ni boire. Et à en juger par son odeur corporel, cinquante fois plus sans se laver. Quoi qu’il en soit, les deux grosbits ne se firent pas prier pour s’écraser derrière un bosquet le long de la route et y voler quelques heures de sommeil pendant que Touche-Pipi veillait sur eux en fredonnant d’autres chansons idiotes qu’il s’amusait à répondre tout seul. Au petit matin, il les tira de leurs rêves, leur fourra quelques poignées de All Bran dans la bouche avant de les remettre sur pieds et de les inviter à continuer la route : ce que les petits hommes aux pieds poilus acceptèrent à contre cœur et en pestant contre le choix de céréales que l’homme traînait dans son sac à dos. À la fin de la journée, ils arrivèrent enfin à destination.]

Touche-Pipi: Voilà ! Nous y sommes. La ville légendaire de Chipendell. La seule ville Elfe de la rive Nord. C’est ici que…

[Il se retourna en direction de ses deux compagnons et réalisa, avec horreur, que l'un d'entre eux avait disparu.]

Touche-pipi: Mais... mais... Où est maître Backins ?

Scram: T’inquiètes pas, je l'ai vu y a pas deux minutes en train de jouer avec son Cockring. Je pense qu’il devait avoir un besoin urgent de... eheh... tu vois ce que je veux dire ?

Touche-pipi: Pas du tout !

Scram: Criss t'es plus épais que je pensais. Il a mis son Cockring sur sa bite et puis il a disparu. Il est parti se passer un... tsé... ben... Y doit être partit se cacher pour pas qu'on le voit. C'est un grand timide. Il fait toujours ça !

Touche-pipi: Il... Il a mis l'anneau !!! Non, il va nous faire repérer par les forces de MERDOR !

[Scram asséna un violent coup de pied dans les parties de Touche-Pipi.]

Touche-pipi: ...Ouch...gulp ! M...malade... Ça fait mal.

Scram: On n’a dit, pas de MERDOR !!!!

Touche-pipi: C'est pas une raison... Ayoye !

[À ce moment, Frotteux réapparut avec un air de satisfaction au visage et une longue coulisse blanche aux pantalons.]

Frotteux: AAaaaaahhhhh ! Ostie que ça soulage ! Sauf que c'est compliqué avec un moignon.

Scram: T'as un autre bras, non ?

Frotteux: Pis comment je tiens mes culottes ?

Scram: Pourquoi tu les baisses pas complètement ?

Frotteux: ...

Touche-pipi: Maître Backins, s’il vous plaît, ne remettez plus l'anneau sous aucun prétexte.

Frotteux: Pourquoi je ne pourrais pas me servir de mon Cockring si ça me chante ?

Touche-pipi: Les Nazguls et autres créatures des ténèbres sont très sensibles à ce genre de choses. Ils sentent ça à des milles à la ronde. Ils vous voient, que vous soyez cachés ou non !!!

Frotteux : Gulp !

[Frotteux devint soudainement aussi rouge que son gland, il n'y avait pas deux minutes de cela.]

Frotteux: Siboire, avoir su...

Touche-pipi: N’en parlons plus. Suivez-moi, la Maison du spaghetti n’est qu’à quelques pâtés de maisons d’ici.

Scram: Ouin, à force de parler de spaghettis pis de pâtés, je commence à avoir faim, moi ! Pis parlez-moi pu de putains de All Bran !

[Après quelques minutes supplémentaires de marche, ils arrivèrent enfin à l'endroit le plus magnifique qu'ils avaient vu de leur vie.]

Frotteux et Scram: WOW !!! C'est incroyablement beau ici !

Scram: On dirait le paradis sur terre !

Frotteux: Pis les femmes toutes nues qui courent dans les bois avec les moustiques c'est tellement romantique ! Quoi que je les préfère avec les sauterelles au cul.

Scram: Tout est parfait à l'exception de cette vieille bâtisse en décomposition à côté, là-bas.

[Le temps d’un instant court et magique, les deux Grosbits oublièrent tous leurs ennuis et toutes leurs afflictions.]

Touche-pipi: Allons messieurs, nous sommes attendus à la Maison de L-Rond !

Scram: Mais où tu t’en vas comme ça, Touche-Pipi ?

Touche-pipi: Et bien dans cette charmante petite bâtisse d’apparence rustique quoiqu’un peu délabrée. C'est la Maison du spaghetti. Le plus bel endroit que je connaisse.

Scram: Tabarnak ! T'as pas cherché ben loin !

Frotteux : *soupirs de découragement* Y’a tu des bécosses propres au moins dans ce trou à rat ?






De nombreuses rencontres




[La Maison du spaghetti, connue aussi sous le nom de bordel de pâtes, appartenait à L-Rond, un vieil elfe avec une flèche plantée en arrière de la tête et qui était également le maire de la ville de Chipendell. On y mangeait bien, disait-on, si l'on ne faisait pas de cas des rats qui faisaient le service aux tables et des coquerelles qui les nettoyaient. Au moment où les trois compagnons y pénétrèrent, l’endroit était désert, à l'exception d'un homme tronc qui grattait quelques notes sur un vieux luth tout en noyant sa peine dans une bouteille de vin cuvée-du-marchand, dans un coin sombre de l’établissement.]

L-Rond : Vous êtes de retour, le gendre. Ce n'est pas trop tôt. Et puis ? Avez-vous retrouvé l’anneau, finalement ?

Avalgorn: Oui, maître L-Rond. Mais il semble y avoir eu méprise.

L-Rond: Laquelle ?

Avalgorn: Cet anneau ne se porte pas au doigt comme l'avait prophétisé Glandalf.

L-Rond: Ah Bon ?! Hum ! Cela ne me surprend pas. Ce vieux sénile de Glandalf ! L'autre jour, je l'ai encore surpris en train d'essayer de manger son dentier entre deux tranches de pain aux raisins.

[Les deux Grosbits éclatèrent de rire en entendant cela mais la bouclèrent dès que le vieil Elfe leur eut jeté un regard sévère de désapprobation.]

L-Rond : Bon et alors ? Où cet anneau se porte-t-il, Avalgorn, si ce n’est pas au doigt ?

Avalgorn : Et bien… c’est assez délicat…

L-Rond : …

Avalgorn : Voyez-vous…C’est que…

L-Rond : Mais parlez, bon sang !

Avalgorn : *râclements de gorge*

Frotteux: Je m'en vais vous le dire moi, monsieur Elran. Cet anneau, c’est le Cockring et il m’appartient, c’est un bijou de famille. Cet anneau se porte sur le PÉNIS (au son de ce mot, Scram éclata d’un petit rire niais) et il procure à son porteur un jet de sperme plus puissant que les boyaux d’incendie servant à éteindre les feux dans les grattes ciels. Voilà !

[Un éclair de rage et de peur traversa le regard du vieil Elfe, l’ombre d’un instant.]

L-Rond : Shit ! C’est bien ce que je redoutais. Il s’agit de l’anneau de pouvoir ultime. Celui qui jadis a appartenu à vôtre ancêtre, le gendre. À ce pervers et corrumpu de Yladur. Le grand responsable de la montée du mal dans la Terre du Dégueux.

[Avalgorn baissa les yeux de honte comme s’il avait quelque chose à voir avec ce personnage mystérieux auquel faisait allusion L-Rond. Il grommela quelques mots défaitistes entre ses dents.]

L-Rond : Jeune maître Grobit, j’espère au moins que vous n’avez pas osé vous servir du Cockring. Que vous étiez conscient du danger immense qu’il représente pour tous les habitants de Middle Eurk ?

Frotteux : Au contraire, je m’en sers en tabarnak. C’est la meilleure chose qui me soit tombée dessus au cours de toute ma vie de misère.

L-Rond : *Soupirs de découragement* Évidemment ! Les hommes sont faibles ! Tellement faibles. Comment auriez-vous pu résister à la tentation de vous en servir à vos propres fins personnelles. Pensant probablement devenir plus fort en le faisant. N’est-ce pas ?

Frotteux : En fait, je m’en sers surtout dans le but de venir plus fort. Je cherche pas plus que ça. C’est très utile quand j’essaie d’éjaculer dans la face des posters de mon actrice porno fétiche d’un bout à l’autre de la chambre de mon trou de marmotte.

[Avalgorn et L-Rond regardèrent Frotteux avec du feu dans la bouche et de la bave verte dans les yeux.]

Avalgorn: Maître Backins, comment osez-vous tenir un langage aussi inapproprié dans la maison de maître L-Rond ?

Frotteux : Quoi ? Je n’ai rien fait de mal.

L-Rond: Maintenant je comprends pourquoi il n’a pas encore été entièrement corrumpu par les pouvoirs infinis de l’anneau ? C’est un simple d’esprit. Un idiot. Un pauvre fou sans intelligence.

Fotteux : De quoi ? Je comprends pas ce que vous dites, m’sieur Étron ?

L-Rond : C’est exactement ce dont je parle.

Frotteux: En tout cas, Touche-Pipi m'a dit que vous pourriez me faire pousser un nouveau bras à l’aide de vos potions magiques. Ça serait vraiment cool parce que j'en ai absolument de besoin pour pouvoir continuer à me vider sur les posters de Live Tire qui sont placardés partout dans ma chambre.

L-Rond : Pardon ? Les posters de qui ?

Frotteux : Live Tire ! La reine de l’anal. La plus belle et la plus cochonne de toutes les filles de ce monde. D’ailleurs, ça me fait penser. Peut-être que vous la connaissez vu que c’est une Elfe, tout comme vous ?

[Le vieil homme se gratta la flèche en ayant l’air un peu mal à l’aise.]

L-Rond : Je ne fréquente pas les actrices de films pour adultes, maître Grobit. Et je trouve insultant que vous puissiez le penser.

[L’Elfe avait le visage tout rouge et bouillant. Il jeta un dernier regard de dédain sur le Grobit avant de tourner les talons et de quitter la pièce sans ajouter un mot.]

Avalgorn : C’était vraiment indélicat de votre part et vous devriez en avoir honte, maître Backins… Mais… À propos… De quoi a-t-elle l’air cette Elfe dont vous semblez si éperdument amoureux ?

[Le coureur des bois arborait un air soupçonneux tout à coup.]

Frotteux : Et bien, vois-tu. Elle a de gros seins et une bouche en forme de pé…

[Soudain, l'on entendit un cri lamentable venant du fond de la salle à manger. Il s’agissait de l'homme tronc qui s’était mis à pleurer comme une truie. Les trois compagnons allèrent s’enquérir de ce qui n’allait pas chez lui.]

Homme Tronc : Bou ! Hou ! Hou!

Avalgorn : Que se passe-t-il, maître ?

Homme tronc : Je suis malheureux. Si malheureux. Jamais je ne vais pouvoir réaliser mon rêve. Le seul rêve que j'ai. Que j'ai toujours eu.

Scram: C'est quoi ton rêve, ti-boute ?

Homme tronc : Celui de faire les vendanges.

Scram: C'est quoi qui t'en empêches ?

Homme tronc : J'ai pas de pieds. Bou ! Hou ! Hou !

Scram: Comment tu t'appelles, man ?

Homme Tronc : Je m'appelle William. J’étais un barde et un jour où je m’étais endormi en chantant des poèmes au pied d’un grand arbre dans la forêt, il y a un vilain magicien du nom de Sa-Rhum-Man qui m’a coupé en deux avec sa hache alors qu’il était trop occupé pour me voir pendant qu’il jetait à terre toute une série d’arbres dans ce coin-là. Voilà le résultat. Aujourd’hui, je suis un homme tronc.

Frotteux : Wow! Pauvre toi ! Et moi qui braillais parce que j’ai un bras en moins.

Avalgorn: Je n’aime pas ce que vous venez de nous apprendre sur les activités de Sa-Rhum-Man. Que diriez-vous de vous joindre à nous dans notre quête. Je serais très intéressé que vous nous meniez dans cette forêt dont vous nous parliez ?

William : D'accord, j'accepte. Si vous jurez de me venger.

Avalgorn : Je le jure sur mon honneur.

Scram: Ce que je te jure moi, ti-boute, c’est que c’est vraiment pas bon pour toi de te soûler la gueule avec ce vinaigre-du-Marchand. Ça donne des osties de grosses plaques vertes dans le cul, c'te lave vitre là.

William : Qu’importe ! Je n’ai pas cul non plus… Bou ! Hou ! Hou !

Scram : Oups ! Désolé.

[Pendant ce temps, dans la tour du Manoir du spaghetti, L-Rond et Glandalf (qui venait souvent traîner dans les cuisines de ce restaurant à la recherche de restants de bouffe qu’il utilisait dans la création de ses fameuses recettes expérimentales) discutaient du Cockring, des Grosbits et de l'avenir du monde.]

Glandalf: Middle Eurk est en grand danger maintenant que le Cockring y a refait surface. Smoron finira tôt ou tard par l’apprendre et il n’y aura rien pour l’empêcher de le reprendre. Et si cela se produit, ce sera le début d’une nouvelle ère de Ténèbres. C’est pourquoi, maître L-Rond, je crois que la meilleure solution serait que vous gardiez l’anneau ici. Peut-être pourriez-vous le cacher quelque part dans une assiette de spaghettis !?

L-Rond: Glandalf, votre sénilité m’abasourdie toujours un peu plus à chaque jour qui passe. Voyons ! Je ne peux pas garder le Cockring dans mon restaurant. Vous devez bien savoir que le plus gros de ma clientèle est constitué par les orcs de la région. Ils sont toujours rendus ici à se bourrer leur hideuse face de spaghettis boulettes de viande. D’ailleurs, ils essaient par tous les moyens de m’intimider afin que je leur vende des parts dans mon entreprise. Un jour ou l’autre, ils finiraient bien par mettre la main sur l’anneau et comme la plupart d’entre eux travaillent pour Smoron, cela reviendrait à la même chose que d’aller le lui porter en mains propres dans son château maudit de Merdor. Non ! Il n’est pas question de garder le Cockring ici. Le jeune con de Grobit n’a qu’à continuer à le porter au bout de son gland jusqu'au bout du monde.

Glandalf: On ne peut pas demander à un simple d'esprit de garder l’anneau. Ce n’est qu’un petit bout d’homme sans défenses et sans cervelle.

L-Rond: C'est pas mon sapristi de problème ! C'est la faute des hommes pervers si nous en sommes là aujourd'hui ! Je me souviens il y a plus de deux mille ans quand j'ai dit à Yladur de foutre le Cockring dans le dépotoir à pneus en feu de Merdor…

[Deux mille ans plus tôt, aux abords du mont Doom II, dans lequel brûlait des millions de vieux pneus usagés, se trouvait L-Rond, qui avait l’air beaucoup plus jeune à cette époque, bien qu’il portait déjà sa flèche dans le derrière de la tête. Avec lui se trouvait le roi des Hommes qui avait pour nom Yladur. Ce dernier transportait avec fierté le Cockring sur son engin reproducteur qu’il baladait aux quatre vents. C’est Yladur qui avait tranché la bite de Smoron et mit fin à la grande bataille du deuxième âge. C’est à ce moment qu’il avait aperçu et pris en sa possession le fameux Cockring. L’homme et l’Elfe se tenaient sur une pépine qui surplombait le tas de pneu en feu.]

L-Rond: YLADUR !!! Jette l’anneau dans le feu. Débarrasse le monde du Cockring !

Yladur: Fuck you man, j'ai jamais eu un aussi gros bat de toute ma vie ! Ma femme va être folle de joie !

L-Rond: Espèce d'humain faible et vaniteux ! Ça fait trois mille ans que je baise ma conjointe en position du missionnaire et je ne m’en suis jamais plains.

Yladur: Tu peux dire ce que tu veux, moé je décrisse, je vais avoir une de ces baises !!!

L-Rond: YLADUR !!! YLADUR !!! YLADUR !!!

[Glandalf écoutait attentivement le récit de ces événements du passé que lui narrait L-Rond tout en se passant un wéllé mémorable.]

L-Rond: Tu comprends pourquoi je suis en colère après les Hommes, Glandalf ? Tout est de leur faute.

Glandalf : Qu’est-ce qu’on peut faire dans ce cas ? Il nous faut trouver une solution pour mettre un terme une fois pour toute à l’influence maléfique de cet anneau qui fait perdre la tête à tout ceux qui en prennent possession.

L-Rond : Je le sais. Et c’est pourquoi j’ai organisé un grand concile qui aura lieu tout à l’heure et au cours duquel nous devrons décider de ce que nous allons bien foutre avec ce maudit Cockring puant. J’ai invité tous nos alliés à mes frais en prévision de cette réunion importante. Plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs ici même depuis plusieurs jours à profiter de mon hospitalité. Regarde en bas !

[Glandalf jeta un coup d’oeil dans la cours du manoir et aperçu trois personnages qui venaient d’y arriver : il y avait un cavalier humain de forte carrure avec le visage couvert de boutons et de tics nerveux à n'en plus finir. Il y avait également un gros nain, obèse et poilu, qui crachait partout en pestant contre la qualité de l'air ambiante. Il y avait également un elfe mâle efféminé qui terminait la marche.]

L-Rond: Voici Vavomir, Gémi et Lesgrelos. Ils vont être d'un énorme encombrement pour toute la durée du voyage !

Glandalf: Ah ben calisse !

[De retour dans la salle à dîner, Frotteux, Scram et Avalgorn discutaient des avantages de ne pas avoir de cul avec William le barde quand Frotteux annonça qu'il devait aller à la toilette.]

Frotteux: Bon crisse de crisse. Là c’est vrai. Je m’en vais aux toilettes pour chier mes tripes. Pis y’a rien qui va pouvoir m’en empêcher. Rien !

Scram: C’est drôle comment tes envies de chier viennent, partent et reviennent comme ça. J’ai pas l’impression que c’est pour aller chier que tu veux t’enfuir aux toilettes de même. J’ai plutôt l’impression que c’est pour aller t’y dégorger le poireau encore une fois. Pourtant tu viens juste de le faire y a pas cinq minutes. Tu pensais peut-être que personne t’avait vu venir sur le jeu de dard à côté de la porte ? Regarde, la desh a même pas encore eu le temps de sécher. T'es fort pareil, un triple 20.

Frotteux: Je ne vais pas faire ce que vous pensez tous. J'ai vraiment envie de chier. Ça fait quasiment vingt-quatre heures que je me retiens et là je n'en peux plus, tabarnak.

Scram: Vas-y. Awaille. Personne te retient. Fais-ce que tu as à faire. Après tout, tu es sous l'emprise du Cockring.

Frotteux: Ah pis allez donc chier !...M…Mais attendez que j’y sois allé avant.

[Sur ce, Frotteux s'en alla aux toilettes, furieux parce que personne ne voulait le croire. Mais, cette fois-ci, il avait vraiment envie de déféquer comme un malade mental en manque de pâte à modeler brune. Le mieux aurait été qu'il chie directement sur le stand à desserts pour prouver ses intentions. Mais cela risquait d'attirer l'ennemi, en plus des coquerelles qui avaient un condominium au-dessus du bar à salade. Frotteux se sentait de plus en plus seul dans son monde de masturbation frénétique et de location de cassettes olé-olé. Il commençait à croire qu'il vaudrait peut-être mieux pour lui de compléter cette quête tout seul (bien qu’il n’avait pas la moindre idée de la nature de cette quête). Avait-il vraiment besoin de cet abruti de Scram qui n'arrêtait pas de se décrotter le nez jusqu'au coude comme s'il n'y avait pas de lendemain ? Il verrait. Il fallait qu'il continue à y réfléchir. Et pour ça, il valait mieux chier avant. Difficile de réfléchir sur un rectum plein : dans ce temps-là, les idées qu'on trouve ne valent pas de la marde. Frotteux le savait bien ça.]

Scram (en parlant de son ami derrière son dos) : Quelque chose a changé en lui. Il n'est plus le bon vieux Frotteux, enthousiaste, qui pinçait le cul à toutes les petites filles dans la cour de l'école primaire ou encore qui chiait dans la machine à slush au dépanneur, sans que personne ne s'en rende compte. Il a perdu cette étincelle d'innocence qui faisait son charme dans les réunions de village où il s'amusait à allumer des pétards à mèche et des bombes puantes.

[Avalgorn et William abondèrent dans le même sens malgré qu’aucun d'entre eux ne l'avait rencontré avant cette étrange journée.]

Scram : Si vous l’aviez connu à cette époque. Ah ! C’était vraiment quelqu’un, ce Frotteux là. Mais depuis qu’il a son maudit Cockring dans les culottes, il pense juste à une chose et de se branler la queue à s’en déboîter le poignet. Ça commence à me mettre sérieusement en crisse. Surtout qu’il veut jamais me le passer l’ostie d’anneau. Argh !

Avalgorn : N’enviez pas votre ami d’être en possession du Cockring, maître Gamchi. C’est une véritable malédiction, une drogue asservissante. Et plus le temps passera, plus il sera en son pouvoir. Et moins le Frotteux que vous avez connu ne continuera à exister. À sa place, il n’y aura plus qu’une machine à se masturber avec violence. Et il voudra tuer quiconque se mettra dans l’idée de vouloir l’en empêcher. Ce sera un véritable monstre tel que l’est celui qui a forgé cet anneau à partir de caoutchouc brûlé il y a des siècles de cela.

Scram : C’est qui qui l’a forgé ?

Avalgorn : Une créature maléfique d’une puissance inouïe dont je ne voudrais pas prononcer le nom tout haut pour tout l’or du monde.

Scram : Encore ! C’est quoi cette fixation que tout le monde a sur le fait de ne pas prononcer tout fort un simple foutu nom. Ça me dépasse en ostie.

[À ce moment, trois personnes firent leur apparition dans la salle à manger du restaurant. Il s’agissait des trois invités de L-Rond. Vavomir, l’humain ; Gémi le nain et finalement Lesgrelos, l’Elfe. Tout le monde commença à se saluer et à décliner leur identité aux autres. À ce moment, un messager de L-Rond vint leur annoncer que le concile commencerait dans moins de trente minutes puisque tout le monde était arrivé. Scram ne le laissa pas repartir avant de lui avoir fait promettre, en lui attrapant les couilles à pleine poignée, qu’il y aurait de quoi à manger à ce concile.]

Scram : Excellent ! Je vais enfin pouvoir bouffer d’autres choses que des putains de All Bran ! En passant, c’est quoi au juste un concile les gars ?

[Pendant ce temps, dans le château fait à partir de crottes de troll qu'habitait Smoron dans le royaume ténébreux de Mordor que l'on appelait maintenant Merdor, depuis que le mont Doom II était entré en érection et avait éjaculé des tonnes de merde et de résidus de pneus sur la contrée autrefois fertile.]

Scrotum : Scrotum vous trouve sssiii beau....sssiii beau, mon ssseigneur...Je ssssuuis à votre ssserviccce pour toujours.

[Une petite créature qui sentait la mouffette était recroquevillée sous un géant de dix pieds qui portait une grosse froque de cuir avec des studs et des chaînes à bicycle autour du cou. Il avait les pantalons descendus jusqu'aux chevilles et les jambes écartées. La créature misérable qui était penchée au dessous de lui était en train de lui jouer dans le trou-de-cul avec ses longs doigts pleins de vaseline pour bébé. À côté d'eux gisait un vulgaire tas de merde fraîchement chié dont l'analyse du contenu aurait sûrement révélé la présence de zinc et de potassium : deux éléments que l'on retrouvait en abondance dans la cervelle d’orc.]

Smoron : Awaille, l'étron, torche moi le cul avec tes doigts, il m'en reste encore de collé sur mes poils. Je le sens.

Scrotum : Oui, maître. Scrotum fait le plus vite possssible. Quel beau trou de cul, maître. Puisss-je en prendre une lèccccchée ?

Smoron : Ok. Mais tu fais attention à mes poils de cul. Sans eux, je ne suis rien. Je ne suis qu'un Balrote comme les autres. Ils me retourneraient à mon ancienne job de surveillant de piscine de feu dans les mines de la Morvia.

Scrotum : Slllllliiiippppppp!!! Mioum! Votre cul goûte le poisssonnn frais...le bon poisssonnn frais....Scrotum aime le bon poisssonnn frais.

Smoron : Où en sont rendues les recherches de mon Cockring ? As-t-on eu des nouvelles de ce bon à rien de Nazgul, Benoît ?

[Sortant de l'ombre dans laquelle il était en train de faire jojo avec une grosse araignée de 1500 livres en état perpétuel de manque affectif, un gros barbu avec plus de mentons qu'il n'avait de poils dans sa barbe hirsute s'avança à la rencontre de Smoron. Il tenait un joint à la main et arborait une expression de béatitude artificielle.]

Sa-Rhum-Man : Heille man, ça l'air qui ont r'trouvé a trace au Nazgul proche d'un cinéma de la Chire. Y était en fuite avec deux petits vauriens de grosbits qui sortaient d'une séance. Y'en a un des deux qui'avait le Cockring au bout du gland durant tout le film. Ça l'air qu'y a fallu les mâchoires de vie pour le décoller du siège en avant de lui.

Smoron : Ainsi, Ti-Ben nous a fait faux bond. Le traître. Il doit vouloir garder l’anneau pour lui-même Je savais qu'il était une mauvaise graine. Après tout, sa couverture ne se lavait qu'à l'eau froide. Il va falloir envoyer quelqu'un d'autre pour retrouver le Cockring. Je me demande si on pourrait pas...

[Smoron jeta un regard inquisiteur sur la créature pathétique qui était à ses pieds, en train de se laper les doigts pleins de merde comme s'il s'agissait d'un joyeux festin McDonalds. Il donna un violent coup de botte à cap dans la face de Scrotum : celui-ci revola plus loin dans un mur couvert de merde (et qui était donc considéré comme propre dans ce royaume maudit). Scrotum revint sans broncher se remettre au pied de Smoron.]

Smoron : Sa loyauté semble acquise... Peut-être que je devrais t'envoyer, l'étron ?! Qu'en dis-tu ?

Scrotum : Je ssssuis à vos ordres, ssseigneur. Scrotum ferait n'importe quoi pour vous. N’importe quoi.

[Sa-Rhum-Man tira une grosse bouffée de son joint et projeta la fumée directement dans les yeux exorbités de Scrotum.]

Sa-Rhum-Man : À ta place, man, moi j'y ferai pas confiance à ce p'tit tas d'excréments là.

Smoron : Mais pourquoi ça ?

[Sa-Rhum-Man tira une autre bouffée de son joint : ce qu'il aimait bien faire après avoir fait l'amour.]

Sa-Rhum-Man : Tu connais pas toute l'histoire du Cockring. Ça parait en ostie. M'en va t'en raconter un brin. C’est le roi des Hommes, Yladur, celui qui t’a choppé la bite à la fin de la guerre, qui a pris possession du Cockring. Un bon après-midi, lui pis sa bonne femme, TrouSlack, essayaient de baiser dans un canot sur le fleuve Andouilline. Mais ils avaient pas trop trop le sens de l'équilibre faqu'ils ont crissés le camp à l'eau. Comme y savait pas nagés ni un ni l'autre, ces deux osties là, ils se sont nayés en moins de deux secondes. Pis comme l'eau était ben fraite, ça fait rapetisser la queue à Yladur, pis le Cockring a glissé de sa bite pis coulé au fond. L’anneau est resté là pendant deux mille ans. Tout le monde a fini par l’oublier. C’est devenu juste une putain de légende. Mais un moment donné, y’a quelqu’un qui a fini par mettre la main dessus sans savoir ce que c’était…

[Cinq cent ans plus tôt, deux jeunes grosbits nommés Déméacrotte et Sméacrotte étaient en train de pêcher la barbotte avec du vieux blé d’Inde en grain Géant Vert aux abords du grand fleuve Andouilline.]

DéméaCrotte : Ah ben calisse de crisse, j'ai pogné quelque chose, Sméacrotte.

SméaCrotte : Kossé t'as pogné, DéméaCrotte ? Une barbotte ?

DéméaCrotte : Non. C’est pas un poisson, c’est un genre d'anneau. Mais c'est ben trop gros pour se le mettre dans un doigt, ça, bout de crisse.

SméaCrotte : Laisse-moi voir, DéméaCrotte.

DéméaCrotte : Enlèves tes longs doigts de gynécologue de sur mon anneau, toé.

SméaCrotte : C'est ma fête dans trois mois. Tu pourrais pas me faire un cadeau, en avance ? Pis me donner ton anneau.

DéméaCrotte : Je te l'ai déjà fait ton putain de cadeau. J't'ai fait une pipe l'autre fois, tu te souviens pas ? Petit ingrat de mes deux couilles.

[À ce moment, sans avertissement, SméaCrotte devint soudainement possédé par l'esprit du Cockring. Sa bite devint plus grosse que celle d'un troll et il se mit à parler le dwarf à l'envers. Il sortit une grosse brique de fromage bleu de ses poches et la mit sous le nez de son compagnon. Celui-ci rendit l'âme en mourrant de façon atroce. SméaCrotte s'empara du Cockring, le mit au bout de son gland et encula vigoureusement le cadavre de DéméaCrotte en maudissant le Soleil qui plombait sur le Cockring et qui le rendait brûlant.]

Sa-Rhum-Man : Tu comprends-tu ce que je te dis, man ? Ce grobit qui a tué l’autre Grosbit, c’est lui, c’est le petit tas d’excréments, ici présent.

Smoron : Donc, le Cockring a déjà appartenu à ce petit étron de Scrotum ?

Sa-Rhum-Man : Il l’a eu avec lui pendant cinq cent ans. Il l’a gardé sur sa bite pendant tout ce temps. Évidemment, y'avait pu assez de sang pour irriguer le reste de son corps. C'est pour ça qu'il est devenu tout noir et tout ratatiné.

Smoron : Mais comment ça, t'as perdu le Cockring ?

[Smoron ficha une autre claque à Scrotum qui revola cette fois-ci dans un tas de merde que Smoron venait de chier quelques minutes plus tôt.]

Scrotum : C'est ce grobit, maître. Ce méchant et vicieux grobit...

[Scrotum n'en dit pas plus et alla se gaver de crottes de chèvre, dans un coin. Smoron remonta ses culottes. Sa-Rhum-Man continua de fumer son joint.]

Smoron : Ce grobit ne perd rien pour attendre....Le petit verrat! Je vais ravoir mon Cockring et plus rien ne pourra m’empêcher de dominer le monde et de prendre ma retraite. Plus rien ! Ah ! Ah ! Ah! Bon, en attendant, qu’on m’emmène une plotée de ragoût à la cervelle d’orc pis ça presse. J’ai faim moi crisse.

[Pendant ce temps, dans la Maison du spaghetti, Frotteux était rendu à l'arrière de l’établissement, en quête urgente des bécosses. Sur son chemin, il ouvrit une première porte à tout hasard : mais celle-ci ne débouchait que sur un garde-robe qui ne contenait rien d’intéressant sinon quelques vieilles boîtes à chaussures pleines de joyaux et de bijoux d’une valeur inestimable. Il referma la porte et alla en ouvrir une deuxième plus loin : celle-ci menait à l'arrière des cuisines du restaurant - là où trois vieux orcs fatigués étaient en train de chier dans une marmite de sauce brune qu'un troll badigeonnait sans relâche sur des tournedos. Frotteux les laissa faire, referma la porte et alla en ouvrir une troisième. Quand il vit ce qui se trouvait derrière cette porte, le Grobit ressentit un choc époustouflant : il venait de pénétrer par inadvertance dans la chambre à coucher de la fille de L-Rond, la princesse Elfe avec qui Touche-Pipi était fiancé. La princesse était nue devant son miroir et peignait ses longs cheveux noirs et soyeux. Bien que la situation lui commandait de fermer la porte avant que la fille de L-Rond ne le remarque et ne se mette à crier d’horreur, la tentation du Cockring qui encerclait son gland pourpre était trop forte pour la volonté que de toute façon, il n’avait jamais eue. Il s’avança donc sans faire de bruit en direction de la princesse qui semblait trop absorbée par son miroir pour prêter attention autour d’elle. Il avait très envie de voir son visage (qu’il imaginait beau et radieux) mais en vérité, il avait surtout envie de lui foutre sa queue au cul. Tout en continuant à s’avancer de plus en plus près, il fit glisser ses culottes jusqu’à ses chevilles et commença à s’astiquer la bite.]

Princesse Elfe : Je sais qu’il y a quelqu’un qui s’approche. Je vous entends.

[Frotteux s’arrêta sur place, surpris. La sueur lui perlait soudainement du front. Il ne dit rien.]

Princesse Elfe : J’ai entendu des visiteurs arrivés tout à l’heure. Est-ce vous prince Avalgorn ? Êtes-vous enfin revenu de votre expédition à la recherche de ce Grobit ?

[Frotteux était incapable de bouger. Il était figé. Il avait soudainement envie de rebrousser chemin et de partir de là. Mais l’emprise du Cockring sur son esprit était trop forte.]

Princesse Elfe : Je vais me retourner si vous ne me dites pas qui vous êtes ?

[Soudainement, une pensée impossible surgit à l’esprit du Grobit. Cette voix. Cette voix chaude et sulfureuse. Cette voix à l’accent indéchiffrable tellement porteuse de promesses sexuelles. Il l’avait déjà entendue. Il en était certain. La princesse délaissa son propre reflet dans la glace et se retourna lentement derrière elle, dévoilant ainsi son visage aux lèvres charnues ainsi que ses seins énormes et fermes à l’intrus qui se trouvait dans sa chambre.]

Frotteux : GUUULLLLLPPPPP!!!!!!!

Princesse Elfe : Mais… Mais qui êtes vous ?

Frotteux : … … …

Princesse Elfe : Parlez, je vous en prie.

Frotteux : L… L… Live Tire ?! C… C’est vous ?

[La princesse arbora une expression de surprise.]

Princesse Elfe : C’est bien la première fois que j’entends ce nom prononcé ici à l’intérieur des murs de cette maison.
[Elle afficha ensuite un petit sourire timide et espiègle.]

Princesse Elfe : Mais oui ! Tel est le nom que l’on me donne dans cette deuxième vie que je mène en secret. Mais ici, je suis connue sous le nom de la princesse Analrwen, fille de L-Rond, future épouse de Avalgorn, fils de Aramorve.

Frotteux : J…Je… ne peux pas…y.. c… croire.

Live Tire : Mais tu ne m’as pas dit qui tu es, jeune Grobit ?

Frotteux :… … …

[Frotteux était tellement stupéfié et en même temps émerveillé de réaliser qu’il se trouvait face-à-face avec la fille qui hantait ses rêves cochons les plus ignobles depuis des années qu’il arrivait à peine à penser et à respirer. Même le Cockring ne lui faisait plus d’effet pour le moment. Sa queue à l’air libre pendait à moitié en érection comme un vieux ver de terre qui essaie de se lever la tête. La princesse porta d’ailleurs un regard très intéressé sur l’entrejambe de Frotteux.]

Live Tire: Tiens tiens... Alors c’est toi le fameux porteur du Cockring. Intéressant...

Frotteux: ghu...

Live Tire: Hum... un manchot timide en plus ! J'avoue que ça fait mouiller le contour duveteux de mon anus.

[La voix de la princesse avait subtilement changée et ressemblait maintenant plus que jamais à celle qu’elle utilisait pour rendre les hommes complètement fous dans les films pornos dans lesquels elle tournait avec un enthousiasme qui crevait l’écran comme un jet de sperme à travers une feuille de papier de toilette.]

Frotteux: ...ahgggg....

Live Tire: Tu sais, jeune vicieux, j'ai promis mon coeur à ce bon à rien de Avalgorn. Celui qui deviendra un jour le roi. Mais ça, c'est juste une question d'argent. Cet homme n’est même pas foutu de me mener à la jouissance anale à laquelle une fille de mon rang a doit d'espérer.

Frotteux: ...wousssffff....

Live Tire: Mais toi ! Toi, tu possèdes le Cockring. Tu es le porteur de ce fameux anneau. Tu es celui qui pourrait me mener à cette jouissance divine.

Frotteux: Ss...sss....frrrrr....

Live Tire: Écoute, j'ai donné mon coeur à Avalgorn, mais rien ne m'empêche de te donner mon anus !

Frotteux: bluwa...blwuuuu....prout !

Live Tire: Mais... pour cela il y a une condition. Tu dois réussir l'impossible. Tu dois vaincre là où tous ont échoué. TU DOIS...

Frotteux: Spit ! Spit ! Spit ! Ostie chu venu calisse...

Live Tire: ... TU DOIS aller à MERDOR et me ramener un poil du cul de Smoron l’infâme.

Frotteux : Spit! Spit! Spit! M...mmmmaaaa...mmmaaaiiisss pou...rr....quuuuuoii un.... spit! spit! poil..d..dde cul.

Live Tire: C'pas de tes crisses d'affaires. J'en ai besoin, c'est toute. Tu vas-tu t’en chargé ou pas ? J'peux demander à un autre des invités de mon père de le faire, tu sais.

Frotteux: Spit ! spit ! spit! Non...jjj...je vais le ..fff...faire.

Live Tire: Bon...Tu reviendras me voir quand t'auras le poil de cul. Pis ramène moi pas un de tes poils de cul, je verrai la différence.

Frotteux : Spit ! spit ! spit ! spit ! spit ! spit ! Oui ma reine !

Live Tire : Je suis pas encore reine. Je suis juste une princesse.

Frotteux : N… Non ! Vous êtes la reine de l’anal.

Live Tire : Oui. Bon. Sors d’ici et oublie pas la mission que je t’ai confiée.

Frotteux : T… Très bien.

[Frotteux se prépara à quitter la chambre au moment où la princesse attira son attention une dernière fois. Le Grobit se tourna en sa glorieuse direction et put voir avec délice que Live Tire s’était mise debout puis penchée le plus loin possible vers l’avant offrant ainsi la vision de son anus rose et douillet à Frotteux qui faillit en perdre connaissance.]

Live Tire : Voilà qui devrait te donner un peu de courage, jeune vicieux.

[Elle lui fit un clin d’œil et le laissa sortir dans un état de transe qui frisait le mysticisme après que celui-ci eut éjaculé une fois de plus sur le beau tapis en poil de pieds de grobits de la chambre de la princesse. Frotteux pris un bon dix minutes pour récupérer tout juste à l’extérieur de la porte close des quartiers privés de l’actrice (qu’il entendait d’ailleurs souffler comme une chatte en chaleur derrière). Ensuite, il débusqua les toilettes et en profita enfin pour chier et ensuite se branler avec le Cockring au bout de son gland en feu. Il alla ensuite rejoindre ses compagnons dans la salle à manger du restaurant en se promettant de ne jamais leur révéler ce qui venait de lui arriver.]

Frotteux : Je suis de retour, les gars. Hé ! Vous ne savez pas qui je viens de voir et bien... Oups ! merde ! Euh… Rien !

Scram : Kossé tu racontes, encore ?

Frotteux : Non, rien. J'arrive de chier, c'est tout ce que j'avais à dire.

Scram : Siboire, tu pus la marde. Tu t'es tu torché le cul au moins ?

Frotteux : Non !

Scram : AAARRRKKK! T'es donc ben dégueux, Pourquoi tu t'es pas torché le cul, crisse de porc ?!

Frotteux : Comment j’aurai bien pu faire, crétin, avec un seul bras ?

Scram : C’est pas une excuse.

Frotteux : De toute façon, c’est une bonne chose. Ça va nous apporter de la chance durant le reste de l’expédition.

Scram : De la chance ?!!

Frotteux : Oui, je vais avoir la marde au cul !!!

[À ce moment, L-Rond retentit dans la salle à dîner du restaurant pour annoncer que le souper était prêt et qu’il leur serait servit dans la grande salle de réception.]

L-Rond : Les Orcs et le troll qui travaillent pour moi dans mes cuisines ont préparé le souper. Ce sera des tournedos pour tout le monde. Suivez-moi à la salle du Concile en file indienne et sans vous bousculer, sinon il n’y aura pas de dessert pour qui que ce soit.

Scram : C'est quoi le dessert, monsieur L-Rond ?

L-Rond : Des biscuits aux All Bran.

Scram : Crisse de calisse de tabarnak d’ostie de siboire…






Le concile de L-Rond




[Au souper concile organisé par L-Rond étaient conviées les neuf personnes suivantes (en plus de L-Rond lui-même qui se réservait la place d'honneur sur une chaise haute pour bébé au bout de la table) : il y avait donc sans ordre particulier Frotteux Backins, Scram Gamchi son fidèle ami, Glandalf le magicien, Avalgorn le coureur des bois, Gémi le nain, Lesgrelos l’Elfe, VaVomir l’homme de Culdor, William l’homme tronc et finalement la couverture de Ti-Ben, à qui L-Rond avait redonné l’usage de la parole grâce à une de ses potions magiques, et qui à son corps défendant servait maintenant de nappe pour la table crottée devant laquelle les invités avaient pris place.]

L-Rond : *Bruits de mastication* Étrangers des terres lointaines… *autres bruits similaires* Vieux amis retrouvés… *Rote sourd* Nous sommes ici pour répondre à la menace venant de Merdor.

Lesgrelos : Je m'excuse beau brun mais c’est pas très très poli de parler la bouche pleine. Peu importe si c’est de la nourriture que t’as dedans ou autre chose de plus gros. C’est juste pas poli, bon.

Gémi : Par tous les champs de mulots de Morvia, qu’est-ce que ça sent la marde ici ! C'est quoi votre système de ventilation, coudonc ?

VaVomir : Ça ne fait pas juste sentir la marde, ça goûte la marde aussi ces maudits tournedos là ! C'est impossible pour moi de digérer cette nourriture et c'est pourquoi je vais la vomir immédiatement sur cette nappe noire. BARF ! BARF !

Ti-Ben, la couverture : Est-ce que quelqu'un parmi vous aurait la gentillesse de passer un linge humide sur moi ? Je lui en serais vraiment reconnaissant. Le vomi est très corrosif et presque impossible à faire disparaître si l’on attend trop.

Scram : C'est fou comme ces tournedos là goûtent la fricassé à ton oncle, Frotteux !

Frotteux : Ce n'est rien, tu n'as jamais mangé ses fameuses patates germées en robe de chambre.

Glandalf : Queeequ'un pouait me paaaasser le eeeessel, mon eeeeedentier est faaaade.

Avalgorn : Maître Glandalf, vous avez mis vos dents dans mon verre de bière! C'est dégoûtant ! Récupérez le immédiatement.

William l’homme tronc : Mon royaume pour une paire de jambes. N'importe quelle... des jambes de dwarf à la limite !

[Pendant qu’ils semblaient tous avoir mieux à cirer que de s’affairer à trouver ce qui allait advenir de ce Cockring tacheté de sperme séché, L-Rond s'impatientait un brin.]

L-Rond : VOOOOOOOS YEULEEEEEEEES TAABBAARNNAAKK !

Gémi : Eurk ! Les Elfes ont vraiment tous des haleines de cheval.

L-Rond : Les temps sont graves, l'ennemi connaît l'existence du Cockring. Il voit le porteur grâce au troisième téton qu’il a dans le front.

Frotteux : Un troisième téton ? Ouash ! C’est vraiment un monstre ce Smoron là.

L-Rond : Vous ne sauriez si bien dire, maître Grobit. Maintenant, veuillez vous avancer et mettre le Cockring sur le centre de table en forme de bûche là, s’il vous plaît, afin que tout le monde ici présent puisse voir la nature physique de l’ennemi.

Frotteux : Euh... avec ou sans mon pénis dedans ?

[Lesgrelos ne laissa même pas la chance à L-Rond de répondre.]
Lesgrelos : Avec, bien sur. Miam ! Miam ! Une bite de p'tit jeune... comme mes photos de jeunes elfes tout nu de 500 ans que je vois dans la boule de cristal que je me suis achetée l’autre jour.

[Frotteux grimpa sur la table et mit son engin sur le centre de table en forme de bûche. Tous s'exclamèrent en chœur.]

Tous : Ooooohhhhh !

L-Rond : Il nous faut trouver une solution mes amis avant qu’il ne soit trop tard.

Vavomir : Le Cockring est une arme puissante, je propose qu'on l'utilise contre l'ennemi ! Allons dans ma vile natale de Culdor qui se trouve si près de Merdor que l’on en subit quotidiennement les effets du smog. Laissez-moi porter le Cockring sur mon pénis le temps de défier Smoron en combat singulier et ensuite de l’enculer avec mon gros sexe jusqu'à ce qu’il n’en meure.

Frotteux : Wo! Minute. C’est MON putain de Cockring. Et si quelqu’un doit enculer Smoron ou n’importe qui d’autre avec l’anneau, c’est moi. Et personne d’autre.

Lesgrelos : Hum, ça me plait. Mais on peut pas l'utiliser... c'est trop dif-fi-ci-le bon !

Avalgorn : C'est vrai ça car Smoron aurait, dit-on, le cul en feu. Ce serait donc fort risqué de s’y brûler le bout du gland.

Scram : Bof ! De toute façon Frotteux se branle tellement souvent qu'il a déjà le bout du gland en feu !

Avalgorn : Qu’importe maître Gamchi. Personne ne devrait plus jamais porter le Cockring au bout de son gland.

Vavomir : T'es qui toi pour dire ça ? T’es rien qu’un vulgaire coureur des sous-bois !

Lesgrelos : C’est pas un simple coureur des sous-bois. C'est le futur roi des hommes ! C'est lui le plus fort ! C’est lui le plus beau.

Vavomir : Le roi des hommes ? Fi ! Culdor n’a pas de roi ni de systèmes d’égout. Et Culdor n’a pas besoin de roi mais peut-être bien d’un système d’égout.

Lesgrelos: Ça, je te le fais pas dire, homme de Culdor.

Avalgorn : Fermez donc votre grande gueule de fifi, maître Lesgrelos.

L-Rond: Il n’y a qu’une seule chose a faire et c'est de détruire le Cockring en le jetant dans le tas de pneus en feu à l’intérieur du volcan du mont Doom II...là où l’anneau y a été forgée à partir de caoutchouc de pneu recyclé.

Frotteux : Je vous demande pardon ! Détruire le Cockring ? C’est une blague, n’est-ce pas ? Ah ! Ah ! Elle est bien bonne.

L-Rond : À moins que quelqu’un parmi vous n’ait une meilleure idée…

Gémi: Laissez moi faire ! Je vais m’occuper de la destruction de ce Cockring sur le champ. M'en va y calisser un coup de hache vous allez voir !

[Le Dwarf prit sa hache de guerre avec laquelle il avait commencé à couper son tournedos et en la faisant tourner au dessus de sa tête, il s’approcha du porteur de l’anneau avec des intentions évidentes.]

Frotteux: Aaaaaaaaahhhhhhhhh !!!! C’EST UN MALADE !!! ARRÊTEZ-LE !

[Avalgorn s’interposa avec promptitude et empêcha le nain de trancher la nénette du Grobit. Il expliqua ensuite au nain pourquoi il ne pouvait pas détruire l’anneau avec son arme : devant répéter plusieurs fois ses explications comme Gémi avait une mauvaise audition par faute de la quantité faramineuse de poils qu’il avait dans les oreilles.]

Avalgorn : Je vous le dis et je vous le répète, même la plus affûtée des haches de ce monde ne pourrait venir à bout du Cockring, maître Gémi. Il n’y a que le brasier des pneus en feu de Merdor qui pourrait le faire disparaître à jamais.

Gémi : Est-ce que vous venez juste de me traiter de sale nabot génétique ?

Avalgorn : *soupirs de découragement*

L-Rond: Vous avez bien appris votre leçon le gendre. Et oui, comme je le disais, il va falloir que quelqu’un aille nous jeter cet anneau de malheur dans le dépotoir à pneus de Merdor. Il nous faut donc un imbécile suicidaire qui se portera volontaire pour cette mission de laquelle il n’en réchappera pas, à coup sûr. J’irai moi-même si ce n’était de mes obligations hebdomadaires avec les enfants malades du foyer de l’âge d’or de Chipendell. Dans ces circonstances, qui parmi vous messieurs aura le courage de s’acquitter de cette mission complètement perdue d’avance ?

Tous: *sifflotements stupides*

[À ce moment, Frotteux entendit dans sa tête la voix la plus douce et sensuelle qui soit : «C'est moi, Live Tire. Petit vicieux, j'aurais besoin d'un volontaire pour me pénétrer l'anus et me le faire saigner jusqu'à la jouissance absolue.»]

Frotteux: MOI ! MOI !!! JE SUIS VOLONTAIRE !!!!

L-Rond: Bon parfait, v'là notre imbécile. Tout est réglé.

[Glandalf baissa les yeux en signe de désespoir et aperçut du même coup une grosse flaque de pisse à ses pieds. Il n'en revenait pas que sa couche l'ait abandonné dans un moment aussi important. Il se retourna vers Frotteux en faisant comme si de rien n’était tout en espérant que personne ne remarque quoi que ce soit.]

L-Rond: Est-ce que quelqu'un se propose pour accompagner Frotteux dans cette quête extrêmement dangereuse d'où personne ne va revenir vivant ?

Tous: *sifflotements imbéciles*

Glandalf: Si l’on me fournit une nouvelle couche, je suis prêt à aller au bout du monde, pourvut évidemment que ce soit une couche hyper absorbante avec contour élastique molletonnée.

[Avalgorn s'approcha ensuite du porteur du Cockring et s'agenouilla devant le phallus bulbeux de ce dernier.]

Avalgorn : Si c'est vous que l'on a désigné comme porteur du Cockring, maître Backins, alors je me mets à votre service. Je promets de vous aider au risque de ma propre vie.

[Il embrassa ensuite l'engin de Frotteux en signe de révérence. Frotteux lui vint dessus en signe approbateur.]

Lesgrelos : Moi on m'a promis des gros orcs poilus pour tester mon nouvel anus en plastique. Alors je suis partant !

Gémi: Si vous pensez que je vais laisser aller un sale Elfe se faire tous les orcs tout seul... d'là marde ! Je vais tous leur trancher la tête avec le fer de ma hache. En plus, ça sent la vraiment la pisse ici. Il est temps que je parte.

[VaVomir, qui était en proie à une crise de tics incroyable qui le forçait à se cracher dans l'oeil frénétiquement, s'avança à son tour pour se proposer volontaire, en faisant fi du manque d’originalité de la chose.]

VaVomir: Spit! Si tout le monde décide de suivre cette tite bitte là, j'ai pas ben ben le choix. Spit ! Mais je tiens à ce qu'on sache que j'en ai une plus grosse et que par conséquent je ferais un bien meilleur porteur de Cockring que cette demi-portion de Grobit. Spit ! Spit ! Ayoye direct dans l’œil !!! Maudit que ça fait mal.

[Scram réapparut du dessous de la table où il avait profité des derniers instants sans intérêt pour lui pour vivre quelques unes de ses plus intenses expériences sexuelles à vie avec un mignon cochon d'inde miniature qui s’y trouvait sans trop qu’on ne sache pourquoi.]

Scram: Heille !!! Frotteux va pas nulle part sans moi, c'est tu clair ça ?!! Le petit maudit, il me doit encore plein de fric. Pas question qu’il s’en sorte comme ça.

Cochon d'inde: Heille le jeune, tu vas nulle part avant de m'avoir essuyé le trou de cul de ton sperme gluant ! Je refuse d'être traité aussi bassement qu'un vulgaire mouchoir.

William l’homme tronc: Est-ce que quelqu'un pourrait m'avancer d'un pas, je voudrais me proposer a mon tour.

L-Rond : C’est très courageux de vous proposer, maître William, mais je ne vois pas en quoi vous pourriez vous rendre utile à cette mission dans l’état où vous êtes.

William : Et bien je me propose pour garder le Cockring sur moi. Étant donné que je n’ai pas de sexe, je serais incapable de me servir le Cockring même si l’envie de le faire me prenait.

L-Rond : Hum ! Je vois. C’est un peu comme de donner un collier maléfique à quelqu’un qui n’a pas de cou.

Avalgorn : Voilà une idée très intéressante. Cela pourrait vraiment augmenter nos chances de réussite.

Frotteux : QUOI !? Tu veux rire, Touche-Pipi !? C’est l’idée la plus stupide que j’ai jamais entendue de toute ma putain de vie. Arrêtez-le cet homme tronc, il dit n’importe quoi.

Avalgorn : Je comprends maître Backins qu’il n’est pas facile pour vous d’admettre que…

[À ce moment, Avalgorn fut interrompu par l’intrusion brusque de deux visiteurs inattendus dans la salle de réception. Il s’agissait de deux Grosbits aux cheveux longs et aux dents pourris.]

Premier Grobit : Désolé d’interrompre votre party les mecs mais y aurait pas quelqu’un pour nous préparer un spaghetti ?

Deuxième Grobit : Ouin ! Ça fait vingt minutes qu’on attend comme des cons dans la salle à manger.

Frotteux : MerryChristmas ? Ptit Pine ? Qu’est-ce que vous fichez ici, mes cousins ?

[Frotteux fut surpris de voir ainsi s'immiscer ses deux cousins, ceux-là même avec qui il avait si gaiement défloré tant de filles avec des broches à son école. Les deux intrus sursautèrent de surprise en apercevant Frotteux et, un peu en retrait, Scram Gamchi, son jardinier.]

MerryChristmas : On revient du Folichorc. On a passé toute la soirée là-bas. Pis là on avait faim. Faque on s’est dit pourquoi pas un bon spaghat au baloney.

Ptit Pine : T’aurais du voir la nouvelle ogresse qui travaille là asteure. Elle a vraiment un cul énorme. Quand elle m’a pété dessus, j’ai revolé dans le mur de la cabine des danses à cinq. C’était cool !

MerryChristman : Pis toi, Frotteux. Qu’est-ce que tu fais ici avec cette gang de géants constipés ? Tu sais que tout le monde à la Chire vous cherche Scram et toi, depuis hier. Le monde pense que vous avez été kidnappés par des Martiens de la planète Neptune.

Ptit Pine : C’est des choses qui se peuvent ça. On se faisait vraiment du mauvais sang pour toi, Merry pis moi, pendant qu’on trayait la pisse d’une troll dans notre bière, tantôt, au Folichorc.

Frotteux : Ce serait trop long à vous raconter, les gars. Surtout que vous êtes pas réputés pour avoir une durée d’attention trop trop élevée.

MerryChristmas : Comment tu dis ça ?

Ptit Pine : Pas trop vite, je te suis plus là, cousin.

Frotteux : Je m’en vais en mission secrète à Merdor. C’est tout ce qui a d’important à savoir.

MerryChrismas et Ptitpine: Bon et bien alors nous aussi on vient !!! Ça l’air d’un méchant party là où tu t’en vas !

L-Rond: Les deux Grosbits peuvent y aller. Mais là c’est tout. Vous êtes bien assez comme ça maintenant. Demain, à l'aube, vous allez lever le camp en direction de Merdor. Vous serez connu sous le nom de la Falluship du Cockring. Et n’oubliez pas que la discrétion et la rapidité seront vos deux atouts les plus importants.

Lesgrelos : Il vient de me venir une superbe idée en tête afin de promouvoir le déplacement rapide au sein de notre falluship, seigneur L-Rond.

L-Rond : De quoi s’agit-il ?

Lesgrelos : Un pari ! Le dernier d’entre nous qui se rendra à Merdor devra manger une tranche de pain sur laquelle toutes les autres personnes du groupe auront éjaculé.

L-Rond : Voilà une pénitence salée pour celui qui se traînera le plus les pieds. Cela m’apparaît comme une bonne idée, maître Lesgrelos.

[Lesgrelos était tout sourire et semblait bien fier de son coup. Son sourire détonnait avec la moue renfrognée des autres membres de la confrérie.]

L-Rond : Vous avez entendu tout le monde ? Le dernier rendu à Merdor devra manger la tranche de pain… M… Mais Lesgrelos est exclut de ce pari. Quelque chose me dit qu’il ferait tout pour perdre.

[On vit l’Elfe efféminée frapper la table de ses poings en signe de déception.]

L-Rond : Bon, on se revoit demain. Vos chambres sont prêtes. Vous n'avez qu'à monter à l'étage, remplacer les couvertes pleines de sperme, tuer les coquerelles qui s'accouplent sur les oreillers et ôter les ressorts qui sortent de partout au dessus du lit. Si ce n'est de ça, vos chambres sont définitivement prêtes.

[Tout le monde se leva de table difficilement après avoir trop mangé. Glandalf s'en alla essorer sa couche pleine de pisse au dessus du feu, ce qui produit une fumée verte phosphorescente qui fut d’ailleurs reçue par une salve s'applaudissement et d'exclamations de la part des autres compagnons.]

MerryChristmas : J'aime quand Glandalf fait des tours de magie.

Ptit Pine : Ouin, comme l'autre fois quand il a mis son dentier dans un verre de seven up et qu'il y a tout plein de bulles qui ont éclaté comme si c'était de l'Alka Seitzer.

MerryChristmas : Ah! Ptit Pine, ferme-la.

[Avalgorn ramassa la couverte du Nazgul et s'en alla ensuite dans la chambre de Live Tire afin d’y accomplir son devoir conjugal. Et une fois de plus, il ne donna pas satisfaction à la princesse dont l'anus duveteux resta inassouvi. Elle lui donna son congé avec une petite tape d'encouragement pour l'effort et se rentra ensuite quatorze suppositoires en même temps dans le trou de cul pour parvenir à la jouissance dont elle était si friande, humectant au passage les dits suppositoires de son jus de plote royal afin que ces derniers pénètrent plus aisément à l'intérieur bouillant de son rectum tout rose. À ce moment, la princesse n’avait qu’une seule pensée à l’esprit.]

Live Tire : Lorsque le porteur du Cockring aura réussi la mission que je lui ai donnée et qu'il me ramènera un poil du cul de Smoron, je pourrai enfin accomplir mon destin.

[Pendant ce temps, VaVomir, Gémi, Lesgrelos et William l’homme tronc s’en allèrent faire un petit tournoi de dards dans la salle à dîner du restaurant. L’Elfe et le nain se prirent l’un contre l’autre. Gémi ne fut pas long pour se rendre compte que quelque chose n’allait pas.]

Gémi : Bon sang de bon sang ! Le triple 20 a quelque chose de bizarre sur ce jeu. Les sapristi de dards ne veulent pas y rester plantés.

Lesgrelos : Êtes-vous en train de vous trouver des défaites pour la raclée que je m’apprête à vous donner, maître Dwarf ?

Gémi : Pardon ! As-tu dit que tu je n’étais qu’un sale enculé de dwarf ?

Lesgrelos : COUPEZ-VOUS LES POILS DES OREILLES ! Ce n’est pas ce que j’ai dit, zut de flûte.

[Lesgrelos s’en alla inspecter de plus près les mystères du triple 20 sur le jeu de dards.]

Gémi : Mes problèmes d’audition n’ont rien à voir avec la barbe que j’ai dans les oreilles, monsieur l’Elfe. Tout a commencé le jour où un gros troll adulte m’a crié dans les oreilles et…

Lesgrelos : Vous aviez raison, maître Gémi. Il y a effectivement une substance poisseuse collée sur le triple 20.

Gémi : Ah ! Je le savais bien.

Lesgrelos : Voyons voir ce que c’est…

[L’Elfe goutta à la substance du bout de sa longue langue agile et ne fut pas long pour devenir tout sourire après l’avoir identifiée.]

Lesgrelos : Du sperme ! Et de bonne qualité je dirais. Pas trop salé. Joli texture. Rond en bouche.

[L’elfe passa les cinq minutes suivantes à lécher la moindre trace de sperme sur le jeu si bien qu’à la fin, le triple 20 était maintenant redevenu jouable au grand plaisir de tous. Bien que jamais autant qu’à son propre plaisir à lui, aux dires de Lesgrelos.]

VaVomir : Votre temps est dépassé. C’est au tour de William et moi de jouer une partie. Ôtez-vous de là maintenant.

[Les deux autres n’insistèrent pas devant l’emportement de VaVomir qui était d’ailleurs d’une humeur massacrante depuis qu’il s’était fait rabroué comme un enfant d’école tout au long du concile. La partie commença et à la grande surprise de tous, l’homme tronc s’avéra comme un joueur redoutable : il visait le triple 20 avec régularité au grand dam du guerrier humain qui n’en croyait pas ses yeux de voir une moitié d’homme lui infligée une humiliation pareille. Au bout de trois défaites consécutives, VaVomir, n’en pouvant plus de se faire ridiculiser de la sorte, devint complètement fou et sortit sa longue épée tranchante de son fourreau et coupa les deux bras de l’homme tronc. Ensuite, il monta à sa chambre en courant et en pleurant comme un bébé.]

William : NOOON!!! JE N’AI PLUS DE BRAS MAINTENANT ! AAAUUU SECOOUURSS !!!

[Lesgrelos et Gémi se regardèrent d’un air paniqué. Comme s’ils ne voulaient pas qu’on puisse leur reprocher quoi que ce soit dans ce drame, ils montèrent à leur tour en direction des chambres à coucher à toutes jambes, laissant le pauvre William en train de pisser le sang sur le dos comme une grosse tortue blessée.]

Lesgrelos (d’une voix essoufflé) : Plus vite, maître Gémi. Plus vite !

Gémi (de la même voix essoufflée) : Est-ce que tu viens de dire que j’ai une petite bite ?!

Lesgrelos : *soupirs de découragement*

[Peu après, Frotteux monta à son tour jusqu’à sa chambre (après avoir fait un long arrêt aux toilettes) et y trouva Scram qui était déjà sous ses couvertures, et qui pour passer le temps s'était amusé à faire des bonhommes allumettes avec les crottes de nez qu'il conjurait à volonté du fin fond de ses sinus déréglées.]

Scram : Regarde Frotteux, j'ai reconstitué la scène où Ti-Ben te coupe le bras avec son épée. Pas pire, hein ?

Frotteux : C'est cool. T'es vraiment un artiste, Scram. T'as le souci du détail, on voit même le sang couler à flot du moignon. C'est de la morve que t'as pris pour faire ça ?

Scram : Oui, monsieur.

[Frotteux lança un long regard attendri en direction de son meilleur ami, celui qui l'avait toujours soutenu, même dans les pires épreuves. Comme lors de l'exposition d'une tante défunte au salon mortuaire, lorsqu'il s'était faufilé en cachette dans le corbillard et qu'il avait commencé à se servir du Cockring aux dépens de sa vieille tante, moribonde et éviscérée (ce qui permettait d'aller plus loin dans son exploration anale). C'est Scram qui l'avait sorti du pétrin en faisant diversion : il avait grimpé au balcon de l'église et s'était mis à projeté une pluie de crottes de nez. Les autres parents et amis avaient été émerveillés par ce qu'il croyait être une pluie de surprenant gros confettis. Ce qui avait laissé le temps à Frotteux de filer en douce après avoir sauvagement déshonoré le cadavre de sa tante qui avait sûrement du jouir peu importe le lieu où elle était rendue.]

Frotteux : Tu peux retourner à notre Chire, si tu veux, Scram. Tu n'es pas obligé de m'accompagner jusqu'à Merdor, tu sais. Ça risque de devenir très dangereux.

Scram : Dangereux comment ?

Frotteux : Je sais pas, j'ai entendu parler d'un bois enchanté où habitent des Filles Elfes très méchantes qui vous attrapent par la queue et qui vous sucent à tour de rôle pendant des heures, jusqu'à ce que vous veniez dans leur potion magique. Puis après, elles recommencent encore et encore. Ce genre de dangers, tu vois ?

Scram : Ouin. Ça fout la trouille. J'avoue. Mais... jamais je ne pourrai te laisser t'aventurer dans cette quête tout seul. Tu es le porteur de Cockring le plus cool que j'ai connu de ma vie.

Frotteux : Ah, Scram. T'es trop bon. Viens dans mes bras.

[Frotteux et Scram se serrèrent comme deux vieux amis qui ont mille et une fois jouer au docteur au cours des années. À ce moment, Lesgrelos entra dans la chambre, les culottes baissées jusqu'aux chevilles.]

Lesgrelos : Salut les petits gars, je venais juste vous souhaitez une bonne n... Mais... Mais kossé que... Yé ! Une partouze. Enfin, sibole de sibolus.

[Lesgrelos se projeta sur le lit et commença à donner des coups de queues aux deux autres. Mais Frotteux et Scram lui firent comprendre qu'ils ne mangeaient pas de ce pain là.]

Lesgrelos : Ah, dommage. Je comprends. Mais vous êtes mieux de vous grouiller pour arriver à Merdor, les enfants. Sinon, vous allez manger une autre sorte de pain avec une petite sauce bien spéciale, oubliez pas... gang de chanceux !

[Lesgrelos quitta la chambre avec sa queue entre les jambes.]

Scram : Man ! As-tu vu ça. Lesgrelos. Il a les couilles vraiment trop petites pour la taille de sa bite.

Frotteux : Ouin ! Il porte bien son nom celui-là.

Scram : Ouin ! Bon et bien c’est le temps de se mettre au lit, maintenant. Bonne nuit, Frotteux.

Frotteux : Bonne nuit, Scram. Fais de beaux rêves.

Scram : Toi aussi fais de beaux rêves.

[Les deux s’endormirent immédiatement. Mais cette nuit-là, malgré les souhaits de Scram, Frotteux ne fit pas de beaux rêves mais plutôt davantage de cauchemars horribles à propos de cette petite créature visqueuse qui le pourchassait d’un rêve à l’autre, tel un croque-mitaine dans un mauvais film d’épouvante, afin de lui fouiller dans le cul avec ses longs doigts glacés. Le grobit fut extirpé de ses mauvais rêves à l’aube par la voix autoritaire et l’haleine millénaire de L-Rond.]

L-Rond : Réveillez-vous et venez avec moi immédiatement, maître Backins. Allez !

Frotteux : Argh !

[Le Grobit grogna de mauvaise humeur mais n’eut d’autre choix que d’obéir aux ordres que lui aboyait le maître des lieux.]

L-Rond : Suivez-moi jusqu’à mon laboratoire secret sur le champ.

[Frotteux, les deux yeux dans la graisse de bines, suivit le vieil Elfe dans le dédale des couloirs, en apercevant au passage pratiquement tous ses compagnons qui faisaient la file devant la porte des toilettes afin d’y vomir leurs tripes dans des bols débordant d'étrons, de rats et de tampons ensanglantés appartenant à la princesse Analrwen. Il semblait bien que ce n’était pas tout le monde qui avait l’estomac aussi solide que lui pour résister aux tournedos qu’ils avaient ingurgités la veille.]

L-Rond : Mon laboratoire est par là.

Frotteux : Qu’est-ce que vous m’emmenez faire dans votre laboratoire, monsieur Luron ? Ça n’a rien à voir avec le Cockring j’espère ?!

L-Rond : C’est votre bras. Je croyais que vous m’aviez demandé de vous en faire pousser un nouveau.

Frotteux : Oui. C’est vrai. Ce serait vraiment apprécié parce que je vais en avoir de besoin quand je vais revenir dans mon trou de marmotte et que je vais recommencer à me branl…

L-Rond : Faites silence avec cela, s’il vous plaît. Je ne veux plus jamais en entendre parler.

[L’Elfe semblait encore plus contrarié que d’habitude au moment où ils arrivèrent enfin dans son laboratoire secret qui se trouvait dans une chambre sans porte tout juste à l’entrée très achalandée de cet établissement très fréquenté.]

L-Rond : Comme j’ai eu bien de la difficulté à dormir cette nuit, probablement quelque chose que j’ai mangé, j’en ai profité pour vous concocter cette potion de régénération. Tenez, buvez en. Vous aurez un nouveau bras grâce à ses vertus magiques. Allez. Buvez immédiatement. Et que ça saute.

[Frotteux inspecta avec suspicion le contenu brunâtre et filamenteux de la fiole que lui avait tendue L-Rond. Il n’était pas sûr mais il croyait avoir vu quelque chose bouger au fond de cette dernière. Mais devant le visage furieux de l’Elfe qui se grattait le derrière de la flèche avec impatience, il pris la décision d’avaler ce contenu inquiétant, en ayant souhaité avoir ses deux bras afin de pouvoir se pincer le nez comme il redoutait le goût de la potion. Il but d’un seul trait et sentit immédiatement un nouveau bras lui pousser à la place de l’ancien. Il en était fortement soulagé.]

Frotteux : Wow ! Ça marche votre truc, m’sieur L-Rot. Regardez-moi ça. Un nouveau bras tout neuf.

L-Rond : Bon ! Donnez-moi cette fiole vide maintenant avant qu’il n’arrive un malheur par votre faute.

Frotteux : C’est cool ! J’ai les mêmes cicatrices pis les mêmes grains de beauté aux mêmes places.

L-Rond : Très bien. Allons nous en d’ici maintenant. Il y a quelqu’un qui…

Frotteux : Attendez un instant. Il y a une question que j’ai envie de vous poser depuis hier soir. C’est un peu délicat.

[Le vieil Elfe regardait le Grobit avec un air de bœuf.]

L-Rond : De quoi s’agit-il encore ?

Frotteux : C’est à propos de votre fille.

L-Rond : Ma fille ? Mais qu’est-ce que vous voulez me dire à son sujet ? Vous ne l’avez même jamais rencontrée.

Frotteux : Pas tout à fait. Voyez-vous, hier, avant le souper, j’étais en quête des chiottes de toute urgence et sans faire exprès, je suis entré dans la chambre de la princesse. J’ai eu la surprise de ma vie quand je me suis rendu compte que votre fille était nulle autre que l’actrice de films de c…

L-Rond : Non ! Ne prononcez pas son nom d’actrice. Je vous en conjure. Il est déjà assez humiliant pour moi d’avoir à vivre et à garder ce terrible secret de famille tellement honteux.

Frotteux : Donc ! Vous le saviez. Pourtant hier vous avez nié savoir de qui je parlais quand j’ai prononcé le nom que vous ne voulez pas que je prononce encore une fois.

L-Rond : C’est que le seigneur Avalgorn n’en sait rien, lui. Et il ne faut absolument que cette atrocité lui parvienne à l’oreille. Jamais m’entendez-vous. Cela pourrait mettre notre accord en péril.

Frotteux : C’est d’accord mon pote. Je ne vais jamais le lui dire bien qu’il ne sait vraiment pas ce qu’il manque le pauvre. Hé !

L-Rond : N’en dites pas plus.

Frotteux : Vous ne devriez vraiment pas avoir honte de la carrière que mène la princesse Analrwen. Elle est vraiment très douée dans ce qu’elle fait, vous savez.

L-Rond : NNNNOON! SILENCE !

Frotteux : Bon. Et bien vu que vous n’êtes vraiment pas très proactif ce matin, je vais remonter à ma chambre afin de me préparer pour notre départ.

L-Rond : Attendez… Avant d'aller dans votre chambre, il y a quelqu'un que vous devez absolument rencontrer.

Frotteux : Hein ? Qui ça ?

L-Rond : Quelqu'un que vous connaissez bien et que vous n'avez pas vu depuis longtemps.

Frotteux : Qui ça ? Mon dentiste ?

L-Rond : Non, bougre de petit con. Votre oncle ?!

[Frotteux devint plus rouge que les tomates dans lesquelles il aimait bien glisser son engin reproducteur lorsqu'il entendait le son de sa caissière préférée dire au micro du magasin de fruits et légumes de la Chire "C'est quoi le prix d'une livre de Zukinis ?"]

Frotteux : Mon Oncle. De quel oncle, parlez-vous ?

L-Rond : Votre oncle, Bimbo.

Frotteux : Ah non!!!!! PAS LUI !!!!!

[Frotteux gardait des souvenirs horribles de son oncle : des souvenirs traumatisants de son enfance. Des souvenirs de pots de vaseline et de livres compliqués avec des dessins de monsieurs qui s'imbriquent les uns dans les autres.]

Frotteux : Il est ici ce sale vicieux. Mais pourquoi n’était-il pas du souper hier soir ?

L-Rond : Il ne se sentait pas bien. La diarrhée je crois. D’ailleurs, il l’a toujours si je ne m’abuse.

Frotteux : Je ne veux plus jamais avoir affaire avec ce pervers.

[L-Rond ne voulait rien savoir des protestations lamentables du Grobit et il l'amena de force comme un petit garçon qui vient de chier dans ses culottes et qu'on emmène aux chiottes en le tirant par les oreilles et en lui foutant des claques derrière la tête. Ce qui était exactement le cas car Frotteux venait de faire dans ses shorts tant il avait peur de revoir son oncle. L-Rond l'abandonna donc tout seul devant la porte de son cabinet de toilettes privé au sous-sol derrière laquelle se trouvait Bimbo.]

*arrrrrrrrrrgggg* *splouch*

Frotteux: Mon oncle ?

*rrrrraaaaagh* *splitch*

Frotteux: Oncle Bimbo, est-ce que c'est toi ?

*sssspppppprrrrrroooouuuuuuuiiiiiiiitttttttt*

Bimbo: Qui cé tu veux que ce soit mon p'tit vicieux ! T'as toujours aimé écouter les gens chier hein ! P'tit cochon dodu !

Frotteux: Ben... non, non ! On m'a demandé de venir t'attendre ici...

Bimbo: Voyons ma p'tite loutre visqueuse, soit pas gêné, c'est normal d'être attiré par la marde du monde, moi-même chu pas capable de résister à une grosse crotte juteuse bien boudinée ! Mais va quand même falloir que je te punisse. Awaille rentres icitte pis ça presse.

Frotteux: A...ah oui ?

[Frotteux ouvrit la porte et pénétra à l’intérieur des toilettes. Tout au fond de celles-ci, assis en indien sur la bole en forme de trône royal, se trouvait un petit Grobit aux cheveux gris et aux sourcils broussailleux. Il avait un sourire croche et de grands yeux cochons. Il s’agissait de Bimbo Backins, le Grobit le plus tristement célèbre de toute la Chire. Celui qui avait corrumpu l’innocence de tant de jeunes Grosbits au fil des années. Bimbo était l'oncle si «aimable» qui avait accepté d'élever le petit Frotteux pour rendre service aux parents de celui-ci, même si ceux-ci s'y étaient fortement opposés. Frotteux se souvenait encore du visage horrifié de ses parents quand son oncle l'avait saisie par le chignon du cou pour l'emmener de force dans son trou de marmotte puant.]

Bimbo: Approche mon p'tit verrat, faut pas que t'ailles peur de mononcle Bimbo... y te fera pas mal...

[En entendant à nouveau cette phrase qui avait marqué sa jeunesse entière, Frotteux sentit son anus se prendre de violentes convulsions, comme s’il s’agissait d’un réflexe conditionné.]

Bimbo: Penches-toé icitte mon venimeux... pis ouvre grand la bouche !

Frotteux: M...mais...je...

[Bimbo lui administra un violent coup de pied dans le derrière, ce qui mit fin temporairement fin aux convulsions de son anus boursouflé par la douleur. Frotteux se pencha donc de force. Bimbo s'assied sur la tête de Frotteux et exécuta la sentence.]

*iiiiiiiggggggnnnnnnnnnnnn* *bloutch*

Frotteux: gmoulmouark !

Bimbo: Ferme-là petit, c'est pour ton bien !

*ooooowaaaaaarrrrrrpffffffff* *pfrout*

[Après que Bimbo eut bien vidé le reste de ses intestins infectés par une immonde diarrhée, il tira la langue rugueuse d'émotion de Frotteux afin de s’en servir pour se torcher tendrement.]

Bimbo: Voilà ce à quoi l'amour d'un mononcle pour son neveu se doit de ressembler. Sans amour j'y serais jamais arrivé ! Surtout que j'en avais déjà vidé une bonne partie dans la bole avant ton arriver, petit verrat.

[Frotteux, au risque de se faire sermonner encore plus, ne tenta même pas de retenir son haut-le-cœur et remplit la bole voisine d'un vomis aux couleurs variées tirant particulièrement sur le brun et le jaune moutarde.]

Bimbo: Tu sais, je suis tellement content de te voir mon cher neveu, viens dans mes bras que je te serre les ouies un peu !

[Frotteux s'approcha sans dire mot, surtout qu'il avait les dents collées après les derniers événements.]

Bimbo: Pwah !!! Siboire que tu pus de la yeule, je me souvenais pas de ça ! Laves-toé la bouche tu m'écoeures. En plus t'as une coulisse de marde là !

Frotteux: Gmoui mononcle...

[Bimbo lui sacra une claque dans le derrière de la tête.] Bimbo: On parle pas la bouche pleine ! Siboire on dirait que t'as été élevé avec les cochons !

[Après plusieurs minutes de grand nettoyage, Frotteux et Bimbo allèrent s'asseoir sur un banc de parc qui se trouvait dans la cour arrière du manoir du Spaghetti. Une cour en caillou magnifique qui donnait vue sur une usine de transformation de vesses-de-loup.]

Bimbo: Regarde mon livre que je viens juste de finir d’écrire. C’est l’histoire de ma vie ça ma petite loutre visqueuse.

[Frotteux jeta un coup d’œil sur ce grand cahier à colorier pour les enfants qui contenaient des silhouettes d’hommes faisant subir une multitude d’expériences sexuelles dégradantes à une ribambelle de marmots sans défenses.]

Bimbo : Les 122 dernières pages te sont consacrées, mon neveu.

Frotteux: Leur derrière et ma grosse quéquette : un conte anal par Bimbo Backins. C’est ça le titre de ton livre, mononcle ?

Bimbo: C’est ça. Pis en anglais ça donne Behind and Back again, an anal tale by Bimbo Backins. Pis dans les 49 autres langues que j’ai l’intention de la publier, je le sais pas c’est quoi. Bon ! Viens donc t'asseoir sur mes genoux, j'va te lire l'histoire. Je me suis ennuyé de toi ! T'es loin à l'autre bout du banc comme ça, j'ai besoin de sentir la chaleur de ton anus enflé sur mes genoux. Arrive icitte !

Frotteux: Ça ne me tentes pas vraiment, mononcle...

[Bimbo le saisit alors par les sourcils et d'un violent coup, le tira en sa direction.]

Frotteux: Aaaaaaaaaahhhhh ! Ouch ! Mononcle ! Tu me fait mal !

Bimbo: Voyons calisse, je t'ai juste accroché ! T'es ben moumoune ! Messemble que c'est pas de même que je t'ai élevé ! Va falloir que je t'endurcisse un peu toé.

Frotteux: C'est pas nécessaire... ça... ça fait plus mal, là.

Bimbo: Ah ! Là je reconnais mon neveu ! Solide comme un roc, même après une semaine intensive de défonçage d'anus.

[Frotteux eut un autre soubresaut de douleur rectale devant le souvenir de ces paroles. D'ailleurs, c'est de ces mêmes événements que lui était venu la fascination pour les films traitant des relations anales. Maintenant, Frotteux était sur les genoux de Bimbo, qui le flattait tendrement, comme un oncle pervers le ferait pour son neveu préféré. Il lui flatta les fesses, puis glissa doucement vers ses parties les plus intimes.]

Bimbo : Kossé je sens là sur ton petit pénis ?

[Bimbo utilisait toujours le qualificatif «petit» pour désigner l'engin de son neveu, car le sien était d'une immensité incomparable après de nombreuses années en temps que porteur du Cockring : ce qui avait valu évidemment des années de souffrance à Frotteux.]

Bimbo: Dis-moé pas que t'as pogné des champignons mon petit malpropre !

Frotteux: Non ! C'est le Cockring que tu m'as donné avant que tu quittes la Chire.

[Bimbo frétilla en entendant ces mots. Il aperçu le Cockring se balancer légèrement sur le pénis de Frotteux, qui était sorti par l'ouverture du zipper que Bimbo avait préalablement ouvert. L'attitude de Bimbo changea.]

Bimbo: Ooooohhhh... Le Cockring... Tu... tu l'as apporté... Comme il est beau... Est-ce que... est-ce que je pourrais le toucher un peu ? Mon trésor, mon précieux trésor... juste une dernière fois, pour avoir une énorme queue et te la mettre au cul une petite fois encore.

[Frotteux remonta son zipper en vitesse, non sans se pogner la bite dedans.]

Frotteux: Non ! Il est à moi maintenant !

Bimbo: Kssssssssiiiiiiii !!!!! WRrrraaaa !

[Bimbo tenta alors d'empoigner le Cockring par la force, mais il se reprit à temps. Il se retourna et se mit à pleurer.]

Bimbo: Pardonnes-moi mon cher neveu... bouhouou.... pardonnes-moi... Je ne sais pas ce qui m'arrive, je suis tellement triste de t'avoir entraîné dans cette histoire... bouhouhouhouou....

[Frotteux, attendri, s'approcha de son oncle pour le consoler. Il enleva le Cockring gluant de sa bite et le serra dans sa poche. Il plaça sa bite dans la bouche de son oncle.]

Frotteux: Tiens mononcle, suce un peu, ça va te revigorifier !

Bimbo: Mnouerci mnon fffetit...

[Après des heures de succion digne d'un aspirateur central, Bimbo se releva, se gratta le cul et rota. Une odeur de sperme envahissa la place.]

Bimbo: J'ai deux choses très importantes à te donner pour ta quête, moé j'en ai pu rien à crisser.

Frotteux: Si c'est un pot de vaseline comme d'habitude je n'en ai plus besoin car je mouille du cul maintenant... pas le choix...

Bimbo: Non, non... Voici mon kit de chaînes et de studs en cuir... Porte-le. Ça peut peut-être t’aider. Ça adoucit même les brutes les plus coriaces. J'ai eu des baises mémorables avec ça sur le dos.

Frotteux: Wow ! Merci ! Les chaînes sont en aluminium ! Génial ! C'est quoi l'autre affaire ?

Bimbo: Voici mon arme chérie... Un vibrateur anal forgé à même le frame du pénis de Gilles Malade, un elf à grosse bite. Il a 28 fonctions de vibrations différentes, plus un manche télescopique.

Frotteux: WOW ! GÉNIAL !!!! Merci mononcle !

Bimbo: Heille mon petit criss, tu t'en tireras pas juste avec des mercis... Awaye baisse tes culottes, sale p’ti morveux !

[C'est sur cette note douloureuse que la rencontre se termina. Frotteux s'en retourna vers sa chambre avec son nouveau vibrateur 28 fonctions entre les mains et la semence acide d'oncle Bimbo entre les fesses. La rencontre avec cet étrange mais néanmoins charmant mononcle lui rappela pourquoi il était ce qu'il était et pourquoi il était si accroc à la chaîne de télévision spécialisée CanalHead. Il savait aussi que tant qu'il porterait au bout de son gland bulbeux le Cockring que son oncle lui avait légué (en échange d'une série de sodomisations violentes à six heures du matin), il continuerait à être obsédé par l'arrière-train de tout ce qu'il voyait, y compris ceux des grosses caissières du magasin de fruits et légumes. Et il continuerait à faire des cauchemars horribles dans lesquels il se faisait faire le touché rectal par cette espèce de petite créature visqueuse avec des yeux exorbités qui le poursuivait sans arrêt en l'injuriant d'une voix sifflante. Il fallait qu'il se débarrasse du Cockring sans quoi il deviendrait fou ou encore il finirait par ressembler à son oncle. Il fallait qu'il aille le jeter dans le dépotoir de pneus en feu de Merdor. Et il y avait toujours son autre mission, celle que la princesse lui avait confiée : il poil de cul de Smoron, ce géant carnivore qui habitait dans son château. Il aurait donné n'importe quoi pour rapporter le poil de cul à Live Tire, cette créature de rêve qui lui avait promis l'usage extensif de son anus duveteux et royal.]

Scram (en voyant arriver son ami dans la chambre) : Bon ! T’es là toé. Je me demandais ben où est-ce que tu était disparu comme ça… Hein ? Un nouveau bras ? Ah ben ça parle aux démons…

Frotteux : Salut Scram ! Comme tu peux le constater, le vieil Elfe m’a refait pousser mon bras coupé grâce à l’une de ses potions magiques qui goûtait les céréales.

Scram : Pas les All Bran toujours ?!

Frotteux : Exactement ! Je pense même qu’il y en avait des morceaux au fond de la fiole.

Scram : *Soupir de découragement* T’es tu prêt à partir ? Tout le monde nous attend en bas. C’est l’heure de décrisser. Quoi que personnellement j’aurai bien resté encore un peu, le temps de chercher où ce petit cochon d’inde d’hier soir a bien pu se cacher.

Frotteux : Je suis prêt, Scram. Je suis prêt à partir en direction de Merdor. Je suis prêt à aller détruire le Cockring dans le dépotoir de pneus en feu. Je suis même prêt à combattre Smoron en personne s’il le faut afin de le terrasser et de lui arracher tous les poils du cul avec mes dents.

Scram : Hum ! Je crois pas que ce sera nécessaire d’aller jusque là. D’ailleurs, j’vois pas l’utilité que ça pourrait bien avoir.

[Frotteux arbora un petit sourire qui parut bien étrange aux yeux encroûtés de son jardinier.]

Frotteux : En tout cas, on verra bien une fois rendu là.

Scram : Si on se rend là pour commencer.

Frotteux : Exact. Bon ! En route, maintenant ! En putain de route, mon Scram.






Le Cockring s'en va dans le sud




[Il y avait une atmosphère de commotion dans la salle à manger du restaurant la Maison du Spaghetti au moment où Scram et Frotteux y descendirent – non sans avoir préalablement saccagé leur chambre à coucher rien que pour le plaisir de se sentir comme deux vedettes de rock le temps d’un court instant.]

Scram : Kossé qui se passe icitte, siboire ?

[Tous les membres de la Falluship étaient regroupés en rond autour du jeu de dards à l’exception de VaVomir qui se trouvait un peu en retrait et qui arborait une mine renfrognée. Les deux Grosbits se faufilèrent à l’intérieur du cercle et constatèrent avec surprise que le tronc de William le barde avait été fiché sur la plaquette de jeu à l’aide de deux gros poignards. À travers la mare de sang séché qui s’y trouvait, une chose brillait par son absence : la tête du barde.]

Glandalf : Qui a bien pu perpétrer un geste d’une ignomie pareille ?

Lesgrelos : C’est vraiment dégueux c’t-affaire-là. Pouark !

Avalgorn : Cela doit être l’œuvre de Smoron, à n’en pas douter.

Scram : À moins que ce soit le cavalier sans tête qui a fait le coup ?!

L-Rond : Regardez mon placher. Mon précieux plancher. Tout souillé de sang.

Scram : Pauvre William. Il s’est fait coupé les deux jambes par Sa-Rhum-Man, les deux bras par Vavomir et maintenant la tête par le cavalier sans tête.

Glandalf : Ce barde a chanté ses dernières fausses notes, ça c’est certain. Il ne nous sera plus possible maintenant de recourir à ses services pour transporter l’anneau. Il nous est maintenant aussi inutile qu’une couche non-absorbante ne le serait pour moi en ce moment.

Frotteux : Ah ! C’est donc dommage. Quelle poisse ! C’est moi qui va être obligé de transporter l’anneau.

Scram : T’as vraiment l’air déçu comme c’est pas possible, Frotteux.

[Frotteux peinait pour se retenir d’éclater d’un rire de joie immense.]

L-Rond : Mon beau plancher en bois de banzaï géant. Ruiné ! Bon à faire du brin de scie pour hamsters !

[Ptit Pine se ramena avec un bout de papier entre les mains.]

Ptit Pine : Regardez ce que j’ai trouvé en dessous de la table là-bas pendant que je lichais la flaque de bière qui avait sur le bord de la chaise.

MerryChristmas : Laisse moi voir ça.

[MerryChristmas arracha la note des mains de Ptit Pine et en fit immédiatement la lecture.]

MerryChristmas : C’est le résultat d’une partie de dards. Ça dit. William. 501. VaVomir. 34.

Ptit Pine : Y’a du sang partout sur la feuille.

[Tout le monde se tourna en direction de l’homme de Culdor en arborant des airs de suspicion. VaVomir, qui se grattait la centaine de boutons blancs qu’il avait de distribués un peu partout sur le visage, se défendit bien d’avoir quoi que ce soit à voir avec ce meurtre crapuleux.]

VaVomir : Je vais pas nier que c’est moi qui lui a coupé les deux bras après qu’il s’eut fait un malin plaisir à m’humilier aux dards devant tout le monde hier soir. Mais ce n’est pas moi qui lui ait coupé la tête. Alors cessez de me regarder comme ça car je sens un nouveau bouton me pousser au dessus de l’œil gauche.

Lesgrelos : T’aurais pas eu envie d’une partie revanche pendant que tout le monde était couché. Une autre défaite cuisante et hop ! Pu de tête pour le pauvre barde ?

VaVomir : Fichez moi la paix. Je n’ai rien à voir là dans. Le coureur des sous-bois l’a dit. C’est l’œuvre de Smoron.

Lesgrelos : Oui mais moi ce que je trouves bizarre c’est qu’il se soit donné la peine de l’embrocher sur le jeu de dards. Tu penses tu qu’ils auraient joué une petite partie avant ?

VaVomir : Ferme ta gueule Lesgrelos. C’est pas moi le coupable. De toute façon, si tu regardes comme faut, c’est des poignards d’elfe qu’il a de fiché dans le tronc. Ce serait une honte pour moi de traîner ce genre d’armes dont n’importe qui peut apprendre le maniement en trente secondes.

[L-Rond étudia attentivement les dits poignards et sembla consterné par leur nature. Il tenta aussitôt de changer la conversation en poussant sur tout le monde pour qu’ils reculent d’un pas et n’aillent voir ailleurs.]

L-Rond : Bon ! Il ne sert plus à rien de trouver qui est le coupable. Ce pauvre barde est partit pour un monde meilleur. Et quant à vous, je vous rappelle que vous devez immédiatement vous mettre en route pour Merdor, que je ne qualifierai pas nécessairement de monde meilleur. Mais qu’importe, c’est votre devoir.

Glandalf : Maître L-Rond a raison. Mettons nous en route. Frotteux transportera le Cockring sur lui et nous, nous veillerons à ce que rien de fâcheux ne lui arrive. Dirigeons nous vers le Sud avant que je ne perde la mémoire complètement et que je ne puisse plus vous protéger de mes puissantes formules magiques.

Tous : *Râclements de gorge polis*

Ptit Pine : Ah ! C’est dans le Sud qu’on s’en va. Mon oncle est agent de voyage, vous savez. Il pourrait peut-être nous dégoter des tarifs avantageux. Je peux l’appeler si vous voulez.

Tous : *Soupirs de découragement profond*

Avalgorn : En route tout le monde !

[La Falluship prit donc la route en direction de Merdor qui, selon les estimations de L-Rond, se trouvait à quelques vingt jours de marche au Sud de Chipendell. Pour faciliter leur périple et transporter leurs affaires personnelles, l’Elfe leur avait confié un vieux poney qui répondait au nom de Gin et qui avait cette étrange caractéristique de produire une urine à haute teneur en alcool. D’ailleurs, L-Rond gardait d’ordinaire l’animal à l’arrière de ses cuisines afin d’en extraire la pisse et de la revendre en fût aux Orcs de la région qui n’y voyaient que du feu. Après leur avoir fait ce cadeau et les avoir accompagnés aussi loin qu’il le pouvait dans leur voyage : c’est-à-dire le pas de la porte d’entrée de son établissement, le vieil Elfe s’attaqua immédiatement aux préparatifs de l’enterrement du pauvre homme tronc dont il ne restait plus rien que le torse.

L’enterrement eut d’ailleurs lieu deux jours plus tard dans un petit cimetière ancestral à l’arrière du restaurant en la présence de plusieurs amis et parents du défunt barde. La cérémonie fut courte et sobre, « comme William l’aurait souhaité », avait dit L-Rond, après qu’il eut constaté que ses propres finances ne lui permettaient pas d’organiser quelque chose de mieux pour le barde. Le tronc de William fut déposé solonnelement dans une vieille poubelle en tôle rouillée puis enterré dans un bourdonnant champ radioactif sous les larmes et les lamentations des jeunes neveux de William qui étaient venu assistés à l’office. Il est à noter que ces larmes et ces lamentations furent également reproduites par eux, vingt minutes après la fin de la cérémonie, après que Bimbo les eut entraînés derrière la maison en leur promettant des bonbons afin de se régaler de leur virginité anale comme le véritable animal en rût qu’il n’avait jamais cessé d’être même sans la présence du Cockring dans ses shorts.

À la fin de tout ça, des petites sandwiches à la viande faites à partir des restants de tournedos du concile furent servis à tous les invités. Plusieurs d’entre eux frôlèrent la mort cette journée-là. Ce qui ne fut pas le cas pour les membres de la Falluship.

Ceux-ci parcoururent la campagne sans incident durant les trois premiers jours de leur voyage, d’ordinaire en fredonnant des chansons à répondre qu’Avalgorn entamait sans relâche au grand dam des Grosbits qui s’en lassaient rapidement.]

Avalgorn : *LA LA LA* Je ne suis satisfait que lorsque les clous sur mon bâton…

Tous : …ne déchirent la joue d’un dragon… *LA LA LA*

Avalgorn : *LA LA LA* Je ne suis assouvi que lorsque la pointe acérée de mes flèches…

Tous : …dans les yeux d’un loup argenté ne se percent… *LA LA LA*

Avalgorn : *LA LA LA* Je ne suis rassasié que lorsque le tranchant de mon bouclier…

Les Grosbits (en chœur) : ÇA VA FAIRE ! ON N’EN PEUT PU ! PITIÉ !!!

Avalgorn : Comment ?! Mais ce n’est pas la version que je vous ai apprise. Mais au moins ça rime. C’est déjà ça.

Scram : T’as-tu déjà eu ça une extinction de voix par hasard, Touche-Pipi ?

Avalgorn : Non, maître Gamchi. J’ai une santé de fer.

MerryChristmas : Ostie… On est pas sortit du bois.

Glandalf : Le bois ? Quel bois ? Est-ce que vous parlez de la forêt périlleuse qui nous entoure. Ne craignez rien. Nous n’aurons pas à nous y aventurer. Je connais un détour qui nous évitera d’avoir à y passer.

VaVomir : C’est quoi ce détour ?

Glandalf : Vous verrez bien.

VaVomir : *Grognements de suspicion*

Gémi : Pardon ? Est-ce que quelqu’un m’a dit quelque chose ?

Lesgrelos : NOOOON ! *soupirs de découragement*

Gémi : Pourtant, j’étais certain…

Frotteux: Lâche moi sale bête !!!

Tous : Hein ?!!

[Les membres de la falluship s’arrêtèrent un instant et se tournèrent en direction du Grobit qui traînait à l’arrière de la file.]

Scram: Qu'est-ce qu'y a Frotteux ?

Frotteux: C'est ce maudit Gin, le poney. Il n’arrête pas d'essayer de me voler l'anneau en me suçant. Pis en plus, il sent drôle et il marche tout croche. On dirait qu’il est soûl.

Glandalf : Il a du boire sa pisse tout à l’heure quand nous nous sommes arrêtés pour aller au petit coin.

Avalgorn : Il faudrait le surveiller plus attentivement afin qu’il ne recommence pas. Gin risque de s’égarer dans la nature et toutes nos affaires avec lui s’il devient trop ivre.

Glandalf : Avoir plus de couches sur moi, je lui en refilerai bien une. Mais malheureusement, celle que je porte en ce moment est ma dernière. Et croyez-moi, cela n’annonce rien de bon pour la durée de ce voyage.

Frotteux : En tout cas, dites à ce poney ivrogne de me lâcher la queue sans quoi je vais être obligé de l’enculer à mort.

Scram : Comme si tu l’avais pas déjà fait.

Lesgrelos: Laissez ce pauvre animal tranquille. Je le connais bien ce poney. Il a toujours été très affectueux. Viens me voir mon petit Gin. Tiens. Mange ça comme un grand garçon.

[Gin le poney se mit alors à sucer la partie intime que l’Elfe lui avait présentée comme un fruit mûr. Quelques secondes plus tard, ce dernier laissa sortir plusieurs soupirs de soulagement. Peu après, la Falluship se remit en route. VaVomir bombarda Glandalf de nouvelles questions à propos de ce fameux détour dont il avait fait mention mais les réponses du magicien étaient aussi évasives et obscures que sa nouvelle crise de sénilité n’éclatait au grand jour. Les autres membres semblaient néanmoins prêts à le suivre les yeux fermés jusqu’au bout du monde. Pour l’instant, Glandalf les entraîna dans une région montagneuse qui n’apparaissait étrangement sur aucune carte géographique.]

Glandalf : Voici par où il nous faudra passer pour nous rendre à ce fameux détour dont quelqu’un parlait tout à l’heure.

VaVomir : C’est toi qui en parlais, vieux fou.

Glandalf : C’est possible. Qu’importe.

Ptit Pine : On est rendu où là ? Je suis tout fucké là sur ma carte.

Scram : C’est parce que tu la regardes à l’envers, piniouf !

Ptit Pine : Non ! Non ! Rergarde. Elle est à l’endroit.

Scram : Ôtes ça de sous ma face, toi.

Ptit Pine : Quoi ?

Scram : Je t’ai vu quand tu t’en aies servi de papier de toilette, à matin.

Glandalf : Sachez que nous appelons la région dans laquelle nous nous trouvons Charagaz… ou quelque chose comme ça.

Ptit Pine : Charagaz !? C’est pas sur ma carte. À moins que ça soit ici où le gros spot brun.

[Nos amis continuèrent leur route jusqu’à ce qu’ils ne se soient avancés suffisamment pour comprendre que ce qui de loin avait pu s’apparenter à des montagnes étaient en fait plusieurs dizaines d’immenses tas de neige souillée qui gisaient dans un vieux stationnement abandonné d’une époque ancienne.]

Glandalf : Nous allons devoir escalader cette grosse montagne enneigée, maintenant !

Avalgorn : Pourquoi cela ?

Glandalf : Pourquoi quoi ?

Avalgorn : Pourquoi devons nous escalader ce tas de neige ? Ne pourrions-nous pas en faire le tour, tout simplement ?

Glandalf : Mais de quelle montagne parles-tu, VaVomir ?

Avalgorn : Avalgorn… Mon nom est Avalgorn. Est-ce que vous vous sentez bien, maître Glandalf. Vous voulez qu’on s’arrête un peu ?

Glandalf : Vous ressemblez vraiment à un coureur des bois que j’ai bien connu mais dont le nom m’échappe.

Avalgorn : ...

[Satisfaits par les explications du magicien, les autres commencèrent à escalader l’énorme tas de sloche et de calcium. Il ne fallut à peine qu’une poignée de secondes avant que les balles de neiges ne se mettent à siffler aux oreilles des uns et des autres au grand amusement des deux coupables : MerryChristmas et Ptit Pine. Les Grosbits, de tout temps, étaient reconnus pour être très habiles dans le lancer de la motte de neige (habileté developpée parallèlement à la pratique frénétique de la pétanque.)

Quand ils furent enfin parvenus au somment de la montagne, Frotteux s’aperçut avec horreur que le Cockring ne se trouvait plus sur le bout de son engin qu’il avait laissé balader à l’air libre depuis deux jours.]


Frotteux : Tabarnak ! Le froid a fait rapetisser ma bite pis l’anneau est tombé. Je ne sais plus où il est.

[Tout le monde se regarda d’un air paniqué.]

[Les membres de la Falluship commençèrent à chercher activement au sol pour voir si l’anneau ne s’y trouvait pas. À ce moment, Avalgorn surprit l’homme de Culdor avec quelque chose entre les mains.]

Avalgorn : VaVomir, redonne tout de suite l’anneau à Frotteux. Ce n’est pas toi le porteur officiel du Cockring.

[VaVomir inspectait le Cockring, qu’il avait découvert le premier et qu’il tenait maintenant entre ses mains, avec un regard empreint de désirs et de fantasmes secrets. Il marmonnait faiblement pour lui-même tout en se contorsionnant le corps comme sous l’emprise de nouveaux tics violents.]

VaVomir: Cet anneau m’appartient… Il appartient aux gens de Culdor. Pourquoi le détruire au lieu de s’en servir…

Avalgorn: Je ne te le redemanderai pas deux fois, VaVomir. Donne l’anneau à Frotteux.

[L’homme de Culdor se tourna vers le coureur des bois et le toisa d’un air méchant tout en fermant la main sur le Cockring en signe de défi.]

VaVomir : Viens le chercher si tu es un homme !

Avalgorn : …

Vavomir : …Ce dont je doute après avoir parlé avec une des servantes de la princesse Analrwen.

Avalgorn : Argh !

[Avalgorn saisit le pommeau de son épée. Gémi empoigna du même coup sa hache de guerre et Lesgrelos, lui, son arc multi-fonctions. Les grosbits ramassèrent de grosses poignées de neige et s’en firent des balles dures et énormes qu’ils pointèrent ensuite en direction de VaVomir.]

VaVomir : Euh…! Hé !

[En voyant que tout le monde s’était rangé du côté de Avalgorn (à l’exception de Glandalf qui semblait trop occupé à continuer à chercher le Cockring dans la neige), VaVomir tempéra ses ardeurs et arbora un sourire niais. Il garda néanmoins la main bien serrée autour de l’anneau.]

VaVomir : Désolé ! Je voulais pas t’insulter, Avalgorn. J’ai été stupide de rapporter de tels ragots à propos de la princesse et toi.

[Avalgorn baissa son arme et ordonna aux autres de faire de même.]

Avalgorn : J’accepte vos excuses, maître Vavomir.

VaVomir : Merci. Maintenant, remettons nous en route. Nous avons encore un long chemin avant de…

Avalgorn : Le Cockring, s’il-vous-plaît, maître ?

[VaVomir commença à desserrer lentement la main dans laquelle il avait l’anneau afin de la tendre à Frotteux qui s’était approché de lui. Cependant, sa volonté semblait inhiber par le pouvoir maudit du Cockring.]

VaVomir : Nnnn….nnn.o…NON ! Jamais !!!

Frotteux : Osti de tabarnak de niaisage de crisse…

[Frotteux prit un grand élan et administra un violent coup de pied dans les parties intimes de VaVomir qui plia en deux sous la force de l'impact.]

VaVomir: Aaaahhhhh.... r'prend le... J'm'en calisse...sssssshhhhh. De toute façon, pourquoi faudrait que je souffre autant pour un si petit bout de caoutchouc gluant ?

[Frotteux s’empara de l'anneau et le remit fièrement à l'endroit qu'il se devait.]

Frotteux : Bon ! Comme mon oncle Bimbo disait quand il avait fini de m’enculer pour la vingt-deuxième et dernière fois de la journée. Y’a toujours bien des osties de limites !

[Dégoûté par ses propres agissements mesquins et méchants, l’homme de Culdor s’effondra subitement au sol en pleurant comme un veau.]

VaVomir : Bou ! Hou ! Hou!

Scram : Pas encore une crise de larmes. Ça fait trois depuis hier. Qu’est-ce que ses parents ont bien pu lui faire quand il était petit, celui-là. Je me le demande bien.

VaVomir : BARF ! Bou ! Hou ! BARF ! BARF ! Bou !

Scram : C’est tu du vomi ou de l’ectoplasme c’t’affaire là ? C’est dégueulasse.

[Avalgorn se sentit le devoir d’aller consoler VaVomir. À l’aide d’un mouchoir, il l’aida à s’essuyer le tour de sa bouche pleine de vomi et ensuite (avec le même mouchoir) le tour de ses yeux pleins de larmes séchées. À l’aide d’une comptine pour enfants, il finit ensuite par faire apparaître un sourire sur le visage ravagé par l’acné de l’homme de Culdor.]

Lesgrelos : Bon. On va pouvoir se remettre en route maintenant ?!

Gémi : Écoutez ! On entend une voix dans les airs qui crie ben fort.

Lesgrelos : Vos poils dans les oreilles, maître Dwarf ! Quand allez-vous finir par les couper ? Y’a pas de voix dans les airs, maudine de maudine.

MerryChristmas : Non ! C’est vrai. Moé itou je l’entends la voix.

Lesgrelos : Bon, en voilà un autre qui a pas les oreilles propres.

[Tout le monde porta son attention et finit par entendre cette dite voix.]

Avalgorn : C’est une grosse voix éraillée qui vient du sud, n’est-ce pas ?

Tout le monde : Exactement !!!

Glandalf : C’est la voix de Sa-Rhum-Man !

Gémi : Pouvez vous bien me dire de quoi vous parlez par toutes les fosses sceptiques de Morvia !? C’est une petite voix perchée qui nous flotte au dessus de la tête. Écoutez, elle est en train de nous dire quelque chose.

[Ils firent tous silence mais n’entendirent que le bruit du vent d’hiver qui sifflait sur la cime du tas de neige souillée.]

Gémi : On l’entend encore. Écoutez !

Tous : *soupirs de découragement*

Ptit Pine : C’est qui ça, Sa-Rhum-Man ?

Glandalf : Un magicien corrumpu par les pouvoirs de Smoron qui autrefois fut un allié des hommes et des Elfes. Mais aujourd’hui, il est devenu une marionette dans les mains de Smoron.

Ptit Pine : Une marionnette ? Brou ! hou ! J’ai toujours eu une peur panique des marionnettes.

[À nouveau dans les airs, la grosse voix éraillée d'une personne ayant passée sa jeunesse dans les bars à fumer de la cigarette s'éleva dans le ciel. Elle semblait réciter quelques étranges incantations dans un langage secret appartenant aux sorciers.]

Sa-Rhum-Man :MON.ESTIE.DE.GROS.CON.DE.CALISSE.MEN.VA.TE.CHIER.SA.TETE.VIEUX.COLON.

[Glandalf répondit en gueulant de toutes ses force et en employant le même langage secret.]

Glandalf : FARME.TA.YEULE.OU.JVA.TARRACHER.LES.COUILLES.

Sa-Rhum-Man : JE.BAISE.TA.MERE.PIS.JE.LUI.PISSE.A.LA.BOUCHE.

Glandalf : REPETE.CA.SI.TES.UN.HOMME.

Sa-Rhum-Man : JE.BAISE.TA.MERE.PIS.JE.LUI.PISSE.A.LA.BOUCHE.

Glandalf :CEST.BEAU.TE.UN.HOMME.MAIS.MOE.JE.PISSE.DANS.MES.COUCHES.CEST.BEN.PLUS.HOT.

[Assis en indien au dessus de la plus haute des 666 tours que possédaient la forteresse de Ba-Marde-Dur qui se trouvait à Merdor (chacune des 666 tours avaient été sculptée à la main par une meute de dwarves albinos, sans bras ni couilles) Sa-Rhum-Man le noir tirait sur son seizième joint de pot de la journée comme une nymphomane sur une grosse queue de troll. Et tout en le faisant, il murmurait des bêtises à son rival de toujours, Glandalf le jaune, et ce, à travers un gigantesque porte-voix fabriqué à partir d'intestins grêles de troll.]

Sa-Rhum-Man : OUBLIE.PAS.QUE.SI.TAS.BESOIN.DE.COUCHES.CEST.A.CAUSE.DE.LA.MALEDICTION.QUE.JE.TAI.JETEE.

Glandalf : JE.ME.RAPPELLE.PAS.DE.CA.

Sa-Rhum-Man : ÉVIDEMENT.VU.QUE.TES.COMPLETEMENT.DEVENU.SENILE.

Glandalf : VA.CHIER.

[Sa-Rhum-Man eut une idée diabolique pour se venger de Glandalf et de ceux qui étaient avec lui. Il se pencha vers l’avant afin de mieux sentir l’odeur nauséabonde de son vieux rectum où aucun papier de toilette n'avait pénétrer depuis des années, et, saisit par la bouffée d'odeur de pisse de mouffette, le magicien éternua ses tripes dans le porte-voix : ce qui provoqua une onde de choc encore plus violente que celle de deux trolls en train de baiser, position du marteau-pilon.]

Sa-Rhum-Man: CRAMPONNEZ.VOUS.CA.VA.BARDER.HA.HA.HA.

[Le bloc de vieille neige noire commença à s'effondrer sous les pieds de la falluship. Tout le monde fut entraîné par cet éboulement à l’exception de Lesgrelos, qui avait cette étonnante faculté de pouvoir maintenir son équilibre dans toutes les positions (y compris toutes les positions de sodomisation jamais créées à la surface de la Terre du Dégueux). Les autres s’enfoncèrent tous dans la neige avec horreur, et ce d’autant plus qu’aucun d'eux n'avait pensé avant leur départ de se doter de mitaines de laine et de vieilles tuques à pompons du Carnaval de Culdor.]

Sa-Rhum-Man : HA.HA.HA.VOUS.ALLEZ.PAS.POUVOIR.PASSER.PAR.LA.VOUS.ETES.FINIS.BANDE.DE.CRETINS.

Gémi : L’ostie de vieux bouc à marde ! J'ai de la neige pleine de calcium dans les oreilles à cause de lui ! Mon audition risque d’en être affectée à la baisse.

VaVomir : Tu parles d’une idée de sans génie de vouloir passer par ici, aussi. Faisons demi tour et rendons nous à Culdor avant qu’ils ne nous arrivent encore d’autres incidents du genre.

Avalgorn : Hors de question. Nous avons promis d’aller à Merdor. Et À Merdor nous irons. Il suffit de rebrousser chemin et de passer par la forêt.

VaVomir : Quoi ?! La forêt qui nous entoure est encore plus dangereuse que Merdor si tu veux mon avis.

Glandalf : Nous devons absolument trouver un chemin qui se rend vers ce fameux détour dont tout le monde parle depuis tout à l’heure.

VaVomir : Mais c’est toi qui en a parlé.

Gémi : Moé je dis qu'on a pas le choix de passer par les mines de Morvia !

[À la seule mention de ce nom, Glandalf s’échappa de peur dans sa couche déjà presque pleine. Il devint blême comme les draps tachetés de sperme des chambres à coucher de la Maison du Spaghetti.]

Gémi : Mon cousin Branlebin habite toujours là-bas et il va nous faire un de ces accueils chaleureux, mes amis. Comme lui seul sait le faire ! C’est le roi du party !

MerryChristmas : Un party tu dis ?! Ah ben là je suis partant.

Ptit Pine : Moi aussi ! Moi aussi !

Gémi : La dernière fois, il nous a tous emmenés faire un pic-nic dans un trou à Balrote désaffecté. Il avait préparé de la bouffe pour une armée de mulots : y’avait des sandwiches au jambon de fesse d'araignée, des cretons de dessous de bras d'orc, des yeux de rat dans le vinaigre pis de la bière de pissenlit en fût pour rincer tout ça. À sept heures, mon cousin nous a crissé à la porte à grand coup de pied dans le cul parce qu'il voulait se crosser en regardant des gobelins se manger l'anus gluant. Faque on est tous aller se baigner dans la piscine de purin d’un autre de mes cousins jusqu’au petit matin.

Lesgrelos: C’est quoi ce party de cochons là ?!

MerryChristas : Arrête ! Ça avait l’air le fun.

Glandalf: Il est hors de question d’aller dans les mines de Morvia. Jamais je ne vais y retourner, c’est compris ? La dernière fois, j'ai manqué de couches en plein milieu du voyage. Et je n’ai jamais trouvé de pharmacie à escomptes dans ce coin pour en rafler une boîte format jumbo.

Scram: Ben t'avais juste à chier dans ta robe rose à boucle d'argent. Ou au pire à terre.

Glandalf: Justement, c'est ce que j'ai fait. Mais le satané Balrote qui habite cet endroit a retrouvé ma trace et a profité de ma défection pour me défoncer l'anus avec son fouet de feu et de sperme. J'en ai eu pour des années avant de pouvoir me rasseoir sur un bloc de glace pour attraper les hémorroïdes de nouveau. De là est née ma phobie des mines de Morvia. Vous comprenez ?

Avalgorn: Nous arrivons dangereusement à court d’options. Soit nous passons par la forêt remplit de dangers et de mystères ou encore nous tentons notre chance à travers les mines de Morvia. Il n’y a pas d’autre choix.

VaVomir : J’en connais un autre, moi.

Avalgorn : Allez à Culdor. Je sais. Mais c’est hors de question.

VaVomir : Argh !

[VaVomir grinça des dents en tentant de retenir ses larmes. L’envie de s’arracher le nombril avec les ongles de ses gros orteils était insoutenable.]

Glandalf: Laissons donc le porteur du Cockring décider dans ce cas. Nous irons là où il le souhaitera. Frotteux ?

[Le Grobit ne répondit rien.]

Glandalf : Frotteux ? Qu’est-ce que tu décides ?

[Frotteux resta muet. Il se tenait l’écart en tournant le dos aux autres. Il semblait particulièrement concentré dans l’exécution d’une tâche dont les autres ne voyaient pas la nature. Ils devinèrent que cela avait rapport avec la neige puisque le Grobit était penché au dessus de celle-ci avec les jambes écartées.]

Avalgorn : Maître Frotteux, que faites-vous en retrait alors que nous sommes en train de décider de la meilleure destination à suivre ? Cela vous concerne plus que n’importe qui.

[Le Grobit ne prêta pas attention à ce qu’on lui disait et continuait à faire ce qu’il était en train de faire alors qu’il émanait de lui des sons d’efforts intenses.]

Frotteux: Gni ! Gni ! Gni !

Glandalf : Mais qu’est-ce qu’il est en train de foutre encore ?

Scram: Ah non ! Moi je le sais.

[À ce moment, Frotteux tourna la tête et d’une voix essoufflée s’adressa aux autres.]

Frotteux: J'me crosse ostie de tabarnak. Ça fait longtemps que je veux essayer ça dans la neige. Ça me gèle la queue et puis je peux continuer à me branler même si ça saigne étant donné que je ne sens rien. GNI ! GNI ! GNI !!!

Scram: C'est pathétique. Il cherche même pu à se cacher maintenant.

Glandalf: Continue à faire ce que tu es en train de faire si tu veux mais au moins répond à nos questions. Est-ce que tu veux que l’on continue notre route par la forêt ? Ce que je te conseille d’accepter d’ailleurs si tu tiens à la vie.

Frotteux: GNI ! GNI ! non ! non ! non ! nooooon. GNI !

Glandalf : Ne me dis pas que tu préfères l’enfer et la mort certaine qui nous attend dans les mines de Morvia ?

Frotteux: GNI ! GNI GNIIIIIIIIIII!!! OOOOOUUUUUUUIIIII !!!!! OOOUUUUUIIII!!! Aaaaaahhhhhh.... ostie...

Gémi : Bon alors c’est réglé. On passe par Morvia.

Frotteux : Fiou ! Wow ! L'une des mes meilleure séance de masturbation à vie ! Ça va être dans mes anales, ça c'est sûr !

Glandalf: Il en sera ainsi alors ! Nous nous rendrons à Morvia.

Frotteux: Hein ? Quoi ? Où ?

Glandalf: Le drame c'est qu'il ne me reste que cette couche pull-ups good night. Absorbtion medium en plus.

Gémi: En route pour Morvia, vous allez voir que là-bas la qualité de l'air est digne d'être reniflée. C'est pas comme chez L-Rond.

Avalgorn: Allons-y dans ce cas.

[La falluship se mit en direction des mines de la Morvia qui se situait à l'est de cette forêt dangereuse dont tout le monde parlait et dont ils firent tous très attention pour ne pas trop s’approcher. La nuit tomba aussi rapidement sur Middle Eurk cette journée-là que ne le faisait les seins d’une jeune Dwarf après qu’elle eut mis son premier enfant au monde à l’âge de sept ans et demi.

C'était la pleine Lune et les membres de la Falluship frissonnèrent tous en entendant les hurlements soutenus des loups qui provenaient de la forêt : des hurlements de plaisir alors que de toute évidence ils devaient être en train de s'accoupler avec des pixies au fond de ces bois inquiétants qui entouraient l’étroit chemin de cabane à sucre que suivait nos compagnons en route pour les mines de Morvia.]


Scram: Il faut s’arrêter deux minutes. Gin vient de lâcher un gros tas de marde. Si on le ramasse pas tout de suite, ça risque de nous faire repérer par les loups qui vont sûrement avoir faim après leur séance de baise.

Avalgorn : Bien vu, maître Gamchi.

Scram : Qui veut ramasser le tas ?

[Tout le monde se regarda en sifflotant stupidement.]

Gin: HI-HAN ! HI-HAN !

[Le poney hénissait en arborant un large sourire de satisfaction à la vue de l’amas de marde qu'il avait produit.]

Avalgorn: Bon, comme d'habitude, c'est moi qui serai pris pour faire le sale boulot…

[Avalgorn soupira de découragement (le même genre de soupirs qu'il avait l'habitude de se faire servir par Live Tire après qu'il lui eut fait l'amour) et s'approcha de l’animal qui menaça (juste pour rire) de lever la patte et de larguer davantage de marde. Mais le poney n'en fit rien puisqu'il avait de l'affection pour Avalgorn comme c'était à peu près le seul de la bande qui ne s'était pas encore servit de lui à un moment ou un autre du voyage afin d’assouvir ses instincts les plus bas.]

PtitPine: Avec quoi tu vas ramasser cette marde-là sans te crotter les mains, Avalgorn ?

Avalgorn: Vous allez voir, maître Ptit Pine, qu’un coureur des bois n’est jamais à court d’idées.

[Avalgorn sortit une couverture sombre de son sac à dos et à l'aide de sa vieille épée brisée qui avait pour nom « mardesil », il empaqueta la couverture avec toute la merde que Gin avait déféquée. Il fit ensuite un noeud serré dans la couverte afin que rien n’en sorte : ce qui provoqua d’ailleurs quelques éclaboussures de chaque côté. VaVomir, qui se trouvait tout près, reçut une quantité non négligeable de merde en pleine face, ce qui le fit grogner de rage.]

VaVomir: Criss de verrat de tabarnak, tu peux pas faire attention, osti de coureur des bois impuissant à marde. J'en ai eu plein dans face, ça va relancer mon acné, c't'affaire-là. Pis c'est sans compter que j'en ai encore avalé un peu. Criss, y'avait assez des tournedos, l’autre soir, au souper.

Avalgorn : Je suis désolé, maître VaVomir.

VaVomir : Tu vas me le payer ça un jour, j’en fais le serment.

[L’homme de Culdor toisa Avalgorn en louchant des yeux et en tirant la langue puis retourna à l'arrière de l'ordre de marche, là où il aurait tout le loisir de se péter les boutons qu'il avait en dessous des yeux sans que personne ne le regarde ni ne l'embête.]

Frotteux: Bon, on peut repartir, maintenant. J'ai hâte d'arriver à Morvia, moi. Ça l'air que la-bas on peut se masturber dans des trous sans fond. Je me demande ce que ça fait quand on vient dans un trou qui n’a pas de fond ?

Scram: Ça doit rien faire de particulier.

Lesgrelos: Tous les trous ont un fond, croyez-en mon expérience.

[À ce moment, l’on entendit des plaintes sourdes qui provenaient de l’intérieur du sac à dos de Avalgorn. Ce dernier projetta le sac au sol et dégaina sa vieille épée brisée. Avec la pointe cassée de l'arme, il ouvrit prudemment le sac. À ce moment, une voix familière et pleine de rancoeur s'éleva comme un jet de sperme au plafond.]

Ti-Ben, la couverte : Je veux bien rendre service mais là, y'a des crisse de calisse de siboire de tabarnak de limites de calvaire. Qui s'est qui a osé me crisser de la marde de poney dans face, ostie ? Je veux le coupable. Je veux sa tête sur un plateau d'argent ou au pire, sur un plateau en plastique.

[Alors que tous les membres de la Falluship hoquetèrent de surprise en entendant Ti-Ben jurer comme le dernier des bûcherons, Avalgorn ne broncha pas d’un cil et répondit aux défis verbaux de l’ancien Nazgul.]

Avalgorn : Comptez vous chanceux d'être encore en vie, vilain Nazgul. Si j'étais vous, je ne protesterai plus un seul mot du voyage, sans quoi je vous mets dans une laveuse à l'eau bouillante pendant dix heures d'affilée et le monde sera débarrassé de vous.

[Frotteux et Scram n'avaient jamais vu Avalgorn se mettre dans une colère pareille et ils durent bien avoués qu'ils étaient impressionnés par ce fils de roi qu'ils appelaient nonchalement et irrespectueusement d'un nom aussi vulgaire que Touche-Pipi. Ils le voyaient maintenant dans toute sa fougue et sa noble fierté. Ils étaient bien contents de l'avoir avec eux pour ce périple aussi dangereux que dur pour les pieds.]

Scram : Crisse, calme tes ostis de nerfs, Touche-Pepi.

Frotteux : Ouin, tabarnak, t'es pas obligé de t'énerver le poil des bas de même. Tu te prends pour qui, trou du cul ?

Scram : Ouin, veux-tu ben laisser Ti-Ben tranquille, sale merdeux ?

[Avalgorn parut troublé par les commentaires des deux Grosbits. Il leur jeta un regard de découragement (pareil à ceux qu'il se faisait souvent servir par Live Tire après ses tentatives infructueuses à répétition aux dépens de son anus inassouvi). Il finit par remettre Ti-Ben dans son sac (non sans lui avoir mis un vieux bas dans la bouche pour qu'il la boucle) et ensuite, il se remit en marche sans rien demander à personne. Les autres se regardèrent et firent de même peu après. La tension était à couper au couteau et la couche de Glandalf (sa dernière) était maintenant sur le point d'exploser tant elle était pleine. Ce n'était pas un bon jour pour la Falluship.

Et les cinq qui suivirent ne furent guère mieux. La température devint de plus en plus capricieuse. Les membres de la Falluship durent endurer continuellement de fortes bourrasques de vent dignes des éternuements de Sa-Rhum-Man et ensuite de longues et cinglantes pluies de sauterelles brunes. Ils perdirent également un temps fou à négocier sans succès avec une bande d’hommes-lézards hors-la-loi qui avaient barricadés la route enfin de soutirer de lourds droits de passage aux piétons de la région. Ce fut presque une délivrance, après un périple aussi éreintant, d’arriver finalement dans cet endroit sombre, puant et misérable que l’on appelait Morvia.]


Gémi: Enfin ! Nous y sommes ! Regardez ! C'est le mur de la honte de Morvia !!! Je n’avais pas espoir un jour le revoir dans toute sa magnificience. Cela m’émoit. J’ai les larmes au cul.

Lesgrelos: Personnellement, je trouve que ça manque de goût ton mur. La morve de gobelin qui dégouline partout, c'est vraiment rustique. Et que dire des trois statues de trolls en train de se pisser dessus devant la porte d’entrée. Je préfère nettement nos camps d’Elfe en bois rond dans les arbres pis les branches feuillues dans le cul.

Glandalf: Bon, il va falloir que nous trouvions la façon d’ouvrir cette sale porte d’entrée. Les dwarfs ont cette mauvaise habitude de passer la journée à construire des portes impénétrables, à les protéger de mots magiques, à faire la fête toute la nuit et à oublier les mots de passes le lendemain.

Gémi : Hé ! Hé ! Glandalf a raison. Il faut toujours un mot de passe pour ouvrir tout ici, y compris l’anus de nos filles et de nos femmes. Mais dans ce cas précis, il n’y en a qu’un seul et tout le monde le connaît.

Ptit Pine : C’est quoi ce mot de passe ?

Gémi : Saigne !

Ptit Pine : Je vais essayer de m’en rappeler.

Glandalf : Heureusement ! Je traîne toujours sur moi un recueil de tous les mots de passes que j’ai entendus dans ma vie.

MerryChristmas : Cool ! Ça va nous sauver du temps.

Glandalf : Il y a plus de 12 500 codes magiques de portes à travers le monde dans ce bouquin. Nous n’avons qu’à les essayer un après l’autre jusqu’à ce que cette satané porte en béton armé ne s’ouvre enfin. Allons y avec le premier. GROSSE.PORTE.DE.MARDE.OUVRE.TON.CUL.SALE.AU.PLUS.CRISSE. Non, ça ne semble pas être le bon. Au suivant, maintenant…

Tous : *soupirs de découragement*

[Pendant que Glandalf était occupé à essayer d'ouvrir la porte qui donnait accès au royaume de Morvia et à contenir sa vessie gonflée à bloc, tous et chacun passèrent le temps à leur façon. VaVomir tenta d'échapper à une nouvelle crisse de tics nerveux qui cette fois-ci le forçait à se donner des pichenottes sur les couilles en criant QUI VEUT ME SUCER !? Gémi, quant à lui alluma sa pipe remplie de tabac douteux, à l'allure de gazon artificiel, qu'il avait acheté à gros prix dans un marché aux puces. Frotteux alla se réfugier dans un coin sombre afin de remplir son devoir conjugal avec sa main gauche. Scram s'occupa à engueuler Glandalf qu'il traita de tous les noms et insista particulièrement sur son incompétence à ouvrir les portes. Lesgrelos fit une parade de mode improvisée avec tous les vêtements qu'il avait apporté dans son sac-à-dos géant en insistant sur le fait qu'il voyageait léger. Pendant ce temps, Avalgorn faisait le guet dans les environs, craintif que quelques créatures de la nuit ne se ramènent avec des mauvaises intentions pendant qu’ils poirotaient devant la porte d’entrées des mines.]

Avalgorn : MerryChrismas ! Ptit Pine ! Que faites-vous là malheureux ?

[Les deux grosbits avaient le cul baissé au dessus du lac.]

Ptit Pine: Ben ça se voit y me semble, on fait un concours de bonds dans l'eau du lac de Morvia.

MerryChrismas: C'est facile, y faut que tu chies le plus fort possible pour faire le plus de bonds dans l'eau avant que ta crotte coule au fond.

Avalgorn: Bande de petits sots ! Ne voyez-vous pas l’écriteau ici ? Il est écrit : Interdit de faire des bonds dans l'eau avec des crottes sous peine de le payer très cher !

Gin : Hi-Han ! *prout*

Ptit Pine : Wow ! Quatorze bonds ! C'est encore Gin qui a gagné !

Avalgorn : Cette mule va nous apporter malheur. Si cela devait perdurer, il nous faudrait l'abattre sans tarder !

MerryChrismas : Voyons ! Il ne ferait pas de mal à une mouche !

[À ce moment, Gin attrapa une mouche en plein vol avec sa langue et l'écrabouilla ensuite entre ses dents en arborant un air satisfait.]

Avalgorn : Ça va, je vous crois sur parole, mais on ne peut pas l'emmener avec nous dans les mines de la Morvia. Ce n’est vraiment pas un endroit pour un poney. Il faut le laisser partir.

MerryChrismas : Mais il va se faire manger par les loups !!!

Avalgorn: Non. Faites lui un peu plus confiance que cela. Cet animal est beaucoup plus intelligent qu’il n’y paraît. Allez Gin ! Va ! Va !

[L’animal hésita pour partir même après qu’on lui eut enlevé sa bride. Finalement, après quelques coups de pied au cul solidement appliqués de la part du coureur des bois, il comprit que son destin n’était maintenait plus lié à celui de la Falluship. Le poney rebroussa donc chemin en hénissant de tristesse et disparut à travers la forêt. Deux minutes plus tard, d’énormes sons de rotes de loups retentirent.]

Ptit Pine: Pauvre Gin, je me demande si on va le revoir un jour.

Avalgorn: Rien ne se perd. Rien ne se créer dans la nature. Vous savez.

[Pendant ce temps près de la porte des mines.]

Glandalf: SVP.OUVRE.TOI.BELLE.PORTE.GENTILLE !

Scram : *soupir*

Glandalf : AWAILLE.DONC.ROUVRES.CRISSE.DOSTI.

Scram: … … Crisse de sale mage merdeux ! T'es juste bon à remplir des couches ! T'es même pas capable de faire disparaître un 25 cents !

Glandalf: Y a rien a faire, mon alzheimer prend le dessus. Je ne me souviens plus d'aucune formule magique. Tout ce que je peux faire apparaître c'est un gros tas de marde dans ma couche.

Scram: Heille ! Attends une minute. C'est écrit ici : Portes coulissantes automatiques, avancez et entrez !

Glandalf: Ah ben c'est vrai ! Je ne m'en souvenais plus. Ils ont installé une rampe pour handicapés il y a une dizaine d’années. Vite tout le monde ! On entre !

[Tout à coup, l'eau du lac se mit à faire des grosses bulles, comme si un gros ogre mage pétait dans l'eau après avoir mangé un diner canadien remplis de bines passées date.]

Avalgorn: Attention, un monstre va surgir de l'eau ! Tous dans les Mines de Morvia !

[Une grosse pieuvre géante en furie sortie de l'eau la face pleine de merde. Elle semblait vraiment d'humeur massacrante. VaVomir qui avait vaincu sa crise de tics sortit son arme et tenta de retenir la bête en lui crachant au visage. Le postillon partit comme le jet de desh d'une grosse queue de troll et atteint directement l'oeil droit de cette mystérieuse créature cyclope. Celle-ci riposta en y allant d'un crachat de merde qu'elle chia de sa bouche géante et qui projeta le pauvre VaVomir sur plusieurs mètres, atterrissant finalement en pleine face directement au fond d'un trou de bouette, qui, de façon surprenante, guérit immédiatement son acné virulente. Il se releva et vint pour remercier la créature mais celle-ci avait déjà tourné son attention vers le porteur du Cockring.]

Scram : NOOON ! La pieuvre vient de s’emparer de Frotteux.

Glandalf : Cela n’est pas le fruit du hasard. Elle sait ce qu’elle fait, croyez-moi.

MerryChristmas : C’est certainement pas le fruit du hasard. Ça fait deux minutes que Frotteux s’acharne à essayer d’enfiler la pieuvre par derrière.

Glandalf : Il n’y serait jamais arrivé. Cette chose n'a aucun trou-de-cul. Tout passe par la bouche chez elle.

Scram : Touche-Pipi, vite! Faut que tu fasses quelque chose. C't'affaire là va avaler Frotteux tout rond. Le crisse, il me doit encore 400 piastres pour la fois où je lui avais payé un gros vibrateur en fibre de carbone qu doit être encore pogné dans son cul au moment où on se parle. Sors lors de ce pétrin, Touche-Pipi.

Avalgorn : Évidemment, c'est encore moi qui dois tout faire ici.

[Avalgorn émit le même genre de petit son d'impatience qui émanait à tout coup de sa future épouse à chaque fois qu'il essayait d'escalader son mont de Vénus, mais sans succès, aucuns. Il sortit son épée brisée Mardesil et se lança à l'assaut de la pieuvre. Scram le retint un moment.]

Scram : J'ai dit d'aller le défendre mais pas tout de suite. Y'a de quoi qui faut que je checke avant.

[Scram regarda dans les airs, là où Frotteux était prisonnier des tentacules de la pieuvre qui s'amusait à le faire tournoyer autour de sa bouche géante, pas pressée d'en finir comme tout bon méchant qui se respecte.]

Scram : Hé Frotteux, je peux te délivrer mais y va falloir que tu me promettes de me rembourser ce que tu me dois, une fois pour toute, mon petit maudit.

Frotteux : HhhhEEEInnnnn?

Scram : Je veux mon cash, criss. C't'u clair ?

Frotteux : Osti..dee...coonnn...J't'ai dit que je te le donnerais...un jour..

Scram : Pis ce jour, c'est aujourd'hui.

Frotteux : Cccccrriiss de rat

Scram : Hé ! Hé!!!

[La pieuvre cessa de faire tourner Frotteux et se mit à suivre l'engueulade entre les deux Grosbits avec un intérêt soutenu. Les deux continuaient à s'enguirlander de plus belle au sujet de cette somme d'argent dont Scram croyait être le propriétaire légitime. Avalgorn profita que la pieuvre était suspendue au déroulement de cette querelle de famille pour sauter sur la créature et lui trancher le dessus de la sixième tentacule à partir de la droite (ou la douzième à partir de la gauche si l'on tenait à commencer à compter par ce coté - comme l'avait fait Gémi (qui allait devoir vivre avec ce lourd secret pour le reste de ses jours).]

Avalgorn : Aaarrggh!

*Bruit d'une grosse balloune qui se dégonfle*

[Après qu'Avalgorn eut fendu la fameuse sixième tentacule (qui était le talon d'achille de toutes les créatures de la grande famille des pieuvres arc-en-ciel), la créature commença à dégonfler et à perdre énormément de volume. Elle libéra Frotteux de son emprise et celui-ci se dirigea vers une violente chute au sol jusqu’à ce qu’elle ne soit heureusement amortie par VaVomir qui passait par là en se regardant avec fierté dans un miroir de poche. VaVomir fut projeté au sol et tomba directement en pleine face dans un autre trou de bouette (mais cette fois-ci de bouette maléfique). Il lui poussa instantanément plus de boutons dans la face que s'il venait de manger 92 pizzas extras sauce aux tomates avec un gallon de pepsi pour faire passer tout ça. Il se sauva à toutes jambes, honteux, à la recherche d'une pharmacie à escomptes où l'on vendait de l'oxycuteur à base de benzoil de prepuce, sans se remémorer que Glandalf avait dit qu’il n’y avait pas de tel magasin dans ce coin perdu et maudit.

Pendant ce temps, le reste de la falluship demeura estomaqué par ce qu'ils avaient devaient les yeux, c'est-à-dire les restes de la pieuvre qui en dégonflant, venait maintenant de révéler sa véritable nature au monde entier : une grosse bonne femme de 350 livres, probablement d'origine Allemande, avec du poil au menton et une jambe plus courte que l'autre.]


Glandalf : Mes compagnons, voici la créature que l'on appelle the weight watcher. Elle trouble le repos de cette eau boueuse depuis des Siècles, essayant de perdre du poids avec un régime à base de Grosbits et de map-o-spread. Mais elle est devenue un monstre et elle se cache ici afin de tourmenter les petits chicos dans votre genre.

Weight Watcher : Une fois encore, nos chemins se croisent, Glandalf. Je me rappelle encore la fois où tu étais passé par ici pour nettoyer ton dentier et que tu l'avais échappé dans ce lac parce que tu avais sursauté de peur en voyant ton reflet dans l'eau et que tu en avais rempli ta couche, pourtant extra-absorbante à l'époque. C'est moi qui avais retrouvé tes dents au fond des eaux et qui te les avais redonnés en échange d'un sort d'amaigrissement qui pourtant s'est avéré inefficace. Comme tous les autres d’ailleurs.

Glandalf : Je t'avais averti qu'il fallait que tu coupes sur le map-o-spread mais non, tu as continué à t'en empifrer comme si le jour du jugement dernier venait de sonner. Tu n'as que toi à blâmer, vile Allemande.

[La grosse Allemande pleura comme un troll constipé et à travers ses grosses larmes brunes, elle implora la clémence du magicien.]

Frotteux : Tue-la, Glandalf. Vide lui ta couche sur la tête qu'on n’en parle plus. Pas de pitié.

Glandalf : De la pitié ?!! Jeune Frotteux, il y a des forces en ce monde qui sont bien au dessus du bien et du mal.

Frotteux : Comme quoi, la force centrifuge ?

Glandalf : P’tit con. Je parle des dieux, des Volards. Ceux qui vivent de l'autre coté du grand océan.

Frotteux : Pas des Français, toujours ?

Glandalf : Y'en a une couple, ouais. Mais y'a aussi des inuus et des Cambodgiens. Mais entéka, avant que je pisse encore dans ma couche, je veux dire que tu peux pas décider de la vie ou de la mort d'une créature, en tout cas pas si tu veux aller au Paradis. Il y a des bibittes qui vivent mais qui méritent la mort et d'autres qui font plein d’argent mais qui mériteraient une bonne claque sur la gueule. Mais c'est pas à nous de s'occuper de ça.

Scram : Hum! Pour moi, tu nous caches quelque chose, toé.

Lesgrelos : Bien sur, notre cher magicien veut épargner cette monstruosité qui nargue ma beauté d'elfe efféminé parce qu'il ne veut pas faire de peine à la soeur de cette grosse torche.

Frotteux : C'est qui sa soeur ?

Lesgrelos : Une serveuse poilue du nom de Margot qui travaille au restaurant de la croisée des chemins : le Da Giovomi.

[En entendant ce nom, Ti-Ben commença à grouiller dans le sac à dos d'Avalgorn car lui aussi avait eu des envies pour cette Margot. Mais le bas que le coureur des bois lui avait coincé dans la bouche l'empêchait de crier son amour brûlant.]

Scram : Vieux vicieux, tu nous avais caché que tu avais une petite amie.

Glandalf : C'est plus que ça, cher Grobit. C'est… Comment pourrais-je dire dans des termes… C'est une grosse cochonne sur laquelle je vais me vider trois fois par semaine, tout en lui foutant des claques au hasard de son corps velu.

Frotteux : Tu viens encore, Glandalf ?!

Glandalf : Non ! Je parlais de vider ma couche, bien entendu!

[Au moment où il venait pour annoncer à la grosse Allemande qu'il était prêt à la laisser partir, Glandalf s'aperçut que la vilaine s'était enfuit à la nage. Mais malheureusement pour elle, le boulet de son embonpoint l'avait fait couler au fond et il n'y avait maintenant plus que des bulles de noyade à la surface de l'eau. Ptit Pine fit d'ailleurs remarqué que l'une des bulles avait la forme d'un dwarf en train de se couper les ongles d'orteil avec une hache. Gémi ne la trouva pas particulièrement drôle.]

Avalgorn : Tout le monde en dedans des mines, maintenant. J'entends les loups qui se rapprochent. À moins que ce ne soit VaVomir qui soit encore en train de se péter les boutons avec deux dagues. En tout les cas, il nous faut rentrer au plus vite. C'est le seul chemin qui va nous mener au dépotoir de pneus en feu, ne l'oubliez pas.

[Tout le monde s'exécuta sans rouspéter comme il voyait la veine au dessus du front d'Avalgorn commencer à dangereusement sortir d'un bon pouce – signe qu'il était sur le point de péter sa coche.]

 

Un périple dans le noir




[Les membres de la Falluship s’engouffrèrent un à un à travers la porte d’entrée des mines de Morvia qui donnait dans un vestibule en désordre éclairé par la seule lumière de la Lune qui passait par la porte en même temps que ne le faisait les visiteurs de la nuit.]

Gémi : Ah ! Morvia ! Le royaume du mulot à grosse cervelle et du préfabriqué. Vous allez voir qu’ici tout est solide comme le roc. Certaines de nos constructions tiennent debout depuis plus de deux siècles.

MerryChristmas : C’est comme Glandalf ça !!!

Ptit Pine : Hi ! Hi !

Gémi : Mais évitez de refermez la porte, voulez-vous ?!

Lesgrelos : Pourquoi ça ?

Scram: Parce qu’y fait noir en crisse icitte !

[À ce moment, VaVomir arriva à la course et entra à son tour dans les mines. Il semblait d’humeur massacrante.]

VaVomir : Vous auriez pu m’attendre, non ? Vous vouliez vous sauver de moi peut-être ?

[Pour bien marquer son mépris, il referma la porte derrière lui en la claquant le plus fort possible. Immédiatement, un grondement sourd venant du plafond se fit entendre. Avalgorn s’agita dans tous les sens.]

Avalgorn : NOOON ! Avalanche de préfabriqué. Ôtez vous de là et ça presse.

[Les membres de la Falluship s’avancèrent plus en avant dans le vestibule au moment où le plafond et une partie des murs s’éffondra en bloc autour de la porte d’entrée, scellant celle-ci à tout jamais mieux que n’importe quel mot de passe magique n’aurait pu le faire, laissant ainsi nos compagnons dans l’obscurité totale.]

Scram : Ostie qu’on est dans marde !

Avalgorn : Heille ! Qui est-ce qui m'a pincé une fesse ?

Lesgrelos : Je pense pas que ce soit moi. J'y vois rien !

Avalgorn: Heille ! Qui est-ce qui m'embrasse dans le cou maintenant !?

Lesgrelos : J'en ai aucune idée ! Slurp !

Gémi : Je vous avais dit de ne pas fermer cette porte !

Frotteux : Est-ce que quelqu'un a pensé a emmené une torche ?

Ptit Pine : Pas moi. Mais y en a une au fond du lac. Une grosse torche !

VaVomir : Heille ! Y a-tu quelqu'un qui m'a pété un bouton dans face !!!

TOUS : NOOOOOOOOOOON !

Gémi: Ostie ! Ça put<e ben ici ! Je comprend pas. Normalement ça sent les égouts plein de marde de dwarf et non pas le mulot mort comme c’est le cas ! Glandalf, vous devez bien avoir un sort magique pour faire de la lumière ?

Glandalf: Bien sur ! Je vais le retrouver dans mon manuel : Comment Éclairer vos Pièces sans Perdre l'Ambiance Néo-Gothique. Voyons voir ?! *bruit de feuilles* Euh... est-ce que quelqu'un a une torche ? Je ne suis pas capable de lire le sort.

Scram: Calisse d'incompétent sale !

Avalgorn: Ouch ! Est-ce qu'il y a quelqu'un qui me rentre son doigt dans le cul ?!?

Lesgrelos: Ça peut pas être moi, j'ai mes deux mains sur tes hanches !

[Pendant plusieurs minutes, la Falluship baignait dans la confusion ainsi que dans une flaque de pus que venait de créer VaVomir en se pétant les boutons dans la face frénétiquement et nerveusement – lui qui ne s’était toujours pas débarrassée de sa peur du noir qui lui venait de son enfance. Avalgorn ne cessa pas de se plaindre de douleur aux parties génitales en affirmant avoir entendu une voix à l'intérieur de son anus. Glandalf finit par réussir à lire le sort de lumière grace à un procédé ingénieux qui consistait à approcher le livre près de sa couche pleine de pisse jaune fluo d’où émanait une étrange lumière radioactive.]

Glandalf: AMPOULE.100.WATTS.ALLUME.TOI !

*WOOOUCH*

[Une vive lumière envahit la salle. VaVomir reçu d'ailleurs celle-ci en pleine face, ce qui brûla plusieurs de ces boutons d'un seul coup. Par contre, cela créa une nouvelle rafale de tics puissants. Cette fois VaVomir voyait des points lumineux partout : ce qui le forçait à se rentrer les doigts dans les yeux jusqu'au poignet pour se gratter le nerf optique sans retenue.]

Ptit Pine : Enfin de la lumière !!!

Avalgorn : Il fait ben noir encore !

Scram : Criss Avalgorn, t'as ben une drôle de voix, on dirait celle de
Lesgrelos !

Glandalf: Maître Lesgrelos, sortez-vous la tête du derrière d’Avalgorn
immédiatement. Je veux rester le seul à porter des couches !

Avalgorn: Lesgrelos, reposez moi sur le sol immédiatement ! Sans quoi je vous pète dans la bouche.

[Après plusieurs minutes d'efforts collectifs pour extirper la tête de Lesgrelos de l’intérieur du rectum d’Avalgorn, ils reprirent tous leur souffle.]

Scram : Mais qu’est-ce qui s’est passé dans ces mines ?

[En examinant un peu les lieux, ils s’aperçurent qu’un massacre épouvantable y avait été perpetré peu de temps auparavant.]

VaVomir : C'est pas des mines ça, c'est un cimetière d’animaux ! Y a du mulot mort et du dwarf égorgé plein le plancher.

Lesgrelos : Je me demande ben quel genre de party de fuckés ton cousin Branlbin a ben pu faire ici, Gémi ?!

Gémi: Nooooooon ! Nooooooon ! Nooooooon !

[Le nain était consterné de voir autant de mulots dans la force de l’âge gisant sur le plancher, leur petite tête adorable tournée complètement à 180 degrés avec leur énorme cerveau répandu de tous les côtés. Et comme pour rajouter à la douleur du spectacle, plusieurs dizaines de dwarfs reposaient sans vie à leur côté. Leurs corps trapus et poilus étaient recouverts des pieds à la tête d’une substance poisseuse et toxique.]

Avalgorn : De la semence d’orcs.

Glandalf : Cela ressemble à une attaque surprise et conjointe de rats et d’orcs aux dépens de ces mulots et de ces pauvres Dwarfs. Nous arrivons ici en tempe de guerre j’ai bien l’impression.

Gémi : Bou ! Hou ! Hou !

Scram: Voyons ! Prends pas ca de même Gémi !

Frotteux: Je pense que c'est à cause du rat qui lui mort une gosse.

Scram: C'est pas pratique d'être court sur patte. Je comprends ça.

Glandalf: Allez, venez. Il ne faut pas rester ici !

Frotteux: Pourquoi ?

Glandalf: Parce qu'il y a une fuite dans ma couche ! Le pire est à craindre ! Il risque d'y en avoir partout avant longtemps.

[Les autres membres de la Falluship s'exécutèrent sans grand enthousiasme comme ils en avaient tous marre de marcher depuis des jours. VaVomir se plaignit d'ailleurs d'avoir de vilaines ampoules sur les pieds mais après inspection, il s'avéra qu'il s'agissait tout simplement de boutons d'acné.]

Avalgorn : Vous ne vous sauvez pas avec nous, maître Gémi ?

[Le dwarf continuait de brailler comme un veau qui n'a plus de queue à sucer. Il rampait à quatre pattes à travers les cadavres de ses beaux-frères et de ses cousins de la deuxième fesse, dans l'espoir insensé qu'il y en ait peut-être encore un ou deux qui fut en vie. Il fut rempli de joie lorsqu'il vit le corps inerte de Analin (un vieux cousin qui lui avait déjà sauvé la vie en lui pissant dans la bouche après qu'il eut avalé une roche de travers) commencer à bouger.]

Gémi : Analin, tu vis, mon cousin !

[Mais il fut cruellement déçu lorsqu'il comprit qu'il s'agissait seulement d'une dizaine de gros rats qui s'étaient faufilés sous le cadavre et qui le transportaient en lieu sûr afin d'en faire des steaks et de la fricassée. Gémi jura de venger la mort de sa parenté avec une conviction qu'on aurait jamais cru possible pour une créature munie de tant de poils dans le cul.]

Gémi : Peu importe qui ou quoi a perpétré ce carnage. Je vais avoir sa
peau. Il y a encore un nain dans ses mines qui respire et qui pète ! *prout*

[Peu impressionnés par ce discours vindicatif, les rats qui rôdaient autour des cadavres se mirent à se poiler entre eux aux dépens du Dwarf. Le plus taquin d'entre eux se mit d'ailleurs une fausse barbe et commença à branler sa queue en gesticulant et en parlant fort comme l'avait fait Gémi. Les autres rats se pliaient en deux tant ils avaient mal au ventre à force de rire. L'un d'eux qui était en train de s'abreuver dans un trou de marde s'étouffa littéralement de rire si bien que la marde lui sortit par les trous de nez.]

Avalgorn : Venez, maître Gémi. Il ne sert à rien de rester ici et de se morfondre. Allons nous morfondre plus loin.

Gémi : Vos paroles sont pleines de sagesse, maître humain, et vos postillons pleins de germes inconnus. Très bien, je viens avec vous.

[Le Dwarf se leva d'un bond comme une nonne qui vient de se faire pincer le cul par le curé de la paroisse et avant de partir, il prit bien soin d'écrabouiller un ou deux rats sur son passage, question de se venger de ces maudits rongeurs moqueurs (sans le savoir, il avait écrasé les deux rats les plus détestés de la colonie, deux fieffés voleurs de fromage. Les autres en furent donc tous bien heureux.

Au bout d'une heure de marche intense pendant laquelle la Falluship couvrit plus de 300 mètres de distance, ils arrivèrent aux abords d'une ville de Dwarfs où Gémi avait vécu une grande partie de son enfance malheureuse à travailler dans des conditions horribles dans des mines de crottes de troll, sous la supervision d'un chef de service verreux et verrueux.]


Gémi : Mes amis, voici mon village natal. Dwarfpotoir. Reniflez-moi cette odeur vigoureuse et délicieuse.

[Les autres membres de la Falluship se pincaient le nez de dégoût tant il émanait de ce village en ruine une odeur de poubelles et de mouffette apeurée. Tout était en décomposition. Un véritable paradis pour la vermine et les goélands des cavernes de tout acabit. Il y avait tant d'excréments et de pisse dans les rues que les milliers de rats qui y allaient et venaient dans une journée n'avaient pas assez de 24 heures pour en remplir leur piscine. C'était l'endroit le plus horrible que les membres de la Falluship n’avaient jamais vus de leur vie.]

Lesgrelos : Pouark! C'est une vraie horreur ici. Pas d'arbres, pas de plantes, pas de saunas pour hommes à ciel ouvert.

Avalgorn : J'avoue que je ne m'attendais pas à...ça.

VaVomir : Comment peut-on laisser un village tomber dans l'abandon de cette façon ?

Gémi : L'abandon ?! De quoi vous parlez ? J'ai jamais vu Dwarfpotoir aussi replendissante et en bon état. Ils ont même revitalisé le centre-ville depuis que je suis parti. Regardez, ils ont érigé une fontaine de vomi là-bas, à côté des mares de bouette pour les cochons et les enfants en bas âge.

[Les compagnons étaient tout bonnement écoeurés par de tels détails mais certains remarquèrent que Glandalf n'avait tout de même pas pu résister à la tentation de se passer un « wellé » à la mention des mares pour les cochons et les petits enfants. Avalgorn urgea tout le monde d'avancer et de ne pas regarder autour d'eux. Il leur suggéra de visualiser en rêves des champs de fleurs et des arbres aux feuilles dorées. Ptit Pine demanda s'il pouvait visualiser autre chose étant donné qu'il était allergique au pollen et aux écorces de bouleaux. MerryChristmas lui conseilla de la boucler.]

Gémi : Où allez-vous comme ça ? Ne vous sauvez pas. Je ne vous ai même pas encore montré les champs de mulots et les piscines de purin.

VaVomir : Baaaarrfff !!!

[En entendant cela, VaVomir dégueula pour la sixième fois de la journée (les cinq fois précédentes étant du à un embouteillage de vers solitaires dans un boulevard achalandé de son intestin grêle).]

Frotteux : Arrête de vomir, VaVomir. J'entends quelque chose.

[C'est au moment où la Falluship avait quitté les rues infestées de Dwarfpotoir et qu'ils s'aventuraient dans une nouvelle contrée souterraine des plus morbides que le porteur du Cockring lança cet appel au calme. Tout le monde s'arrêta et porta son attention au bruit suspect que Frotteux avait entendu le premier (Scram allait dire par la suite que c'était lui mais comme il avait la mauvaise manie de se décrotter le nez en public, les autres penchèrent du côté de son ami). C'était un son sourd et puissant. Comme un grognement qui faisait trembler la terre. Un éclair de terreur traversa le regard biaiseux de Glandalf. VaVomir s'approcha du vieux mage et avec son haleine chaude et puant le vomi, il lui glissa à l'oreille d’une voix apeurée.]

VaVomir : Merde ! C’est quoi ce bruit là ?

Glandalf : Un Balrote. Un démon des temps anciens.

[En entendant prononcer ce nom maudit, Lesgrelos eut un petit sourire d'anticipation, lui qui n'avait encore jamais eu la chance de se « taper » un fameux Balrote. Par prudence, il banda son arc en se frottant sur le derrière d'Avalgorn.]

Frotteux : Touche-Pipi ! Euh… Avalgorn ! Protèges-moi, je t'en supplie. T'es mon meilleur ami. Tu le sais, ça.

[Avalgorn se secoua la tête d'incrédulité, pareille à sa promise lorsqu'elle s'apercevait à sa grande déception qu'elle ne saignait même pas du cul après que le coureur des bois y eut rentré sa baguette magique et son poing en même temps.]

Avalgorn : Évidemment, lorsque tout va bien, je ne suis que Touche-Pipi, un vulgaire coureur des bois. Mais quand le danger s'approche, je suis Avalgorn, fils de Aramorve et futur roi des Hommes.

Frotteux : Je ne me rappelle pas t'avoir dit que tu étais le futur roi des Hommes.

Avalgorn : Qu'importe, c'est mon devoir de vous protéger et je vais le
faire malgré votre manque de respect évident à mon endroit.

Frotteux : Voilà qui est bien dit !

[Le bruit semblait s'amplifier de plus en plus. C'était un son horrible qui vous glaçait le sang, pareil comme de voir une grosse Dwarf femelle se gratter les pieds avec les mamelons verts de ses seins pendants. Tout le monde se rapprocha autour d'Avalgorn, confiant que celui-ci allait les protéger (seul Gémi resta à l’écart, lui qui disait ne rien entendre de particulier) mais le coureur des bois les écarta tous inopinément de son chemin. Il lança ensuite un long regard accusateur en direction de Glandalf.]

Avalgorn : Pourquoi tu ne dis pas la vérité, Glandalf ? Ce n'est pas le son d'un Balrote qui s’approche, n'est-ce pas ?

[Le vieux magicien soupira, enleva son chapeau, baissa le regard, honteux, et avoua qu'il avait mentit.]

Glandalf : Avalgorn a vu juste. Ce n'est pas un Balrote que vous avez entendu. C'est...

Scram : C'est quoi, criss de calisse, tu vas-tu le dire ?!

Glandalf : C'est le bruit de ma couche qui vient d'éclater en deux.

[Les membres de la Falluship restèrent sans voix en apprenant cette vérité annonciatrice de malheurs. Lesgrelos, lui, pesta en apprenant qu'il ne s'agissait pas d'un Balrote. C'était une autre journée difficile pour les compagnons de la grande quête.

Après une brève halte durant laquelle VaVomir fit une autre crise de larmes, ils oublièrent cet incident, se remirent en route et arrivèrent au bout d’un certain temps à une intersection remplie de fausses portes, sauf une qui menait au sous-sol dégoulinant des mines.]


Glandalf: Je n’ai aucun souvenir de ce labyrinthe.

Scram: C'est normal, t'es un sale alzheimer ! Tu te souviens même pas que ça fait six jours que t’as pas changé ta couche !

Glandalf: Peu importe. Je dois trouver le bon passage. Nous arrêterons donc ici jusqu'à ce que la mémoire me revienne.

Scram : On va crever de faim bien avant.

Gémi: Je ne comprends pas, maître Glandalf. Ce sont toutes des fausses portes sauf une. On devrait passer par là, il me semble ?

Glandalf: Fermez-la Gémi ou je vous change en l'un de ces horribles chats qui vous servaient de compagnon dans votre jeunesse !

[Personne ne rajouta un mot et ils attendirent. Ils en profitèrent aussi pour casser la croûte : la croûte de crasse qui poussait sans cesse sur les pieds de Gémi. À la recherche d’un petit coin tranquille pour prendre des nouvelles du Cockring qui reposait sur le bout de son gland, Frotteux aperçut une étrange créature qui allait et venait un peu plus bas dans la mine.]

Frotteux: Glandalf ! Y a une drôle de bibitte qui nous suit !

Glandalf: Je sais. Elle est là depuis un bon bout à ramasser mes dégats.

Frotteux: Est-ce que c'est la créature que mon oncle a enculé il y a longtemps après lui avoir piqué l’anneau ?

Glandalf: Eh oui. C’est elle. C’est Scrotum. Autrefois connu sous le nom de Sméacrotte.

Frotteux: Sacrament ! Bimbo aurait du lui défoncer l'anus à mort quand il en a eu la chance ! Il n’aurait pas du avoir pitié de lui. Depuis ce temps-là, je n’arrête pas de faire des cauchemars horribles à propos de ce Scrotum à marde.

Glandalf: La pitié hein !? Qui sommes nous pour décider de qui doit vivre et de qui doit mourir ? Pourquoi certaines personnes n’auraient pas le droit à la vie, hein ? Pourquoi on devrait tuer sans honte les chats de gouttière, les rats pesteux, les chiens galleux, les sales mendiants qui demande une pièce d’or pour aller prendre un café a la taverne, les pauvres diables manchots, aveugles, sourds, muets et cul-de-jattes dont y faut toujours torcher le cul parce qui sont pas capable ? HEIN POURQUOI ???

Frotteux : On n’a pas déjà eu cette conversation avant qu’on rentre dans les mines ?

Glandalf : Je crois que je m’en souviendrais si c’était le cas, n’est-ce pas ? Allez réponds. Pourquoi ?

Frotteux: Ben, parce que tous ces rejets polluent la société et qu’ils ne méritent pas mieux que de finir dans un compacteur à déchets ?!

Glandalf: ... T'as pas tort, tu sais…

[Caché à l’abri des regards, Scrotum écoutait la conversation avec intérêt pendant qu'il se lichait ses doigts qui avaient préalablement fait une petite randonnée dans son cul. Cependant, en entendant Glandalf et Frotteux parler de la sorte, il jugea bon de s'enfuir avant de se faire capturer puis lapider. Il se déguisa donc en rat d'égout en rentrant par le cul d'un de ceux-ci et s'enfuit à toutes pattes.]

Frotteux: J'aurais tellement aimé ne pas être impliqué dans cette histoire pis être resté chez nous à me crosser à tous les dix minutes sur ma cassette sans fin de Anal Monstruosity 3 : Anus vs Elephant Cock.

Glandalf: C'est ce qu'on souhaite tous ! Personnelement, j'aurais pu me faire une bonne beurrée de marmelade aux oignons. Une nouvelle recette sur laquelle je travaille depuis quelques semaines.

[Sans le dire ouvertement, chacun des autres comapagnons de la Falluship songea à ce qu'il aurait fait s'il n'avait pas été là à ce moment précis.

Scram fantasmait à l’idée de retourner à la Chire et de frapper avec l’épée fraichement aiguisée qu’il avait trouvé dans un vieux garde-robe dans la Maison du Spagetthi tout ceux qui l’avait fait chier au cours des dernières années. Lesgrelos pour sa part fantasmait sur une horde de Balrotes en habits de cuir et Gémi, quant à lui, de se trouver dans une grotte humide remplie de pisse de rat à lire un livre sur la reproduction en captivité des mulots à grosse cervelle.

Ptit Pine et MerryCristmas, eux, pensèrent à manger des gros champignons juteux sur la noune de leur cousine germaine dont ils n’avaient jamais su le nom exact. Avalgorn pensait à essayer, sans pourtant réussir, à faire jouir la princesse Analrwen par le cul et Vavomir, quant à lui, ne pouvait réussir à penser à quoi que ce soit comme il était pris d'une violente crisse de tics qui le poussait à se moucher jusqu'au sang.]


Glandalf : Ah ! Ça y est !

Scram : Quoi ?! Tu viens de chier la grosse crotte qui te bloquait l'intestin grèle ?

Glandalf : Non, je viens trouver le passage à prendre !

Avalgorn : Ah, finalement il s'en est souvenu !

Glandalf : Ça n’a rien à voir avec la mémoire. J'ai un crisse de gros nez au milieu du visage. Il faut bien que ça serve pour une fois !

Scram: C'est quoi le rapport ?

Glandalf: Il y a très longtemps de cela, je suis passé par ici une fois. À cette époque, je portais des couches OgreEase ultra-minces. Et je me souviens que la marde m’a coulé le long des jambes tout le long du voyage. Un peu comme c’est le cas en ce moment. J'ai juste reconnu l'odeur ! C’est tout.

Avalgorn : Bien. Allons-y dans ce cas !

[La Falluship entama une descente aux enfers dans les mines de Morvia. Glandalf ouvrait la marche en éclairant le passage à l'aide de sa couche Indiglo comme son sort de lumière n’était plus actif depuis des heures maintenant. Mais au bout d’une heure de marche, le vieux magicien cessa d’avancer et se tourna vers les autres en arborant un air de découragement profond.]

Glandalf : Il va falloir nous arrêter une fois de plus. Je ne peux continuer plus loin avec cette couche fendue en deux autour de mon cul. J'ai l'impression d'avoir du poudding collé entre les deux couilles.

Avalgorn : Mais ou est-ce que tu vas bien pouvoir trouver une nouvelle couche dans cet endroit maudit et désert ? Es-tu capable d'en conjurer une à l'aide ta magie blanche ?

Glandalf : Hélas, j'ai perdu ma magie blanche le jour où j'ai eu la mauvaise idée d’essayer d'enculer un rhinocéros mort. Il ne me reste maintenant plus que la magie brune, sur laquelle, hélas, j'ai perdu tout contrôle.

[Le bruit assourdissant d'un étron bien boudiné tombant aux pieds de Glandalf se fit entendre, puis se fit sentir, au plus grand dam de tous.]

Gémi : Suivez-moi, il y a un peu à l'est d'ici, un endroit où nous allons pouvoir faire une halte gros-caca en toute sécurité. C'est le château de mon cousin BranleBin. D'ailleurs, si on se grouille, on devrait être bon pour arriver avant que le souper ne soit terminé. On pourra toujours se gaver des restes de gigot de cervelle de mulots, la spécialité de la région.

VaVomir : BBAAAAARRRFFF!!! BBAAARRRFF!!!

[En vomissant ses tripes gluantes à l'endroit exact où Glandalf venait de larguer un ahurissant étron radioactif, VaVomir venait de créer, bien malgré lui, une nouvelle forme de vie dans les cavernes nauséabondes de Morvia. C'était un foetus de troll des cavernes, tout vagissant et mignon comme un coeur avec sa tête démesurée et ses yeux exorbités. Mais personne ne porta attention à ce qui venait de se produire. Ils partirent tous en direction du château du cousin BranleBin en ne remarquant pas que le fœtus grossissait à vue d'oeil.

Au bout de quelques minutes, le nain annonça avec fierté qu’ils étaient arrivés à destination.]

Gémi : C'est ici qu'habite mon royal cousin, BranleBin EnCrisse. Le roi du party. Entrez mes amis. Mais entrez donc !

[Ils pénétrèrent dans la salle immense d’un château en ruine dont les murs étaient couverts de mouches écrasées et de sperme dégoulinant. Au milieu de la salle en désordr, se trouvait une grosse tombe en pierres ainsi que des ossements de Dwarfs éparpillés un peu partout.]

Gémi : Hum! Je vois que mon cousin a fait rénové son château. C'est particulièrement réussi. Mais je me demande où il peut bien être.

[Glandalf s'approcha de la tombe en émettant les habituels sons de SQUISH-SQUISH qui venaient de son fond de culottes. Il ôta son chapeau et le garrocha en direction de Ptit Pine, qui était toujours prêt à se rendre utile, même quand il ne s'y attendait pas. Le magicien vit qu'il y avait une lettre posée sur le dessus de la tombe en pierres. Il s'en empara, et après avoir vérifié magiquement que celle-ci ne contenait pas d'anthrax, il l'ouvrit. À ce moment, une petite poudre blanche toxique s'éleva et lui retomba sur la tête.]

Glandalf : Zut, mon sort de détection d’anthrax n’a pas fonctionné. Il y en avait bel et bien dans cette maudite lettre. Ah, ça brûle !

[La poudre hautement toxique était en train de lui faire fondre les cheveux sur la tête. Le magicien devint rapidement aussi chauve qu'un oeuf à la coque. Il se gratta le fond de la tête aved désespoir.]

Glandalf : Je suis chauve. Je suis chauve. Quelle horreur !

Frotteux : Maintenant, tu fais ton âge, Glandalf.

Scram : Ça te donne un genre.

Glandalf : Sa-Rhum-Man va se moquer de moi lorsqu'il va me voir sans
un poil sur le caillou.

Gémi : Et cette lettre, quelqu'un va la lire. Je le ferai bien si je n'étais pas Anal-Phabitte.

[Tous se tenèrent devant Glandalf, attentifs.]

Glandalf: Cela m’apparaît comme le récit d’un fameux party du cousin BranleBin. Cela va comme suit : "[...]C'est l'extase ici. Gemma, ma cousine, se fait passer dessus par tout ce qui bouge, même ce vieux mulot qui servira de diner plus tard. Mon frère Dildo a emmené sa cassette huit pistes de Village Dwarfs. Ses chums et lui se sont déguisés en tapettes pour faire un belle chorégraphie ! Le frère de mon cousin est en train de pisser dans le punch comme il le fait à chaque année afin d’épater la gallerie. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que cette année le punch est fait a base d'urine de troll albinos. Y a là d'autres personnes invités, mais elles sont retardées par un groupe d’hommes-lézards contre lesquels elles sont en train de faire une guerre de fusils à eau. J'espère qu'ils vont arriver à temps pour la surprise: un gros gâteau au crémage à la moutarde avec à l’intérieur trois troglodytes femelles danseuses du ventre..."

Gémi: Ah ! Je le reconnais là mon cousin Branlbin, lui il sait comment recevoir !

Glandalf: "[...] Le party vient de s'interrompre... On a entendu des sons de destruction massive. Et cette fois ce ne sont pas les flatulences de ma cousine Gemma. Je crois que c’est une descente d’orcs. Je les entends qui s’approchent ! S'ils pénètrent cette salle, nous ne sommes pas mieux que morts. Ils vont nous asperger de leur sperme acide mortel. J'en profite pour violer une fois de plus la fille de mon beau-frère avant qu’il ne soit trop tard. La petite cochonne, elle avait juste à ne pas me regarder avec sa suce dans la bouche de cette façon ! Ca y est, les orcs sont dans la salle ! Ils se branlent en groupe !!! Ils viennent. Ils viennent."

Gémi: Nooooooonn...bouhouhououoouou..... quelle mort atroce !

Avalgorn : Ne touchez à rien, il doit rester du sperme d'orc un peu partout !

Lesgrelos : Je confirme que les murs en sont pleins encore. Slurp ! Slurp !

Avalgorn : Mais où est passé le porteur du cockring ?

[Frotteux revint d'un coin sombre en remontant sa braguette.]

Frotteux: Ici ! Ici. Désolé, mais c'est le genre d'histoire à laquelle je ne peux résister ! Aaaahhhhh.... Ce Cockring fait vraiment des miracles !

Glandalf: Restez tous collés les uns contre les autres, unis comme le sont mes deux fesses dans la marde. Il faut passer inaperçu !

[Ptit Pine, qui était distrait par le chapeau de Glandalf plein de pellicules mouvantes qu’il avait entre les mains, ne porta pas attention à l'avertissement. Il aperçu le cadavre de l'un des convives du party de Branlbin qui était figé dans la semence d'orc sur le bord d'un puits sans fond qui servait généralement à chier sur la tête des goblins. Il remarqua sur le cadavre une clé de ceinture de chasteté qui devait certainement appartenir à la cousine Gemma. Il était fasciné par cette ceinture qui apparaissait avoir été défoncé à coups de massue à de nombreuses reprises. Il tenta de récupérer la clé en se disant que s'il retrouvait le cadavre, il pourrait se vider généreusement. Mais en s’emparant de celle-ci, une réaction en chaîne difficile à prévoir survint en un laps de temps très court. L'os de la main qui tenait la clé éclata et alla s'écraser contre le mur en face ; une petite roche tomba de ce mur. Cette roche, en tombant, percuta une coquerelle qui passait au dessous en poussant un vieux cure-dent de troll auquel elle avait accroché une ficelle dans l’intention de s’en servir pour se pendre et d’en finir avec les affres de la vie qu’elle ne pouvait plus supporter. La poutrelle en cure-dent de troll qui devait retenir la table où se tenait encore le vieux gâteau passé date du party de Branlbin céda du même coup et la table s'écroula au sol tout comme le gateau : les Troglodytes danseuses du ventre qui attendaient toujours à l’intérieur crurent enfin avoir reçu le signal pour en sortir et exécuter leur dance dégoutante avant de se faire venir dessus. Mais l'une d'entre elle qui avait les jambes engourdies par le temps passé dans le gâteau se prit les pattes dans une chaise et tomba dans le puits sans fond. Et comme ses soeurs étaient attachées à elle par une chaîne de prisonnier : les trois troglodytes tombèrent au fond du puits. Mais au dernier moment, l'une d'entre elle agrippa le squelette du Dwarf mort et l'entraina avec elles dans la chute. Ce dernier, qui était relié par un fil d'araignée-hibou au dentier de Glandalf (le magicien n'avait pas bougé depuis un bon moment, alors l’araignée-hibou en avait profité avant que sa crise de Parkinson ne reprenne) décrocha l’appareil dentaire de la bouche du magicien en produisant un grand bruit de succion, digne d'un film de la série Anal-Sucker. Le tout provoqua un vacarme identique à un camion de vidanges qui passe en pleine nuit dans un paisible village de Grobits. Tous les membres de la Falluship se tournèrent en direction de Ptit Pine, le responsable de ce raffut de tous les diables.]

Ptit Pine : Tabarnak ! Avez-vous entendu ce que je viens d’entendre ?

Glandalf: Esfèce de fffou de Ptite Fpine ! La frochaine fois, caliche toé donc dans le ftrou a plache ! Ca va nous choulager d'un abruti dans le groupe !

MerryChristmas : Ha! Ha! Ptit Pine. Tu t'es fait engueuler par Glandalf.

Glandalf : Esfèce de fffou de MerryCfhristmas ! Ftu ne devrais pas rire comme cha.

MerryChrsitmas : Ha! Ha! Glandalf a perdu son dentier. Pis il a les jambes pleines de marde.. Ha! Ha!...Pis il a pu un poil sur le caillou. Hi! Hi!

Avalgorn : Voyons, qu'est-ce qui se passe, maître Merry ? Pourquoi vous en prenez vous ainsi à Glandalf ?

MerryChristmas : Ha! Ha! Touche-Pipi. T'as une grosse veine dans le front pis une petite veine dans les culottes. Ha! Ha!

[Voyant que le jeune MerryChristmas n'était plus lui-même, le vieux magicien fouilla dans les poches de sa robe salie par les excréments qu'il produisait en abondance et en sortit un petit objet mystérieux. Il s'avança vers le Grobit par l'arrière et pendant que celui-ci avait la bouche ouverte (il était maintenant en train de se moquer de la face pustuleuse de VaVomir, qui pourtant n'avait rien dit pour se mériter pareilles moqueries), il lui glissa l'objet mystérieux au plus profond de sa gorge. Immédiatement, le jeune Merry devint très calme et cessa de se foutre de tout le monde.]

Avalgorn : Bravo, Glandalf. Une fois de plus votre magie a opéré au moment où elle était la plus requise.

Glandalf : Cela n’avait rien de magique, Avalgorn. C'était seulement du Ritalin. J'en garde toujours une couple de pilules dans mes poches. Ça rend les enfants plus dociles pendant que je suis en train de les encu... de les aimer.

[Voyant que son cousin MerryChristmas était étrangement devenu tranquille, Frotteux l'emmena avec lui à l'écart des autres et il fit ce qu'il rêvait de faire depuis toujours mais sans avoir réussi jusque là par faute de la méfiance alerte de l'autre : il lui baissa les culottes afin de voir s’il en avait une plus grosse que la sienne. Il savait que son autre cousin, Ptit Pine, en avait une moins grosse. C'était d'ailleurs Frotteux qui lui avait donné ce surnom de Ptit Pine après qu'ils se l'eussent montré, au cours d'une de leurs nombreuses parties de docteur Touche-Caca, qu'ils avaient l'habitude de jouer à une époque où ils étaient tous les deux vierges et innocents. Ainsi, il y avait maintenant plus de six mois que Frotteux savait que Ptit Pine en avait une petite. Il allait enfin savoir ce qu'il en était de MerryChristmas. Il baissa donc ses propres culottes, exposant ainsi son sexe bien enflé et au moment où il vint pour baisser celles de MerryChristmas afin de faire la comparaison, Avalgorn et le reste de la Falluship se ramenèrent en arborant des airs inquiets.]

Avalgorn : Maître Frotteux, que faites-vous ? Nous sommes en grand danger. Oh mon Dieu! Les orcs doivent être tout prêt d'ici, maintenant. Regardez, le sexe du porteur du Cockring est tout bleu.

Glandalf : En effffeett..il est tout fbleuu

Frotteux : Pas besoin de s'exciter le poil des molets, c'est juste parce que je l'ai serré trop fort autour de mon gland. Je voulais essayer d'augmenter encore plus ma pression spermatique pour le jour où je vais être seul avec la princes... euh, pour le jour où je vais avoir à faire un don de sperme à distance.

Avalgorn : Hum!

Frotteux : C'est vrai, regardez.

[Frotteux donna du lousse entre le Cockring et son engin de fertilité. Mais à sa grande surprise, celui-ci resta bleu comme quelqu'un qui pisse après avoir bu de la teinture d'iode. Son sexe commença même à frétiller en direction de la grande porte d'entrée du château du cousin BranleBin comme une baguette de souricier au dessus d'un trou de marde.]

Scram : Écoutez, on entend des sons de tambours.

Lesgrelos : Ouin. Pis j'entends aussi de la guitare électrique pis de la slapbass.

[Le vieux magicien se pencha au sol et ramassa avec étonnement un vieux dentier qui baignait dans une flaque de pisse de rats. Il se le mit dans la bouche en moins de temps qu’il n’en faut à Lesgrelos pour échapper son savon lorsqu’il prend une douche en compagnie de d’autres hommes. Le magicien claqua des dents avec fierté avant de prendre un air plus grave.]

Glandalf : *dérouement de gorge* Plus de doute maintenant. Les orcs nous ont repérés.

VaVomir: Je vais aller fermer la porte au plus crisse !

[VaVomir, avant de fermer la porte, jeta un regard pour voir les assaillants. Au même moment une flèche vint se planter dans la porte en lui frolant le visage au passage : lui pétant du même coup un énorme pustule bien gras qui avait profité de ce lieu fertile pour pousser sans retenu jusqu'à en devenir bien dodu.]

VaVomir: Heille ma gang de... ben... merci !

[Une autre volée de flèches fonça sur le visage de VaVomir qu'il avait d'ailleurs mit en évidence espérant se débarasser de plusieurs autres pustules qui masquaient sont visage.]

Avalgorn: Voyons VaVomir ! Ce n'est pas le temps d'une cure d'esthétique ! Il faut fermer la porte au plus vite !

VaVomir: Tu as raison !

[Avalgorn était vraiment dégouter de voir le visage de VaVomir ensenglanté de pus dégoulinant. Ils fermèrent la porte ensemble.]

VaVomir: C'est pas juste maudit ! Ils ont un troll des cavernes avec eux ! Moé je joue pu !

Avalgorn: T'en fait pas, Glandalf et moi sommes là !

[VaVomir regarda longuement Avalgorn, ce grand maigre aux cheveux gras, puis Glandalf, ce vieux sénile chauve et merdeux.]

VaVomir: Justement, c'est ce qui m'inquiète le plus...

[Gémi se percha sur le tombeau de son cousin BranleBin et hurla quelques mots pour faire peur aux méchants.]

Gémi: Laissez-les venir sur moé ! Y a encore un dwarf dans la Morvia qui peut faire couler le sperme !

[Tous se préparèrent arme en main. Lesgrelos banda son arc, ainsi que sa queue ; Glandalf prépara un sortilège pour faire disparaitre un 25 cents dans le creux de sa main, Frotteux sorta le magnifique vibrateur 28 fonctions que son oncle Bimbo lui avait légué. Puis les portes se mirent à branler tout comme les orcs qui se branlaient derrière se préparait à larguer des salves de sperme acides sur le Falluship. Les portes défoncèrent sous l'impact des jets spermatiques intenses.]

Glandalf : Oh shit ! Ils viennent.

[La bouche grande ouverte, la tête penchée vers l'arrière, Lesgrelos tentait de capter le plus de sperme d'orc possible avec sa longue langue de pervers.]

Lesgrelos : Oh yeah! Ils viennent.

[Mais les autres membres de la falluship n'étaient pas des Elfes et n'étaient donc pas immortels comme leur compagnon Lesgrelos. Ils tentaient d'éviter les jets de semence des motards barbus et tatoués qu'on appelait des orcs et qui volaient de toute part en leur direction tout en essayant tant bien que mal de riposter par des volées de flèches, de coups d'épées, de pues de comédons et de vibrateur 28 fonctions. Quelques orcs tombèrent dans la direction de Scram qui avant eu l'idée de génie de riposter par des volées de crottes de nez qu'il semblait conjurer à volonté du plus profond de ses cavités nasales. Bientôt, tout les autres membres de la confrérie ne tardèrent pas à l'imiter (bien qu'aucun d'entre eux ne pouvaient pichenotter des crottes aussi grosses et dures que Scram - qui n'avait pas d'égal en ce répugnant domaine). C'était comme d'opposer l'eau contre le feu. Sperme contre crottes de nez. Nul ne savait qui allait l'emporter. Le sperme avait ceci d'avantageux qu'il était gluant, poisseux et acide chez les motards des mines de Morvia. Mais des crottes de nez allaient toujours rester des crottes de nez - soit une arme destructrice et cruelle, qu'on avait bannie de l'art de faire la guerre depuis la fin des années folles.]

Scram : Par le pouvoir de mes sinus maudites et des toiles d'araignées que j'ai dans les narines, je vous repousse vilains orcs. Vidé Rhino!!! euh...Vadé Rétro....Santa Claus...euh… Satanas...

[Scram envoya plusieurs motards au plancher tandis que les autres commençaient à reculer par crainte de l'autorité du Grobit et de ses déchets nasaux. Mais à ce moment, deux motards siamois se ramenèrent en tenant en laisse un énorme troll qui tenait dans les gants de baseball qui lui servaient de main, un énorme objet en caoutchouc gluant dont il se servait comme d'une épée bâtarde.]

Glandalf : Ce troll sent comme le contenu de ma couche.

VaVomir : Ou, et il a la couleur de mes éclaboussures de vomi.

Glandalf : C'est vraiment très bizarre.

Scram : Mes crottes de nez n'ont aucun effet sur ce monstre. Il s'en gave comme si c'était des jelly beans à la morue.

Glandalf : Hum ! Cela ne me dit rien qui vaille.

[Le troll des cavernes frappait à l'aveuglette devant lui car ses yeux étaient si écartés qu'il voyait de chaque côté mais pas nécessairement en avant de lui. Les derniers motards qui n'avaient pas encore fuit devant la Falluship n'eurent même pas le temps de faire une dernière prière à Smoron avant que le troll ne les écrase comme des sardines avec son objet caoutchouteux.]

Avalgorn : Ce troll fait le sale boulot à ma place. Enfin, quelqu'un qui me donne un coup de main.

[En disant cela, le coureur des bois soupira de satisfaction, à l'image de la princesse Live Tire après que ses servantes lui eusse rentrer un 2 par 4 dans le cul après son bain de lait 3%.

Mais le porteur du Cockring, qui avait échappé à l'attention de tout le monde comme il savait si bien le faire lorsqu'il cédait à l'emprise que le Cockring avait sur lui, s'était faufilé derrière le troll et bandé comme à la nuit de ses Noces, il essaya de rentrer son engin dans l'anus en forme de carré inversé de la bête. Celui-ci grogna de plaisir quelques secondes avant de se rendre compte que ce n'était pas madame troll qui lui mangeait le cul mais bien un vilain Grobit qui essayait de lui perforer le rectum. Il poussa un cri horrible qui fit tomber au sol toutes les coulisses de sperme dont le plafond du château du cousin de Gémi était recouvert depuis les premières attaques d'orcs. Tous les membres de la Falluship furent englués, à l'exception du porteur du Cockring qui avait eu le temps de se réfugier temporairement à l'abri duveteux de l'anus du gros troll. Mais le troll ne tarda pas avant de lâcher un gros pet sauce qui projeta le Grobit au sol, seul, et à sa merci. Il vint pour se relever et se sauver mais le troll l'agrippa par le fond de ses culottes mouillées d'émotions et le tint à sa merci en grognant de plaisir à l'idée de ce qu'il allait lui faire.]


Frotteux : Criss moi par terre mon tabarnak ou tu vas avoir affaire à mon avocat. ... .... ... Avalgorn...crisse. fait de quoi.

Avalgorn : Je...*bruit d'efforts*...Je suis coincé.....Tenez bon....Je....vais...essayer....

[Mais le troll ne perdit pas de temps. Il baissa les pantalons du jeune Grobit jusqu'aux chevilles. Et il activa un mécanisme secret sur son objet en caoutchouc : la chose commença à vibrer lentement puis....de plus en plus rapidement. Il approcha l’arme de Frotteux et la lui rentra dans le cul, telle la drill d'un dentiste sadique. Frotteux hurla....de douleur ou de plaisir, nul n'aurait pu le dire.]

Scram : Frotteux !!??! T'es mon seul ami....crisse....meurt pas, je t'en prie...avec qui je vais aller jouer à la pétanque le samedi après-midi, si t'es pu la ?!

[Après plus de deux minutes à endurer le traitement de choc que son anus subissait, le porteur du Cockring ferma les yeux et son corps devint aussi mou que la queue de Glandalf. Le troll laissa tomber au sol le corps du Grobit comme une vieille poche de patates. Les membres de la Falluship finirent par arriver à se déprendre de la toile de sperme qui les avait engluer au point où ils avaient du assister en direct et dans l'impuissance à ce qui était de toute évidence la mort du porteur du Cockring, sans qui, tout était maintenant perdu. Ils se précipitèrent en sa direction.]

Avalgorn: Maître Frotteux ?... Maître Frotteux !

Scram : C'est fini calis ! Y vient de m'abandonner dans le moment le plus important de ma vie, la veille du tournoi de pétanque... Criss de chien sale *rouc-tou (bruit de crachat)*

[Au moment où tous avaient perdu espoir d'un jour revoir le porteur du Cockring sur pieds et bien bandé, celui-ci ouvra un oeil pour voir si la bête le menaçait toujours de son engin vibrant. Heureusement il aperçu le troll du coin de l'oeil en train de jouer avec son zizi d'une demie-tonne avec un air abattu, comme un enfant qui vient de briser son jouet préféré. Frotteux en profita pour se faufiler derrière la créature en enfilant le Cockring qui brillait comme un néon miniature. Son appendice se gonfla et s'emplit d'un puissance extrême, il surpris alors tout le monde en insérant violemment sa bite dans la bouche du troll qui pleurait de désespoir comme un pape qui sait qui n'aura pas de petit garçon ce soir. En moins de temps qu'il n'en faut a un être normal pour entrer en érection, Frotteux éjacula une substance épaisse dans la bouche du troll qui mourut sur le coup le visage illuminé par un sourire de bonheur, lui qui avait toujours rêver à une pareille mort. Le reste de la Falluship regarda la scène sans dire mot.]

Gémi : Vous êtes plein de surprise maître Frotteux !

Avalgorn: C'est pas mêlant, cette torture anale serait venu à bout de n'importe quel cochon sauvage en manque de sadisme anal extrême... Je me demande comment vous y avez survécu ?

Frotteux: Je sais... Disons que ce qui m'a sauvé la vie c'est les années de pratique avec mon oncle Bimbo. Il a la tête presque aussi grosse que la bite de ce monstre.

Scram: Ca veut dire que tu va pouvoir jouer à la pétanque demain ?

[Pendant que tous s'interrogeait sur comment un sale Grobit avait bien pu résister à pareille torture, un bruit retentit derrière les portes. Les orcs, après avoir pris un repos pour pouvoir rebander, contre-attaquaient.]

Glandalf: Vite il faut partir ! Lesgrelos, lâchez l'anus des cadavres de ces pauvres orcs... Ils méritent la mort oui, mais pas de se faire manger le cul ainsi. Tout le monde au pont de Kazatchoum !!!

[Les membres de la Falluship coururent un bon moment comme des éperdus en s'engouffrant toujours un peu plus dans les mines de Morvia, pourchassés par des escadrons d’orcs qui n'avaient pas de mal à les suivre grâce aux traces de marde que Glandalf laissait derrière lui comme une carte de visite crémeuse et nauséabonde. Bientôt, ils furent tous complètement encerclé par les motards.]

Glandalf : Quelle poisse! Il va me falloir une nouvelle couche pour remplacer celle que je viens de jeter et vite sans quoi on ne sera jamais plus capable de se faufiler secrètement où que ce soit, que les Volards maudissent ce traître de Sar-Rhum-Man qui m'a jeté cette malédiction d'incontinence qui a transformé ma vie en un véritable cauchemar de merde et de pisse.

[VaVomir, qui était en train d'essuyer le pue qui suppurait du gros bouton qu'il avait entre les dents avec la barbe de Gémi, tenta de réconforter le vieux magicien sénile]

VaVomir : Ne vous en faites pas, vieil homme, cela n'a plus aucune importance maintenant que nous sommes tous sur le point de nous faire défigurer à mort par la semence de ces centaines d'orcs.

Lesgrelos : Parlez pour vous autres, bande d'humains, moi je suis immortel et je n'anticipe rien d'autre que le plaisir de me faire humilier par des gallons de sperme salé dans mon beau visage en peau de pêche. Mais, vous allez me manquer. Particulièrement Avalgorn et ses belles grosses fesses comme des miches de pain, et les tiennes, VaVomir, plus boutonneuses comme deux miches de pain aux raisins.

[Au moment où le reste de la falluship s'apprêtait à dire sa façon de penser à ce pervers d'elfe sans coeur, les orcs sortirent tous en même temps leur queue poilue et de couleur verdâtre (dans ce qui était de toute évidence une chorégraphie répétée avec soin) et commencèrent à s'astiquer le manche dans une syncronicité hypnotisante (Gémi succomba d’ailleurs à cet hypnotisme – les yeux lui révulsèrent, il tomba au sol, se roula en boule et commença à radoter de vieux souvenirs pénibles du temps où il travaillait comme épouvantail dans les champs de mulot d'un fermier cruel et vite à détacher sa ceinture )]

Frotteux : Tout est fini. Je savais que je n’aurais jamais du aller au cinéma, ce soir là. Je sentais que ça finirait mal. J'aurai du suivre mon plan initial qui était de rester chez moi, me repasser Rectal Redemption numéro 4, finir mon sac de chips aux asperges, faire une couple de téléphones obscènes au magasin de fruits et légumes, puis m'endormir dans ma bave et mon sperme. Je n'en serais pas là en ce moment.

Scram : Pis moi, tabarnak. J'étais supposé aller voir une comédie romantique avec une super pitoune ce soir-là, juste elle et moi. Après le film, je l'aurai emmené manger quelque part dans un restaurant chic du centre-ville, probablement au Mcdo, pis après on aurait été finir ça chez nous, avec une petite bouteille de vin chaud pis une grosse boîte de capotes bleues de marque inconnue. Ben non, il a fallu que tu m'appelles en braillant comme un veau pour me supplier à genoux, en tout cas tu m'as juré que tu étais à genoux, d'aller au cinéma avec toi à la place. Tu disais que plus personne d'autre ne voulait y aller avec toi à cause que tu les mettais trop dans l'embarras quand tu te crossais avec le Cockring et qu'il fallait que les commis se ramènent avec des haches pour te déprendre de ton siège. Je sais pas pourquoi j'ai accepté. Probablement parce que j'ai été assez naïf de croire tes fausses promesses.

Frotteux : Quelles fausses promesses ?

Scram : Tu le sais très bien. Celle de me laisser utiliser le Cockring. Tu avais dis que tu me le prêterais le jour où je me trouverais une super pitoune avec qui m'en servir. Et après des mois de recherches en vain, quand j'ai finalement ramassé assez d’argent pour me payer une call girl dans le Allo-Police, tu t’es dégonflé et t'as pas voulu me le prêter. Tu m'as trahi. Tu n'es qu'un faux-frère.

Frotteux : J'ai voulu te le prêter le maudit Cockring. Je te le jure. Mais....mais le Cockring ne voulait pas....il… il résistait....il s'accrochait à ma queue. Il a autant besoin de moi que moi de lui. C'est probablement mieux pour toi que tu n'aies jamais eu l'occasion de le mettre au bout de ton gland, crois-moi. C'est une malédiction. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois répondre une fois de plus à l'appel de ce petit bout de caoutchouc gluant.

[Frotteux s'approcha d'un orc avec l'intention ferme de le piner jusqu'au pancréas (de toute évidence, l'emprise du Cockring lui avait fait oublié dans quelle situation précaire ils se trouvaient tous). Mais le motard barbu ne se laissa pas faire et gifla le porteur de l’anneau d'une semence de sperme en pleine poire qui projeta le pauvre Grobit directement dans les bras bubonneux de VaVomir (Frotteux eut d'ailleurs l'impression d'être atterri sur le dos d'un crocodile). Les membres de la Falluship dégainèrent leurs armes afin de protèger le jeune Grobit et de mourir en héros. Les orcs, pour leur part, étaient prêts à exploser sur eux de leur sperme acide. Mais à ce moment, un grondement terrible se fit entendre. C'était un son sourd et puissant. Comme un grognement qui faisait trembler la terre. Un éclair de terreur traversa le regard biaiseux de Glandalf. VaVomir s'approcha du vieux mage, qui semblait s’être accroché au sac à dos de Avalogrn comme s’il voulait s’en servir de bouclier humain, et avec son haleine chaude et puant constamment le vomi, il lui chuchura à l'oreille droite (la seule avec laquelle il pouvait entendre quelque chose).]

VaVomir : Merde ! C’est quoi ce putain de bruit là, encore ??

Glandalf : Un Balrote. Un démon des temps anciens.

Avalgorn : Allons, maître Glandalf, ne recommencez pas une fois de plus avec ces enfantillages. Nous savons tous que le seul Balrote qui se trouve dans ses mines, c'est la barre de chocolat que vous vous apprêtez à délivrer au sol.

Glandalf : Je jure que non !

[Le son s'amplifia jusqu'à en faire trembler les immenses poteaux de danseuses qui décoraient cette partie des mines où habitaient la plupart des orcs. Ceux-ci commencèrent d'ailleurs à paniquer et à tourner en rond, de peur et de confusion. Le chef de cette bande déclara à la panique générale.]

Chef des orcs : Fuck ! Une descente de Balrote. Vite, Crissons notre putain de camp d'icitte.

Les Orcs : BAAAAALLLLLRRROOTTEEE.....NNNOOOONNN!!!!

[Les motards ne prirent même pas le temps de remonter leurs culottes et commencèrent à se sauver en toute hâte, s'accrochant la bite entre eux au passage, se venant l'un sur l'autre comme des habitués des saunas pour hommes. Dégoûtés et effrayés, ils grimpèrent jusqu'à leur repaire en se hissant sur les poteaux de danseuses, laissant les membres de la Falluship sains et saufs mais pour combien de temps ?!]

Scram : Bon ! On attend ce Balrote pis on lui crisse une volée ?

Glandalf : Cet ennemi est bien trop fort pour vous. Courez ! C’est tout ce qu’il reste à faire.

[Glandalf partit à la course aussi rapidement que ces oignons aus pieds ne le lui permettaient. Il fit quelques pas et se retourna en remarquant que personne ne le suivait. MerryChristmas et PtitPine s'était même munis de branches au bout desquelles ils tenaient des guimauves prêtent à se faire dorer sur le Balrote, créature de feu.]

Glandalf : Mais dépêchez-vous bande d'inconscients ! Il va nous rattraper !

Scram : Es-tu malade ! J’ai la chance de voir de mes propres yeux un vrai Balrote. Penses-tu que je vais manquer ça ? D'la marde ! Surtout pas pour suivre un vieux mangeux de peppermints qui remplit sa couche plus vite que son ombre !

Ptit Pine : Wow ! Regardez-ça ! Il vient de faire flamber 18 orcs d'un pet ! WOW !

Glandalf: Il faut se sauver je vous en conjure ! Il s'agit d'une créature d'une force incomparable ! J'ai déjà eu affaire avec lui. Il brûle les anus à l'aide de son poing de feu.

[La falluship se mit donc une fois de plus au pas de course, le gros nain traînait une fois de plus en fin de file pestant contre la longueur insuffisante de ses jambes. Ils arrivèrent à un pont suspendu dans le vide qui avait pour nom Kazatchoum et que les Dwarfs avaient construit il y avait très longtemps à l’aide de millions de bâtons de pops-sicles. Glandalf s'arrêta brusquement au milieu du pont après que tous y eurent passé. Il se retourna comme pour défier le Balrote qui fonçait sur eux avec la rage au cul.]

Avalgorn : Glandalf ! Reviens ! N'affronte pas le Balrote seul !

Glandalf: Qui a parlé d'affronter le Balrote ? Je cherche mon oeil de verre ! Il a toujours été un peu lousse, pis il vient de tomber !

[Glandalf se pencha pour ramasser le dit oeil de verre mais au même moment un bruit sourd de pète franc retentit accompagné d'une forte odeur de souffre et de foie de troll bouillie. Tous pensèrent que c’était Glandalf qui avait un fois de plus fait un cadeau brun à la nature, mais il n'en était rien ! Le Balrote fit son apparition dans un gros nuage de poudre blanche (une sorte de bombe de farine de blé entier qu'il jetait au sol pour impressionner les gens.) Glandalf retrouva son oeil de verre qui était tombé dans un petit trou de pisse de gobelin qui coulait du plafond. Il licha l'oeil pour le nettoyer, trouvant le gout légèrement sucré, et le réinséra dans son oeil. Il regarda longuement le Balrote qui se tenait devant lui, cette grosse créature de feu et de sueur. Cette créature qui lui avait autrefois brûlé tous les muscles anaux et le laissant avec plusieurs handicaps. Ce Balrote était particulièrement hideux, il ressemblait à une vieille mascotte qui aurait trop mangé de vitamines Pierre-à-feu. Il était armé d'une épée de feu en plastique et d'un fouet de sado-maso. Glandalf leva sa canne vers le ciel et incanta une formule magique.]

Glandalf: Par la lumière d'Anusol...non c'pas ça... Euh... Par l'anus d'Alumiere tu ne.... fuck... pentoute... Y a pas quelqu'un qui se souviens de la formule pour repousser un Balrote par hasard ?.

Scram : Essaie YOU SHALL NOT PASS ! J'ai lu ça quelque part...

Glandalf: Ah oui ! Voilà ! YOU SHAL NOT.... merde j'ai oublié la fin !

[Glandalf frappa le sol de sa canne en signe de désespoir, mais aussi parce qu'il avait complètement oublié ce qu'il faisait sur ce pont ce qui le rendait irritable. Le Balrote décida de mettre fin aux jours de ce membre de l'âge d'or en lui assénant un vilain coup d'épée de feu en plastique qu'il s'était procuré en vente libre. En frappant le sol, Glandalf avait par pur hasard touché l'une des parties sensible, entre deux bâtons de pops-sicles mal collés, ce qui créa une faiblesse. Le Balrote pila en plein sur cette faiblesse ce qui provoqua l'effondrement du pont. Ce dernier sombra lentement en poussant des petits cris de brebis égarée.]

Falluship : YEAAAAAHH !!!!

[Glandalf se retourna, épuisé, non pas du combat mais parce que quinze heures venait juste de sonner et c'était l'heure de sa sieste. Il s’apprêta à aller rejoindre les autres, mais le Balrote n'avait pas dit son dernier mot (en vérité il n’était pas très bavard mais il avait tout de même sa fierté). Dans sa chute, il enlaça la couche de Glandalf avec son fouet de sado-maso, et ce dernier fut entraîné dans la chute. Mais à la toute dernière seconde, le magicien parvint à s'agripper au rebord de la partie du pont qui tenait encore. Sa couche n’en avait plus pour longtemps à tenir. Tout doucement, elle se décolla des fesses poilues et merdeuses de Glandalf, comme s’il s’agissait d’une seconde peau. Elle finit par céder. Le Balrote et la couche tombèrent dans le précipice sans fond. Glandalf était parvenu à rester accroché au rebord du pont. Il semblait sauvé.]

Scram : Une chance que ta couche a fini par décoller ! Ca vient de te sauver la vie !

Gémi : Ah ben ! Enfin quelqu'un qui en a une plus petite que moi.

Frotteux : Allez viens Glandalf, il faut repartir !

Glandalf : Êtes-vous malade !?!?!? Cette saleté de Balrote est partit avec ma dernìère couche ! Je ne peux pas poursuivre mon chemin sans elle ! J'aime mieux mourir avec ma couche que vivre dans la honte de chier partout.

Frotteux : Mais...

Lesgrelos : Je croyais qu’il n’en avait plus de couches ?!

Glandalf : J’entends les orcs qui reviennent. Allez ! Déguerpissez bande de fous !

[Glandalf se laissa tomber dans le trou, vers sa couche et une mort certaine. Le porteur du Cockring s'élança sur le pont afin de porter assistance au vieux magicien mais Avalgorn le saisit par le chignon des omoplates.]

Frotteux : GLANDALF!!!!!NOOOOOONNNNNN!!!!

Avalgorn : On ne peut plus rien faire pour lui maintenant.

[Le coureur des bois arborait le même air de tristesse qu'il lisait sur le visage de la princesse Analrwen chaque fois qu'il ratait la cible de sa bouche ouverte au moment de l'éjaculation royale.]

Scram : Bon, on décrisse d'icitte au plus calisse. V’là les putains d'orcs qui se ramènent avec l'artillerie lourde.

[De l'autre côté du pont de Pops-Sicles à moitié détruit, les motards de Morvia se tenaient en rang. Chacun d'entre eux avait la queue dans un long boyau attaché à un gros arrosoir industriel. Au son des tambours et des flûtes de pan, ils commencèrent à se branler dans les boyaux.]

Avalgorn : Sauvons-nous avant de se faire asperger. Vite! C'est ce que Glandalf nous dirait de faire s'il était encore parmi nous.

[Du plus profond de l'abysse qui se trouvait sous leurs pieds, les éclats distants d'une voix faible retentirent jusqu'à eux.]

Glandalf : J'ai peur. J'aurai jamais du me laisser tomber. Venez me sauvez. À l'aide....à l'aide...à l'a......

[Le son se perdit aussi rapidement que la virginité des nièces de Gémi.]

Ptit Pine : Quelqu'un a entendu quelque chose ?

Frotteux : C'était Glandalf. Il a besoin....

Avalgorn : C'était le vent. Rien de plus. Nous avons assez perdu de temps. Filons par cet escalier roulant là-bas.

[Les jets de spermes des orcs commencèrent à revoler un peu partout autour d'eux à travers les arrosoirs géants, telles des flèches empoisonnées. Mais la Falluship parvint à s'échapper sans avoir été touché. Ils remontèrent du mieux qu'ils purent l'escalier roulant qui roulait en sens inverse de celui vers lequel ils se dirigeaient. Quand ils parvinrent enfin en haut, ils virent de la lumière au bout d'un long couloir. Ptit Pine fit remarquer qu'ils étaient peut-être morts et qu'ils étaient rendus au paradis mais Lesgrelos se chargea de lui pincer les couilles pendant les cinq minutes qui suivirent pour lui rappeller que tout était trop bien réel.]

Gémi : Attendez-moi à l'extérieur, il faut que je rentre là-dedans, j'ai oublié de dire à mon cousin que j'avais retrouvé sa revue cochonne TroglodTeen qu'il avait oublié chez nous quand il a déménagé dans son château des mines de Morvia.

Avalgorn : Maître Gémi...Votre cousin est mort.

Gémi : Est-ce que vous venez juste de me traiter de sale suceur de queue de rats ? Grrr ! Nous reprendrons cette querelle à mon retour, maître Humain.

[Le dwarf décampa à l'intérieur, la hache à la main. Les autres n'eurent d'autres choix que de continuer un peu plus loin. Pour la première fois en plusieurs jours, ils revirent enfin la lumière du Soleil (même si en fait il faisait un temps pourri à l'extérieur) et purent enfin respirer l'air pur des montagnes (malheureusement, ce jour-là, il y avait un fort reflux de senteur de mouffette dans l'air qui ne voulait pas s'évaporer). Fatigués et au bout de leur peine, et dans le cas du porteur du Cockring, parce qu'il ne s'était pas encore remis du 'départ' du vieux mage, ils s'écrasèrent avec soulagement au sol, dans le confort de grosses pierres coupantes et saillantes. Avalgorn profita de cette accalmie pour faire l'inventaire de son sac à dos, question de voir s'il s'y trouvait quelque chose d'utile pour une fois.]

Frotteux : Pauvre Glandalf, il était encore jeune et avait toute la vie devant lui.

Scram : T'es malade, c'est pas pour rien si il s'est jeté là-dedans, il a voulu en finir avec la vie. Qui pourrait le blâmer ?

Frotteux : Sale con, s'il a sauté, c'était pour retrouver sa couche. Il l'a dit.

Scram : Ben voyons, tu...

[À ce moment, Gémi rappliqua près d'eux, en pestant et en se sauvant à toutes jambes. Il était recouvert des pieds à la tête d'une substance gluante et poisseuse qui semblait lui brûler la peau.]

Gémi : Maudits Orcs. Ils m'ont surpris pendant que j'essayais de leur filer entre les jambes, déguisé en avocat de la couronne. Mon costume ne les a guère trompés pour ma plus grande perte.

Avalgorn : Allons, maître Gémi, reprenez sur vous et allez vous nettoyer dans ce lac de bouette là-bas. Nous allons devoir repartir très bientôt. Les motards du coin vont sûrement revenir par ici bientôt. Il y a une jamboree Harley Davidson de prévue pour ce soir si je me fie à ce calendrier que L-Rond m'a fait vendre par les portes tout le dernier automne durant.

[Gémi s'éxécuta en pestant contre la qualité de ses verres de contact qui avaient fondus sous l'impact de la première volée de desh qui l'avait atteint directement dans le cristallin.]

Scram : Bon, pour revenir à nos affaires. T'es un con, Frotteux, de penser que c'était pas un suicide.

Frotteux : C'était pour sa couche, je te dis.

Scram : Sa couche !? Tu me fais rire. On se garroche pas dans un trou de feu sans fin pour une couche. Faudrait vraiment que ce soit une couche très spéciale, non ?!

Avalgorn : Elle l'était, je le crains.

[Avalgorn avait l’air découragé lui qui venait de vider complètement le contenu de son sac à dos.]

Frotteux : Qu'est-ce qu'elle avait de si spéciale...?

Avalgorn : Glandalf avait volé la couverte du nazgul dans mon sac à dos, probablement pendant que nous étions cernés par les Orcs tout à l’heure et qu’il s’était collé à moi. Il s'en est servit de couche en secret après cela.

Scram : Eurk ! Pauvre Ti-Ben.....Quel fin horrible....

Avalgorn : Je ne crois pas que l’on puisse détruire l’enveloppe d’un Nazgul seulement en chiant dessus. Glandalf le savait et il devait avoir ses raisons secrètes pour tenter de la récupérer dans les abysses du Balrote.

Frotteux : Je savais que c'était pas un suicide.

Avalgorn : S'en est quand même quand on sait ce qu'il l'attend au fond infini de ce trou maudit. Je ne crois pas qu'on va jamais le revoir jamais, en tout cas, pas sous la forme qu'on le connaissait. Bon....assez parlé...il faut nous mettre en route....nous allons devoir atteindre la forêt enchantée des Elfes avant la fin de la nuit.

Lesgrelos : LothVagin.....la forêt ou habite la méchante sorcière Maladriel....et son beau roi....CéléBrun......C'est cela ?!

Avalgorn : Oui, maître Lesgrelos......Bon, allons-y. En route.

[La Falluship se mit en route vers la forêt mystérieuse et pleine de moustiques de LothVagin. Tout le monde avait entendu les histoires les plus incroyables à propos de cette forêt. Ils allaient enfin voir si elles étaient fondées ou non.]

 

 

LothVagin




[Nos amis marchèrent en silence en pensant à la mort horrible de leur grand ami Glandalf.]

Gémi : Le vieux crisse. On va le manquer !

Lesgrelos : Parle pour toé.

Scram : Y était même pas foutu de réussir un tour de cartes mais je vais m'ennuyer pareil. J’aimais ça l’engueuler.

Frotteux : On dira ce qu’on voudra sur son compte mais la vérité c’est qu’il y en avait pas deux comme lui pour remplir une couche de marde aussi rapidement. Snif ! Snif !

VaVomir : Quel vieil homme honorable. J'aimais le voir laver son dentier dans la rivière à travers la marde de ouaouarons les soirs d'automne.

PtitPine: Heille ! J'ai une bonne joke !

[Le falluship oublia vite l'incontinence de Glandalf et poursuivit leur route en riant aux éclats. Après plusieurs heures de marche, ils arrivèrent à la lisière d’une forêt garnie d'arbres morts en décomposition où des milliers de mouches à marde avaient élu domicile.]

Avalgorn: Nous voici dans la magnifique forêt de LothVagin ! Résidence de la puante Maladriel.

[La forêt était vraiment horrible : en plus des arbres morts en décomposition et des mouches à marde géantes, l’on pouvait aussi y rencontrer belettes, rats et moufettes en quantité industrielle. À une certaine époque, la forêt avait été habitée par une large population de cerfs magnifiques, mais au fil du temps, cette dernière avait été décimée par les elfes à plumes qui pratiquaient une forme de braconage illégal en prétextant être les premiers habitants de ces terres. Tous savaient que les elfes de cette région ne payaient aucune taxe à la reine Maladriel. Après des dizaines d'années à se faire chasser pour la qualité étonnament élastique de leurs anus, les cerfs étaient maintenant au bord de l’extinction.]

Gémi: Je connais cette forêt. Soyez prudents. C'est rempli de champignons à salade venimeux et de pètes de loup toxiques. Les elfes à plumes sont dangereux et surnois, en moins de deux ils vous scalpent l'anus. Il y a aussi la méchante sorcière ! Elle est folle, seul son regard peut vous transformer en statue de sel.

VaVomir: C'est quoi cette odeur de souffre ? J'en ai mal au coeur. Baaaarfffff !

Gémi: C'est le roi CéléBrun qui est en train de chier sur son trône royal des billots chimiques dont les Elfes à plumes se servent dans la confection de leurs flèches. C'est une arme redoutable. Mais ne vous inquiétez pas ! Nous ne nous ferons pas surprendre car j’ai l’ouïe très fine.

[À peine avait-il fini de dire ces paroles qu'une bande d'elfes éfféminés aux cheveux longs platines avec la face pleine de rouge-à-lèvre et de fard à joue leur bloquèrent la route de façon menaçante en leur pointant des billots de marde royales en pleine bouche. Leur chef pris la parole.]

Halsuce: Le Nain pète si fort qu'on aurait pu le tirer à l'odeur !

Gémi: Grrrrr !!! *PROOOOUUUT*

Avalgorn: Algo amas ritourna stidmarde.

Halsuce: Siltou mourounmy quertinos fuckyou !

MeryChristams: Qu'est-ce qui dit ?

Ptit Pine: Demande ça à Lesgrelos, c'est un elfe, y doit ben comprendre.

Lesgrelos: Les mots sont trop compliqués pour moi, j'ai même pas fini ma 304e année. J'ai redoublé six fois avant de me faire foutre à la porte.

Avalgorn: Je lui ai dit qu'on venait en amis et qu'on souhaitait obtenir l’aide de la reine Maladriel.

Scram: Heille un cerfs là-bas !

VaVomir: Vite abattons-le pour se faire un bon steak !

[Tous, sauf Avalgorn, se précipitèrent sur le cerf pour lui faire

auvagement la peau.]

Avalgorn: Non ! C'est un animal sacré ! Arrêtez bande de malheureux !

Halsuce: En ami hein ? Vous venez d’abattre l'un des derniers anus sacrés sur quatre pattes de cette forêt.

Avalgorn: Désolé ! Que puis-je faire pour nous faire pardonner ?

[Un sourire étrange apparut alors dans la face de Halsuce et de ses fifres de gardes. Avalgorn paya chèrement par la suite les actes irréfléchis de ses compagnons. Mais heureusement pour lui, les Elfes à plumes eurent la gentillesse de lui poser un anus en plastique de seconde fesse à la suite de leurs actes. Grâce à ce sacrifice d'Avalgorn, tous les membres de la Falluship purent tout de même rencontrer la puante Maladriel.]

Scram : Qu'est-ce qui se passe avec toi, Touche-Pipi ? Tu marches donc ben drôle. Tu marches comme une envie de chier.

Avalgorn : C'est qu'il me faudra un certain temps avant de m'habituer à mon nouvel a......ah pis laissez faire, maître Gamchi.

[Le coureur des bois était déçu par l'attitude du jeune Grobit qui ne s'était même pas rendu comtpe que son sacrifice anal leur avait probablement tous sauvé la vie. Ironiquement, Avalgorn pensa qu'il devait afficher le même air de désappointement que sa future épouse arborait lorsqu'elle lui faisait elle-même le sacrifice de son rectum royal mais sans qu'il ne puisse en profiter comme elle s’en languissait. Son rectum royal, pensa-t-il, songeur. Son rectum royal, rose comme le crépuscule, doux comme un tapis de fleurs des champs mais surtout dégoulinant comme une vieille gouttière à la pluie battante.]

Lesgrelos : T'es donc ben dans la Lune, Avalgorn.

Avalgorn : Euh ! Oui ! Hum ! Si vous avez deux minutes, maître Elfe, j'aimerais bien profiter de votre longue et inégable expérience dans le domaine de la sodomisation. Il y aurait bien deux ou trois trucs que j'aimerais être en mesure de reproduire.

Lesgrelos : Pas de trouble, mon beau. Je peux te donner tous les cours que tu veux. Pis le plus beau de l’affaire, c'est qu'avec moi, il y aura même pas de théorie plate, juste de la pratique.

Avalgorn : Super! C'est la princesse Analrwen qui va vous remercier.

Lesgrelos : Hum ! Je préférais que ce soit toi, tu sais.

[Halsuce s'approcha d'eux et leur envoya une paire de claques à tous les deux, imbu qu’il était par le pouvoir qu'il possedait dans cette région.]

Halsuce : Vos gueules. Je m'entends pu cligner des yeux. Bon, faites silence maintenant pour la reine maladriel. La voilà qui arrive...la garce.

[Tous les membres de la Falluship furent temporairement aveuglés par une lumière intense qui venait d'envahir la clairière de décomposition et de moustiques dans laquelle ils se trouvaient. Ils sentirent la présence de la puissante reine qui s'approchait d'eux en incantant des formules secrètes et sûrement magiques, qu'ils finirent par saisirent peu à peu.]

Maladriel : Osti de tabarnak que c'est mieux d'être important. Crisse que c'est mieux d'être tabarnakement important. Osti de criss que oui. Si c'est pas important, argh! Ils voudront même pas croire en quoi je vais tous les transformer, ces siboires de crisses d'intrus-là.

[Même si Glandalf n'était plus là pour donner l'exemple, plusieurs membres de la falluship pissèrent dans leurs culottes en entendant cela. VaVomir fut d’ailleurs pris d'une violente attaque de tics nerveux et commença à chercher à se couper les ongles d'oreils avec ses dents.]

Maladriel : ...les petits verrats de siboire, c'est tellement mieux d'être important que j'en reviens même pas encore.

[Parvenue à la hauteur des membres de la Falluship, la reine éteignit la grosse lampe électrique qu'elle trimbalait constamment sur elle afin d'attirer les moustiques de la région qu'elle se faisait un plaisir de dévorer comme collation au milieu de la nuit.]

Tout le monde d'une voix apeurée : AAAWWWWWWWWWW!!!!!

[Autrefois d'une grande beauté elfique, Maladriel avait été longtemps l'image même de la reine belle, charmante et pleine de compassion pour tous les êtres vivants de Middle Eurk. Mais cela avait pris radicalement fin le jour où, après avoir bu trop de Maragrita on the rock pour le 2036e anniversaire de Célébrun, elle fit la seule chose qui lui était interdite de faire : elle alla se plonger la tête dans l'eau de sa toilette magique avant d’y vomir à plusieurs reprises. Le résultat fut immédiatement et irrévocablement désastreux : sa peau devint rugueuse et verte, son nez devint gros et croche, ses yeux, noirs et poisseux. Elle perdit également plusieurs dents. C'est à partir de ce jour maudit qu'elle devint la méchante sorcière Maladriel. Son roi, Célébrun, en fut si retourné, qu'il se mit immédiatement à souffir de crampes intestinales qui le clouèrent sur son trône, la où depuis ce jour il ne cessait de larguer des billots de marde en quantité industrielle. Et c'est depuis ce temps que la reine était méchante et qu'on faisait des répliques en plastique de son visage hideux qui se retrouvaient sur les tablettes de toutes les bonnes épiceries à la saison de l'Halloween.]

Maladriel : Kossé que vous voulez ma gang de petits crisses. Pourquoi avez-vous osé me déranger pendant que je donnais le sein à un crapaud ? Hein...Pourquoi, siboire de tabarnak ?!

Ptite-Pine : Bou! Hou! Hou!

Avalgorn : Je... Je.... p..peux tout.. v...vous expliquer... vv....votre majes.... jesté. Nous... sommmes.... llaaa... llalaaa... fallus... s....hip.

Maladriel : Criss de calisse. Ça va ben prendre une heure à t'écouter bégayer comme un vieux sénile. En parlant de vieux sénile pis de falluship, où c'est qui est passé le vieux magicien. Glandalf. J'ai deux petits mots à lui dire à c'osti de vieux buffalo-là. Un mot qui commence par 'va' pis l'autre par 'chier'. Sa fameuse recette de filet de couleuvre qu'il m'a refilée m'a sauté dans la face, siboire d'ostie, moi qui venais juste d'avoir un facial ce jour-là.

MerryChristmas (dans le creux de l'oreille de son cousin Frotteux) : la pauvre esthéticienne a du mourir d’épuisement, hé hé!!!

Maladriel : Silence, jeune insolent. Comment osez-vous vous moquer de la reine Maladriel....?

Halsuce : Vous oubliez quelque chose, votre majesté.

Maladriel : Comment osez-vous vous moquer de la reine Maladriel, crisse d'osti de verrat de siboire de crisse !

MerryChristmas : Bou! Hou! Hou! Elle lit les lèvres en plus...Bou! Hou! Hou!

Maladriel : Ce ne sont pas vos crisses de lèvres gercées que je lis, jeune idiot, mais bien vos pensées. Et en ce moment, je peux dire exactement à quoi chacun de vous, bons à rien, pensez en ce moment. Cette grande fifure de Lesgrelos est en train de se demander si le roi Célébrun serait prêt à lui faire une petite place sur son trône, le temps de vérifier avec sa bite si les crampes intestinales de mon mari sont si pires que ça. Avalgorn, ce coureur des bois crasseux et impuissant, se demande si Lesgrelos va en avoir pour longtemps avec Célébrun, vu qu'il lui avait promis de lui enseigner à faire saigner le cul de sa grosse crisse de salope de princesse, ma nièce bien aimée, Analrwen. VaVomir lui se demande bien quand il va enfin arriver à se couper l'ongle du gros orteil avec ses dents carriés et il se demande aussi s'il ne pourrait pas trancher la gorge du porteur du Cockring pendant son sommeil afin de lui dérober l’anneau et de la garder pour lui-même.

[Tout le monde porta un regard inquiet en direction de VaVomir qui suait comme un porc, mais on ne savait pas si c'était parce qu'il se sentait mal de s'être fait percé à jour par la reine ou encore parce qu'il trouvait épuisant de se contorsionner de la sorte autour de ses orteils boutonneuses.]

Maladriel : Le nabot de dwarf lui est en train de se demander comment il se peut qu'une Elfe soit aussi laide. Comme il a toujours été repoussé par la beauté des gens de notre race, il est en train de tomber en amour avec moi.

Gémi : Ah, ma reine ! Vous êtes si laide. Si laide ! Un seul geste de vous à mon égard et je serai le plus comblé des nains.

Maladriel : Très bien.

[Elle lui asséna un violent coup de pieds dans les parties qui le fit voler sur dix mètres, tel un vieux ballon de football particulièrement poilu. Après qu'il eut atteri dans une mare de mouches mortes, on put l'entendre s'exclamer d'une voix triomphale.]

Gémi : Je ne me laverai plus jamais les couilles maintenant que votre pied royal y a apposé sa brutale marque. Je jure qu'il va y pousser des truffles avant que je ne les lave.

VaVomir : BBAAAARRRRFF!!!!!

Maladriel : Et quant au porteur du Cockring, je sais très bien à quoi il pense. Oh crisse que oui ! Mais il devra patienter jusqu'en fin de soirée avant que ses désirs interdits ne soient comblés.

Frotteux : Gulp !

Maladriel: Bon calisse, y a tu quelqu'un qui va finir par me répondre ostie ? Y est où le vieux sénile de Glandalf ?

[À ce moment, un grand sec d’Elfe qui avait l’air complètement amorphe et qui avançait comme un zombie pris d’une envie de chier terrible s’amena près de la reine. C’était le roi Célébrun dont toute figure d’autorité avait été réduite au néant depuis qu’il s’était mis à avoir des crampes intestinales d’une fureur telle qu’on n’en avait jamais vue dans toute la Terre du Dégueux.]

CéléBrun: Ils étaient neuf débiles pis là ils sont rendus huit imbéciles. Dites-nous où est Glandalf, parce que j'ai vraiment envie de chier et il m'avait promis une caisse de couches méga-absorbantes pour ces moments où je souhaite prendre une marche sans tout salir ma robe.

Maladriel: Ah le calisse ! Je viens de lire dans la tête du p'tit con là-bas, celui qui a la main dans le nez jusqu'au poignet, que Glandalf est tombé dans un trou de bouette avec deux filles qui font de la lutte en pyjama.

Scram: Ostie, elle est trop forte ! Elle lit dans mes pensées les plus secrètes.

Maladriel : Bon je vais lire dans la tête du porteur du Cockring, j'espère en apprendre plus. Ah non ! Glandalf est plutôt tombé dans un trou sans fond de Morvia avec le Balrote pis une couverte de Nazgul qui lui servait de couche. Vieux calisse, un autre truc pour pas payer ses dettes envers nous. Ostie de calisse de crisse de tabarnak !

Gémi: Ah ! Votre verve fait bander ma verge qui devient aussi grosse que celle d'un poney miniature !

Maladriel: Bon. Allez vous coucher dans vos lits en bois rond ma gang de calisse. Vous avez fait assez de marde de même. Ce soir je vais parler au porteur du cokring, le siboire va passer au cash en ostie !

Frotteux: Gulp !

[Maladriel et CéléBrun prirent congé de leurs invités. CéléBrun retira le bouchon de son anus car il ne pouvait le garder seulement que quelques minutes sans danger d'implosion merdeuse. La falluship se dirigea à leur shack en bois rond pourri et rempli de mites affamés qui devait leur servir de salle de repos. VaVomir resta seul pour cacher sa peine et pour se péter quelques boutons affreux.]

Avalgorn: VaVomir, est-ce que ça va ?

VaVomir: Bouhouhououououououuuuuuu !!!

Avalgorn: VaVomir ?

VaVomir: Boubouououou... Bouhouhououououououuuuuuu !!!

*SLAP*

VaVomir: Ouch ! Pourquoi me frappes-tu ?

Avalgorn: Tu étais en crise. Dis-moi ce qui ne va pas !

VaVomir: J'ai un bouton qui me pousse sur le bord gauche de l'urette, et ça fait un mal de chien.

Avalgorn: C'est tout ?

VaVomir: Non, j'ai aussi une couille qui est pris de convulsions nerveuses depuis qu'on est sortit des mines de Morvia.

Avalgorn: C'est ca qui te fait brailler comme une Madelaine ?

VaVomir: Non... pentoute... c'est parce que la folle à Maladriel m'a fait voir des images de Culdor la cité brune dans ma tête. Elle a dit qu'il y avait peu d'espoir qu'un ostie de cave comme moé puisse sauver la ville... Bouhouououoouou !

Avalgorn: Mais y a de l'espoir !

VaVomir: ... bhoui...?

Avalgorn: Il y en a toujours. Alors accroche toi la-dessus pis arrête de brailler comme un veau à qui l’on a retiré le biberon !

VaVomir : Très bien, Avalgorn. Tu es gentil avec moi.

Avalgorn : C’est trois fois rien.

[VaVomir scrutait le coureur des bois avec un nouveau regard. Il lui semblait qu’il venait de se trouver un nouvel ami. Il avait été trop prompt à le juger en mal dans le passé. En fait, il était pas mal cool ce Avalgorn, pensait le guerrier.]

VaVomir: Tu aurais du voir la cité brune, Avalgorn ! Tu devrais la voir le matin quand les trompettes réveillent le monde à quatres heures du matin avec des sons stridents qui rendent complètement sourd. Elle est si belle la cité brune... avec le smog perpétuel que les vents d’ouest soufflent de Mordor jusque dans nos parcs et nos cours d’école.

Avalgorn: Je l'ai déjà vu la Cité Brune, il y a longtemps. C’est vraiment laid. Mais inquiète toi donc pas, on va le sauver ton bidon-ville.

VaVomir: Ensemble ! Comme des frères.

Avalgorn: Mets-en pas trop.

[L’homme de Culdor baissa les yeux, gêné.]

VaVomir : Désolé.

[Pendant ce temps dans le shack en bois rond bâti dans un trou d'arbre pourri, nos amis envahissaient leur habitat et marquaient leur territoire.]

Lesgrelos : Qui est-ce qui vient de chier à côté de mon oreiller pendant que je pissais dans le sleeping bag de Gémi ? Hein ? C’est qui le tabarnoune de déguelasse.

Ptit Pine : C’est pas moi, je le jure.

[Lesgrelos avait ses doutes sur Ptit Pine qui se promenait avec une carte géographique de la région coincée entre ses deux fesses.]

Scram: Ecoutez ! Chut ! On entend des chants.

[Tout le monde porta attention aux voix chantantes qui venaient de s’élever à l’exception de Gémi, qui lui demandait à tout le monde si quelqu’un ne venait pas de dire quelque chose de blessant à son endroit.]

Frotteux : Siboire ! C'est quoi ces voix de crécelles-là ??? Ca sonne le calvaire ! On dirait mon oncle quand il me criait dans les oreilles au moment de l’éjaculation.

Lesgrelos: C'est un chant pour fêter la mort de Glandalf.

MerryChristmas : Qu'est-ce que ça dit ?

Lesgrelos: J'ai pas le droit de le dire. C'est un chant secret !

MerryChristmas: Il me semblait que tu comprenais pas l'elfe toé ?

[Lesgrelos rougit de honte car il n'en comprenait effectivement pas un seul mot. Nos amis durent se boucher les oreilles tant les chants était horribles. On pouvait les comparer à une mauvaise émission de la soirée canadienne où Rita Barbeau interprétait le rile du cochon gras. Après plusieurs heures de torture, les chants eurent raison de nos amis et ils tombèrent dans un sommeil aussi profond que la gorge de Lesgrelos au moment d'une fellation. Au cours de la nuit, Maladriel vint réveiller discrètement le porteur du Cockring pour l'emmener dans un endroit secret.]

Maladriel: Suis-moi crisse de sale porteur du Cockring.

Frotteux: Mais où ça ?

Maladriel: Dans mon repaire secret, il me semble que c'est évident crétin d'idiot ! T'as juste à suivre les indications sur les arbres.

Frotteux: C'est pas si secret que ça finalement.

Maladriel: Farme ta gueule !

Frotteux : Oui m’dame.

 

La toilette de Maladriel




[Frotteux suivit la puissante reine en silence et en fixant le derrière de la petite robe transparente que cette dernière portait. Pour une femme aussi laide, Frotteux trouvait qu’elle avait un cul d’enfer. Dans la pénombre dans laquelle ils avançaient tous les deux, le Cockring brillait d'un éclat anormal.

Ils descendirent une longue série de marches qui menait au repaire crasseux et rempli d'articles sado-maso de Maladriel. Au milieu de cette clairière, se trouvait une magnifique toilette en marbre brun dans laquelle coulait une eau aussi claire que celle du fleuve Andouilline, réputée pour sa vie animale inexistante. Maladriel s’approcha de cette toilette et commença à se passer le doigt vigoureusement jusqu’à ce les premières gouttes de jus féminin ne coulent sur ses doigts. Elle versa aussitôt ces quelques gouttes dans l’eau de la toilette qui commença à s’agiter et à faire des bulles. Frotteux qui la regardait faire était en érection totale.]

Frotteux: Gulp !

Maladriel: Voici la toilette de vérité. Si tu regardes dedans tu vas y voir des choses qui sont arrivées, qui se produisent en ce moment, et d’autres qui sont pas encore arrivées mais qui vont arriver un putain de jour ou l’autre. Pis si t'es ben chanceux, tu vas peut-être même voir la bande annonce de Coquerelle anal gangbang numéro II avec Marianus Lebrun. Le film auquel t’arrêtes pas de penser depuis que t’es ici, petit vicieux. Oseras-tu mettre le Cockring dans l'eau sans venir dedans ?

Frotteux: Ça sera pas facile mais je veux bien essayer.

[Frotteux s'approcha de la fontaine, bandé comme un chameau faisant de la rétention d'eau. Il plongea sa bite avec l’anneau dessus. Ce qu'il vit alors le renversa. Des milliers de personnes se faisant sodomiser par des orcs et des trolls. Il vit également ses compagnons se faire manger la queue par des monstres aux dents pourries. Et à la fin, avant que la vision ne s’évanouisse, il eut la joie de voir les premières secondes de la bande annonce de Coquerelle anal gangbang numéro II : ce qui le boulversa au plus haut point. Il sentait qu’il était sur le point de jouir et avant de commettre l’irréparable, il se retira, complètement, à bout de souffle.]

Maladriel: Je sais ce que t’as vu dans la bole, p'tit calisse. Parce que moé aussi j'ai vu tout ça quand je me suis foutu la face dedans il y a des années de cela.

Frotteux: Je ne veux pas avoir à faire face à tout ça. Je ne suis qu’un simple d'esprit et un incapable. Tout le monde me le dit toujours.

Maladriel: Petit calisse de crétin ! Si tu le fais pas, qui c'est que tu penses qui va être assez stupide pour le faire ? HEIN !?! Réponds ostie de mange-marde !

Frotteux: Je vais vous le donner le Cockring. Demandez-le moi !

Maladriel: Ah ben christ !!! Tu me le donnerais comme ça, sans poser de question. T'es vraiment un cave ! Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec ça, me percer le clitoris pis crisser l’anneau dessus ? Crétin de tabarnak. Ce putain d’anneau là prend son pouvoir sur les gars pas sur les filles. Osti de trou du cul. GGGGRRRRRR !!!

[Complètement insultée par l’offre du porteur de l’anneau, Maladriel eut une transformation incroyable. D'un seul coup, elle vira au vert et ses vêtements devinrent comme du cuir clouté. Elle prit ensuite la parole d’une voix autoritaire de nymphomane en chaleur.]

Maladriel: Prends le Cockring sale porteur ! Rentre moi ta bite dans le cul le plus profond que tu peux, fait moi pisser le sang en tabarnak ! ALLEZ !

[Incrédule, Frotteux saisit l'occasion, de même que sa queue, pour enfourcher le cul parfaitement balancé de la reine Maladriel qui en aboya des hurlements de souffrance et de plaisir (elle n’avait pas été soigneusement lubrifiée ce soir-là). Ensemble, Frotteux et elle, ils eurent des heures et des heures de plaisir charnel par la suite. Maladriel passa d’ailleurs au travers de sa collection d'anus en plastique, passant du modèle léger au modèle pour gros travaux. Après avoir terminé et fumé une clope ou deux Maladriel repris la parole.]

Maladriel: Ostie de calisse de cave de criss de siboire de tabarnak. Mon petit verrat toé !

Frotteux: J'ai été nul ?

Maladriel: Es-tu fou mon calisse !? Ça fait des siècles que CéléBrun m'a pas fait jouir du cul de même ! L'ostie d'incompétent de joualvert ! Faudrait que je te présente à ma nièce toé mon ptit sacrament. T'es bon !

[Frotteux rougit de bonheur. Il avait passé le test. Il savait maintenant qu'il était le seul compétent de toute la falluship. Il venait de prendre la décision la plus importante de toute sa minable vie.]

Frotteux : Maintenant, je sais ce que je dois faire.

[Pendant tout ce temps, vers midi, dans la forteresse de Ba-Marde-dur qui se trouvait au cœur des ténébres de la contrée de Merdor, et devant laquelle était garée une vieille Harley Davidson couverte de bouette.]

Sa-Rhum-Man : M'en va te poser une question, pis t'as trois chances pour y répondre comme du monde. Si tu y réponds comme faut, je m'en vais me charger de tout dire à Smoron. Mais si tu réponds pas comme faut, c'est toi qui va aller y annoncer la mauvaise nouvelle en personne. Ca marches-tu ?

[Un motard à lunettes, bedonnant et grisonnant, se tenait debout face au vieil érudit qui puait déjà le Jack Daniels - même à une heure aussi matinale.]

Mom Mouché : Ais-je vraiment le choix ?

Sa-Rhum-Man : Ne joue pas au fin finaud avec moi, Mouché. Sinon, je connais une grosse araignée qui va se faire le plaisir de te faire un 'golden shower' pendant qu'une couple de trolls complètement défoncés au vomi de sylphes vont venir te travailler l'anus au chalumeau et à l'ouvre-boîte StarFrit.

Mom Mouché : C'est correct. Poses-la ta question. Je vais me tenir tranquille.

Sa-Rhum-Man : Sais tu comment les Orcs sont venus à exister ?

Mom Mouché : Quoi ?

Sa-Rhum-Man : Sais tu comment les Orcs sont venus à exister ?? C'est pas compliqué.

Mom Mouché : Je comprends pas !?

Sa-Rhum-Man : Sais tu comment les Orcs sont venus à exister ? Dernière
chance.

Mom Mouché : De quoi, dernière chance ?

Sa-Rhum-Man : T'as épuisé tes trois chances mon homme. Mais avant de t'envoyer annoncer que le Cockring vous a filé entre les couilles à Morvia au très compréhensif Smoron, je vais quand même te raconter comment les orcs en sont venus à exister. L'affaire, c'est que c'était des elfes avant. Hé oui ! Tes arrières grands-cousins germains de la quatrième fesse gauche n'étaient rien de moins que des fifures d'elfes, Mouché. C'était des Elfes jusqu'au jour où Smoron a organisé un grand défilé gai sur les plaines vallonneuses d’Amorve Hen. Le défifilé de la fierté que ça s'appelait. Tu comprends ben qu'le taux de participation chez les Elfes a été élévé en tabarnak.

Mom Mouché : J'ai entendu dire que ça avait mal fini, ce défifilé-là.

Sa-Rhum-Man : Ca dépend de quel point de vue tu te mets. Du point de vue des milliers d'Elfes que Smoron a capturés, puis torturés, puis chiés dessus jusqu'a ce qu'ils deviennent bruns, puis'embellis de produits cosmétiques que même ta tante, la mairesse Mouché oserait même pas se mettre dans face. C'est sûr que ça a pas super bien fini. Mais si tu te mets du point de vue de Smoron, c'était pas si pire que ça : il avait maintenant une horde d'orcs à son service qu'il allait libérer dans la nature, comme un gros pet puant les oeufs pourris dans importante réunion de direction. Les orcs se sont regroupés en bandes, se sont achetés des motos pis fait faire des gros tatous degueulasses, puis ont commencé à répandre terreur et semence dans les quartiers paisibles avoisinants.

Mom Mouché : Ouin, j'avoue que c'est pas mal chien ce que Smoron nous a fait. Apres tout, les Elfes ont pas à se taper des années de prison à se faire enculer entre deux barreaux ou encore avoir à regarder en dessous de leur char pour voir si une gang rivale y a pas crissé une bombe. C'est pas une vie, ça.

Sa-Rhum-Man : Tu sais, je pourrais peut-être vous aider à vous sortir de cet enfer de violence et d'enculade. Vous libérez de l'emprise de Smoron. Vous redonner votre liberté d'antan. Mais pour ça, il va falloir que tu répondes à une autre de mes putains de questions de gars super intelligent qui fume du pot, comme moi, un Génie en Herbes.

Mom Mouché : C'est quoi la question ?

Sa-Rhum-Man : Qui est-ce que tu sers ?

Mom Mouché : Euh ? Est-ce que je peux avoir un indice ?

Sa-Rhum-Man : *soupir* Oui ! Il va te transformer en chauve-rat dans cinq secondes si tu continues à le niaiser.

Mom Mouché : Euh! Ok ! J’y suis maintenant. Je sers le puissant SAAAAAA-RHUUUUUMMMM- MAAAAAAANE

Sa-Rhum-Mane : Pas si fort, crétin dégénéré, Smoron pourrait t'entendre.

Mom Mouché : Scuzez!

Sa-Rhum-Man : Bon, toi et tes ecervelés de subalternes, allez vite barrez la route à la Falluship qui en ce moment doit surrement en voir de toutes les couleurs dans les bois souillées de LothVagin, avec cette vieille folle de Maladriel. Si jamais, elle les laisse partir en vie, ce qui me surprendrait, je veux que vous les pogniez dans le dos, que vous me ramenez le petit hobbit qui a une grosse queue de troll et que vous tuiez les autres par ordre alphabétique. C'tu clair, ca, bout de crisse ?

Mom Mouché : Sir! Yes ! Sir!

Sa-Rhum-Man : En route ! Et si jamais sur votre chemin vous croisez une petite creature aux yeux exorbités qui sent comme un camion de vidanges qui vient d'écraser un gros putois, exterminez-le. C’est ce petit tas de fumier de Scrotum. Smoron vient de l'envoyer en mission secrète pour récupérer le cockring. D’accord ?

Mom Mouché : Sir! Yes! Sir!

Sa-Rhum-Man : Exxxxxxxcccccccellent ! Maintenant, je vais aller fourrer cette vieille cochonne d’araignée pour la huitième fois de la journée.

[De retour dans les bois en décomposition de LothVagin, nos amis se réveillèrent au petit matin, en grande partie à cause du coq qui geulait en s'en défoncer la gorge pour impressionner ses poules, mais aussi à cause de l'inconfort insoutenable des lits en bois rond pouris. Ils étaient convoqués à une rencontre avec Maladriel. Une forte odeur de marde remplissait l'air. Il s'agissait de CéléBrun qui avait un peu trop mangé de sandwiches aux oeufs que lui avait préparées Maldriel.]

Gémi: J'ai jamais aussi mal dormi ! Vous autres les Elfes vous savez vraiment pas comment recevoir la visite ! Par chez nous on a des beaux lits de pierre confortables.

VaVomir: J'ai un mal de dos incroyable !

Avalgorn: Pis moi j'ai mal au cul !

Lesgrelos: Oups, j'y suis peut-être allé trop fort cette nuit mon beau brun.

Avalgorn : Comment ?

Lesgrelos : Euh ! Rien.

Frotteux: J'ai le gland en feu. Quel nuit d'enfer !

Scram: Encore une nuit de masturbation intense ?

Frotteux: Non, c'est... euh... oui c'est ça...

[Après avoir mangé les racines de sapin en sauce qui leur avait été servit pour le petit déjeuner, la falluship se diriga vers le rendez vous que Maladriel leur avait donné.]

Maladriel: Vous en avez mis du temps gang de pas bon d'ostie ! J'ai pas rien que ca à faire moé ! Faut que j'aille faire la vaisselle.

MerryChrismas: Hein ? Une reine qui fait la vaisselle ?

Maladriel: Poses pas trop de question toé mon p'tit nain du père noël, sinon tu vas finir en moufette écrasée sur le bord du chemin.

Gémi: Vous êtes si belle ce matin sans votre maquillage et avec vos cheveux tout gras et mêlés. Et que dire de votre robe de ménagère. Wow ! C’est spectaculaire.

Maladriel: Veux tu rire de moé le p'tit gros ! J'ai passé deux heures à matin à essayer de m'arranger la face ! C'est pas ma faute moé si ma ménopause de mon 3e millénaire a laissé des traces. Pis ça c'est ma robe de marriage ! Je l'ai mise ce matin parce que c'est une occasion spéciale. Tu me fait chier en calisse de me dire ça ostie de vieux chien barbu.

Gémi: (en chuchotant à Lesgrelos) : Tu vois, je pense qu'elle est amoureuse de moi.

Avalgorn: J'aimerais dire que nous sommes enchantés de passer ces quelques moments en votre charmante compagnie.

Maladriel: Toé l'imcompétent, pousses pas ta chance trop loin. Ma nièce m'a assez parlé de toé en mal que t'es ben chanceux que je t'aille pas changé en siphon. C'est ben parce que mon frère L-Rond te trouve de son goût, parce qu’avec l’insatisafaction que tu donnes à ma nièce, moé j'aurais pas eu pitié de toé. Incompétent d'enculeur raté.

Avalgorn: Vous... elle.... tu....

Scram: J'pense que t'es mieux d'la fermer mon vieux.

[Tous restèrent là, sans trop savoir quoi faire, sans trop savoir ce qu'ils attendaient vraiment. Maladriel se décrottait les ongles à l'aide de son nouveau clitoris en forme de lime à ongles, pendant que VaVomir, en prise avec une nouvelle crise de tics, se pinçait les tétines jusqu'au sang en espérant en faire sortir une forme quelconque de lait.]

Maladriel: Bon. Il faudrait ben que je vous aide un peu dans votre quête, bande de bons à rien. Je dois ben avoir une couple de vieilles crisses de bébèles ramassées chez McDo dans les joyeux festins pour enfant que mange toujours le roi CéléBrun.

[Elle ouvrit une boite où CéléBrun cachait tous ses jouets personnels, dont une version unique de Goldorak en pâte à modelé qu'il avait reçu lors de son 1497e anniverssaire et auquel il tenait comme à la prunelle de son anus. Maladriel en sortit deux ou trois babioles au hasard qu'elle offrit de façon personalisée à chaque membre de la falluship.]

Maladriel: Pour commencer, m'en va vous donner à chacun une belle froque de cuir que j'ai moi-même cousue. Elles vont vous permettrent de passer innapercu à travers les motards au cas où vous auriez affaire à eux. Ne regardez pas trop la finition. J'avais pu de fil noir, faque j'ai fini ça avec du fil jaune pipi. Ca donne un genre. Si y en a un calisse qui se plaint, je le change en boudin de troll.

Falluship d'un ton peu convaincu : Youppi.

Maladriel: Ensuite, comme vous êtes tous des gros calisse de porcs pis que la route va être longue en tabarnak, j'ai pensé vous faire cuire des petits biscuits bruns. Bon ok, je les ai un peu fait brûler, mais que j'en vois pas un calisse s’en plaindre. C'est des biscuits spéciaux qui vont vous bourrer la panse pendant des jours. C'est une recette de ma putain de grand-mère.

Frotteux: C'est quoi l'ingrédient secret ?

Maladriel: Deux onces de sécression vaginale d'ogresse-mage.

VaVomir: BRAAAAARFFFFFFFFF !!!!

Maladriel: Pour ce qui est des cadeaux personnalisés, commençont pas le plus insignifiant. Scram. Je vais t'offrir un rateau à crottes de nez. Comme ça tu vas pouvoir te jardiner les fosses nasales comme un demeuré pour le reste de tes jours. Prends-en bein soins parce que c'est fait en ptit crisse de plastique cheap.

Scram: Wow ! Merci ma grande !

[Scram l'essaya immédiatement et le résultat en fut des plus dégoûtant. Une salve de crottes de nez receuillit du plus profond de ses entrailles tomba au sol comme une coulée de lave verte et acide.]

Maladriel: Pour toé, le ptit gros barbu, m'en va te donner une mèche de ma touffe blonde et royale. Comme ça tu vas pouvoir te crosser comme un jeune pubert en pensant à moi, gros crisse de cochon de lait.

Gémi: Merci mille fois oh douceur du printemps. Vous êtes comme une rose fanné à qui je foutrais mon gros nez rond dedans pour sentir le parfum de vos petites culottes. Vous êtes pour moi comme...

Maladriel: T'a farme tu le court-sur-patte ou ben t'attend que je te transforme en rutabagas ? Maudit calisse. Y a personne de normal icitte ? Bon, asteure, les deux ostis de chicos dont je suis pas capable de la différence. C'est quoi donc vos crisses de nom, encore ?

MerryChristmas : MerryChristman, madame. Mais dans mon village natal, Cape-Aux-Anguilles, tout le monde m'appelle 'ti-christ'

Ptit Pine : Et moi, c'est Ptit Pine. Mais dans mon village natal, Saute-Aux-Mouffettes, tout le monde m'appelle 'PinHead'

Maladriel : Tabarnak ! Pas si vite. Je peux retenir autant d'informations d’un seul coup, moé, bout de siboire. Ah pis crisse ! Je m'en sacre tu a part de ça de vos crisse de noms stupides. Tenez, v'là un cadeau pour vous deux. Débrouillez-vous avec ça, calvert de crisse que j'en reviens pas d'être aussi de bon humeur à matin.

[Elle tira au milieu des deux Grosbits un petit cadeau emballé dans du papier de toilette souillé. MerryChristmas et PtitPine se ruèrent pour s'en emparer avant l'autre. Une bagarre s'ensuivit entre les deux Grosbits qui s'arrachaient le cadeau des mains tout en essayant de le déballer. Le visage plein de marde, ils se battaient à coups de pieds et coups de poings, sous les encouragemenst et les conseils de VaVomir qui était toujours du genre à apprécier une bonne bagarre de rue, lui qui avait longtemps participé dans une ligue de combats dans le vomi, dont il avait été le plus grand champion et le principal fournisseur de ce dit vomi dans lequels ils luttaient à toutes les semaines. D'ailleurs, l'on disait de lui qu'il était si nerveux avant les combats, qu'il pouvait transformer un aréna au complet en arène de vomi.]

MerryChristmas : Ah Ah ! C'est moi qui gagne !

[Le Grobit venait de soumettre son cousin germain à l'aide de la terrible prise de la couleuvre brune qui consistait à faire pénétrer son pied le plus loin possible dans l'anus de l'adversaire jusqu'à ce qu'il ne lui sorte par la bouche. Il déballa ensuite le reste du cadeau mais fut fort désapointé de constater qu'il ne s'agissait que d'une vulgaire broche en forme de pretzel faite également à partir de papier de toilette souillé. Il s'en moqua et la laissa choir au sol. Ptit Pine, qui avait vécu une enfance très pauvre dans une famille où l'on décorait le sapin de Noel avec des stylos pu d'encre, des jack straps et des boîtes de ragoût de boulettes, s'empara de la broche et la garda précieusement.]

Maladriel : Bon.....Qui est-ce qui a pas encore eu son crisse de cadeau, là ?

Lesgrelos : Ben moi, j'ai rien eu encore. Vous auriez pas ça un gros entonnoir. Disons du genre que le gros bout pourrait contenir une vingtaine de queues de trolls et le petit boute serait de la grosseur de ma bouche ?

VaVomir : BBAARRRFFF!!! BBBAARF!!

Maladriel: J'en vois vraiment pas l'utilité, mais j'ai effectivement un vieil entonnoir qui a servit à CéléBrun le jour de son enterrement de vie de garçon. Je me demande bien ce qu'ils en ont fait avec.

Lesgrelos: Merci ô ma reine.

Maladriel : Quant à toi, l'enculeur raté, je vais te donner le plus précieux des présents, celui qui rendra peut-être un jour ma niece heureuse... enfin je l'espère.

Avalgorn: Un livre ?

Maladriel: Oui, mais pas n'importe lequel, directement importé du bordel de Merdor... Ça s'intitule 101 façon de réussir une sodomie, par Salomon Safamal.

Avalgorn: Heu... m... merci...

Maladriel: Ingrat, tu sauras me remercier le jour où tu lui auras enfin donné ce qu'elle mérite, cette pauvre chérie.

Frotteux (tout bas pour lui-même) : À moins que quelqu’un d’autre ne l’ait fait avant lui. Hé ! Hé !

Maladriel: Pour toi, VaVomir, je t'offre un petit sac brun pour recuillir le fruit de ton frèle estomac de traître en devenir.

VaVomir: Un simple sac brun ?

Maladriel: Laisse moé finir crisse de mange marde de conspirateur possédé! C'est un sac brun sans fond. Comme ça, tu vas pouvoir vomir dedans jusqu'à la fin de tes jours !

VaVomir: Ça tombe bien, il m'en reste un peu... BWAAAAAARFFFFF !!!

[Après plusieurs minutes de jet de vomis intense et puissant comme le jet de pisse de Gémi après trois jours de rétention, le sac fini par céder à la pression violente.]

VaVomir: Siboire, je me suis fait fourrer ! Ce sac là est pas sans fond ! Je viens de passer a travers !

Maladriel : Maintenant il est sans fond maudit calisse de chialeux ! Qu'est-ce que tu veux de plus ? Un vrai sac magique je suppose ? Bon calissez tous votre camp, je veux pu rien savoir de vous autres... je dois aller laver la bole de toilette de CéléBrun... le trône comme il l'appelle... pffffff....

Frotteux: Euh... madame... c'est que je crois bien être le seul à ne pas avoir eu de cadeau.... est-ce que ça serait trop demander que de...

Maladriel : Toi ? Un cadeau ? Siboire de crisse! Je t'ai laissé me ramonner le trou de cul pendant cinq heures et demie c'te nuite ? T'es le premier non-troll à en avoir eu la permission depuis que je suis en âge de mouiller. De quoi tu te plains, petit ingrat de mes deux boules ?

Scram : Ça s’est vrai qu’il est un ingrat. La preuve est qu'il m'a jamais remercié pour la fois où je lui avais fixé un rendez-vous galant avec une gentille fille que je connaissais à l'asile de la Chire.

Avalgorn : Une fille qui y travaillait ?

Scram : Ben non ! C’était une patiente qui vivait dans une cellule vide avec une litière dans le fond de la pièce. Je pensais qu'ils iraient bien ensembles. Et à voir la façon dont Frotteux s'en est donné à coeur joie avec la pauvre fille, je dirai que j'avais raison en ostie.

Avalgorn : Maître Frotteux, comment avez vous pu ? Une pauvre créature sans défense.

Frotteux : Ce n’est pas de ma faute. Premièrement, j'étais sous l'emprise du Cockring, une fois de plus. Pis, deuxièmement, elle était pas si sans défenses que ça, si t'avais vu la longeur du poil de sa touffe, men, c'était du vrai fil barbelé. Pis en plus, elle était super mal nourrie dans cet auspice-là. Elle avait soif alors moi je lui ai donné à boire de mon sperme plein de vitamines et de minéraux essentiels.

VaVomir : BWAAAAARFFF!!!

Lesgrelos : Shit, VaVomir, utilises donc ton sac en papier brun. T'en as crissé partout à terre.

VaVomir : Je m'en suis servi aussi.

Maladriel : FEEERMMMEZ VOOSSSS OSSTIEESS DEEE GGGUUUEEEEUUULESS!!!!!!!

[Ils hoquetèrent tous de surprise et firent silence au plus vite, sentant qu'ils avaient peut-être été trop loin et qu'ils risquaient, tel que la sorcière les avait menacés à maintes reprises, de se faire transformer en serviettes sanitaires pour Ogresses.]

Maladriel : J'ai jamais vu une telle gang de crétins de toute ma putain de vie. Allez-vous apprendre à vous la fermer, un jour, maudit crisse de calisse de tabarnak ?

MerryChristmas : C'est drôle que vous disiez ça parce que l'autre jour Ptit Pine et moi on se disait justement que....

Maladriel : AAAARRRRGGGHHH!!!!! Azimut, KaraPoute, Mankris, Pupen, Toute.

[Après avoir prononcé une formule magique que Frotteux trouva fort ressemblante aux ingrédients qu'il pouvait lire en arrière du baril de gélée de betteraves dont il se gavait toujours avant de se mettre au lit, la méchante reine fit disparaître Merry de la surface de la Terre du dégueux et à la place qu'il avait ocuupée se trouvait maintenant un gros anus artificiel en plastique brun avec deux yeux, un nez et une bouche. Ptit Pine hurla d'effroi et se précipita au sol pour ramasser son cousin et vieil ami.]

Maladriel : Voilà ce qui arrive lorsqu'on se fout de la gueule de la puissante reine des Elfes. Il n'est pas le premier à qui je fais subir ce sort. Et bien que j'aurai bien besoin de lui après avoir passé au travers de ma réserve personnelle hier soir, je vais néanmoins vous le laisser car quelque chose me dit qu'un jour mon chemin et le vôtre vont se croiser à nouveau, et peut-être, à ce moment, je serai bien contente de pouvoir vous l'emprunter.

Ptit Pine : Pauvre Merry !

[Il le tenait entre ses bras et l'embrassait tendrement, espérant ainsi lui apporter du réconfort.]

MerryChristmas : Ne pleures pas, imbécile de cousin. Je suis pas mort. Je vis. J'ai même une vie très agréable. J'ai visité plein d'endroits sombres et mystérieux. J'ai exploré des cavernes et j'y ai vu passé des vers de toutes les formes et toutes les longueurs. Je suis heureux comme je suis.

Ptit Pine : Bou ! Hou! Hou! Et en plus, il est délirant. Il dit n'importe quoi. S’il-vous-plaît, redonnez lui son aspect originel, ma puissante reine. Je vous en conjure.

MerryChristmas : Ta gueule, petit enculé. Je veux pas redevenir un nabot de Grobit. Je suis parfaitement satisfait d'être un anus, espèce de trou-de-cul.

Maladriel : Rien ne peut contrer l'effet de mes sortilèges sinon....

Avalgorn : Sinon quoi ?

Maladriel : J'ai entendu CéléBrun m'appeller pour que j'aille désinfecter son bol de toilettes avec ma pisse verte du matin. J'ai pas le temps. Tiens, sale porteur de Cockring, prend ma lanterne à attirer les moustiques. Je te la donne. J'veux être certaine que tu te perderas pas en chemin le jour où je vais venir te sucer jusqu'aux couilles afin de te mettre en érection et que tu puisses me défoncer une fois de plus....et surtout n'oublie pas de toujours traîner Merry avec toi.....bye, je dois y aller.....

[Elle les quitta en faisant fuir les lapins et les sauterelles sur son passage. Ptit Pine demanda à Frotteux s'il pouvait avoir l'honneur de protéger MerryChristmas à l'ombre de son rectum rougi par les maladies honteuses. Le porteur du Cockring accepta.]

Avalgorn : Notre temps se termine dans cette forêt maudite. Le moment est venu de reprendre la route et d'aller jusqu'au bout de notre destinée.

Scram : Qu'est-ce tu peux en dire des niaiaseries des fois, Touche-Pipi.

Gémi : Comment allons-nous faire pour nous rendre jusqu'à Merdor ? Il y à le fleuve Andouilline qui barre notre route ?

Avalgorn : Excellente question, maître Dwarf !!!!

Gémi: Je l'sais bougre d'imbécile... Tu dis ca comme si je posais toujours des questions innocentes !

Avalgorn: Loin de moi cette idée, maitre Dwarf. Au contraire, je vous trouve très intelligent.

Gémi: Ostie de grand fendant ! Essaye pas de m'amadouer, j'embarque pas. Tu me prends pour un taré je le sens. Mais je m'en calisse ben au fond. Depuis que je suis jeune les autres me prennent pour un débile mental. Mais mes vrais amis eux m'ont toujours respecté !

Scram: T'as des vrais amis toi ?

Gémi: Oui ! Ti-brun, Ti-poil pis Ti-cul...

Scram: Des noms bien choisis pour des nains.

Gémi: Qui t'as parlé de nains ? Ce sont des mulots à grosse cervelle avec qui j’ai eu l’honneur de grandir ! Les seuls qui m'ont toujours accepté comme je suis.

Lesgrelos: Euh, désolé de vous couper, mais moi je m'emmerde ici. Pis on m'avait promis des grosse queues gluantes d'orcs pis j'ai toujours rien eu !

Frotteux : On n’a toujours pas trouvé comment partir d'ici.

VaVomir : On pourrait peut-être demander conseil à la sorcière ?

Frotteux : Cette putain de salope ingrate ? J'ai pas envie de la voir se ramener ici.

Avalgorn : Je trouve que c'est une bonne idée, c'est la seule personne qui connait assez bien ce trou à vermine pour nous en sortir. Qui va se charger de cette mission ? Cette fois-ci, c’est le tour de quelqu’un d’autre.

Falluship : (silence total)

Frotteux: (sûr de lui) Je propose qu'on tire à la courte paille.

Scram: Et où penses-tu que l’on va trouver des pailles dans ce bled pouuri ?

Frotteux: C'est simple, d’abord. On baisse nos culottes, pis la plus ptite bite est l'heureux élu !

Lesgrelos: Puisqu'il le faut... 1-2-3-go !

[Ils baissèrent leurs culottes tous en cœur. Tout en se rincant l'œil, ils chercherent le minable perdant.]

Frotteux: C'est Ptit Pine !!!!!

VaVomir: Ouf !

Ptit Pine : Non, c’est le Dwarf qui en a une plus petite.

Gémi : Vous savez que pour un nain, j’ai une queue énorme. Énorme, je vous dis.

Avalgorn : Messieurs, veuillez vous mettre cuisse contre cuisse afin que nous puissions juger.

[Gémi et Ptit Pine obéirent aux ordres. Lesgrelos s’approcha d’eux et leur empoigna la bite à chacun. De son œil d’expert, il analysa la situation.]

Lesgrelos : Celle du Dwarf est définitivement plus poilue et pleine de verrues. Par contre, celle du Grobit sent davantage le fromage. Mais ne vous inquiétez pas, je les aimes autant toute les deux mais si elles sont petites. Ça permet d'en mettre plus d'un coup entre mes deux fesses.

Avalgorn : Mais qui a la plus petite des deux, Légrelos ?

Lesgrelos : Définitivement le Grobit.

Ptit Pine : Tabarnak !

Frotteux : Pauvre Ptit Pine, tu fais honte à ta famille.

Ptit Pine : Va chier cousin.

Frotteux : Hé ! Hé !

Ptit Pine : C'est pas juste de toute façon. Frotteux a mis son cokring. C'est de la tricherie !

Gémi: C'est tout de même vrai que maitre Frotteux a triché !

Scram: Alors pour cause de tricherie c'est Frotteux qui est devra aller supplier la vieille folle à genoux !

Avalgorn : D’accord !!!

Frotteux: Fuck... sti...

[Après quelques heures, Frotteux revint trouver nos compagnons en compagnie de la méchante Maladriel. Il arborait peu fièrement un oeil au beurre noir et s'appliquait abondament de la crème hydratante sur le bout de son gland rouge tomate. Maladriel, pour sa part, arborait un petit sourire malicieux.]

Avalgorn: Maitre Frotteux, vous avez réussi ! Vous êtes un vrai héros !

Frotteux: Toé l'hypocrite farme ta gueule. Je souffre le martyre. Y’a juste moi ici qui est pret a souffrir pour le succès de cette putain de mission.

Maladriel: Arrêtes donc de te plaindre mon petit chanceux. T'es le seul a avoir parcouru les coins les plus sombres de mes fantasmes. Le sanglier, c'est vraiment exceptionnel...

Frotteux: Inquiète toi pas, j'en garde un souvenir impérissable... ouch...

Maladriel: Bon ! J'ai entendu dire que vous étiez déjà pognés ! Calisse que ça pas été long ! Pis vous êtes supposés sauver le monde vous autres ? Gang d'ostie de mongols à batterie. C'est pas compliqué vous avez juste a déscendre le fleuve Andouilline jusqu'à la chute, vous vous calissez en bas, pis vous êtes arrivés à destination. Ou quelque chose comme ça.

Scram: C'est quoi la destination ?

Maladriel: ...

VaVomir: ...

Gémi: ...

Frotteux: ...

Lesgrelos: ...

Ptit Pine: ...

Avalgorn: Legrelos, arrêtez de me pincer les fesses !

Lesgrelos: oups, désolé...

Maladriel: Ca intéresse qui de toute façon ? Y a toujours un crétin pour poser une calisse de question inutile !

Gémi: Ouin, mais c'est ben beau ça, mais moi ça fait 241 ans que mon corps n'a pas touché à une goute d'eau. J'espère qu'on est pas obligé d'aller là à la nage ???

Maladriel: Calisse de shtroupmf obèse ! T'es vraiment un calisse d'épais ! Je suis ici pour vous aider, pas vous noyer ! J'ai prévue le tout en vous faisant préparer des magnifiques radeaux. Ils sont juste là.

[Maladriel pointa quelques débris sur le bord du fleuve.]

Scram: Je vois absolument rien ? Juste quelques cochonneries dans un
dépotoir.

Maladriel: Exactement !

Scram: Exactement ???... euh... je comprend pas...

Maladriel: Ce sont les embarquations les plus magnifiques et les plus rapides de tout LothVagin ! On vous gâte pis c'est comme ça que vous nous remerciez ?

Avalgorn: Non, non.... Ma chère Maladriel... nous sommes enchantés de ce présent qui n'a pas de valeur à nos yeux !

Frotteux: Justement ce que je pensais, ca vaut rien ces débrits là !

Avalgorn: Nous sommes prêts à partir !

Maladriel: Ca tombe bien, je suis pu capable de vous sentir !

[Nos amis s'installèrent du mieux qu'ils le pouvait sur les radeaux de
fortune qui leur avait été si gentiement offert. Il était difficile de comprendre comment ces radeaux arrivaient à flotter mais ils le faisaient bien pourtant. D'un consenssus généraal, ils partirent au plus vite avant de tous se noyer dans un fleuve des moins invitants. Ce dernier dégagait une odeur âpre d'égout. Plusieurs billots de marde y flottaient à sa surface boueuse. Il s'agissait des excédents de marde de CéléBrun qui ne trouvait pas preneur dans la communauté elfe.]

Scram: Euh, s'cuse Maladriel, y a pas de rames sur vos rafiots !

Maladriel: Vous en avez pas besoin, le courrant est extrèmement fort sur le fleuve ! Bonne chance...

[Le visage horrifié, le falluship fut emporté par le courrant (un peu aidé par les coups de pieds des quelques elfes venu se débarassé des visiteurs indésirables). Ils se retournèrent vers Maladriel, comme pour la supplier de les ramener avant qu'ils trouvent une mort certaine. Celle-ci leva la main comme pour leur dire un dernier aurevoir, mais elle montra plutôt son majeur en signe de bon débarras.]

Gémi: Je vais vraiment m'ennuyer de cette gente dame.


Le grand fleuve




[Après que leurs embarcations eurent flottées à la dérive durant vingt minutes, telles des étrons ensanglantés au milieu d'une toilette bouchée dure, les membres de la Falluship furent soulagés lorsqu'ils atteignirent enfin une région où le fleuve était beaucoup plus calme (mais pas nécessairement moins nauséabond pour autant). Ils essayèrent tant bien que mal de contrôler leurs minables radeaux, en se servant des étrons de CéléBrun comme rames.]

Gémi : Ah ! Reniflez-moi cette vivifiante odeur du large. Ça vous éclaircie les idées, ça, messieurs, et ça vous ouvre l'appétit, aussi.

VaVomir : BWWWWAAAARFFF!!!

Gémi : Quoi, qu'est-ce que j'ai dit, encore ?

VaVomir : Rien ! C'est juste que j'ai le mal de mer. BWWAARFF!! BWWAARRF!

Ptit Pine : C'est drôle. Quand VaVomir gerbe, on dirait qu'il dit DWWARRF!! DWWARRFFF!!

[Provenant de l'intérieur du rectum du GrosBit, le rire étouffé et moqueur de MerryChristmas résonna sourdement.]

Avalgorn : Prêtez attention, nous entrons dans une partie du fleuve peuplée de récifs. Regardez, il y en a plein par là.

Scram : C'est pas des récifs, ces affaires-là. Ça flotte avec le courant, tabarnak.

Frotteux : C'est vrai. On dirait des...

Avalgorn et Lesgrelos : ...cadavres d'orcs !!!

Scram : C'est ben trop vrai !!! C'est des cadavres d'orcs dans des sacs de couchage. Y'en a partout de ces saloperies !

Avalgorn : Soyez extrêmement prudents. Parfois, ces sacs de couchage sont si étanches qu'il est possible pour un cadavre mal poignardé d'y survivre des jours entiers, à condition de s'y nourrir de pisse et de crottes de nez.

Frotteux : Merde ! J'ai peur...

Scram : De quoi ?!

Frotteux : Qu'il y'en ait un qui sorte de l'eau avec sa machette pis son masque de gardien de but.

Scram : T'as trop écouté de films d’horreur quand t'étais jeune, Frotteux. Y'a rien dans l'eau, poule mouillée.

Frotteux : Ah oui! Et comment tu peux en être sûr, monsieur je-sais-tout ?

Scram : Regarde-moi, je vais te le prouver.

[Scram se pencha la tête hors de l'embarcation et commença à admirer le reflet de son visage plein de morve dans l'eau du fleuve, défiant tout ce qui pouvait s'y trouver d'un large sourire de contentement.]

Scram : Tu vois qu'y à rien la-d....AWWWWW!!!

[Scram vit soudainement une longue main aux doigts caoutchouteux sortir de l'eau et lui rentrer l'index et le majeur dans les narines, tirant avec force sur le nez du Grobit qui ne trouvait rien à faire de mieux que de pisser dans ses culottes de terreur. Avalgorn réagit rapidement et bondit pour trancher la main d'un coup de son épée Mardesil. Mais la main disparut sous l'eau aussi rapidement qu'elle n'en était sortit, emportant avec elle une quantité appréciable de crottes de nez (qui furent immédiatement remplacés par de nouvelles.) Par la suite, l'on vit un billot de marde flotter rapidement en sens inverse. Un petit son sifflant se fit entendre avant de s'évanouir au loin.]

Frotteux : C'était pire que tous les films d'horreurs, c'était le même son que dans mes cauchemars. Cette créature qui a attaqué Scram. C’était ce putain de Scrotum, n’est-ce pas ?

Avalgorn : J'ai bien peur que oui. L’ennemi a du l’envoyer en émissaire. Nous sommes dorénavant poursuivis en cette contrée fort hostile.

VaVomir : Ostie !

Avalgorn : Non, hostile...

VaVomir : Je le sais. Mais je disais ostie parce que je pense qu'on devrait pu continuer sur cette route-là. D'ailleurs, on devrait pas perdre notre temps à aller à Merdor. On devrait plutôt aller à CulDor. Mon père va me donner la fessée à main ouverte si j'arrive en retard pour le souper du Carnaval de Culdor. Pis en plus, là-bas, on va juste avoir à s'enfermer dans le château pis attendre que Smoron finisse par s'écoeurer de tout détruire avec ses armées d'orcs. J'ai entendu dire qu'il voulait prendre sa retraite de toute façon.

Avalgorn : Tu rêves en couleur, VaVomir. Jamais Smoron ne va s'arrêter tant qu'il ne sentira pas à nouveau sur le bout de son gland bulbeux, le contact froid et métallique de son Cockring. Jamais.

VaVomir : BWWAAARRRFFFF!!!!

Avalgorn : Le mal de mer, encore ?

VaVomir : Non, c'est la passe du gland bulbeux....rien que l'image que j'ai dans ma tête.

Avalgorn : VaVomir a raison sur un point, on ne peut pas continuer à naviguer à la découverte de cette façon. Et en plus, je suis certain que maître Scram aimerait bien pouvoir aller sur la terre ferme afin de se changer de sous-vêtements.

[Tous les autres rigolèrent doucement. Scram rongeait son frein en silence et comme à chaque occasion où il venait de faire un fou de lui, il était assis en indien et suçait son pouce frénétiquement.]

Scram : *bruits de succion* Allez chier!!!! *autres bruits de succion*

Lesgrelos (qui avait la tête penchée sous les jambes d'Avalgorn) : *bruits de succion* La terre ferme, c'est une bonne idée. *autres bruits de succion*

VaVomir : Oui, et de toute façon, on pourra pas aller bien bien plus loin, écoutez, on entend le bruit de la chute dont Maladriel parlait. Elle ne doit plus être très loin. Pis y'est pas question que je passe par là, d'la marde. Je préférais encore être mort plutôt que d'y aller.

Avalgorn : Dans ce cas, continuons encore un peu. Nous accosterons lorsque nous apercevrons la chute.

[Ils naviguèrent encore un certain temps. À un moment donné, Avalgorn attira l'attention de Frotteux d’une voix empreinte de fierté.]

Avalgorn : Maître Frotteux, regardez au dessus de vous.

Frotteux : Bah! Ça ne me tentes pas. Merci quand même.

Avalgorn : Mais si, ça vaut vraiment le coup d'oeil.

Frotteux : Bof! Pas intéressé. De toute façon, j'ai mal dans le cou.

Avalgorn : Je vous en prie. Il n'y prendra que quelques secondes.

Frotteux : Une autre fois.

Avalgorn (avec une veine qui lui sortait du front) : Il sera trop tard,
une autre fois. Je vous en prie.

Frotteux : *bruits de ronflements profonds*

Avalgorn : P'tit crisse de Grosbit imbécile. Réveilles-toé pis r'garde les putains statues de mes ancêtres !!!!!

[Frotteux s'extirpa de son sommeil avec sursaut, étant certain qu'il devait encore être en train de rêver pour que Avalgorn ne lui crie après de la sorte. Il leva la tête et aperçut deux statues titanesques de chaque côté de la rivière.]

Frotteux : WOOOOWWW!!!! As-tu vu la taille de ces statues, Touche-Pipi ?!

Avalgorn : Ce sont mes ancêtres. Ça faisait longtemps que je voulais passer par ici pour pouvoir les admirer. Les Argrobates.

Lesgrelos : Tout ce détour pour deux maudites statues. Que de temps perdu. Que de temps qui aurait pu servir plus utilement. Que de fellations juteuses perdues pour rien.

Ptit Pine : C'est qui sur les statues ?

Avalgorn : À gauche, c'est mon arrière-arrière grand mère. TrouSlack. Pis l'autre bord, avec l'énorme anneau sur son engin pis l'énorme sourire sur sa face, c'est Yladur...mon arrière-arrière grand père.

Gémi : Mais pouvez-vous bien me dire ce que la statue de droite est en train de faire à la statue de gauche, par tous les poils de la barbe de ma tante Bertha ?

Avalgorn : N'est-ce pas assez évident comme ça ? C'est probablement la pénétration anale la plus explicite de l'histoire de l'architecture humaine.

Gémi (en se contorsionnant un peu) : Ah bien sur! Maintenant, je vois. Hé! Hé!

Frotteux : Si Glandalf était avec nous....

Avalgorn : Je sais, il nous raconterait plus en détails les péripéties de la vie de Yladur et de...

Frotteux : Non....Il se passerait sûrement un petit wellé en regardant les statues qui baisent.

Avalgorn : Ah! Oui! ça aussi....

[Soudainement, VaVomir pointa au loin.]

VaVomir : La chute. Droit devant. À 1200 boutons de distance.

Avalgorn : Dans ce cas, ramons jusqu'au rivage.

[Ils ramèrent donc jusqu'à une berge magnifique, dont le sol argenté était jonché de chaînes à bicycle et de vieux caps de roues.]

Avalgorn : On va cacher les bateaux, se reposer un brin, puis l’on va continuer à pied.

[Tout le monde débarqua leurs affaires avant que Gémi n'ait la brillante idée de percer des trous dans les radeaux. Ceux-ci se mirent immédiatement à couler au fond de l'eau.]

Gémi : OK, les bateaux sont cachés. On peut se reposer un peu maintenant.

[Le nain alla s'écraser dans l'inconfort d'un trou de bouette et commença à jouer avec la mèche de poil de la touffe dont Maladriel lui avait fait cadeau. Scram alla se réfugier dans les bois afin de se changer de sous-vêtements. Les autres s'écrasèrent en cercle autour d'un cadavre de Jelly-Fish.]

Lesgrelos : Faudrait bien se faire un petit feu. J'ai encore une couple de guimauves dans mes poches que je ferais bien rôtir contre la braise.

[L’elfe sortit les fameuses guimauves en question.]

Ptit Pine : Elles ont donc bien une drôle de couleur tes guimauves, Lesgrelos ?

Lesgrelos : Ouais ! Je sais. C'est qu'elles sont faites à partir de sperme de gremlins. C'est une vieille recette de mon cousin.

VaVomir : BWWWAARRFFF!!!!!

Frotteux : Qui va aller chercher le bois pour le feu ? Je peux bien y aller. Ça va me donner l'occasion de renouer connaissance avec ma main droite, une fois de plus.

Lesgrelos : On rejoue au jeu de la courte queue. On rejoue au jeu de la courte queue.

Ptit Pine : NOOONNN!!! Je rejoue pu jamais à ça de ma vie.

Lesgrelos : Ne soyez pas si triste. Dans les petits pots, les meilleurs
Onguents. Et avec la taille de votre outil, je suis sûr que votre onguent doit être quelque chose à boire. Cela me donne une idée. Pourquoi ne venez vous pas avec moi, je vais vous montrer un tour de magie que je connais dans les bois.

Ptit Pine : De la magie ?! Youppi!!!

[Les deux s'en allèrent dans les bois. Lesgrelos était déjà en train de
détacher la ceinture de sa robe.]

Frotteux : Bon, je vais aller chercher le bois pour le feu....pis allez faire une petite pisse aussi...pis après...

VaVomir : Je vais y aller avec vous.

Frotteux : Hein ? Pourquoi donc ?

VaVomir : Euh! Rien...Au cas ou vous auriez besoin d'aide pour vous tenir le pénis pendant que vous pissez. Il est si gros....

Frotteux : Hé! T'as remarqué ? Bon. C'est d'accord.

[Avalgorn regarda ces deux-là s'en aller ensemble en arborant un air inquiet sur son visage poilu. Il se tourna et vit qu'il était seul avec Gémi. Il s'approcha de lui, question d'apprendre à le connaître un peu mieux. Mais il vit que le nain s'était endormi, la face en pleine bouette, en jouant avec le bout de touffe qu'il tenait entre ses mains. Il ne réveilla pas le nain et commença plutôt à feuilleter les passages les plus descriptifs du livre que Maladriel lui avait offert. Au bout de cinq paragraphes, il en avait déjà plus appris sur la façon de faire une sucette anale qu'au cours de toute sa vie misérable.]

Gémi : GRMMPFF!!! Maladriel....Maladriel....Ma reine.....touffe de poil.....rats.....GRMMPFF!!!

Avalgorn : Il dort dur ce dwarf.

[Le coureur des bois regarda dormir le nain avec un air pensif comme s’il avait une idée en arrière la tête. Ses yeux allaient du nain au livre, du livre au nain.]

Avalgorn : Ouin !

[Plusieurs minutes plus tard, Lesgrelos rappliqua à la course en hurlant de douleur, se tenant le sexe à deux mains. Avalgorn remonta vite les culottes du Dwarf assoupi, cacha son livre cochon et s'enquit de ce qui se passait]

Avalgorn : Qu'est-ce qui se passe, maître elfe ? Vous avez vu des orcs ?

Lesgrelos : Il m'a mordu. Je ne sais pas comment il s'y est pris...mais il m'a mordu.

Avalgorn : Qui vous a mordu ? Où ?

[À ce moment, Ptit Pine se ramena, remontant ses culottes au passage. Il semblait consterné.]

Lesgrelos (en pointant le nouvel arrivant) : Lui. C'est lui qui m'a mordu...pendant...pendant que… Le méchant Grosbit.

Ptit Pine : Ce n'est pas de ma faute...C'est Merry...C'est lui qui a fait le coup. C'est lui qui vous a mordu…pendant que....

[Avalgorn secoua la tête avec désapprobation. Il vint pour leurs proposer gentiment de cesser de jouer au docteur dans les bois alors qu'ils avaient plus d'ennemis aux trousses que Gémi n'avait de poils dans le cul mais Scram rappliqua à son tour, affichant un air embarrassée mais néanmoins plus amical. Le Grosbit regarda autour de lui. Son air devint plus concerné.]

Scram : Où s'est qu'y est passé Frotteux, encore ?

Avalgorn : Parti ramasser du bois pour le feu avec VaVomir.

Scram : Quand ça ?

Avalgorn : Ça doit bien faire.....oh! Par tous les Volards...Je n'ai pas vu le temps passer...ça doit faire une demi-heure, au moins.

Lesgrelos : C'est long ramasser du bois. Il faut dire qu'il faut se pencher pour le faire...et connaissant le porteur du Cockring.....et la forme des fesses de VaVomir quand il se penche.

Avalgorn : Si seulement vous aviez raison. Mais je crains que...

[Soudainement, un cri de détresse retentit du fond des bois.]

[Pendant tout ce temps, un peu plus loin dans les bois qui entouraient la région.]

Frotteux: Bon ! Enfin seul. Ostie, je suis en train de m'encrasser, ça doit ben faire six heures que je ne me suis pas masturbé violemment. Où est-ce que je vais bien pouvoir m'installer ? Ici, tiens.

[Frotteux baissa ses culottes sans précaution et commença à affliger son corps de différentes actions peu recommandables et peu louables. Après plusieurs minutes d'auto gratification, il s'arrêta net. Une ombre l'observait.]

Frotteux: Qui est là ?

VaVomir: Euh... c'est moi maitre Frotteux. Je vous observais et je…

Frotteux: Ostie d’homosexuel, t'as rien de mieux à faire ???

VaVomir: Ben, je croyais que vous veniez ramasser du bois pour le feu ?

Frotteux: T'es aussi retardé que les autres toi ! Tu sais bien que je suis ici pour me crosser. Après, si le cœur m’en dit, je vais ramasser deux ou trois branches et puis je vais dire aux autres que j'en ai pas trouvées plus, puis Gémi va être pogné pour aller en ramasser lui-même.

[VaVomir, tout en écoutant Frotteux, s'approchait bizarrement de lui. Il avait un drôle de regard et surtout une quantité industrielle de tics plein la face, ce qui laissait croire a Frotteux que quelque chose n'allait pas.]

VaVomir: Est-ce que c'est le Cockring que je vois là sur ton gros bat ?

Frotteux: Euh... oui... pourquoi ?

VaVomir: Pour rien... comme il est beau !

Frotteux: Mon bat ?

VaVomir: Non... le Cockring... Je sais que ça doit pas être facile d'avoir une grosse queue à tous les jours, pis de se faire envier par tout le monde. Peut-être que je pourrais soulager un peu tes souffrances en portant moi-même le Cockring pour quelques temps ?

Frotteux: Souffrances ? Es-tu malade ostie ! J'ai jamais autant été fier de mon sexe ! Ça ne m'a apporté que bonheur et plaisir sexuel ce Cockring là ! Si tu penses que je vais te le laisser de même t'es complètement fou !

VaVomir: Ah ouin. Ce que tu sais pas c'est tout ce qui t'attend, porteur du Cockring. Moi je le sais. Tu penses que tout va être facile comme ça l'a été depuis le début ? Ah ! Ben voilà l'erreur ! À Merdor tout va être différent, le gros crisse d'œil globuleux de Smoron va pas te lâcher. Y va te suivre partout, à tout moment ! Il va t’espionner pendant que tu vas te crosser. Tu vas le sentir à chaque fois. Tu vas avoir des gros frissons glacés dans le dos à chaque fois que tu vas venir. Pis ça c'est sans compter toutes les créatures immondes à son service qui vont te poursuivre jusqu'en enfer pour te défoncer le cul jusqu'à ce que tu leur rende le Cockring. Tu vas souffrir le martyre. Donnes-moi le Cockring. Je vais souffrir à ta place, pis en plus je vais en avoir une bien plus grosse que toé quand je vais le mettre, t'es juste une moitié d'homme... moi je suis grand et viril !

Frotteux: T'es en train de virer fou VaVomir ! Si tu penses que je vais te donner le Cockring... je sais ben ce que tu vas faire avec ! Tu vas aller à Culdor et puis tu vas essayer d'enculer les orcs à travers ta tour pis tu vas te ficher de tous les autres qui ont des problèmes aussi.

VaVomir: Mon p'tit calisse de pousse-pic à marde ! Donnes-moé le Cockring ou je te l'arrache avec les couilles en même temps !

[VaVomir se précipita sur Frotteux pour lui arracher le Cockring de sa verge. Frotteux réussit à l'esquiver en lui passant entre les jambes et à l'aide de la puissance du Cockring il baissa les pantalons de VaVomir et pénétra son anus d'un violent coup sec. VaVomir poussa un cri de souffrance épouvantable. La brûlure était insoutenable entre ses deux fesses. Après l'avoir martelé ainsi pendant plusieurs reprise, Frotteux s'enfuit en pleurs (des pleurs de plaisirs) dans le sous-bois.]

VaVomir : Frotteux ! Reviens. Je suis désolé....Tellement désolé....Je sais pas ce qui m'a pris. Pardonnes-moi.

[Frotteux s'arrêta net et regarda derrière lui en direction de VaVomir qui faisait tellement pitié. Le guerrier était à genoux, au sol, avec un énorme trou dans le fond de ses culottes, comme produit par la flamme d'un chalumeau industriel, et il pleurait à chaudes larmes tout en se dévissant la tête comme une vache atteinte de la maladie du hamburger. Son visage n'était que tics, boutons, larmes et désespoir.]

VaVomir : Je suis tellement désolé...bou! hou! hou!

[Frotteux ne pouvait s'empêcher, dans sa grandeur d'âme dont il était le seul à reconnaître l'existence, de s'apitoyer sur le sort du guerrier de Culdor et de l'emprise que le Cockring avait sur son esprit troublé. Il revint en direction de VaVomir afin de le consoler un peu, à l'aide de douces pénétrations anales.]

Frotteux : Ça va. Je comprends et je te pardonne. Je sais que ce n'est pas de ta faute.

Vavomir : Merci de me pardonner....Merci beaucoup...

Frotteux : C'est rien.

VaVomir : ... ... ... MON PETIT CRISSE DE GROBIT, DONNE-MOÉ L'OSTI DE
COCKRING PIS ÇA PRESSE....RAAAGGHHHH!! RAAAGGH!

[VaVomir sauta à la queue de Frotteux et tenta à nouveau d'arracher le Cockring avec ses dents. Frotteux se défendit une fois de plus. Cette fois-là, il prit le visage du guerrier à deux mains et pressa de toute ses forces sur un énorme bouton qui se trouvait en plein milieu du front, faisant exploser celui-ci et répandant dans les yeux de VaVomir plus de pus que ne pouvait contenir la noune d'une troll menstruée. VaVomir se jeta au sol en hurlant à nouveau de douleur, aveuglé qu'il était par cette substance hautement toxique. Frotteux en profita pour filer pour de bon en direction d'une colline qui avait la forme d'un dwarf en train de se laver le poil du cul avec du nettoyant à tapis.]

VaVomir : Non, Frotteux...reviens. Je suis désolé...Je sais pas ce qui m'a pris..

[Les autres membres de la falluship, à l'exception de Gémi qui dormait comme un loir dans son trou de bouette, accoururent sur la scène du crime, attirés là par les cris pitoyables de VaVomir. Après avoir convaincu les autres de jouer au jeu du dernier qui arrive mange la tranche de pain, Lesgrelos arriva avec plusieurs minutes de retard. Avalgorn qui était arrivé le premier bombarda VaVomir de questions et de postillons.]

Avalgorn : Qu'est-ce qui se passe, VaVomir ? Qu'est-ce que t'as fait encore ? C'est quoi le truc vert que t'as dans les yeux ? Où est le porteur du Cockring ? Réponds VaVomir !

VaVomir : BWWWAAARRFFF!!! BBWWWAAARRFF!!!!

Avalgorn : Regardes où tu vomis, t'as failli m'en envoyer dessus. Et alors ? Tu ne dis rien.

[Mais le pauvre VaVomir semblait si dégoûté par sa conduite répréhensible avec Frotteux qu'il dégueulait comme une Madeleine, sans pouvoir s'arrêter. Il alla même jusqu'à régurgiter une partie de l'omelette à la rhubarbe sauvage qu'il avait mangé six mois plus tôt, avant que son père ne l'incite à l'aide de grands coups de pieds dans le cul à embarquer dans cette mission qui allait à la galère pour lui.]

Avalgorn : Je ne crois pas qu'il nous sera possible de tirer quoi que ce soit de lui.

VaVomir : BBBWWWAAARRFFF!!!

Avalgorn : ... sinon davantage de vomi motonneux et de bile acide.

Scram : Il faut retrouver Frotteux... euh! Je veux dire, il faut pas le laisser s'enfuir. Il me doit encore cent piastres pour la fois où je lui avais organisé une blind date avec un veau dans l'étable du Fermier MaCCrot. Le petit maudit !

Avalgorn : Séparons nous. Moi je vais vers la colline, Scram vas aller réveiller maître Gémi et ensemble, ils iront chercher dans le bois à l'ouest. Légo, tu vas aller par...

Lesgrelos : WO MINUTE!!!! On avait fait un concours, il me semble. Pis si je me trompes pas, c'est moi qui a perdu, hein ?

Avalgorn : Mais...

[L'elfe sortit une tranche de pain GAI-LURON de son sac à main.]

Lesgrelos : Faque si vous voulez honorer votre parole, vous allez venir
là-dessus, pis ça presse. J'attends !

Avalgorn : C'est le temps qui presse, maître Elfe. Nous pourrons nous
acquitter de cette tâche au moment opportun.

Lesgrelos : Mais...

Avalgorn : En route. Nous devons retrouver le porteur du Cockring. De toute façon, vous ne voudriez pas manger cette tranche de pain sans que Frotteux n'y ait tartiner sa semence sacrée....Est-ce que je me trompes ?

Lesgrelos : Hé! Hé! Non. T'as raison comme toujours....

Avalgorn : Allons-y dans ce cas !!!!

Ptit Pine : Mais moi...personne ne m'a dit dans quelle direction je dois aller ?!

Avalgorn : Euh!! Hum!!! Maître Ptit Pine, je vous mets en charge de rester ici et de ne rien faire. Votre mission est d'une importance capitale.

[En faisant un salut d'armée.]

Ptit Pine : J'accepte cette mission avec grand honneur, mon capitaine.

VaVomir : BBBBWWWAAARRFF!!

Scram : De toute façon, ça va prendre quelqu'un pour ramasser le vomi de VaVomir.

Ptit Pine : Hein ? Quoi ?

[À ce moment, tout le monde partit, chacun de son côté, dans l'espoir de retrouver le porteur du Cockring. C'est Avalgorn qui le retrouva le premier grâce à son sixième sens de coureur des bois expérimenté. Le Grobit était assis en indien et se berçait frénétiquement tout en se suçant le pouce et le bout du gland (après des années de pratique il avait fortement impressionné ses amis en leur montrant ce jolie tour d'auto-réconfort).]

Avalgorn: Maitre Frotteux, est-ce que ça va ?

Frotteux: Ne t'approche pas sale enfoiré ! Je sais ce que tu veux !

Avalgorn: Pouvez-vous bien me dire ce qui s'est passé ? J'ai retrouvé
VaVomir l'anus en sang et en pleurs.

Frotteux: C'est pas ma faute.

Avalgorn: Mais pourquoi vous l'avez ainsi martelé ! Aussi gratuitement.

Frotteux: Non, mais il ...

Avalgorn: Quel genre de porteur de Cockring cruel êtes-vous ? Vous n'êtes qu'un sale petit enculeur compulsif ! Un défonceur d'anus psychopathe !

Frotteux: Mais c'est lui qui...

Avalgorn: Nous formons une équipe unie oui, mais y a des limites à l'unification !!!

Frotteux: HEILLE LE CAVE ! VAS-TU M'ÉCOUTER UN PEU ! C'est lui qui a essayer de m'arracher le Cockring avec tout ce qui venait avec ! Je me suis juste défendu en l'enculant un brin ! Rien de ben ben extraordinaire ! Rien qui se rapproche à ce que j'ai fait à Maladriel en tout cas.

Avalgorn: Je... je suis vraiment désolé, je croyais que... enfin... VaVomir a sûrement ses raisons... mais moi je ne ferais jamais ça ! Vous avez été désigné comme porteur du Cockring et si un nabot doit être porteur du Cockring alors un nabot je suivrai jusqu'à la mort !

[En disant ces paroles, Avalgorn se pencha pour baiser le pénis de Frotteux qui était à l'air libre. Frotteux lui saisit violemment la tête dans un geste d'amour et lui enfonça son engin le plus creux possible dans la gorge, les larmes vinrent aux yeux d'Avalgorn qui manqua être malade. Cette scène dura un moment, puis Frotteux le rejeta.]

Frotteux: Je dois poursuivre ma route... seul...

Avalgorn (après avoir avalé) : J'aurai été avec vous jusqu'au bout, maître Frotteux.

Frotteux : Trop tard, je suis déjà venu.

Avalgorn : Jusque dans les crevasses de marde de Merdor.

Frotteux : T'appelleras ton agent de voyage. Y'a sûrement des forfaits pour ces trucs-là.

Avalgorn : Mais il vaut mieux que vous partiez seul, vous êtes devenu une source de conflit majeur au sein de la confrérie.

Frotteux : Bah! De toute façon, vous n’avez pas besoin de moi. Avec Gémi comme leader, vous êtes sûr de vous en sortir.

Avalgorn : Pardon ?! Gémi ?!

Frotteux : Mais tu feras une chose pour moi, si tu veux, Touche-Pepi. Occupes-toi de Scram, okay ? Il ne comprendra pas que je veux plus rien savoir de lui et que c'est plus mon ami. Il va encore sûrement faire une crise à propos du fric que je lui dois.

Avalgorn : Justement, il en a encore fait mention, tout à l'heure.

Frotteux : C'est juste un petit pathétique de Grosbit. Dans le fond, l'argent il s'en fout. Il ne pourrait tout simplement envisager de vivre sans moi. Je pense même qu'il a une fixation sur moi. À moins que ce ne soit sur mon gros sexe enflé. De toute façon, je suis écoeuré de le voir se décrotter le nez jusqu'aux yeux, du matin au soir.

Avalgorn : Très bien, je vais lui faire le message et je vais veiller sur lui comme sur la prunelle de l'anus de la princesse Analrwen.

[En entendant prononcer le nom de la princesse de la bouche même de celui qui était promis à l'épouser, Frotteux fut habité par des sentiments ambigus et contradictoires : d'un côté, il était vert de jalousie et ne pouvait s'empêcher d'imaginer avec plaisir le coureur des sous-bois à la merci d'une meute de chiens-loups extra-terrestres qui le réduiraient en charpie. Mais d'un autre côté, il imaginait aussi Avalgorn pris au piège d'une centaine de trolls affamés qui le feraient bouillir vivant dans une marmitée de jus de lézard. Il n'arrivait toujours pas à se décider sur laquelle des deux éventualités lui paraissait la plus méritée pour Avalgorn quand soudainement celui-ci sortit son épée Mardesil et la pointa en direction de son gros bat au bout duquel pendait encore un énorme filet de sperme.]

Frotteux : Qu'est-ce que tu fais ?

Avalgorn : Votre verge est à nouveau bleue. Ce sont les orcs. Ils doivent être tout près. Filez. Vite.

Frotteux : Fiou ! C'est juste ça. Je pensais que tu étais devenu fou et que tu voulais me trancher la bite pour me piquer le Cockring. J'ai eu chaud !

Avalgorn : C'est quelque chose qui ne m'avait jamais traversé l'esprit. Mais maintenant que vous venez de m'en mettre la puce à l'oreille. Je crois que la princesse ne détesterait pas cela si j'avais le Cockring en ma possession...hum! ouin! Intéressant...

Frotteux : AAAWWWWWW!!!!!

[Le Grosbit pris ses jambes à son cul et fila à toute vitesse avant que Touche-Pipi ne lui fasse sa fête. Ce dernier le regarda aller sans savoir que ce serait la dernière fois que ses yeux encroûtés se poseraient sur lui avant très très longtemps. Il reprit ses esprits et descendit la colline pour barrer la route aux motards. Son épée Mardesil brillait comme les yeux de sa princesse au moment où elle allait recevoir sa semence royale en pleine poire.]

Orcs : Il faut éjaculer sur le coureur des bois ! Faites-lui la peau à grand coup de desh !

[Les orcs baissèrent en cœur leurs culottes à panneau et commencèrent à se branler pour provoquer une explosion acide, un peu comme dans l'estomac de Lesgrelos après avoir avaler la semence de 18 trolls. Mais Avalgorn, armé de Mardesil s'attaqua fermement aux bites des immondes créatures en les coupant sans retenue. Il coupa également plusieurs mains, mais les orcs en situation désespérée pouvait être très imaginatif pour se faire venir. C'est à ce moment que Lesgrelos et Gémi arrivèrent sur les lieux pour donner un coup de main à Avalgorn. Il faut dire que Lesgrelos était beaucoup plus là pour se rincer l'oeil que pour aider qui que ce soit.

Pendant ce temps, Ptit Pine restait seul à attendre, MerryChrismas était entre ses deux fesses oui, mais Ptit Pine avait été pris d'une violente crise de gaz intestinaux, ce qui avait eu un effet soporifique sur MerryChrismas.]


Ptit Pine: Siboire ! C'est quoi qui m'a pris d'accepter de rester ici tout seul ! Pis le gros nain qui est parti pisser. Ça doit ben faire une demi heure. Coudonc quel genre de vessie y se font poser ces nains là ? Mais... qu'est-ce que... Merde ! V’là les orcs qui se ramènent par ici !

[Ptit Pine eut juste le temps de se tirer dans un trou de marde sous un arbre pour se cacher des orcs qui arrivaient comme des malades mentaux en venant sur tout ce qui bouge et ce qui ne bouge pas. En se cachant, il apperçut du coin de l’œil, son cousin Frotteux qui était en train de se crosser un peu plus loin dans le bois, caché dans un buisson.]

Ptit Pine: Pssssssit ! Frotteux ! Qu'est-ce que tu fais là ???

[Frotteux lui fit un signe amical de fermer sa grande gueule d'imbécile, sinon ils allaient être repéré. MerryChrismas se réveilla au même moment.]

MerryChrismas: Laisse le faire... il s'en va !

Ptit Pine: Il s'en va ??? Où ??

MerryChrismas: J'en sais rien... Mais j'ai pas l'impression qu'on est invité... Tout ce que je sais c'est qu'on devrait faire diversion pour l'aider !

Ptit Pine: Comment ?

MerryChrismas: Laisse-moi faire ! Euh... suis-moi !

[MerryChrismas fit lever d'un bond le cul de Ptit Pine, ce dernier baissa ses culottes pour bien exposer MerryChrismas aux orcs. MerryChrismas ouvrit la bouche bien grande (ce qui se trouvait à être le cul de Ptit Pine) et cria.]

MerryChrismas: Youhou !!! Les orcs ! On est ici ! Venez-nous dessus !

[En entendant cela et en voyant le cul du Grobit bien ouvert devant eux, les orcs s'excitèrent et foncèrent sur les deux cousins de Frotteux, ce qui lui laissa la voie libre pour finir sa branlette et fuir à couilles perdues. Il enfila la froque de cuir cloutée "magique" que Maladriel leur avait donné, ce qui lui permis de passer inaperçu à travers les orcs.]

Ptit Pine: Ferme ta gueule là ! Tu va te faire défoncer la bouche, pis moi le cul !

MerryChrismas: On est cuit cher cousin, j'ai été heureux de partager tes fesses pour ces quelques jours qui ont été les plus beaux de ma vie.

[Nos deux amis avait fait une croix sur la vie, mais avant qu'ils ne soient égorgés vif par une trop grosse quantité de sperme d'orcs, VaVomir arriva de nulle part (en fait il n'arrivait pas vraiment de nulle part, mais bien d'en arrière de l'arbre d'où il avait écouté la scène et attendait le moment pour faire son entrée pour que ça soit le plus héroïque possible) en soufflant dans sa trompette du Carnaval de Culdor pour écoeurer le monde. À ce moment, plusieurs orcs prirent la fuite, car le son était vraiment insupportable et effrayant. Les autres qui restèrent, mangèrent tous une méchante volée. VaVomir était en proie à une de ses violentes crise de tics nerveux, ce qui le poussait à faire des gestes brusques avec son épée, tuant du même coup bien des orcs.]

Mom Mouché: Laissez-moi le boutonneux, occupez-vous de ramener le Grobit !

[Mom Mouché, qui était le chef des orcs, était le plus gros d'entre tous. Il se battait avec un arc format géant qui lançait des troncs d'arbre en guise de flèches. Mais ce qui le rendait redoutable c'était bien plus le tronc d'arbre qu'il avait entre les jambes. Jamais avait-on vu orc porter une aussi grosse bite avec tant d'aisance. Cela faisait peur à voir. Pas moins de quatre orcs durent s'installer autour de l'engin pour débuter une masturbation digne de ce nom. ]

VaVomir: Nom de Dieu, mais qu'est-ce qu'ils foutent ???

[À peine VaVomir venait-il de finir sa phrase, que Mom Mouché, quelque peu précoce, largua une méga salve de desh d'une texture indescriptible, il l'a reçu en plein sur le torse. Il tomba à genou sous l'impact et l'odeur qu'il s'en dégageait. Mais VaVomir est l'un de ces guerriers pour qui la souffrance physique n'est rien (c’était plutôt la souffrance morale qui donnait du fil à retordre à l’homme de Culdor). Il se releva donc et ouvrit grand la bouche en signe de défi.]

VaVomir : Il va falloir plus d'un jet pour venir à bout du plus grand Guerrier de la ville de Culdor.

[Au moment où il hurlait cela avec rage, un deuxième filet de sperme, tout aussi épais et poisseux, l'atteint directement dans l'oeil droit. VaVomir fut secoué, tomba au sol, mais se releva, et d'un seul oeil et d'une seule main, il broya les bijoux de famille de plusieurs motards qui faisaient partie des Orck Machines et qui tournaient à l'alentour de lui en lui venant dans les cheveux. Ptit Pine était caché derrière le guerrier et chiait littéralement de peur dans ses culottes, procurant ainsi à MerryChristmas un bronzage uni et foncé dont il se serait bien passé. VaVomir joua encore un petit air de trompette du Carnaval en sol mineur mais la troisième volée de desh que Mom Mouché visa avec dextérité au milieu du plexus lunaire lui fut fatale. Il croula au sol en soufflant un son horrible dans sa maudite trompette. Ses forces le quittaient. Tout comme Ptit Pine qui essayait de filer en douce maintenant que l'homme de Culdor ne tenait plus qu'à ses derniers points de vie. Mais les orcs ne furent pas longs avant de le retrouver comme il laissait de grosses flaques de marde sur son passage.]

Mom Mouché : Maintenant qu'on a retrouvé le Grobit à Sa-Rhum-Man, on va pouvoir retourner torturer des quadraplégiques. Mais avant.. Je vais achever cette face de pizza avec un peu de mon mozzarella personnel. Ah ! Ah ! Ah !

[Le chef de bande, qui était bandé comme un chef, s'approcha à portée de queue de la bouche flasque de VaVomir et se prépara à décharger tout ce qui lui restait au fond de sa gorge.]

Mom Mouché : Ce soir, tu dormiras en Enfer !!!

[Mais au moment où le motard vint pour donner le coup de poignet décisif, Avalgorn surgit de nulle part et lui coupa la main avec la lame de son épée Mardesil, plus tranchante que les lèvres d'une plote d'ogresse. Rapidement, l'orc se saisit la queue de son autre main et éjacula sur Avalgorn qui fléchit des genoux sous l'impact de la salve. Les deux luttèrent avec le lapin Énergizer du désespoir pendant de longues minutes. Mais à aucun moment, Avalgorn n'avala la semence qu'il recevait en pleine gueule (ce qui l'aurait tué) et après avoir déjoué l'orc en lui disant qu'il y avait un cerf qui s'accouplait avec une marmotte en arrière de lui, il lui trancha et la bite, et la main gauche, et le petit orteil du pied droit, puis finalement la tête ( avec un couteau de boucher qu'il gardait toujours en secret entre ses deux cuisses pour ce genre d'occasions.)]

Avalgorn : C'est qui le plus fort, maintenant ? Hein....C'est qui ? Tu ne dis rien ?

[Le coureur des bois était tout pompé devant le cadavre décapité du motard. À ce moment, il entendit les lamentations faibles de VaVomir qui gisait dans une mare de sperme à côté.]

VaVomir : A.......VAL...GORN

Avalgorn : VaVomir !!!!

[Il s'approcha de l'homme de Culdor et se jeta à ses pieds boutonneux. Il se pencha vers lui et pu constater que ce dernier était tellement sur le point de mourir que même lui pouvait voir la lumière au bout du tunnel à travers son oeil gauche. Il inspecta un peu de quoi ça pouvait avoir l'air mais revint rapidement à la réalité quand VaVomir, avant de prononcer ses dernières paroles, lui régurgita un peu de sperme et d'omelette à la rhubarbe directement au visage, comme s'il l'avait fait exprès.]

VaVomir :BBARAFFF!!! Les...orcs......ils...BBAAARRFFF!!!......ils ont kidnappé le Grobit.

Avalgorn : QUOI ?!!

VaVomir : Ils...ils l'ont attrapé par le chignon du cul pendant qu'y essayait de se sauver.....pis...pis y ont dit qu'ils allaient....y faire...y faire sa fête au ptit crisse....mais...

Avalgorn : NON! Je ne peux croire que l'ennemi ne tient plus seulement sa queue entre ses mains mais également le porteur du Cockring... Ceci est un jour sombre.....un jour sombre, m'entends-tu, VaVomir ?

VaVomir : ...mais....mais...les cons....ils n’ont pas pognés le bon Grobit....

Avalgorn : Comment ? mais...

VaVomir : Ils ont pognés Ptit Pine....pas l'autre....pas le porteur....ils sont tellement cons ces orcs.....

[Avalgorn et VaVomir rigolèrent comme deux bossus en pensant à la face que Smoron allait faire lorsqu'il allait baisser les culottes du Grosbit et qu'il verrait qu'il n'y a pas de Cockring au bout du gland du prisonnier. Mais VaVomir toussa à s'en arracher les cordes vocales et gerba de nouveau sur Avalgorn. Il était glacé et tremblait comme du papier-cul souillé au vent.]

Avalgorn : VaVomir, ménage tes forces, tu vas en avoir de besoin pour m'aider à panser mes blessures, tout à l'heure.

VaVomir : ...j'ai une confidence à faire avant d'aller pourrir en enfer...

Avalgorn : C’est toi qui a assassiné William, l’homme-tronc. Tout le monde s’en doutait.

VaVomir : Non, c’est pas moi, je le jure.

Avalgorn : Il n’est pas bon de mentir juste avant de rendre l’âme.

Vavomir : Non. Vraiment. C’est pas moi.

Avalgorn : Alors qui ?

Vavomir : Je sais pas. Mais ce que je voulais te dire c’est que j'ai essayé de piquer le Cockring au Grobit, tantôt.....mais....mais, le ptit crisse m'a filé entre les couilles....je suis ignoble....je vous ai tous couvert de honte...et de vomi.

Avalgorn : T'en fais pas, vieux. Moi aussi, j'ai voulu le faire..., mais y l'a sentit pis il a décrissé....il est partit maintenant...on risque pas de le revoir, sinon sa tête dans une boîte à chaussures dans notre boîte aux lettres quand Smoron lui y aura mis la main au collet, et retrouvé son cher Cockring....et que le monde basculera dans un monde d'orgie perpétuelle et de sexe gratuit et pervers.

VaVomir : Dommage que je ne saurais plus de ce monde à ce moment... tout est fini pour moi... mais sache, Avalgorn, que j'ai toujours eu un petit faible pour toi... pis que je t'aurais rendu heureux si jamais tu m'avais ouvert la porte... ou l'anus... t'es mon ami... mon compagnon... ma bête de sexe.... ma grosse crotte d'amour... mon petit blaireau en sucre... ma chouette en p...

[Profitant qu'il n'y avait personne aux alentours et écoeurés par les aveux de lit de mort de Vavomir, Avalgorn lui plongea la lame de Mardesil dans les entrailles afin d'accélérer sa mort. Vavomir poussa un dernier soupir et ferma les yeux vers l'au-delà et à ce moment, un étrange phénomène se produisit...tous les boutons qu'il avait dans la figure pétèrent en même temps tel les coups de fusil qui résonnent à la fin des obsèques des soldats tués à la guerre. Cela n'était que justice pour le grand guerrier de Culdor qui venait de rendre l'âme en ce jour maudit.]

Gémi: Qu'est-ce que tu fais Avalgorn ???

[Surpris par l'arrivée impromptue de Lesgrelos et de Gémi, Avalgorn sortit rapidement Mardesil du corps de VaVomir et l'essuya sur ses culottes le plus discrètement possible.]

Avalgorn: R... rien !!! VaVomir a été tué par un orc à grosse bite.

Lesgrelos: Vraiment ! Putain je l'ai manqué, dommage... on m'en avait dit beaucoup de bien...

Gémi: VaVomir... VaVomir... quel... il fut si... il... bref... hum.... euh.... ce fut... ...fuck j'ai vraiment rien a dire de lui... sinon qu'il me levait le coeur à chaque fois qu'il gerbait partout ses restant de pâté aux navets.

Avalgorn: Moi aussi...

Lesgrelos: Moi aussi... snif...

[Pendant que nos amis braillaient de chagrin la mort de VaVomir, Frotteux fuyait la bite à l'air et la froque de cuir sur le dos. Il arriva à l'endroit où ils avaient accosté sur le bord du fleuve Andouilline. Un banc de poissons-scie venait juste de s'échouer complètement asphyxié par la piètre qualité de l'eau. Frotteux voulut traverser de l'autre côté pour aller rejoindre la piste de scouts qui mène à Merdor, mais Gémi avait préalablement eut la stupidité de couler les bateaux. Il ne lui restait plus que deux options, celle de rester là à attendre les orcs pour se faire déchiqueter en morceaux, puis se faire remplir les orifices de juteuses substances blanchâtres pour y trouver une mort horrible ou encore celle de traverser le fleuve à la nage dans les eaux infectes et d’y trouver une mort horrible. Il réfléchit un moment, puis se passa un wellé pour s'éclaircir les idées. Les Grobit détestaient l'eau par dessus tout, mais il n'avait plus le choix. Il se précipita donc dans le fleuve les yeux fermés et le nez bouché. Au seul contact de l'eau le poil sur ses pieds fondus comme la neige noire dans un stationnement de centre d'achat en plein moi de juillet. Après avoir laissé le passage à un banc de morues mutantes qui chantaient en coeur "Donnez-moi de l'oxygène" de Diane Dufresne, il plongea le reste de son corps et tenta de nager jusqu'à l'autre rive. En plus de se geler les couilles qui lui rentraient littéralement dans le bassin tellement l'eau était froide, il perdit les trois quarts de toute sa pilosité corporelle à cause des produits chimiques déversés depuis des siècles dans le fleuve. Au moins il flottait grâce à la grosseur de sa bite bien gonflée grâce au Cockring. À ce moment Scram, qui cherchait Frotteux désespérément l'aperçu en plein milieu du fleuve en train de nager comme une roche.]

Scram: Frotteux !!! Calisse de mange marde, t'essaye de te sauver de moé pour pas me rendre le fric que tu me dois ! Ça marchera pas de même crétin !

Frotteux: Je dois partir seul ! Tu ne peux pas me suivre, pis en plus je te dois rien maudit mange marde, la fille que tu m'avais promise était même pas vierge, elle avait été défoncée par un ours noir lors d'un pic-nic ! bloubluou, bloup !

Scram: Un ours, ça ne compte pas dans le contrat ! Tu t'en tireras pas comme ça ! J'arrive !!!

[Frotteux qui essayait de fuir au plus vite ne se rendait pas compte qu'il nageait en rond... Scram en profita pour tester l'eau... il y plongea le pied et s'aperçu vite que son poil fondait au contact de l'eau. Il eut une idée de génie de se servir de son râteau magique que Maladriel lui avait donné pour s'extraire de la morve en quantité suffisante pour s'en étendre sur tout le corps. La morve lui servit de bouclier contre les eaux usées du fleuve et en plus ça lui permettait de glisser sur l'eau comme un phoque. Il rattrapa vite Frotteux au milieu du fleuve, mais un banc de têtard à huit queues qui nageait dans le coin vit la masse flottante de morve qui arrivait, un peu comme on vous sert le dîner au chambre à l'hôtel. Les têtards sautèrent donc tous sur l'occasion et se mirent à sucer et a mordre Scram, qui se contorsionna de douleur. Il se mit a couler rapidement au fond en avalant plusieurs bouillon d'eau qui avait la texture de la sauce brune à roast-beef, mais le goût de jus de compacteur à déchets. Frotteux qui essayait encore de fuir eu une once de pitié pour celui qui fut autrefois son meilleur ami pour faire des coups de téléphone obscènes, il décida donc de lui tendre la main. Après l'avoir ramené à la surface, les deux copains flottaient à la dérive.]

Frotteux: Décidément tu y tiens à ton argent....

Scram: C'est pas vraiment l'argent... snif... Tu sais, Glandalf m'a fait promettre de te protéger peu importe ce qu'il advienne... snif, snif... Il m'a dit de veiller sur ton queue comme je veille sur la prunelle des mes 2 grosses narines... snif, snif... Pis la t'es te sauve de moi... qu'est-ce qui va m'arriver si tu creuves au milieu du fleuve hein !! Snif.... pis j'ai un peu besoin d'argent ces temps-ci...

Frotteux: Mon ami, dans mes bras !!!

Scram: Je suis déjà dans tes bras, sinon je coule...

Frotteux: Rabat-joie...

[Nos deux amis flottèrent ainsi jusqu'à l'autre rive, main dans la main... Dès qu'il fut hors de l'eau, Frotteux vit son engin reproducteur reprendre de la vigueur et revenir à son état perpétuel d'érection. Sa queue, qui avait une courbure naturelle vers le sud-ouest, pointait ainsi en direction des hautes cimes emmerdées de la contrée de Merdor, très loin à l'horizon.]

Frotteux : Tu vois....c'est par là qu'on doit aller… seuls... C'est là que se trouve le fameux dépotoir de pneus en feu...c'est là que je dois aller afin d'accomplir le destin qui est le mien...c'est drôle, une voyante qui lit dans les veines de pénis à l'expo m'avait dit qu'un jour j'allais devoir faire l'ultime sacrifice afin de sauver les habitants de la Chire...Jusque là, j'avais toujours cru qu'elle avait voulu dire qu'il me faudrait arrêter d'aller chier dans les machines à slush...mais aujourd'hui, je comprends ce qu'elle entendait par là.

Scram : C'est drôle parce que la voyante qui lit dans les ongles incarnés de ma grand-mère avait dit qu'un jour, j'allais me faire un tour de rein en jouant à dame de pique… pis... comme de fait... l'autre fois...

Frotteux : Silence ! J'ai entendu quelque chose....

[Les deux grobits firent silence. Pendant ce temps, de l'autre côté du rivage, Avalgorn, Gémi et Lesgrelos essayaient tant bien que mal d'enterrer le corps du pauvre VaVomir derrière un talus tapissé de fourmis rouges....mais comme aucun d'entre eux n'avait vraiment jamais appris à se servir d'une pelle (sauf à des fins sexuelles dans le cas de l'elfe), ils finirent par s'écoeurer. Gémi eut une idée.]

Tous en choeur : Un....Deux.......TTTTRRROOISS!!!

[Ils balancèrent le cadavre de VaVomir dans la chute, tout près. Le corps plongea à cent milles à l'heures et alla se fracasser contre d'énormes récifs tout en bas. Les morceaux revolèrent dans toutes les directions à des milles à la ronde. Les corbeaux et les mouettes qui vivaient dans cette région rivalisèrent de vitesse pour s'emparer des restes. Lesgrelos jugea que les mouettes n'avaient pas l'ombre d'une chance dans ce combat inégal pour l'obtention d'un souper. Il leur tira au vol quelques morceaux de son pain GAI-LURON, touché qu'il était de voir que les mouettes se faisaient chipper tous les bons morceaux par les corbeaux.]

Gémi : Bon ! J'imagine qu'asteure y va falloir qu'on se grouille le cul pour retrouver le porteur du Cockring... on va pas le laisser se sauver comme un épi de maïs dans un champ de mulots.

Avalgorn : Le destin de ce petit homme au gros bat n'est plus entre nos mains....

Gémi : As-tu dis, Nain, par hasard ?

Avalgorn : Non...mains....

Gémi : Pourtant, je pensais bien avoir entendu....

Lesgrelos : Bon, on fait quoi d'abord...? Quelqu'un a envie de jouer à la cachette dans l'anus d'Avalgorn avec moi ?

Avalgorn : Personne ne va jouer à la cachette dans l'anus de qui que ce soit....pas tant qu'il va nous rester des forces....laisser tout ce qui est pas nécessaire ici...nous allons voyager léger....

Lesgrelos : Je voyage toujours léger, moi.

[L’elfe flatta les 6 valises remplies de robes à pois et de bobettes mangeables qu'il trimbalait constamment avec lui.]

Gémi : La Falluship a misérablement échoué...tout ça, c'est de la faute de Glandalf, c'est lui qui voulait qu'on passe par les mines de Morvia...c'est là que les emmerdes ont commencées.

Lesgrelos : T'es coco, c'est toi qui voulait qu'on passe par là, pour aller voir ton cousin.

Gémi : Viens-tu juste de me traiter de sale nabot impuissant ?

Lesgrelos : C'est pas de que j'ai dit....j'ai dit

Gémi : T'es qui toé pour me faire des reproches....grande folle d'elfe ? M'en va te botter le cul avec ma hache, mon grand crisse...

Lesgrelos : Si tu penses que j'ai peur d'une boule de poil parlante comme toi, tu te fais des accroires...

Gémi : AAARRGGGHHH!!!

Lesgrelos : AHHH!!! LALLAA!!!

[Avalgorn dut s'interposer entre les deux belligérants. Il les menaça des foudres de MardeSil s'ils ne revenaient pas à des meilleurs sentiments.]

Avalgorn : Ils faut rester unis...unis comme des orteils gelés.....et on va pas rester ici à se quereller pendant que maître Ptit Pine est probablement en train de rôtir sur une braise au dessus d'un feu....y faut le sauver....ou au pire, rescaper son anus des décombres....

Gémi : C'est vrai....pourquoi s'apitoyer sur notre sort quand il reste tout ce paquet d'orcs à découper en morceaux....

Lesgrelos : Ouin...c'est vrai....pis y vont sûrement nous venir dessus encore une fois quand ils vont nous voir arriver....c'est que j'ai une de ses soifs, moi....

Avalgorn : Dans ce cas, en route.....Allons chasser de l’Orc.

Gémi : Ne courrez pas trop vite. Je ne sais pas pourquoi. Mais j’ai terriblement mal dans le cul depuis que je me suis réveillé tout à l’heure.

[Avalgorn parut mal à l’aise et s’empressa d’entraîner les deux autres sur les traces des Orcs. Les trois compagnons prirent donc la route au pas de course en direction des sous-bois par lesquels ils avaient vu les servants de Smoron se diriger. De ce fait, ils ne remarquèrent pas la disparition mystérieuse du cadavre de jelly-fish autour duquel ils avaient fait un feu de camp, à leur arrivée sur cette plage. Les corbeaux qui les espionnaient au dessus d'eux convenairent ensembles que la peau des orcs ne valait pas chers avec ces trois guerriers à leur trousse. Mais comme l'un d'eux s'étouffa en dévorant un morceau particulièrement couvert de pustules du front de Vavomir, leur attention se détourna des membres de la Falluship.

Et finalement, de l'autre côté du rivage, Frotteux et Scram étaient toujours aux aguets du moindre bruit suspect. Mais ils n'entendirent rien d'anormal pendant de longues minutes, sinon le bruit de Scram qui ne cessait de renifler à vous en faire grincer les dents.]


Scram : T'as rêvé, j'entend rien.

Frotteux : Mouais, ça doit être ça. Bon, es-tu prêt à aller à Merdor, maintenant ? C'est ta dernière chance de faire demi-tour, demi-portion.

Scram : Si tu penses que je vais te laisser obtenir toute la gloire de cettequête pour toi tout seul, tu te mets un doigt dans le cul, petit con.

Frotteux : Dans ce cas, allons-y.....j'imagine qu'on ne reverra jamais les autres...

Scram : Quels autres ?

Frotteux : Ben, la gang de twites qui nous suivaient depuis le début...je me souviens pu de leurs noms....mais tu sais de qui je parle...

Scram : Ouin, j'ai jamais trop compris pourquoi ils nous suivaient au juste ? Je veux dire, deux gars ont ben le droit d'aller faire un tour à Merdor pour crisser une ring dans le dépotoir de pneus en feu si ça leur chante...pourquoi en faire tout un fromage comme ça ?!

Frotteux : J'en sais crissement rien, Scram....j'en sais crissement rien.

Scram : Parfois, j'ai l'impression que tout le monde est cave et stupide, à part nous deux....

Frotteux : C'est exactement mon sentiment. Bon, viens t'en...avant que ces abrutis ne se décident à nous suivre...

[Les deux grosbits s'enfoncèrent dans les bois comme les doigts de Scram au plus profond de ses narines énormes. Tout à coup, derrière un buisson de bleuets empoisonnés, une petite créature d'aspect caoutchouteux sortit sans faire de bruit et épia du regard les deux grobits, tout en se délectant de bleuets et de cadavres de jelly-fishs.]

SScrotum : Du bon poisssssson frais..... des bons bleuets..... Ssssssméacrottte aime beau le bon poisssson frais... et les bons bleuets.... SSSmééacrotte veut sa préccccieussse....... le vilain grosbit va le payer ccchheerr........ très cchhheerrr....

[La pathétique créature avala tout rond le reste de sa collation de fin d'après-midi avant de commencer à ramper à l'abri des regards à la poursuite des deux grosbits. Nul n'aurait pu dire à ce moment comment tout cela allait se terminer.]

*** Fin de Lord of the Cockring : La falluship of the Cockring ***

À ne pas manquer le mois prochain :

Lord of the Cockring : The Tomb Towers

 

 


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