Retour aux choix de
scripts rejetés de
Vulgairement vôtre

L'Élu




[Quelques temps plus tard...]

- Où... où sommes-nous ?

- Comment voulez-vous que je le sache Couture, ils m'ont aussi assommé ! Ce ne sont que des brutes sans respect pour l'âge d'or. J'espère qu'ils... Nooooooonn !!! Ils ont aussi pris m'a virginité rectale! Les salauds...

[Deux hommes entrent dans la cellule et font brutalement savoir à Gilles et son ex-patron de les suivre.]

- Où nous emmenez-vous ??? Je veux savoir !

- Nous vous emmenons voir la grande prêtresse des francs-maçons.

- Mais... je croyais qu'aucune femme n'était admise dans cette secte.

[Gilles reçoit, en guise de réponse, un vilain coup de pied au cul de la part de l'un des gardes.]

- Couture, voulez-vous vous taire pour une fois. Essayez de ne pas nous foutre encore plus dans la merde...

- La prêtresse souhaite vous voir, c'est tout ce que vous devez savoir. Ne lui manquez de respect en aucun temps, il en va de votre vie.

[Les deux prisonniers arrivent dans une énorme salle de cérémonie. Une femme voilée est assise sur un trône surélevé. Elle commence à leur parler d'une voix remplie d'écho minable sortant tout droit d'un système de son bon marché de chez Radio-shack]

- POURQUOI AVEZ-VOUS AGIT AINSI ? TOUT ETAIT BIEN, MAIS CETTE JOURNEE EN EST UNE DE TROP POUR VOUS. VOUS AVEZ GÂCHE TOUS NOS PLANS. NOUS VOILÀ DANS UNE SITUATION BIEN DÉSAGREABLE POUR LES FRANCS-MAÇONS.

[Soudainement l'effet d'écho se dissipe, comme si le système de son bon marché venait de rendre l'âme.]

- Quand à toi, Couture... Mais... que ce passe-t-il ??? Pourquoi ma voix est-elle redevenue laide et désagréable ???

[Gilles saisit d'une soudaine activité cérébrale, ce qui était plutôt rare dans son cas, comprit la situation...]

- Gisèle ?!?!?! Est-ce bien toi ??? Mais... Et le coup de feu à la maison ????

- Putain de micro à... Hum... euh... Oui... le coup de feu ? Ah oui... ce n'était pas un coup de feu, c'était la chaudronnée de mixture aux oeufs que je devais mettre dans tes sandwiches qui m'a sautée dans la figure...

- Mais je ne comprend pas... comment se fait-il que toi, une aussi mauvaise femme au foyer, soit impliquée dans une si sordide histoire ?

- LA FERME, COUTURE ! Je n'ai toujours été ta femme que par nécessité... Dès ton plus jeune âge, notre secte t'avait repéré... Tu es l'élu... comprends-tu bougre d'idiot ! L'ÉLU !!!

[À ce moment elle lève les bras au ciel, mais elle ne reçoit que pour réponse une grosse fiente de perroquet sacré qui passe par là.]

- EURK ! C'est dégoûtant... Écoutes-moi bien Couture. Tes intestins constituent pour nous la source ultime de vie éternelle. En te faisant manger ces infâmes sandwichs aux oeufs, nous savions ce qu'il allait en résulter. Nos hommes étaient toujours postés près des toilettes de ton bureau pour extraire le «flux» sacré au moment de sa création. C'est ainsi depuis ta naissance.

- Couture, mais, comment est-ce possible ? Vous la source de toute cette vie ? Je croyais sincèrement que vous n’étiez qu’un bon à rien. En fait, je le crois encore...

- Fermez-là McGuliver, vous avez bien failli tout gâcher avec vos idioties, heureusement que mes hommes étaient là pour vous empêcher d'en faire plus.

- Oui, votre majesté.

- Mais...Si je peux me permettre...

[Gilles sentait le dessous de bras mais par dessus tout, il sentait qu'il devait dire quelque chose.]

- Comment se fait-il que mon «flux» sacré vous procure une source de vie éternelle... Je savais que c'était une source inépuisable de fibres et de vitamines Q...mais une source de vie éternelle ?!

- Nous n'en savons pas plus que toi ou le laitier là-dessus... Tout ce que nous savons c'est que ça fonctionne. Et j'en suis la preuve vivante.

[À ce moment, une corde à danser maculée de sang de zèbre tombe du plafond, au bout de laquelle est attachée une vieille feuille jaunie par le temps et par des traces de moutarde de Dijon.]

- Lis cet acte de naissance.

[Couture détache la feuille, prend une léchée de moutarde, et parcoure le document, d'un oeil de verre attentif...]

- Écoutez ça, Albert...Il est dit que Gisèle a 90 ans sur ce bout de papier...Vous voulez un peu de moutarde ? ....Non...bon d'accord....Et son véritable nom est Giselus Pouletus...Fille de Catherinus LèchePrépus.

- C'est exact...

- Mais comment...Comment est-ce possible ? Tu as l'air d'en avoir la moitié moins...c'est à dire cinquante si je sais encore calculer...

- C'est ton flux sacré...cher mari de mes deux...il a eu l'effet d'une cure de jouvence pour moi durant les vingt-cinq années de calvaire de merde que fut notre simulacre de mariage.

[McGuliver semblait replacer les pièces du casse-tête vingt-cinq morceaux de la tour de Pise dans sa tête.]

- Mais si vous avez 90 ans et que vous êtes marié à Couture depuis vingt-cinq ans...cela veut dire que vous l'avez rencontré à 65 ans...alors que Couture devait en avoir à peine vingt...

- C'est exact, McGuliver...

- Mais puisque vous n'aviez pas encore commencé à vous sevrer du flux de Couture, vous deviez avoir l'air...disons... plus vieille.

- En plein ça....

- Mais Couture...

- Que voulez-vous patron, je les ai toujours préférées dans la fleur de l'âge.

- Mais vous ne vous surpreniez pas que, plutôt que de vieillir, votre femme avait toujours l’air de plus en plus jeune.

- Bah ! Vous savez...les femmes de nos jours, avec tous les produits de beauté qu'elles se procurent chez Brunet... qui peut savoir leur âge véritable ?

[Au moment ou McGuliver vint pour gifler Couture avec la mousse de ses bas, une personne pénétre à l'intérieur de la salle de cérémonie. Elle portait un masque de zèbre mais le reste de son corps potelé trahissait qu'il s'agissait d'une femme. Gisèle l'accueille avec enthousiasme.]

- Ah ! Enfin...Vous voilà ma chère. Comment était le trafic sur la Capitale ?

- Pas si pire... mais comme j'ai été obligée de changer de voiture... cela a été plus long que prévu.

[Au moment où elle dit cela, la personne se dévoile en jetant son masque de zèbre dans une rivière de feu qui coule dans la pièce.]

- GINOU !!!

[Les deux hommes restèrent aussi surpris qu'une nonne qui se fait pincer une fesse par le curé de la paroisse.]

- Eh oui, c'est moi, Ginou. Je suis la déesse de la perversion des francs-maçons. J'avoue que je remplis très bien mon rôle. Enfin, personne ne se plaint.

- Mais... Ginou... Comment cela ce fait-il que je n'ai pas été au courant de votre implication dans cette société !?

- Écoutez McGuliver, vous n'êtes qu'un simple disciple de la secte. Votre promotion était conditionnelle a votre efficacité à garder Couture dans le droit chemin tortueux de notre secte. Vous avez bien failli tout faire échouer. Mais nous avons tout rétabli, par chance pour vous. Maintenant, levez-vous et approchez, votre sacrement va se faire immédiatement. Vous allez devenir un franc-maçon.

- Mais... patron, je croyais que... Je ... je suis complètement confus ?

- Écoutez Couture, jamais vous n'auriez été engagé dans mon entreprise. Voyons, vous aviez un CV moins complet qu'un enfant diplômé de sa garderie... Mais les francs-maçons m'ont fait une offre que je n'ai pu refuser. Un si magnifique stylo... Tout cela pour quoi ? Seulement pour vous engager, et vous faire chier le plus possible.

- Mais, alors... pourquoi m'avoir protégé, aujourd'hui ?

- J'ai été très en colère de voir que vous aviez volé mon stylo. Alors je voulais regagner votre amitié et le récupéré, mais vous avez pris le billet de mille dollars.

- ??

- ????

- ?!?!?!

- ? ? ?

[Tous et chacun se regardèrent avec un air hébété, personne ne réussissait vraiment à cerner l'implication et le rôle de McGuliver dans cette histoire. Lui-même le savait-il ?]

- Un jour j'en ai eu assez de payer pour la tuyauterie que vous foutiez en l'air à toutes les semaines... Mais en même temps, devant le refus des francs-maçons de me donner ma promotion, j'ai eu pitié de vous...

- Mais... alors ? Êtes-vous avec moi ou avec eux ?

- Oui, avec nous ou avec lui ?

- Couac ! Couac !

- ... Vous savez Couture... Ce document... cette lettre qui se trouvait dans ce colis ?... Et bien il contient la réponse à votre question...

[Sans plus tarder, Gilles saisit la lettre qui, de façon télépathique, ne cessait de l'inviter à la déflorer avec violence.]

- J'ouvre la lettre.

 

[À suivre lors de la prochaine mise à jour...]

 


Retour aux choix de
scripts rejetés de
Vulgairement vôtre

 

© 2002, Tout droits réservés, Vulgairement Vôtre inc.