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Le prochain président sera élu le 5 mai
Les dates des élections présidentielle et législatives, annoncées hier par l'Assemblée nationale, doivent être adoptées ce matin en Conseil des ministres

L'élection présidentielle aura lieu les dimanches 21 avril et 5 mai 2002, avant les législatives dont la date a été fixée aux dimanches 9 et 16 juin 2002. Ces dates, arrêtées en conséquence de l'inversion du calendrier électoral, qui prévoyait à l'origine que les législatives précèdent la présidentielle, seront adoptées ce matin en conseil des ministres.

Tous les candidats potentiels à la présidentielle, qui sera la première élection de l'ère du quinquennat, ne sont pas encore déclarés.

Jacques Chirac candidat « souhaitable »
Les deux principaux candidats - le président sortant Jacques Chirac et le Premier ministre Lionel Jospin, qui « cohabitent » depuis près de cinq ans - ne devraient entrer en lice qu'en février.

Si Jacques Chirac est, selon le mot du RPR Nicolas Sarkozy, le candidat « souhaitable » pour l'opposition, Lionel Jospin a lui-même défini sa candidature comme « probable » la semaine dernière. Et axé son premier discours de candidat davantage sur le bilan de son action de Premier ministre que sur un projet.

A droite, sont déjà candidats déclarés les présidents de l'UDF et de DL, François Bayrou et Alain Madelin, ainsi que l'UDF Christine Boutin et l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage. Les intentions du souverainiste Charles Pasqua sont moins claires.

La chasse aux signatures
Son ancien compagnon d'armes, Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, a décidé pour sa part d'attendre le 17 février 2002, jour de la disparition du franc, pour dire s'il sera candidat à l'élection présidentielle.

A l'extrême droite, si Bruno Mégret, président du MNR, peine à réunir les 500 signatures d'élus nécessaires à la présentation de toute candidature à l'Elysée, le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, s'est déclaré « sur » hier d'obtenir les paraphes nécessaires. Crédité d'environ 10 % d'intentions de vote, il a reconnu verser 2 000 F à chaque personne qui lui apporte la promesse du soutien d'un élu.

Chevènement inquiète
A gauche, Robert Hue a déjà été investi comme candidat par le Parti communiste. De leur côté, les Verts ont finalement désigné Noel Mamère comme candidat « irrévocable ».

Le Parti radical de gauche, membre lui aussi de la majorité plurielle, a désigné début décembre la députée de Guyane Christiane Taubira comme candidate à l'Elysée.

Deux trotskistes devraient se partager le reliquat des déçus de cinq ans de gouvernement de gauche plurielle : Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) et Olivier Besancenot (Ligue communiste révolutionnaire), ce dernier ayant annoncé qu'il avait recueilli les 500 signatures.

Matignon, qui voit d'un mauvais il la multiplication des candidatures à gauche, surveille surtout l'évolution de la courbe des intentions de vote en faveur de Jean-Pierre Chevènement, qui, pour l'instant, semble bien parti pour être le « troisième homme » de la présidentielle.

Mercredi 12 Decembre 2001

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Record de candidats à la présidentielle
En 1974 ils étaient douze. Cette année, dix-sept affirmaient hier soir disposer des 500 parrainages indispensables pour se lancer dans la course à l'Elysée

« Poker menteur » ou véritable soulagement ? Pas moins de cinq candidats à la présidentielle jusqu'alors sur le fil du rasoir ont défilé hier devant les grilles du Conseil constitutionnel, pour déposer leurs ultimes signatures de parrainage avant la clôture du dépôt fixée à minuit. Hier soir, dix-sept candidats assuraient disposer de plus de 500 parrainages.

Il s'agit de François Bayrou, Olivier Besancenot, Christine Boutin, Jean-Pierre Chevènement, Jacques Chirac, Daniel Gluckstein, Robert Hue, Lionel Jospin, Arlette Laguiller, Corinne Lepage, Jean-Marie Le Pen, Alain Madelin, Noel Mamère, Bruno Mégret, Nicolas Miguet, Jean Saint-Josse et Christiane Taubira.

Bayrou juste après Jospin et Chirac
M. Jospin (3 500 signatures) et M. Chirac (« au moins 2 500 ») font assurément partie de ceux qui n'ont eu aucun problème pour obtenir leurs parrainages.

M. Bayrou qui voulait être le « troisième homme » l'est au moins pour les parrainages (919), devant M. Saint-Josse (Chasse, pêche, nature, traditions) qui dit en disposer de 720, suivi de M. Hue avec « plus de 700 ». Le représentant du Pôle républicain, M. Chevènement est également bien loti, avec au moins 682 signatures (et l'espoir d'en atteindre 800), soit une situation pas très éloignée de celle d'Arlette Laguiller (634 parrains).

La candidate du Parti radical de gauche Christiane Taubira en a 580, selon ses derniers calculs, presqu'autant que M. Madelin (DL) qui dit en détenir 581, et un peu moins que Christine Boutin (570, selon elle).

Sept autres candidats ne disposent pas d'un tel surnombre de signatures par rapport aux 500 requises pour se présenter devant les électeurs et qui doivent être, selon la loi, provenir de 30 départements au moins, sans qu'aucun n'en apporte plus de 50.

M. Besancenot affirme avoir remis 530 formulaires au Conseil constitutionnel. M. Mégret assure avoir déposé plus de 520 parrainages. M. Gluckstein (Parti des Travailleurs), affirme en détenir 515. Noel Mamère avait annoncé vendredi en avoir 504.

Lepage et Miguet in extremis
Hier dans la soirée, l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage et Nicolas Miguet, candidat du Rassemblement des contribuables français (RCF) ont apporté leurs dernières signatures au Conseil, annonçant respectivement disposer d'au moins 516 et 505 parrainages.

Enfin, Jean-Marie Le Pen, qui a depuis plusieurs semaines dénoncé les pressions du RPR et de l'entourage de M. Chirac pour dissuader les maires de le parrainer, aurait le score le plus fragile avec 503 parrainages.

Le Conseil Constitutionnel a maintenant jusqu'à demain pour faire les ultimes vérifications des formulaires qui lui ont été remis. Il peut découvrir des « présentations » mal remplies, incomplètes ou pas complètement authentifiées qui le conduiraient à éliminer à la marge tel ou tel parrainage.

Certains candidats ont jeté l'éponge, comme Pierre Larrouturou (semaine des quatre jours), les deux représentants des Pieds-noirs, Jean-Félix Vallat et Christian Schembré, et Jacques Cheminade (autour de 400 signatures). D'autres pourraient être obligés de le faire comme Antoine Waechter (Mouvement écologiste indépendant) ou Brice Lalonde (dernier pointage à 150).

Quant à Charles Pasqua, il n'atteindrait pas les 500 parrainages nécessaires, selon les chiffres fournis hier soir par son directeur de campagne.

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