Généalogie des Trottier dit Beaubien


 

1. Jules Trottier    à  Catherine Loyseau  1625

2.  Antoine Trottier dit Desruisseaux à Catherine Lefebvre  1663

3. Michel Trottier  dit Beaubien à  Marie Thérèse Moet 1715

4. Louis Trottier dit Beaubien à Marie Louise Robidas 1752

5. François Beaubien   à Elizabeth Lauzière  1811

6. Jean-Baptiste Beaubien  à  Luce Parmentier Noury 1835

7. Calixte Beaubien   à Dalia Laplante  1875

8. Albéric Beaubien   à Marie Beaulieu  1911

9. Léo Beaubien   à Olive Bureau  1945

10. Pauline Beaubien   à Marc Dumont  1972

11. Michel, André , Renée  et Camille, Beaubien Dumont

 

Famille d'Albéric Beaubien et de Marie Beaulieu (1927)

                                        Gilles Trotier

                        Notre premier ancêtre en Amérique

 Gilles Trotier avait déjà 55 ans quand il s'est embarqué pour la Nouvelle-France. Pierre Legardeur Sr de Repentigny, directeur général des embarquements de la Nouvelle-France, l'embaucha pour travailler pour son frère Jacques Le Neuf Sr de la Poterie, à Portneuf.  Le contrat ful signé  le 4 juillet 1646, devant le notaire Teuleron de La Rochelle.  Gilles s'était résolu à ce voyage après avoir déjà sillonné en tous sens les routes de France en quête de travail.
Il s'embarqua donc avec sa femme, Catherine Loyseau, et ses quatre enfants: Gilles, Julien, Antoine et Pierre.  Un cinquième fils devait naître au cours de la traversée.  Il fut, dès l'arrivée à Québec, baptisé sous le nom de Jean-Baptiste. Selon certains historiens, l'aîné, Gilles, âgé de 18 ans, ne serait pas traversé avec ses parents.  Personne ne le sait.  On sait seulement qu'en 1654, il sera capturé par les Iroquois et qu'il retrouvera sa liberté l'année suivante. Le deuxième fils, du nom de Julien, avait dix ans, à cette époque. Gilles, dit Antoine, serait âgé de six ans.
 

Les Beaubien et le Détroit


  

   Le fort Pontchartrain (Windsor)

En parcourant la généalogie de Colette Beaubien, religieuse de l'Assomption à
Nicolet, j'ai remarqué que plusieurs ancêtres Beaubien sont nés et  enterrés à Détroit. Je me suis aperçue que ceux-ci étaient liés à  la lignée d'Antoine Trottier Desruisseaux de Beaubien (2e génération) et de sa femme Catherine Lefebvre.  En effet leur fille Marie-Catherine (n. 1676, d. 1731)(soeur de notre Michel 3e génération) épousa en deuxième noce François Marie Picoté de Belestre et le suivit à Détroit.

Le Détroit d'alors ne correspond pas directement à la ville américaine d'aujourd'hui. C'était une région de la Nouvelle-France qui comprenait la péninsule baignée au Nord par  le  lac Sainte-Claire, à l'Ouest par la rivière Détroit et au Sud par le lac Erié. Donc elle incluait ce qui est connu aujourd'hui sous le nom de Windsor en Ontario.

Selon Geneology of the French Families of the Detroit River Region de Denissen, François Picoté était un officier de l'armée française et il reçu l'ordre de se rendre au Fort Pontchartrain en 1721. Il y acheta une ferme et s'établit là avec sa femme, Marie-Catherine Trotier de Beaubien, et les enfants du premier époux de Catherine, Jean Cuillerier. (n. 1670 à Montréal, d.  avant 1712, m. 1696 à Batiscan)

Les enfants Cuillerier adoptèrent le titre de Beaubien de leur mère.  Ils signaient Cuillerier dit Beaubien et le nom Beaubien est devenu leur nom de famille.
Il s'agit de: Antoine n. 1697
  Angélique n. 1698 à Lachine
  Marie Anne Françoise n. 1706
  Jean-Baptiste, n. 1709

Antoine fut interprète officiel des langues Indiennes et rendit service durant les guerres Pontiac.

Jean-Baptiste obtint une terre en 1745 (partie est Private Claim 2), connu sous le nom de la ferme Beaubien.

Si on se fie à Denissen, le sieur Picoté de Belestre serait décédé en 1729 à Détroit mais selon Vincent Almazar dans Français et Canadiens dans la région du Détroit aux XVIIe et XVIIIe siècles, François Marie Picoté, sieur de Belestre aurait été nommé commandant du fort Pontchartrain et y serait resté jusqu'à l'arrivée des Anglais, le 29 septembre 1760.

Or Denissen dit que Jean-Baptiste de Beaubien "was captain of the Milicia in 1760." Serait-ce plutôt lui qui était commandant du fort à l'arrivée des Anglais?  Il faudrait poursuivre les recherches.
 

Antoine Cuillerier de Beaubien épousa Angélique Girard à Lachine en 1722.

Leurs enfants:  Alexis n. 1732 m. Marie-Louise Beaume à Windsor en 177?;    Marie Joseph n. 1725
   Marie Angélique, n. 1728
   Marie-Anne, n. 1730
   Angélique, n. 1735.
 

Jean-Baptiste Cuillerier de Beaubien épousa Marie-Anne Barrois à Détroit en 1742.

Leurs enfants:  Antoine m. Catherine Barrois en 1784 à Détroit
   Jean n. 1745 m. Geneviève Parent en 1770 à Windsor
   Joseph m. M-Josephte Douaine 1777 à Détroit
   Pierre m. Claire Gouin en 1789 à Détroit
   M.-Catherine  n. 1743 m. Jacques Parent en 1771 à Assomption            Sandwich

Et leurs enfants eurent d'autres enfants et voilà comment le nom Beaubien se faufila dans ce coin de pays.