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                    Une rencontre intéressante : 
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                    "My name is Mr So-&-So and I want to 
                    congratulate you for your courage to wear the clothes which you 
                    like to wear" 
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                    Sur le coup, 
                    je suis un peu interloquée mais rapidement je reprends mes 
                    esprits et une conversation s'engage sans que mon 
                    interlocuteur prenne la peine de s'assoir à ma table. Faut 
                    dire que c'est vraiment la première fois qu'il m'arrive 
                    qu'un homme prenne la peine de m'accoster pour 
                    m'entretenir sur ma manière plutôt "hors de l'ordinaire" de 
                    me vêtir. 
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                    Au moment où cette scène se passe, 
                    je suis attablée au seul établissement de cette chaîne de 
                    restauration rapide qui porte le nom de McDonald. La petite 
                    ville où je demeure, depuis quelques mois, reçois plusieurs 
                    touristes mais sa population, qui ne dépasse probablement 
                    pas 5 000 habitants, est, dans l'ensemble, plutôt 
                    conservatrice. Pour preuve, le midi, les restaurants se 
                    remplisent à midi et, à 13:00, ils se sont presque vides. Le 
                    soir c'est le même manège de 17:00 à 18:30. 
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                    Au cours des 
                    deux années précédantes, 
                    je n'avais pas eu beaucoup d'opportunités me permettant de 
                    vivre ma "vie de femme à temps partiel". J'avais donc pris 
                    l'habitude de vaquer à mes occupations quotidiennes "en gars" mais 
                    habillée uniquement de vêtements et chaussures destinés à la 
                    gente féminine. De plus, je portes  des boucles 
                    d'oreilles, du mascara et une ligne de crayon noir sur le contour de mes 
                    yeux, sans compter le vernis sur les ongles de mes mains et 
                    de mes pieds. Il m'est même arrivée de circuler en public en 
                    troquant mon pantalon pour une mini-jupe (voir 
                    
           ). ).
 
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                    Au cours de 
                    cette période 
                    
                    d"extravagances" vestimentaires, 
                    j'ai vécu toutes sortes d'expériences agréables avec des 
                    gens qui ont pris la peine d'entrer en contact avec moi dans 
                    des endroits publics. Il est même arrivé, à plusieurs 
                    reprises, de me faire complimenter. Et, je peux compter sur 
                    les doigts d'une seule main les expériences moins agréables. 
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                    Pour y avoir vécu pendant un grand nombre 
                    d'années, j'appréhendais un peu le 
                    conservatisme et l'esprit "villageois" des habitants de la 
                    région de la ville de Québec. Au début, j'avais même pris la peine 
                    d'acquérir quelques vêtements et chaussures un peu moins 
                    "voyants" pour attirer un peu moins l'attention. Malgré tout, j'étais bien décidée à faire le moins 
                    de compromis possibles sur ma tenue vestimentaire. 
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                    Heureusement, après seulement quelques 
                    semaines à circuler sur ce coin de la 
                    planète, j'ai fini par me rendre compte que je pouvais me 
                    permettre de circuler en poussant mêmes les limites que je 
                    m'étais imposées à l'origine. En effet, une fois la surprise initiale 
                    passée, quelques personnes ont commencé à m'aborder pour 
                    faire ma connaissance et pour en profiter pour me poser des 
                    questions, en particulier, sur la hauteur de mes talons. 
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                    La plupart du temps, ces contacts étaient 
                    initiés par des femmes dont l'âge devait se situer entre 25 
                    et 50 ans. Généralement, les hommes font 
                    semblant de ne rien voir ou, au pire, affichent un air 
                    réprobateur. 
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                    Je crois que ce doit être pour cette raison 
                    que cet homme, qui s'est adressé à moi en anglais, 
                    (peut-être aussi parce que j'étais absorbée par la lecture 
                    de mon journal) m'a surprise et m'est même apparu suspect 
                    au premier abord. 
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                    Quoi qu'il en soit, au cours de la 
                    conversation qui a suivi, mon interlocuteur m'a appris être 
                    un 
                    skieur américain,
                    originaire de la Caroline 
                    du Sud (USA). 
                    De plus, sans être très précis sur ce point, il m'a laissé 
                    entendre qu'il m'observais déjà depuis quelques jours. 
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                    Ce qui est 
                    tout de même assez surprenant
                    c'est que, cette journée-là, je ne 
                    portais vraiment rien de bien 
                    remarquable. À part une paire de
                    jeans bleues très "ordinaires",
                    un chandail bleu foncé sur un 
                    t-shirt de même couleur, des boucles 
                    d'oreilles moyennes, je portais ni maquillage autour de mes 
                    yeux, ni poli sur mes ongles. À un oeil particulièrement 
                    attentif, seules mes
                    mules de denim bleu à talons 
                    (voir la photo au haut de la page) pouvaient attirer un peu 
                    l'attention. 
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                    Au cours de 
                    notre conversation, parce que je croyais que c'était cet 
                    accessoire qu'il avait particulièrement remarqué, il a eu l'air 
                    d'en faire la découverte lorsque je les lui ai montré. 
                    Cependant, j'admets que sa réaction a eu l'heur de me plaire 
                    parce que la veille je portais vraiment une paire de bottes 
                    définitivement plus élégante 
                    
                    (voir l'autre photo au haut de la page), 
                    au moins à mon goût. 
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                    De toute 
                    manière, même si c'est la première fois qu'il m'arrive 
                    qu'un homme prend la peine de me complimenter, j'espère que je 
                    vivrai encore assez longtemps pour que cela m'arrive de 
                    nouveau. Peut-être, qu'à cette nouvelle occasion, si le gars 
                    parait aussi bien que cet américain, ce serait peut-être 
                    plus agréable d'être "en femme". Tout à coup, que je 
                    l'intéresserais? 
 
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                    Epilogue : 
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                    Une année plus tard, et toujours 
                    au même établissement de restauration rapide, alors que je 
                    faisais la queue devant le comptoir pour commander, le même 
                    homme est venu m'adresser la parole, de nouveau. Ça été 
                    encore bien agréable de le revoir et de converser avec lui. 
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                     Quelques 
                    semaines plus tard... Quelques 
                    semaines plus tard...
 
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                    Au même 
                    restaurant, 
                    alors que je me dirige vers la salle, à la 
                    recherche d'une table libre, une des femmes prenant place 
                    sur mon parcours m'interpelle pour me dire: "Vous ètes beau! 
                    Cela fait quelques jours que je vous observe et je vous 
                    trouve beau!"  
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                    Je la remercie sincèrement et la conversation, 
                    auquelle participe également ses deux amies, se poursuit 
                    comme cela pendant encore plusieurs bonnes minutes. 
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                    Je 
                    dois admettre immédiatement que, aussitôt installée 
                    à une table, je ne perds pas une seconde 
                    pour examiner les vêtements que je porte pour essayer de 
                    découvrir si quelque chose en particulier a 
                    bien pu provoquer ce supplément d'intérêt envers ma personne. Évidemment, je ne 
                    remarque rien de  "spécial" 
                     . .
 
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                     Depuis les 
                    premiers jours  chauds du printemps, j'utilise ma 
                    bicyclette  pour faire des courses et aller 
                    déjeûner à mon restaurant habituel. Les vêtements et les 
                    chaussures que je porte aujourd'hui sont en tout point 
                    semblables à ceux que je porte les jours où j'uilise ce 
                    moyen de locomotion. 
                    À témoin la 
                    photo au début de ce texte montre comment je suis habillée 
                    aujourd'hui. Par contre, la perruque, les faux seins et le 
                    maquillage ne sont pas à l'affiche. 
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                    Si vous avez 
                    lu à partir du début de la page, vous vous rappellerez que je demeure dans une toute petite ville où, contrairement 
                    à ce que je m'imaginais lors de mon arrivée dans ce patelin 
                    (deux ans auparavant) personne n'a jamais eu de 
                    comportement agressif envers moi. Tout au plus, quelques 
                    personnes m'ont abordé pour me poser des questions sur les 
                    chaussures à talons que je porte constamment. 
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                    Je dois 
                    cependant confesser que la vie que je mène actuellement, dans 
                    ce coin du Québec, me facilite grandenent les choses. De 
                    plus, même si mes craintes originales avaient été 
                    justifiées, je crois sincèrement que les contacts et les 
                    aventures intéressantes que m'ont valu mon apparence 
                    "originale" comblent amplement les quelques attitudes 
                    négatives dont j'aurais pu être victime. 
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                    Une année plus tard...     
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                    Vers la fin de mars 2005 (à peu près une année plus tard), 
                    alors que je lisais tranquillement mes journeaux dans le 
                    même établissement de restauration rapide, une femme s'est 
                    approché de moi. Prenant d'innombrables précautions, comme 
                    si elle avait peur de me choquer, elle m'a demandé si 
                    j'étais Micheline 
                    Montreuil, celle qui se proclame "L'avocate, 
                    professeure, écrivaine et animatrice transgenre la plus 
                    connue au Canada". Après l'avoir assuré que je ne suis 
                    pas cette vedette de l'univers "transgenre", elle a pris un air désapointé. Ce n'était pas la 
                    première fois que quelqu'un me confondait avec cette 
                    personne mais, chaque fois, cela me surprends. Dans ce 
                    cas-ci, ce qui est encore plus surprenant c'est que je 
                    n'étais même pas "en femme". 
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                    Toujours au même McDo...     
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                    Ce 
                    matin, le 10 mai 2005, toujours au même restaurant McDonald, je 
                    suis encore attablée en train de lire les 
                    journeaux et un homme viens s'installer à ma table. C'est 
                    un ex-policier, super sympathique, qui m'avait abordée, pour 
                    la première fois, le 1er de l'an 2003, dans le seul 
                    restaurant ouvert ce matin-là. 
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                    Aujourd'hui, je suis habilée dans mon 
                    style androgyne habituel (voir photo un peu plus haut). 
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                    Depuis notre première rencontre, dès qu'il me voit quelque 
                    part, cet homme prend la peine de venir jaser avec moi. Il le fait, même s'il a déjà passé de 
                    longs moments à faire la conversation avec toutes les 
                    personnes qu'il connait dans ce lieu de restauration rapide 
                    (il semble les connaître à peu près toutes). 
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                    Ce 
                    matin, après avoir pris toutes sortes de précautions pour 
                    s'assurer de ne pas me froisser, il m'explique que 
                    régulièrement des gens lui font part de leur surprise à le 
                    voir converser avec moi. Puis, il ajoute : 
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                    "Habituellement, je ne me donne pas la 
                    peine de me justisfier car je considère que ce n'est pas de 
                    leurs affaires. Mais, ce matin, j'ai décidé de parfaire leur 
                    éducation". 
- 
                    
                    Il continue en me relatant qu'il leur a 
                    expliqué que je suis un individu intéressant et attachant et 
                    qu'ils ne devraient pas hésiter à m'adresser la parole pour constater par eux-mêmes. 
                    Ajoutant la cerise sur le 
                    sundae, à l'intention principalement de ses auditeurs mâles, 
                    il dit : 
- 
                    
                    
                    "Vous voyez, vous courez après les femmes alors que les 
                    femmes, en nombre plus grand que je n'ai jamais pu observer 
                    auparavant, courent 
                    après lui". 
- 
                    
                    Je 
                    ris, à gorge déployée, en l'entendant me relater cela et 
                    j'ai bien peur que toutes les personnes présentes ont fini 
                    par m'entendre aussi. Jamais, je n'aurais cru vivre un jour ce genre de 
                    situation. 
- 
                    
                    
                    Puis, il en rit, lui-aussi, et nous continuons la 
                    conversation en échangeant sur la vie et sur toutes sortes 
                    d'autres choses. 
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                    C'est tout de même sympathique comme 
                    aventure, non? 
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                    Situations cocasses:     
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                    Il 
                    y a trois semaines environ, probablement pour la première 
                    fois depuis que je sors quotidiennement chaussée de talons 
                    hauts et habillée de vêtements féminins, pendant deux 
                    journées d'affilée, le même homme s'est montré agressif 
                    envers moi. C'est survenu alors que je sortais de mon McDo 
                    préféré pour me rendre enfourcher ma bicyclette. Seulement 
                    quelques paroles ont été prononcées mais elles étaient 
                    suffisamment explicites. J'en ai eu envie mais je n'ai pas 
                    répliqué et il a fini par continuer son chemin. 
- 
                    
                    Je 
                    m'attendais à ce que quelque chose du genre m'arrive un 
                    jour. Ce qui est surprenant c'est que ça ne me soit pas 
                    arrivé plus tôt. 
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                    La 
                    réaction des gens envers moi est habituellement neutre ou 
                    même positive. Parfois, il m'arrive même des situations 
                    cocasses qui ont l'heur d'égayer ma journée. Par exemple, 
                    aujourd'hui, le 18 juillet 2005, 
                    
                    dans un Wal-Mart de la ville de Québec, au moment où je 
                    sortais des toilettes pour hommes, un homme qui entrait, en 
                    me voyant, a vérifié l'affiche sur la porte pour s'assurer 
                    qu'il n'entrait pas dans celles réservées aux femmes. 
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                    La 
                    curiosité des femmes:     
- 
                    
                    Un 
                    des traits de la personnalité de la plupart des femmes que 
                    j'apprécie beaucoup c'est la curiosité. Cela m'a souvent 
                    permis de faire des rencontres intéressantes et de tenir des 
                    conversations sur des sujets qui me passionne. Voici 
                    quelques exemples. 
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                    Le 
                    2 août 2005, il y a foule à mon McDo favori et les tables 
                    libres sont rares. Lorsque j'en déniche une, je ne peux 
                    manquer une magnifique paire de mules fleuries roses, à 
                    hauts talons, à la 
                    table d'à côté. 
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                    Pendant que je mange mon déjeuner et lis mes journeaux, je 
                    ne peux résister à l'envie de jeter un regard furtif à ces 
                    chaussures qui font mon envie et à la femme qui les porte. 
                    Elle est plutôt bien en chair et ses vêtements, un peu trop 
                    chics pour l'endroit, autant que ses chaussures, respirent la 
                    qualité et le luxe. Elle ressemble beaucoup à une artiste de 
                    la télévision québecoise, ayant pour nom de Geneviève St-Germain. 
                    Même sa voix et son comportement rappelle cette dernière. 
- 
                    
                    Sa 
                    compagne, un peu plus âgée, a l'air très sympathique et est 
                    bien mise mais n'est pas aussi sophistiquée dans sa tenue. 
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                    À 
                    un certain moment, un gros orage éclate et la plupart des 
                    clients n'ont d'yeux que pour ce qui se passe à l'extérieur. 
                    Mes voisines de la table d'à côté expriment entre elles de 
                    vives inquiétudes relativement à la suite de leur programme 
                    de la journée. Tentant de les rassurer, j'interviens pour 
                    les informer que, selon tous les bulletins de météo que j'ai 
                    consulté, cet orage devrait se terminer bientôt. 
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                    La 
                    plus âgée des deux femmes profite immédiatement de 
                    l'occasion pour me faire remarquer que les chaussures que je 
                    porte ressemblent beaucoup à celles de sa compagne. Il n'en 
                    faut pas plus pour qu'une conversation s'engage sur le 
                    sujet de notre passion commune et sur bien d'autres sujets. 
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                    Longtemps après que la pluie eut cessé de tomber, laissant 
                    le stationnement tout de même inondé, au moment où ma 
                    voisine exprime sa crainte de ruiner ses chaussures, je lui 
                    offre, en farce, d'échanger nos mules. Cette remarque fait 
                    en sorte que nous nous esclaffons toutes les trois. 
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                    Après que mes deux voisines eurent quitté leur table, je les 
                    rencontre de nouveau près de la sortie et la "porteuse de 
                    mules" revient vers moi pour me faire part de quelques 
                    réflexions additionnelles. 
- 
                    
                    
                    Environ une semaine plus tard, le 11 août, une belle grand 
                    femme, débordante de sociabilité, vient s'assoir à la 
                    table voisine de celle que j'occupe. Elle prétexte une 
                    aventure qu'elle vient de vivre pour engager la conversation 
                    avec moi. 
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                    Les échanges habituels sur les raisons qui motivent mon 
                    choix de vêtements et les difficultés de marcher sur des 
                    talons aussi hauts que ceux que je porte, s'en suivent. Elle 
                    m'en apprends un peu plus sur elle et se montre jalouse de 
                    mes ongles alors, qu'elle-même, en possède de très beaux. 
                    Puis, pendant de longues minutes, elle s'attarde à me 
                    convaincre de réfléchir sur mon implication dans la société. 
                    Selon elle, il est bien dommage que je ne fasse pas profiter 
                    mes congénères de mes "talents" (ha! ha! ha!). 
- 
                    
                    
                    Quelques jours plus tard, le 14 août 2005, je suis au 
                    comptoir en attendant que l'on m'apporte le déjeuner que je 
                    viens de commander. Une femme qui, elle aussi attend la 
                    livraison de son repas, me demande si mes ongles sont 
                    naturels. Il s'en suit une conversation de plusieurs minutes 
                    qui se prolonge même au-délà de la réception de notre 
                    bouffe. Elle veut tout savoir sur mes ongles: comment 
                    j'arrive à les conserver si longs, combien de temps je 
                    consacre à leur entretien, comment je réussis à accomplir 
                    mes activitées quotidiennes, etc ... 
- 
                    
                    
                    Elle a l'air d'une belle grand'mère, toute souriante et 
                    posée, que tout le monde doit aimer. Elle est habillée avec 
                    goût mais sans excès. Malheureusement pour moi, elle porte 
                    des chaussures qui, tout en ayant l'air confortables, ne 
                    sont pas très attrayantes à mon goût. 
- 
                    
                    Si 
                    je continue à accumuler ce genre d'expériences, je vais bien 
                    devoir finir par croire que mon copain a raison lorsqu'il 
                    dit que "les femmes courent àprès moi" (ha! ha! ha!). 
- 
                    
                      
- 
                    
                    
                    
                       
 
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                    Une femme remarquable:     
- 
                    
                    Ce 
                    28 septembre 2005, je suis au comptoir, en ligne pour faire 
                    remplir mon verre de café lorsque la femme devant moi se 
                    tourne pour me dire: "Où pouvez-vous bien trouver vos 
                    chaussures? Vous portez constamment des modèles que je ne 
                    vois nulle part ailleurs!". 
- 
                    
                    
                    Cette femme je la rencontre régulièrement, à différents 
                    endroits, et nous avons l'habitude de nous saluer. Mais, à 
                    ce jour, il est très rare qu'elle m'ait adressé la parole. 
                    Sauf, peut-être, une fois dont je me souvienne, alors 
                    qu'elle m'avait complimenté et s'était informé sur les 
                    difficultés relatives a vivre au quotidien avec des ongles 
                    aussi longs que ceux que je porte. (Les photos, ci-haut, 
                    sont celles des espadrilles et de mes ongles lors de nos 
                    conversations). 
- 
                    
                    
                    Elle a l'air d'une jeune grand'mère, probablement dans la 
                    cinquantaine, et présente toujours un joli visage, malgré 
                    quelques rides bien visibles. Elle n'est pas d'une élégance 
                    raffinée mais porte souvent de beaux vêtements. Ce qui la 
                    rend particulièrement remarquable c'est sa personnalité et, 
                    surtout, ses beaux yeux bleus, si vifs et si intelligents. 
- 
                    
                    Au 
                    McDo, où je la vois plusieurs fois par semaine, elle occupe 
                    presque toujours la même place, pour lire son journal et 
                    faire des mots croisés. Régulièrement, des gens s'assoient à 
                    sa table pour converser et elle semble toujours intéressée à 
                    ce qu'ils ont a dire. Elle rit facilement et présente un 
                    beau sourire moqueur. 
- 
                    
                    
                    Somme toute, même si j'ai reçu fréquemment des compliments 
                    sur mes chaussures, l'intérêt de cette femme est 
                    probablement ce qui m'est arrivé de plus agréable, à ce 
                    jour. 
- 
                    
                      
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                    Boucles d'oreilles:     
- 
                    
                    
                    Assez régulièrement, des femmes me font des compliments sur 
                    mes chaussures ou sur les vêtements que je porte, alors que 
                    je suis dans mon mode androgyne habituel. Ce qui est moins 
                    habituel c’est d’avoir reçu deux fois des compliments à 
                    propos de mes boucles d’oreilles, coup sur coup, au cours 
                    des derniers jours. 
                    
                    Jeudi dernier, j’étais en femme lorsque c’est survenu. Mais, 
                    aujourd’hui, dimanche, le 26 mai 2006, je ne le suis pas. 
                    
                    J’étais en ligne, en vue de commander mon déjeuner, 
                    lorsqu’une gentille dame me tape sur l’épaule pour me dire 
                    qu’elle est folle des boucles d’oreilles et qu’elle trouve 
                    celles que je porte bien belles. 
                    Ce 
                    qui est surprenant, à propos des ces compliments, c’est que 
                    j’ai acheté ces boucles d’oreilles dans un Wal-Mart, pour 
                    moins de 5$. Faut croire que j’ai réalisé une vraie aubaine 
                    en les achetant (hihihi). 
- 
                    
                    
                    Petits 
                    plaisirs qui rendent ma vie quotidienne plus agréable:     
- 
                    
                    Le 
                    7 juin 2006, petite conversation entendue entre deux femmes 
                    qui ne pouvaient se douter que je m’approchais d’elles : 
                    
                     “IL m’impressionne, tous les jours, avec ses souliers. Y 
                    sont-ti beaux?” 
                    Ce 
                    jour-là, je portais ces chaussures 
                
                 . .
 
                    
                    Aussitôt qu’elles m’ont vu apparaître, elles ont coupé court 
                    à leur conversation et sont reparties chacune de leur côté. 
                    
                    C’est quand même gentil! Ne trouvez-vous pas? 
                    Le 
                    10 juin 2006, une femme, qui m’avait auparavant prévenu 
                    qu’elle le ferait, m’a donné deux bouteilles de verni à 
                    ongles. Je ne suis pas sûre de pouvoir trouver des occasions 
                    propices pour porter ce genre de couleurs mais, au moins, 
                    cela prouve qu’elle voulait me faire plaisir, tout en me 
                    faisant savoir qu’elle se fiche pas mal de la manière un peu 
                    « spéciale » que j’ai de me vêtir.