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Plus dans l'ordre du livre ni celui du futhark, j'ai voyagé ma troisième rune, les enfants des ronces... Thurisaz, Rune des épines (thorns). J'ai commencé le voyage de la même façon que d'habitude, en récitant le charme, la rune. Le voyage a été plutôt court, cela tenant surtout au fait que la Dame des épines est brève et concise. Je suis arrivée de l'autre côté, dans une petite clairière gazonnée. The heart of the hedge, le coeur de la bordure. Autour de moi, des ronces, juste des ronces de toutes sortes. Notablement, Hawthorn et Blackthorn, deux habituels des fae. Sachant au feeling dans quelle direction aller, j'ai traversé les ronces. Giflée, égratignée et ensanglantée, j'ai atteint un étang d'eau très foncée. Jusqu'à maintenant, la luminosité étais vert pâle, et là s'ajoute aussi un jaune doux et le gris noir de l'eau. j'ai commencé à me mouiller, pour refermer les blessures. On est en faerie, quand même! Il y avais aussi des ronces submergées. Il existe en faerie des espèces que l'on ne voit pas ici. Mes blessures refermées et ne voulant pas m'écorcher plus loin dans l'eau, j'ai marché sur celle-ci, sur la pointe des pieds, pour me rendre jusqu'au trône qui siège au milieu de l'étang. La Dame m'attendais, nous avons parlé. Pour maîtriser les ronces, il faudrait que je sorte certaines épines en moi. Je suis devenue transparente avec une lumière jaune au niveau du plexus solaire, et ai réussi à en ressortir une. Autour des épines, les chairs étaient belles, un témoignage de mon travail sur moi-même. Si je n'ai pu ôter les épines, j'ai évité la pourriture. Je suis retournée dans mon monde. Ayant oublié quelque chose, je suis retournée à la clairière. J'ai pris une épine et me suis entaillée le bras, faisant offrande de mon sang. L'offrande a été acceptée, j'ai pu passer. J'ai traversé les buissons de ronces comme l'eau ou le vent, indemne. Retournée voir la dame, on a échangé quelques mots et je l'ai remerciée. je suis repartie. Une partie de la magie de l'épine m'a été apprise, magie pour repousser ou blesser, liée au sacrifice. Les plus petites choses sont les plus grands ennemis. L'épine est aussi le géant de la terre. J'ai fait ce voyage sur le son du didgeridoo de mon copain, qui s'est arrêté de stupeur en cours de route, pour reprendre aussitôt. Ils sont venu l'entendre jouer, et il les as vus... Tam
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