Se défaire d'une colère



qui prends le dessus et nous fait faire des bêtises. Je ne me suis pas encore complètement défait de ça, mais je la contrôle presque complètement. Et je pense que je peux écrire la méthode dont je me suis servie, ça sera utile à d'autres. Je précise ici que je ne suis pas psy et que je n'en ai pas consulté, mes méthodes viennent soit de moi, soit du livre sur le bouddhisme « le goût du thé » ou sont inspirées des écrits de Fransceska de Grandis sur le chamanisme celtique. J'ai découvert par erreur par après que l'une des méthodes avait été conseillée par un psy à une amie.

Il y a en gros deux voies pour solutionner le problème, une de la main droite et l'autre de la main gauche. Évidemment, le milieu peut être utile et apprendre et utiliser les deux est parfaitement faisable.

voie de la main droite:
Il y a déjà plusieurs choses ici. Une des techniques utile qui va ici est le grounding ou la purification par la Terre: prendre sa colère et l'envoyer à la Terre par la plante de ses pieds et laisser les dieux nous rendre l'énergie sous une autre forme qu'ils jugent utile (penser à remercier!!). L'autre solution, utilisable avec, est la compassion. Avoir de la compassion pour soi d'abord, puis aimer les autres et éprouver de la compassion à leur égard. C'est difficile, mais réalisable en particulier en cherchant les bons côtés.

voie de la main gauche:
là, c'est beaucoup plus moi... il faut prendre sa colère, chaude et brûlante, et la transformer en une colère froide et calculatrice. À ce moment là, la colère n'est plus dominante. On a conscience de sa présence, et idéalement il faut la transformer en colère froide dès le début, être prêts à le faire quand quelque chose nous choque, avant même que la colêre en tant que telle soit arrivée. Une manière que j'ai trouvé de lui couper court et d'accéder à cette froideur est de me dire que je suis en colère avant d'être trop impliquée dans une situation. Après la transformation, la colère ne domine plus. Elle devient une source d'énergie incroyablement puissante qui nous pousse mais sur laquelle on a le contrôle. Nos sens sont aiguisés, on perçoit la situation, on peut juger ses éléments (si vous n'avez pas le jugement nécessaire pour faire le bon choix, je n'y peux rien), et si on veut se défendre cela ne pose pas de problème. Cette manière de faire permet aussi un certain retrait de la situation, pour le calcul, pour mesurer les enjeux, l'intelligence des autres et la nôtre, les responsabilités et les fautes. Prendre ou non ses responsabilités est possible ici, et tous les niveaux d'éthique sont possibles. J'ai vu des gens s'en servir d'une manière très destructrice et manipulatrice, et quand on veut faire mal dans cet état on peut. Et j'en ai vu en prendre plein la face avec ça parce que leurs adversaires n'avaient aucune difficulté avec l'auto-dérision, l'ironie et la froideur.

Tam



retour ←