Poésie
J'ai
écrit ce poème il y a plusieurs années, à
mes tout débuts dans la Wicca. Le feu m'attirait beaucoup,
et c'est encore le cas. C'est un de mes rares poèmes dont
la longueur des lignes est à peu près régulière.
--Taminsih
Le
Feu
Folie et Passion, Amour et
Destruction, Changement et Chaleur, Violence et
Candeur.
Amour d’un jour, Passion de
toujours, Folie au-delà du temps, Désir de
changement.
La chaleur du soleil doré, Le rouge
du sang brûlé, Le désir d’éternité, Encore
jamais refoulé.
Force et puissance, Désir
et impatience, Feu irréfléchi, Au creux d’une
nuit.
Souffrance et martyr, La perte et le désir, La
liberté retrouvée, Des sorciers jadis brûlés
Toujours
à mes débuts. Je venais d'être confrontée
à la dure réalité du monde, le respect et la
religion vont rarement de pair. J'étais tombée sur
un prof de morale hyper-catholique prosélytiste qui me
tapait sur les nerfs. --Taminsih
Respect
et Religion
Chacun choisit sa voie La vie
n’est qu’un chemin Où chacun fait ce qu’il
doit Où n’importe qui peut mourir demain
La
récompense ou la punition Ne dépendent que des
hommes Mais la justice n’est pas une invention Au-delà
de la mort encore justice on la nomme
Chrétien ou
Athée Musulman ou Hindou Druide ou Sorcier Chacun
a sa vision du Tout
Beaucoup ne voient que ce qu’ils
croient Chacun détient sa vérité Mais
chacun sur Terre a un droit Celui d’être respecté
La
première leçon de magie que j'ai appris, même
si je ne l'ai couchée sur papier que beaucoup plus tard
--Taminsih
La
leçon
Plonge dans tes ténèbres La
magie est au plus profond Au cœur de la septième
direction C’est la première leçon
Écrit
une journée de mélancolie, entonnée et finie
pendant un cours de tir à l'arc. La première strophe
est touefois beaucoup plus vieille, j'avais faites ces quatres
lignes plusieurs années auparavant. Le poème ne
s'adressait pas à personne en particulier au moment de le
créer, mais je me suis vite rendu compte que j'avais un ami
à qui ça allait comme un gant. --Taminsih
Toi
tu l’as toujours su
Que la blanche
licorne Qui parcours mes rêves Pointe sa corne A
travers ma fenêtre
Car si la Dryade n’est
plus C’est que les hommes l’ont tuée Toi
tu l’as toujours su Les nymphes ont existé
Si
la Sirène ne chante plus La beauté des
océans C’est qu’aujourd’hui l’eau
pue Car elle est sale maintenant
Si les Elfes
Sylvains Ont fait taire leurs lyres C’est que leurs
jolis grands pins Eux ne peuvent plus rire
Les Fées
qui volaient partout Ont perdu leurs ailes Car l’air
pollué brûle tout Mais elle sont
éternelles
Condamnées a vivre Sous une
forme humaine Et longer le bord de la rive Pour voir où
ça nous mène
Poème
écrit il y a trois Beltaine. Les mots sont dangereux, mais
je suis une grosse curieuse... --Taminsih
Savoir
Que
le feu qui brûle dans mon coeur Que la terre qui porte
mes pas Que l’eau qui m’a purifiée Que
l’air que je respire
M’ouvrent les portes de la
connaissance
Que les quatre vents m’apportent Ce
qu’en ce jour ils transportent Que par-delà le
temps ils m’amènent Le savoir que je
convoite
Celui de l’histoire des mondes
Que
les vents du ciel D’un univers à l’autre Me
parlent de magie Et d’anciens rituels
Qu’ils
m’enseignent la vérité
Que l’élémental
du feu Gardien de la tour du sud Gardien du savoir ancien Me
donne si j’en suis digne
Le pouvoir de changer les
choses
Que la nuit du grand Sabbat De l’autre
monde reviennent Les esprits des décédés Pour
venir me raconter
La magie que je veux apprendre
Que
la Terre pour la Vérité Que l’Eau pour la
sagesse de bien l’utiliser Que l’Air pour celle qui
s’est dans l’oubli envolée Que le Feu qui
l’a protégée
M’ouvrent les portes
de la connaissance
Je
suis rarement aussi dure avec les homme et aussi extrême
comme féministe, mais ce poème a été
écrit après un travail d'équipe à
faire avec cinq ingénieurs-hyper-machos qui m'ont beaucoup
inspirée, de même que le livre de Phyllis Currot,
Book of Shadows que je lisait à ce moment-là, très
féministe. Beaucoup de phrases se rapportent à des
choses personnelles et ne sont pas compréhensibles de
l'extérieur, mais le gros n'est pas dur à saisir...
--Taminsih
La
foutue d'pomme!
J'ai croqué
dans la pomme! Celle qui n'est pas permise Ah! Mais les
hommes! Ceux-la mêmes qui l'interdisent Eux qui
disent Que j'ai renié leur Père Peut-être
devraient-ils Regarder en arrière Et voir ce qu'ils
ont commis en sont nom!
J'ai croqué
dans la pomme! Le fruit de la connaissance Ah! Mais les
hommes! Se plaingnent que leur science n'avance Si savoir
est un péché Il est grand temps pour vous de
retourner Mettre vos pieds nus sur le sol en bas Et chasser
avec des pieux en bois Moi je continue d'avancer!
J'ai croqué
dans la pomme! La somme du savoir Ah! Mais les hommes! Vous
ne voulez pas voir Que ceux qui gouvernent le monde Ne sont
que des enfants Fils de Dieu, jamais vieux Sans
responsabilités et à cause d'eux Le monde a
basculé!
J'ai croqué
dans la pomme! Le fruit qui a damné l'humanité et
la femme Ah! Mais les hommes! Belle excuse, pour profiter de
nous Alors, si nous en savons plus que vous Laissez-nous la
place, enfants que vous êtes Nous sommes les mères,
la vie et la mort Le monde nous appartient Aujourd'hui et
demain!
J'ai croqué
dans la pomme!
J'ai croqué
dans la pomme! J'ai appris la vie, la mort, et la magie! Les
hommes ont peur du pouvoir Que le coeur de la femme recèle Que
le coeur de la pomme enseigne Cinq pointes dans un cercle Le
serpent le savait Le sang du monde coule dans mes veines Et
vient des siennes!
J'ai croqué
dans la pomme! Oh! Déesse! Serpente les mondes! La
connaissance les effraie Mais ma quête est vraie La
magie ouvre mon esprit Aux quatres vents, aux quatre
cerfs Dryade et Sorcière Je réclame mon
pouvoir En tant que femme magicienne!
Je suis celle
qui Danse La spirale de la vie, de la mort Et de la
renaissance Dans le Ciel et chacune de mes cellules Je suis
celle qui Danse Comme le serpent d'eau qui descent d'une
montagne Comme le serpent blanc qui parcours les eaux de la
vie Je suis celle qui Danse Un spirale dans un cercle sacré!
Une
petite vérité, une des miennes, sinon plus. Je ne
crois pas qu'elle s'explique, seulement qu'elle se comprend. Alors
je vous laisse comprendre. --Taminsih
Unité
Ni
un, ni deux Un et deux Ou aucun d'entre eux
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