Douce frayeur le soir auprès du lit
La pénombre recouvre tout
quelques fenêtres brillent au loin
des masses semblent bouger
qu'on ne sait identifier
les balcons s'emplissent de rires cristallins
qui se perdent comme en écho dans la nuit
une musique assourdie du karaoke voisin
donne à la chambre une allure cosmique
serait ce dernier concert,
ce chant composé dans l'empire galactique
ou bien ne serait ce qu'une illusion,
parmi tant d'autres que la nuit crée.
Tout semble flou et incertain.
A jamais, il y a perchée dans le lointain,
La Conscience immobile et sereine,
comme une statue grecque
ouvrant ses bras à l'univers