Squelettes levez-vous !

 

L'atroce loubard se farde de lourdeur audacieuseun immaculé masque se pare de couleurs dégeulasses
un habit fourré de termites termine son existence
dans un cabanon détruit de l’après-guerre
Pas d'espace, le rock écrasant la pensée, qui ose respirer?
Il n'y a rien où aller, pas d’allée bien éclairée
Où les rois pourraient déambuler en toute conformité
nous avons besoin d'un appareil à vibrations
pour faire des rougeurs de sons amères
d’accordéons rouillés et disloqués, squelettes!
Ecoutez moi, levez vous, envahissez cette cité damnée
Je vous livre le non osseux, limaces et escargots
un cadeau de réelle amitié pour vous symboles
de la mort à portée de main, ô briseurs d'attachements!
porteurs de réalité supérieure de la vie après la vie.