Cambodge
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Les dernières nouvelles :

  • Jeudi 18 fevrier - 855 km
Sihanoukville tient toutes ces promesses. Deux etapes de 80 km nous ont d'abord amenes a Takeo puis Kampot, petites bourgades provinciales, encore epargnees par les touristes. Puis une etape de 105 km (facile : plat et vent dans le dos !) vraiment sympathique, des paysages verts, les villages de pecheurs, les transports locaux. Les enfants nous hurlent des "hellos" auxquels il faut bien repondre mais en fin de journee on se contente d'agiter la main... Le pire c'est de passer a cote d'une ecole a l'heure de la recreation : 250 gamins qui vous saluent de "hellos, hellos, ..." tonitruants !

On a decide de se lacher sur l'herbergement a Sihanoukville : Hotel 4 etoiles, 40$ la chambre qui apres negotiations descent a 15$ ! Chambre avec eau chaude et television (ahh TV5 et le journal de France 2 !) et les bagages montes a l'etage par le staff... Bref le luxe (a notre echelle :)

Apres 4 jours a profiter des plages, a visiter les marches, on est remontes en bus sur Phnom Penh. Derniers reglages techniques, une derniere petite terrasse sur la croisette locale (au bord du Mekong) a admirer la circulation locale et on est pret a repartir.

Suite au chapitre Viet Nam !
  • Jeudi 31 Janvier - 350 km
Le passage de la frontière avec le Cambodge est une formalité. Le ton est vite donne: poussière, rues non goudronnées, Poipet est une ville frontière qui ne mérite pas qu'on s'y arrète plus que nécessaire. On achète deux masques de chirurgiens (pour la poussière !) et on pique vers Sisophon, 56 km plus loin. Le contraste avec la Thailande est frappant, les gens sont (beaucoup plus) pauvres, il y a beaucoup plus d'enfants, beaucoup plus de velos aussi. (on a vu peut etre 10 velos en tout en Thailande). Mais les gens sont incroyables, après quelques km on a deja mal aux bras a force de répondre aux encouragements et aux sourires des enfants et des moins jeunes. Les kmers sont paisibles, souriants, aimables et aidants ! Bref, en résume, le Cambodge on adore.

Journée de repos le lendemain, on prend un pickup pour faire une incursion d'un jour a Bathanbang, une ville voisine qui n'est pas sur notre trajet. 72 km, 2h30 de trajet: la route est dans un etat absolument desastreux: des nids de poules capable d'avaler un velo, des cailloux et des ravines, les voitures et les motos qui slaloment pour trouver la voie la moins cahoteuse, on se felicite de ne pas avoir pris nos velos...

110km nous séparent de Siem Reap, la porte d'entrée des temples d'Angkor soit deux jours de velos, sur une route apparement en bon etat, mais poussiereuse a a souhait. On decide de mettre les velos sur le pickup et de gagner un peu de temps (et d'economiser un peu nos muscles :). Mais rien n'est gagné d'avance, il suffit d'un camion qui détruit un pont et tout le monde pousse ou tire les véhicules a travers les rizieres... C'est là qu'on se prend a repenser aux mines qui parsement ce pays... Finalement apres 5 h de trajet, on arrive a Siem Reap, ocres de poussiere. Siem Reap vit grâce a Angkor et apres les villaegs et villes croisées ces trois derniers jours, il est impressionnant de voir le nombre d'hôtels (en activité et ceux en construction). Manifestement le tourisme est en plein boom, et la région est en train de changer vite, très vite...

Les temples d'Angkor tiennent toutes leurs promesses. Une centaine se repartissent sur un site relativement plat de 15km sur 30 et le vélo s'impose donc naturellement comme moyen de visite. On s'est evidemment focalisés sur les classiques, avec pour commencer -à tout seigneur tout honneur- le temple d'Angkor Wat. Il serait futile d'essayer de décrire la magie et la majesté des lieux, on ne peut que vous encourager a venir juger par vous même (et non, on n'est pas sponsorisés par le ministère du tourisme !)

Ta Prom est fameux pour sa végétation qui a au fil des ans essayé de reconquérir sa place. Les restaurateurs ont laissé les pierres dans l'état dans lequel ils ont découvert ce temple et le résultat est vraiment prenant. Le mois de février fait partie de l'hiver ici: il fait (très relativement) frais et il ne pleut pas. C'est agréable pour voyager, mais l'atmosphère n'est jamais très claire et il y a pas mal de poussiere. Il faudra que l'on revienne pendant la saison humide, quand la pluie lave le ciel et que la végétation est d'un vert luxuriant ! Une autre fois !

On a passé trois jours sur le site d'Angkor, à flaner de temple en temple, à rêver devant les bas reliefs, à essayer de communiquer avec les locaux (pas facile le khmer), a converser avec les autres voyageurs (Bises a Elsa, Manu & Sylvie), à admirer l'artisanat local (heureusement que l'on voyage à vélo, ca freine pas mal nos vellèités de shopping !)

Il est temps de partir. On prend de nouveau un raccourci: un bateux rapide qui va couvrir les 300km qui nous séparent de la capitale (Phnom Penh) en 5 heures ! On est parti a l'aube d'un petit village flottant de pécheurs sur le lac Tonlé Sap pour arriver vers 1 heure à destination. La capitale est une ville agréable, presque paisible si on la compare à Bangkok par exemple et qui rappelle par moment le Maroc: certains batiments, les carrelages dans la rue ou les maisons: on voit que les français sont passés par la... Michael un cycliste qui voyage à vélo depuis plus de 20 ans (comme quoi on a encore de beau jours devant nous !) nous a recommandé le Swiss Hotel (qui doit probablement son nom à la propreté avec lequel il est tenu !) et a 6$ la chambre on ne va pas se plaindre.

Cette fois fini les solutions de facilité ! C'est à vélo que l'on va rejoindre Sianoukhville (par étapes, il y'a 230km). On est motivé: c'est au bord de la mer et considéré comme la station balnéaire locale. On va donc vérifier tout ca !




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