Costa Rica |
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Que nenni, point de feu ronflant, craquant et rechauffant. C'est donc grelottant dans nos sacs de couchages que l'on fait notre popote, privilegiant les aliments les plus calorifiques (pates-beans-sauce tomate-jambon) Le lendemain apres une courte mais froide nuit (a 3400 m, meme sous les tropiques, il fait froid) on part a l'aube pour le sommet; on est les premiers a quitter le refuge. Une heure plus tard (et 400 m plus haut), on apercoit un groupe qui part de la cabane mais qui ne se dirige manifestement pas vers nous. Force est de constater que nous sommes dans la mauvaise direction. Retour a la case depart, et cette fois on marche vers le sommet. On a perdu 2 h... Les paysages sont vraiment surprenants, on est a une altitude ou on s'attend a voir de la neige et de la glace, et il y a encore des arbres, des oiseaux et des animaux. Par contre l'air est tout aussi fin... Finalement on y arrive, a ce sommet. On a de la chance, les nuages s'ecartent quand on arrive. On peut voir le Pacifique d'un cote et l'Atlantique de l'autre ! Top class ! On entame la descente, et a 11h on est au refuge. On decide de descendre le jour meme. Sur le chemin, on est assailli par un groupe de tatous qui font les timides sur la photo. La descente est longue, les sacs et les jambes sont lourds. Finalement on arrive au village, sous la pluie pour changer. Bilan sur deux jours : quasi 3000 m de denivele positif (et 3000 negatif) pour 50 km de marche. Ca promet de sacrees courbatures. Roger nous a quitte pour continuer sa route vers le Panama. Nous decidons de nous rendre une derniere fois sur la cote pacifique, pour lezarder au soleil. Quepos et le pueblo voisin Manuel Antonios ont tout du village de vacance. Pendant 3 jours les gens vont sourire en voyant nos demarches de Goldorak (surtout Youssef). Finalement a coups de siestes sur la plages et de massages par les vagues les choses vont un peu mieux. On en profite pour faire un dernier Parc National, celui de Manuel Antonio. C'est la derniere occasion de voir des animaux un peu particuliers. Sophie a un vrai talent pour debusquer les paresseux dans les arbres (couleur ton sur ton et pas tres mobiles, ils sont assez difficiles a voir) elle nous en trouve 3 ! Les singes, les iguanes (blancs et verts), les papillons abondent. Finalement, dernier retour sur San Jose. Demain on va se rapprocher de l'aeroport et on prend l'avion samedi. On va passer 3 jours en Californie, vers Santa Barbara pour changer de continent, d'hemisphere et de saison mardi !
On a fini de traverser cette peninsule de Nicoya puis rejoint le continent. On sous-estime parfois les distances, ce qui nous a valu par exemple de faire 20 km de nuit, sous la pluie sur l'Interamericana (circulation comparable a Lausanne-Geneve)... experience a ne pas renouveler. Avant d'atteindre ce parc tout au nord du pays, une petite excursion nous ammene a Liberia, une des rares villes avec des maisons ayant survecu aux tremblements de terre (la photo de la page principale). On est passe au parc national Rincon de la Vieja qui reste a ce jour un de nos preferes : la vegetation est differente (la foret tropicale est ici qualifiee de seche - Dry rain forest), les animaux omnipresents et surtout il y a pas mal d'activites volcaniques. Un de nos insectes preferes c'est ces fourmis qui coupent des feuilles pour les ramener dans leur nid, ou elles nourissent des pucerons qu'elles elevent. Elles forment des quasi-autoroutes qui peuvent faire jusqu'a 100 m de long. Apres pas mal de rincees et (encore !) des pistes en tres mauvais etat, on est arrive a ce parc au nord du pays : Caño Negro. C'est une riviere qui se transforme en lac a la saison des pluies, donc le seul moyen de le visiter est de louer un bateau avec un guide. Pratique le guide, pour debusquer les animaux : on a vu des oiseaux (de toutes les tailles, de toutes les couleurs) des caimans, des crocodiles, des iguanes... Mais il manque un bon teleobjectif pour immortaliser tout ce que l'on a vu. Le velo c'est cool : ca permet de voir des animaux que l'on raterait en voiture. En partant tot du volcan Arenal, on en a vu une dizaine de toucans et suffisement longtemps pour que l'on puisse sortir les jumelles! A notre tableau de chasse : un aigle, un superbe hibou et autres oiseaux plus communs. Le velo ca permet aussi de prendre des raccourcis : ce pont suspendu nous a fait economiser 15 km (sur une journee a 85 km ca compte !). On notera les couleurs particulierement assorties de Youssef :) Prochaine etape : Tortuguero qui comme son nom l'indique est un site repute pour la quantite importante de tortues qui viennent y pondre. Il faut prendre obligatoirement le bateau sur des rivieres, donc on a laisse les velos en pension. Mais pour faire simple (et pour economiser quelques sous), on a a voulu y aller par les chemins de traverses. On a pris un bateau qui s'arretait a la frontiere avec le Nicaragua et on voulait continuer en faisant du bateau-stop. Finalement on s'est retrouve coince, sans trop de possibilite de continuer. Apres une longue nuit de reflexion (quand on dort sur un banc on a le temps de reflechir...) on a rebrousse chemin. Apres avoir admirer le lever de soleil sur la frontiere Nicaragueene, on s'est reintegre dans le flux touristique standard, ce qui nous a ammene a bon port sans encombre (sans piment par contre !). Tortuguero, il fait chaud et humide : 38° a l'ombre, quand on en trouve ... Pour les tortues on est un peu reste sur notre faim: 40 touristes autour d'une pauvre tortue en train de pondre... ca faisait un peu industrie. Par contre belle piece la bete : 1m50 pour environ 100kg ! Desole pas de photo : les visites se font de nuit, sans lampe de poche et sans appareil photo ! C'est pour ne pas perturber les animaux. Par contre, on a rencontre une famille de baroudeurs genevois en vacances (nos premiers Suisses en 6 semaines !) que l'on a ensuite revus a San Jose. On en a evidemment profite pour faire un chibre (yass pour nos amis outre-sarinois) avec Marlyse, Daniel, Fanny et Bastien. Cette fois on va poser les plaques, notre prochain etape est de gravir le Chirripo (3820m) le plus haut sommet du pays. On va y aller leger, avec simplement les sacs a dos. Si nous avons encore du temps, on va rejoindre une derniere fois la cote Pacifique et ensuite nous preparer a sauter de continent !
On s'est pose 4 jours a Montezuma, histoire de profiter un peu de ce petit village coince entre la mer et les collines. On a trouve une charmante petite maisonnette que l'on a partagee avec (entre autre) Ernestine. Pour la suite du voyage, les plages au nord avaient l'air extremement interessantes, mais notre guide de voyage promettait des routes pas evidentes pour y acceder. La peninsule de Nicoya, outre sa beaute intrinseque, a une autre caracteristique c'est de comporter une tres grande majorite de routes de terre. Certaines sont en tres bon etat, d'autres beaucoup moins... Ma fois rien ne nous arrete, ni les gues, ni les betes feroces... Mais c'est dur. les pentes sont raides les chemins ravines et caillouteux, et il n'est pas rare que l'on doive pousser nos montures a la montee et quelle frustration de devoir freiner a la descente . Par contre on est recompenses par les paysages traverses (playa San Miguel) ou les rencontres insolites (un troupeau de Jar Jar Binks) On est finalement arrive a Samara) ou on s'est refait une petite sante. Au programme balades sur la plage et snorkeling (une petite barierre de corail s'y prete a merveille). On a ensuite pousse plus au nord (Nosara) et cette fois ci la houle s'est levee donc bodyboard. Mais j'ai du vite dechante, ils ne fournissent pas les palmes et j'avais l'air aussi agile qu'une tortue sur le sable... Sophie par contre s'en est bien accomodee. J'aurais du essayer le surf... la prochaine fois. Par contre, et vous pouvez le constater sur les photos, il a fait beau et chaud depuis plus de 2 semaines. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, la pluie est revenue. C'est pas trop grave car on avait prevu de retourner vers l'interieur des terres. Notre prochaine destination est un parc au nord du pays, pres de la frontiere avec le Nicaragua.
Lendemain, completement motive par la descente qui nous attend (c'est le plaisir du velo : tout ce que l'on monte on le descend...) Youssef perd le controle de son engin et va se vautrer dans le bas cote heureusement detrempe par les pluies des jours precedents. Plus de peur que de mal, retour a l'hotel pour la deuxieme douche de la journee (pour enlever la boue) et pour desinfecter les egratignures... Ensuite retour sans probleme a San Jose. Ah les joies de la voiture de location... Lundi on a recupere Cheryl et Alan a l'aeroport et dans notre petite jeep 4x4 (Daihatsu Terios pour ceux que ca interesse) on s'est dirige vers le centre du pays, dans la region de Monteverde. Outre leur bonne humeur, les Hamilton nous ont egalement apporte une camera digitale qui va nous permettre d'egayer un peu ce site ! Monteverde est un petit village fonde par des Quakers, renomme pour son fromage, son parc national et ses terribles routes pour y acceder. Le 4x4 n'est ici pas pour la frime et on depasse rarement les 30km/h et passer la 3eme tient de l'exploit. On a visite Skywalk, un ensemble de ponts suspendus a travers la jungle (cloud forest), qui permet de se balader a 30 metres du sol et (d'essayer) d'apercevoir la faune locale. Vus beaucoup d'oiseaux mais pas le mythique Quetzal. Ensuite le parc national pour une balade d'une demi-douzaine de km. Le lendemain depart pour la region d'Arenal, avec son volcan en eruption. Apres 1/2 journee de routes cahoteuses a souhait, on a soigneusement choisi notre hotel, avec la meilleure vue possible sur le volcan. Malheuresement pour nous, il a joue les vierges effarouchees, se drapant dans un nuage de coton.On n'a donc pu beneficier que de ces eructations passageres et des sources d'eau chaude qu'il alimente. Le jour suivant, pour calmer nos frustrations, nous sommes alles a son pied pour inspecter de plus pres les cordons de lave (recents 1992 !) et les fumeroles rejetees. Apres cette journee dans les basses terres (32 deg) on s'est rapproche d'un autre volcan (Poas) et avont passe la nuit cette fois a 2400m (donc plutot froid). Le Costa Rica est _vraiment_ un pays de contraste. Et a nouveau retour a San Jose, notre quartier general, apres avoir accompagnes nos amis Cheryl & Alan a l'aeroport. On quitte la race des automobilistes pour redevenir cyclistes. Demain, apres avoir recupere le velo de Youssef qui subit une petite reparation suite a sa chute, depart vers le Pacifique et ses plages... Surf !
On a campe a Orosi dans une communaute un peu hippie ! On a fait la connaissance d'un botaniste en voyage d'etude, qui etait a la recherche de plantes derivees du poivrier qui abritent des fourmis ... Il nous a propose de l'accompagner dans le parc national voisin (Tapanti) et on a evidemment accepte. Visiter un parc national dans ces conditions : parfait ! Nous nous sommes ensuite deplace vers Turrialba (passant de 1200m a 600m via 3 cols a 1600m ...) capitale du rafting. On a donc fait du rafting aujourd'hui vendredi, dans des conditions ideales : superbe soleil pas mal d'eau et dans un cadre extraordinaire : une jungle dense et sauvage, des paysages incroyables, et - cerise sur le gateau - des toucans ! (deux pour etre precis ...). Bref un bout de paradis sur terre. Un petit mot sur la meteo pour finir. On vient d'entrer dans la saison des pluies, et ce n'est pas un vain mot : il pleut quasi chaque jour, en general a partir de 14h jusqu'a la tombee de la nuit, parfois toute la journee ... Bref les conditions ideales pour camper (par exemple ...) Mais on tient bon, le moral est la ! Ce week end retour sur San Jose pour accueillir nos amis de San Antonio (TX).
Apres un long, tres long voyage (Geneve-Munich-Chicago-Mexico-San Jose (soit pile 24h !)), Nous sommes arrives a San Jose capitale du Costa Rica a 1h30 (du matin bien sur...) avec tous nos bagages, et qui plus et n'avaient pas l'air d'avoir souffert du transit. Il ne paraissait pas vraiment approprie de prendre la route a cette heure ci, nous avons donc attendu le lever du soleil apres avoir monte les bagages sur les velos. Tres romantique le lever du soleil devant la porte sortie d'un aeroport, tres... 5h30 donc, cap sur la capitale distante de 20 km. Effectivement 18 mois d'abstinence ca laisse des traces... Bref 3h pour 20 km et le cocxys s'en souvient encore. Les 2000 premiers km seront les plus durs Par contre la circulation est comment dire, intense et c'est a grandes bouffees de volutes de diesel noire que nous sommes arrives. Question meteo, la nuit fut agreablement fraiche, jusqu'a 10h du matin, temps couvert et quelques gouttes de pluie puis montee des temperatures a partir de 11h... On nous a predit des orages ce soir, a confirmer... Quete de l'hotel, les talents de limier et de negociatrice de Sophie nous ont permis de trouver un rapport qualite-situation-prix imbattable 19.- la chambre (avec salle de bain privee !) proche toute commodites, dont le web cafe duquel on vous parle a l'instant... Programme pour les 2 jours a venir : se reposer (oui je sais, ca va encore faire rire certains...) et commencer a organiser la vadrouille avec les Hamilton (nos amis americains du Texas) la semaine prochaine... Ouh la prolixe cette fois ci, va falloir garder le rythme... |
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