CAMP 1999 :
Les Tours de France d’anthologie
[ Mot d’introduction]
Une course sans coureurs, c’est comme un camp sans scouts… c’est impossible alors…
Celui d’entre vous qui me renvoit, le premier, une carte postale avec le nom des coureurs suivants… recevra le premier jour du camp une bouteille de Coca-Cola. Lionceau
Liste de ce qu’il te faut prendre :
Premièrement :
Ton vélo en parfait ordre de marche (avec une chambre à air de rechange et quelques rustines)…
Attention, nous insistons sur le fait d’un vélo en parfait état de marche, si nous te demandons de prendre ton vélo c’est pour l’utiliser régulièrement.
Tu respecteras également la charte élaborée par nos soins et les consignes imposées les jours où tu circuleras à vélo pendant le camp.
Deuxièment, répartis dans ton sac à dos et dans un sac de voyage type "CGER" (Les petits rectangulaires), tu mettras :
Pour le jour du départ, tu porteras sur toi, ton uniforme impeccable et tu seras muni de ta carte d’identité… En ce qui concerne ce dernier, nous te tiendrons informé quant aux modalités pratiques.
Ton sac de voyage (de petite taille, nous insistons)… tu l’apporteras plus tôt au local et nous nous chargerons du transport de ce dernier jusqu’à l’endroit de camp… tu auras déjà bien assez de ton vélo et de ton sac-à-dos.
Ci-dessous la charte que nous remettrons dans l’intendance et que tu t’engageras de respecter :
LA CHARTE DU CYCLO-SCOUT :
Agouti, Autour, Héron & Lionceau.
D’ailleurs à propos de ce sixième point, voilà une revue de presse extraite du journal le Monde à propos du Tour ’98 :
MARDI 4 août 1998
" La lutte contre le dopage a longtemps
manqué d'une volonté politique forte "
Propos recueillis par Benoît Hopquin et Patrick Jarreau
Dans un entretien au " Monde ", Marie-George Buffet, ministre de la
jeunesse et des sports, déclare qu'elle ne cédera pas aux pressions
qui s'exercent et qu'elle s'efforcera de déclencher des actions contre "
ceux qui achètent, fournissent et administrent les substances " " Il y a
un an, vous affirmiez vouloir vous attaquer aux filières du dopage.
C'est exactement ce à quoi nous assistons aujourd'hui. Quel aura été
votre rôle ? - L'existence de ces filières, très organisées et très
lucratives, n'est effectivement pas une surprise.
Lorsque je suis arrivée au ministère, en juin 1997, il ne m'a pas fallu
beaucoup de temps pour comprendre que le dopage était sorti d'une
ère artisanale. Des sportifs, des médecins, des entraîneurs, des
dirigeants, sont venus m'en parler avec une très grande franchise. Ce
qu'ils m'ont dit ne laissait pas le moindre doute sur l'ampleur et la
gravité du problème. Il est donc injuste d'affirmer que tout le monde a
toujours fermé les yeux. Des femmes et des hommes n'ont cessé de
tirer des signaux d'alarme. Mais ils ont été peu entendus.
" Du côté des pouvoirs publics, les bonnes intentions n'ont
certainement pas manqué. Mais les actes ont peu suivi.
Ce qui a longtemps fait défaut à la lutte contre le dopage, c'est surtout
une volonté politique forte.
Une volonté qui consiste à ne rien cacher, à s'attaquer aux causes
profondes du dopage, à ne jamais céder aux pressions qui s'exercent,
et je peux vous dire qu'elles existent.
Je crois que c'est cette détermination, concrétisée par des moyens
accrus et une nouvelle loi, qui a donné une tout autre envergure à
cette lutte.
- Que pensez-vous des protestations des coureurs contre l'action de la
justice et de la police judiciaire durant ce Tour de France ?
- Quand ils sont confrontés à des procédures de droit commun, les
sportifs sont des justiciables comme les autres. Avec des contraintes et
des droits. Et s'il est vrai qu'à chaud certains coureurs et directeurs
sportifs ont eu des réactions très vives, je note qu'aujourd'hui, avec un
peu de recul, nombre d'entre eux disent souhaiter que l'action de la
justice aille jusqu'à son terme.
Cette recherche de vérité et de responsabilités est indispensable.
N'oublions jamais qu'au bout de ces trafics il y a des risques prouvés
de maladies cardiaques, de cancers, de dépressions, d'hépatites !
La première dimension du combat contre le dopage est d'ordre
éthique.
- Où se situent, à vos yeux, les responsabilités dans le recours des
sportifs professionnels au dopage ?
- Pas seulement les professionnels. Il faut bien mesurer l'étendue de
cette pratique. En 1997, sur 221 contrôles positifs, 27 concernaient le
sport de haut niveau, tous les autres étaient issus de compétitions de
niveau départemental et régional.
Ce qui signifie que, chez des sportifs de plus en plus jeunes, il existe
un risque énorme de considérer le dopage comme une sorte de
passage obligé.
On m'objecte parfois que le culte du résultat à n'importe quel prix
n'est pas propre au sport. Cela le rend-il acceptable pour autant ?
C'est même parce que le sport a un effet de miroir des aspirations
profondes de la société française que le dopage est massivement
rejeté.
Plus qu'une tricherie, c'est un détournement total de sens et de
valeurs, au moment où l'on attend du sport qu'il construise des
repères, du lien social, de la solidarité, " Ces dérives sont amplifiées
chez les professionnels, en raison de la pression considérable des
enjeux commerciaux sur les sports les plus médiatisés.
Et ce n'est pas être dogmatique que de reconnaître que l'arrivée
massive et débridée de l'argent dans certains sports a fonctionné
comme une incitation à gagner coûte que coûte. " En même temps,
on voit bien comment le recours au dopage met en évidence une
chaîne de responsabilités.
Toutes doivent être abordées. Comment espérer gagner cette bataille
si, par exemple, les instances sportives n'allègent pas les calendriers
des compétitions au plan national et international ?
Si les temps de repos et de récupération ne sont pas respectés ? " Sur
ce point, j'approuve la décision que vient de prendre la direction du
Tour d'un retour à deux jours de repos dans la Grande Boucle. Je
crois également qu'il est devenu urgent, au niveau européen, d'avoir
des actions communes contre les trafics, et d'unir nos efforts sur la
recherche, comme je l'ai proposé récemment à mes homologues de
l'Union européenne.
- La loi antidopage a été adoptée par le Sénat et doit être
prochainement soumise à l'Assemblée nationale. Après les
événements survenus lors du Tour de France, ne craignez-vous pas
une surenchère des députés ?
- Non. D'abord parce que les affaires de dopage qui ont éclaté dans ce
Tour de France ne prennent pas à contre-pied le contenu de la
nouvelle loi. Au contraire. Sur bien des aspects, comme la lutte contre
les pourvoyeurs, les faits qui ont surgi soulignent la pertinence d'un
renforcement des moyens judiciaires et d'une aggravation des peines.
D'autre part, lorsque le texte est venu en première lecture devant le
Sénat, le vote unanime qui s'est dégagé, autant que la qualité du
débat qui l'a précédé, témoignent d'une très large volonté de changer
la loi de 1989.
Les choix essentiels proposés par le gouvernement ont été retenus
dans leur cohérence : développer la prévention, mieux protéger la
santé des sportifs, s'attaquer plus efficacement aux filières, se doter
d'une autorité indépendante. Plusieurs amendements ont permis
d'enrichir le projet initial.
Je souhaite qu'il en soit de même à l'Assemblée nationale.
- Votre projet de loi insiste sur le suivi médical des athlètes. Or la
présente affaire indique la compromission de nombre de médecins du
sport. Comment s'assurer de leur participation à la lutte antidopage ? -
Commençons déjà par clarifier les choses. Le terme générique de "
médecins du sport " recouvre des situations complètement différentes.
On peut quand même difficilement mettre sur le même plan un
médecin agréé par le ministère pour procéder à des contrôles
antidopage dans le cadre d'une mission de service public, et un
médecin employé sous contrat privé par un sponsor.
Incontestablement, le respect de la déontologie dans l'exercice de la
médecine sportive rend nécessaire une distinction des situations, des
fonctions, des responsabilités.
" C'est pourquoi, avec le secrétaire d'Etat à la santé, Bernard
Kouchner, nous venons de constituer un groupe de travail commun
aux deux ministères, auquel est associé le Conseil de l'ordre. Nous
avons fixé à ce groupe trois objectifs majeurs : proposer des mesures
destinées à mieux garantir l'indépendance, la confidentialité et le
respect de la déontologie ; identifier les contraintes actuelles qui
pèsent sur le fonctionnement de la médecine sportive ; évaluer la
nécessité d'un renforcement des sanctions en cas de manquements à
la déontologie.
" En ce qui concerne le suivi médical des athlètes de haut niveau, il
faut bien reconnaître que ce dispositif est très inégalement mis en
oeuvre selon les fédérations. C'est pourquoi la nouvelle loi le rendra
obligatoire, et fixera un règlement type.
A partir de ce cadre, les fédérations établiront un protocole propre à
chaque discipline.
- Votre projet de loi continue de laisser l'initiative des sanctions aux
fédérations, sous le contrôle renforcé d'une haute autorité.
Pensez-vous que les fédérations aient encore une force de police
dans leur discipline ?
Souhaitez-vous que la justice étende ses investigations aux autres
sports ?
- Le combat contre le dopage ne se gagnera pas sans le mouvement
sportif. Autant il était illusoire de penser qu'un tel problème pouvait se
régler comme " une affaire de famille ", autant ce serait une très
grave erreur de dessaisir le sport d'un enjeu qui touche à son
existence même. L'alternative n'est pas entre un sport en dehors des
lois et un sport sans aucune loi. D'autre part, sur les questions
directement liées au dopage, comme le calendrier des compétitions,
les programmes d'entraînement, la prévention, le suivi médical, ce
sont bien les instances qui ont une responsabilité et des pouvoirs de
décision. On ne doit donc pas opposer la part essentielle qui revient
au mouvement sportif, et celle, indispensable, qui incombe à la
justice, quel que soit le sport.
- Vous avez saisi votre collègue du ministère de la justice à la suite
des affaires de dopage à la nandrolone qui a frappé différents sports.
Où en est le dossier ?
- C'est un dossier qui est entre les mains de la justice. Je ne ferai donc
aucun commentaire à ce sujet. Je tiens cependant à rappeler que ma
démarche visait précisément à déclencher une action contre les
pourvoyeurs de produits. Jusqu'à présent, dans les affaires de dopage,
seuls les utilisateurs étaient sanctionnés sur le plan sportif. Mais ceux
qui achètent, fournissent et administrent les substances n'ont jamais
été inquiétés. Ce ne sera plus le cas. "
Les renseignements pratiques :
Départ : Gare de Court-St-Etienne, le vendredi 02/07/99… plus d’infos suivront.
Retour : RDV à Court-St-Etienne, le vendredi 16/07/99 pour un goûter avec tes parents pour terminer le camp en beauté. Plus de renseignements suivront également.
Adresse pour le courrier :
Monsieur. …………………..
Chez Monsieur Jean Bertrand
Rue de Baives, 3
6591 Macon
Téléphones uniquement en cas d’extrême urgence :
Propriétaire : 060/51.21.19.
Agouti (GSM) : 075/98.07.51
Prix : 4500 F par scout (8000 pour deux enfants inscrits à la troupe). Cette somme est à verser sur le compte de la troupe pour le 1 juin au plus tard, avec la mention " inscription de … "
N° de compte : 732-3272643-11
Il vous sera également demandé de bien vouloir remplir les autorisations parentales suivantes :
dans le cadre d’activités scoutes. Elle devra être légalisée par la commune.
Vous trouverez également ci-joint une attestation de présence au camp (enfin dans la convocation… c’est pas trop tôt) ainsi qu’un talon d’inscription et un fiche médicale pour ceux pour qui n’en on pas encore rempli cette année, également à renvoyer chez Lionceau avant le 1 juin 1999.
Mon adresse :
Gaëtan Oleffe
10, rue des Queutralles
1490 Court-St-Etienne
Et bien, que le meilleur gagne !
Cette année, le tracé du Tour est fantastique… pour le camp nous avons fait notre part du boulot à vous de jouer et ce sera du tonnerre !
Autorisation de circulation à l’étranger :
Je soussigné ……………………………….. autorise mon fils …………………………….à circuler en France du 02/07/99 au 16/07/99 dans le cadre d’activités scoutes sous la responsabilité de Gaëtan Oleffe (Chef de troupe 10° Unité FSC Court-St-Etienne) et du reste du staff.
Fait à …………………….., le …../…../……..
Signature :
Cachet de la commune :
Talon d’inscription :
Je soussigné .......................................................................................... domicilié à ............................................................................................ autorise mon fils ................................................................................... à participer au camp organisé par la troupe de Court-St-Etienne (10° SV) du 02 au 16 juillet 1999. Durant le camp, je place mon fils sous la responsabilité de Gaëtan Oleffe.
J’autorise par la présente le chef de camp, Gaëtan Oleffe, à prendre de sa propre autorité toute mesure préconisée par le médecin comme nécessaire à la santé de mon fils en cas de maladie ou d’accident survenant pendant le camp dans le cas où les circonstances d’urgence ne permettraient pas de me contacter et d’obtenir mon approbation préalable dans les délais nécessaires.
Fait à ................................................. Le ........./........./....................
Signature:
E VIVA MARCO PANTANI !