. . . . . . E.N.D.L.E.S.S. V. XI . . . . . .

Q: How many psychologists does it take to change a light bulb?

A: Just one, but the lightbulb has to want to change.

Chapiter un

School happened and passed. I had my exams, studied for them all two days beforehand at most. Last exam was chimie; the ex-teacher was great, I like the class but I dislike exams. J'étais placée en face de la porte, et un courant d'air soupirait heureusement de temps à autre. Les filles d'en arrière devaient mourir de chaud, et moi je répondait molement aux question très confortablement. C'est la première fois que j'était si heureuse de faire un examen.

J'ai voulu me retourner faire un salut à Carol avant que la prof ne finisse de passer les copies, mais je n'ai pas pu, alors j'ai regretté un peu, et en partant elle était déjà partit sans que je ne l'ai vue. Je me suis promenée dans l'école, il était 11:30 et mes parents ne devaient venir me chercher qu'à midi. Un vendredi midi, et je venait de finir mon dernier examen du secondaire. Mon uniforme me semblait confortable, depuis cinq ans je connais très bien ses limites. J'ai voulu lire les penssée écrites sur le mur mais une surveillante m'a encouragé à sacrer mon camp, alors je lui ai sourit quand elle m'a dit à lundi. Je reviends pas lundi, madame. Je reviends pas.

***

Je cherchai le petit monsieur pour qu'il me grave mes projets d'école, mais il était absent. Merde alors je voulait mes fichiers moi. Tant pis. Ses jours-ci je me rends compte que j'oubli de plus en plus le passé. Je fait de la place pour demain.

Je devais donner des dossars de l'école au professeur d'éducation physique, car sinon on les garderais pour la vie. Il ont été très drôle, tous deux oublié sur nos dos après une sourée de soccer, le bleu pour ma soeur et le rouge pour moi. Mais on ne ferait jamais rien avec, et l'école manque de dossard, peut-être tous volés par des nuageuses comme nous. Donc je devais les rendre. J'ai demandé, fait passer des feuilles et harceler des filles afin de faire une liste de livres de recommandations. Normalement la prof de français le fait, mais elle a été trop pétasse ses derniers temps. Carol dit qu'elle étais malade, mais je t'ai vu malade, j'ai été malade, la prof de biologie en secondaire trois à eu la mêmem maladie, et on a jamais été aussi bitch avec tout le monde. Du moins, moi, c'est naturel. Alors je devais donner la liste à la prof, car peut-être que ainsi les filles de l'année prochaine auront une liste.

Le professeur d'histoire est arrivé à ma hauteur et s'est tournée pour me dire quelque chose. En espadrille, en bas serrés gris et en chandail barré vert et jaune, il ressemblait à sa personalité. L'on s'était croisé le matin dans le corridor, et il m'avait dit que j'avais eu 88% dans mon examen. J'ai été surprise qu'il est fini de corrigé. Plus tard j'ai réalisé que j'avais eu une fuckine bonne note.

Il m'a regardé, attendant quelque chose avec amusement. J'ai alors vu qu'il tendait la main, pour que je la serre. Et merde. Je l'ai prise, et il m'a dit, simplement, "félicitation".

Personne d'autres ne me l'avait dit, personne d'autre ne me le dira non plus. Et je crois que, peut-être, il était le seul à avoir remarqué combien contente j'étais de finir cette école. Cela commencait à sérieusement m'étouffer et j'avais laissé tomber anyway.

Le vendredi d'avant, je venais de rentrer chez moi, en jupe d'école et en chandail commemoratif de la parade de mode, avec de la crème fouétée sur l'épaule et la joue. J'avais regardé la maison, vide, et je m'étais servi du jus. En levant la tasse, je me suis tournée et j'ai regardé la cuisine, doucement éclairée, chaude et recluse et vide de personne et de futur. à remplir. J'ai laissé tomber la tasse, mes genous se sont écroulé, et j'ai pleurer par terre de soulagement, dans l'air chaud et vide d'été. Dans une semaine, j'irais chercher Julie je me suis dites. Et j'ai encore plus pleurer, car je n'en pouvait plus d'être seule dans la maison.

Antoine était à l'armée six jours sur sept, lequel il passe avec sa bien aimée. Charles est quelque part entre ses cours d'été, sa chambre et son monde imaginaire d'une vie de jeux video exclusivement. Daniel n'est plus là depuis quelques mois déjà, il viend le samedi lorsque je prépare mes examens ou que je broue dans ma chambre. Maman fait cette année partie du syndicat, et reste tard, comme avant, mais mange désormais son pop-corn devant ses dossiers au lieu de Daniel Jackson. Papa n'a jamais été des plus présent et je sais qu'il suit toujours ses cours de tai-chi. Un jour il me montrera. Même le chat s'enfuit de moi pour dormir au dehors, où je ne peux pas le rejoindre nu pied car il y a des fourmis partout. Et puis il y a Julie. Julie qui est au Nouveau-Brunsqick depuis le samedi 15 mai, le samedi avant que Joan ne casse avec moi. Ça m'a troué une balle de l'intérieur que Julie s'enfuisse hors du Québec pour un mois. Cela fait quelques années qu'elle déteste les québécois, cependant, alors elle avait besoin de partir, et ce n'est pas du tout de mes oignons de la retenir. J'ai vu que le voyage lui ferait du bien, alors je l'ai aprouvé.

J'ai vu que le voyage ne me ferait pas du bien mais je me suis dites que, si un oiseau encore partait du nid, peu-être que l'oisillon restant, en courant après ses frères car il se sent déjà seul, volerait peut-être aussi au lieu de tomber sur le sol de béton en bas. Je me suis accrapouti mais le béton était brûlant d'été, et l'oisillon à pardu quelques plumes, es remontés dans l'Arbre, une branches plus loin, et contemple le ciel assis sur le pointe des pieds, heureus d'avoir vu du paysage. Il a raison d'être content je crois, car il a laissé sa marque par terre en bas, marquan sa départure, histoire de faire chier ceux qui ne l'avait pas vu, ceux qui ne le connaissait pas et ceux qui pensait, comme lui, qu'il ne pourrait plus remonter. Dans vot face, salauds.

C'était mon opinion des professeur, dans tout les cas. Sauf, peu-être, la prof de français de secondaire quatre, l'ex prof de chimie, et celui-ci. La main de l'enseignant était toujours tendue, alors je l'ai prise, et en entendant son mot, j'ai fermé les yeux et je l'ai enserré. Ne faites pas de face, Monsieur, et vous les autres du corridor, regarder moi, car je vous envoit en grosse majorité chier. Je ne l'aurait jamais fait avant. Vous n'êtes plus mon professeur depuis 7 minutes, monsieur, j'ai pensé avec des yeux amusé. J'ai un père super. Contrairement à beaucoup de pères dont j'entends parler, je l'aime beaucoup. Vous avez deux fils, monsieur, et je ne sais pas s'ils grandiront pour être de bons enfants, mais je sais que vous êtes un bon père, et ça me rassure que je ne suis pas la seule. J'ai rien dit, cependant, car de toute manière ça aurait pas dépasser ma gorge tellement je voulait pleurer. Je lui ai remis les dossars, et la liste, en lui demandant de les mettres sur les burreaux des professeurs respectifs. Il n'a rien dit et m'a sourit quand je suis partie. Je ne me suis pas retournée, et une partie de moi à prié Dieu pour qu'il donne une putain de longue vie à ce prof.

J'ai appelé mes parents et après une serie de répondeurs ils ont dit s'en venir. J'ai appris que Dafné me cherchait et j'ai un peu sacré car j'étais supposée être déjà partie alors la folle aurait cherché longtemps. Je l'ai trouvé et je lui ai dit à lundi.

En sortant à l'extérieur, j'ai cherché un peu mon auto. Charles m'a envoyé la main à moitié, un leger sourire sur les lèvres et en marchant vers moi de sa démarche de grand mince. Mes parents, aux portes de l'auto, attendaient la porte ouverte. J'ai rit et j'ai couru les rejoindre, et on est partis aussitôt.

C'est ainsi que, en uniforme passé date du Pensionnat, j'ai coulé avec bonheur mon dernier examen du secondaire et que je suis arrivée au nouveau-brunswick neuf heure plus tard, dans un hôtel, pour revoir ma soeur, alors qu'il pleuverait le lendemain selon mes instincs.

La vie est fucking belle.

J'ai rit un peu et j'ai sourit doucement dans mon oreiller, dos à dos de Julie que je sentait respirer. C'était même pas sarcastique. Le vie est vraiment fucking belle lorsque vous êtes enfin retournée à ce que vous avez toujours aimé.

***

Chapitre deux

Nouveau brunswick was great. A mosquito had half bite me on the neck and so I was holding up my hand to it and rubbing at the blood when we entered the hotel lounge.

Ma première fois dans un hôtel. Ma première fois en dehords du Québec.

Une télévision donnait les nouvelles en anglais, et prédisait de la pluie qui suivrait la voiture des Hallé pour peu importe où ils iront, tout le temps de leur voyage. Une dame était debout devant et se tenait les bras en fixant le mur. Un couple arriva, et pensèrent que j'était un vampire, dans ma tête. On s'amuse où on peu. La madame du contoir parla d'un anglais sec et coupé et de tête et nasal. Combinaison diabolique et fatale. Elle nous a donné une clé, et on a essayé de faire peur à ma soeur (car elle nous attendait déjà dans la chambre) en cognant à la porte puis en se cachant sur les côtés. Elle a ouvert la porte avec un air zombie, et n'a même pas sursauté devant notre magnifiquement nulard "bou!". Avec un air de zombie elle a remarqué aussi qu'elle nous avait enfermé dehors.

Toujours avec un air drogué l'on a pu voir la chambre quelque temps plus tard. Des grands lits crème avec des murs crèmes et des tableaux de feuilles morte et des meuble de bois. La télévision jouait car Julie dormait en écoutant la télé avant qu'on vienne. cela explique son QI présent.

J'étais déçue, car je voulais des retrouvailles digne de l'ennui de la séparation. J'ai découverte que pour Julie, c'étiat des retrouvaille digne; son temps ici avait été très bon, quoique le "N-B soit très très très frrroid". Elle revenait simplement à la maison, d'un pas facile. Il faut dire que de mon bords de la frontière, j'avais eu 16 ans, j'avais perdu un amour, j'avais coulé quelques matières à l'école, j'avais passé des journées entières à lire sur le balcon et j'avais eu des hauts et des bas interessants. Il s'était passé peut-être trop de choses pour mettre dans des retrouvailles de mon côté mais pas assez qui ne l'interesse.

Je devait dormir avec ma mère dans un lit et Julie seule d'ans l'autre. La chambre en face contiendrais les garçons, qui s'arrangeront ensemble. je me suis fachée avec ma mère cependant.

En retournant dans la chambre à coucher, elle attendait sur le lit pour utiliser la chambre de bain. On était encore fachés on dirait.

Quelle conne.

Alors je me suis mise au lit, me collant le plus du côté opposé à la chambre de bain, pendant que mère prennait sa douche. Après quelques secondes je n'y pouvait plus et j'ai demandé à Julie si je pouvais dormir avec elle, ce qu'elle accepta. J'étais heureuse de pouvoir sentir ma soeur en 100% au lieu de l'odeur de peinture et d'elle qui est diluée dans sa chambre.

En sortant de la chambre de bain ma mère s'est couchée sans hésitation et s'est levé avant mon réveil le lendemain.

J'ai rit une fois hystériquement, plus un hoquet, puis me suis calmée. J'ai sourit doucement dans mon oreiller, dos à dos avec Julie que je sentais respirer. Vous ne pouvez pas ne pas sourire lorsque vous avez retrouvé une de ces choses que vous avez toujours aimé.

***

to be continued