THE TRANSPORTER 
Cette nouvelle production de Besson ne pouvait passer inaperçu... Etant moi-même assez fan des productions de sa marque (gage d'une certaine kalité et d'une patte graphique unique >> remember Kiss Of The Dragon, la petite surprise du blockbuster ?) je restais tout de même assez sceptique quand au résultat d'un tel spectacle. L'histoire aussi simple qu'il n'y paraît et démarre avec Franck (Jason Statham = stupéfiant et charismatique) un transporteur qui se vend aux plus offrents qui a 2 règles dans son métier : aucun nom et ne jamais ouvrir les colis qu'il transoprte pour le compte des autres. Comme par hasard, il va devoir transporter un colis lors d'un deal qui va l'attirer les plus beaux emmerdes du monde, des ennuis qu'il multiplie en l'ouvrant pour y découvrir une jeune demoiselle du nom de Lai (Shu Qi = méga sexy + cute)... 

Un départ assez excitant qui  se dilue cependant petit à petit au fur et à mesure du dévoilement de l'intrigue, en effet les méchants comme d'habitude vont faire des misères au bon gentil qui va exploser la gueule à tout le monde. Une imitation amère de Jet Li lors des ratatouillements (chorégraphie de Cory Yuen oblige...), des bad guy avec des gueules pas bien rasés, un concept des boats-people bien chiant et déjà exploité merdiquement par l'Arme Fatale 4 de Richard Donner... Bref, autant de défauts qui pourraient faire sombrer le film dans les oubliettes... Mais non. Non, car le gentil est méga beau et musclé, une montagne de muscle , de flegme qui impose un magnétisme saisissant dès la première image, et qui ne vous quittera plus jusqu'à la fin du film. Un mec bien viril qui en jette, l'illustration d'un monde de brute bien couillu par excellence qui contraste avec la douceur de Shu Qi, des scènes de poursuites plus excitantes que celles des TAXI, des moments agréables proposés par une succession de vaudevilles  bien orchestrés (voir la scène où Lai s'affirme comme étant la petite ami de Franck devant le flic, ou encore Franck lui demander de se taire pour apprécier le silence...) qui brise une certaine monotonie imposé par la loi du blockbuster imparable censé pomper le fric des pauvres spectateurs bien consentant. Sauf que l'oeuvre étant bien honnête et surtout bien sympathique (et donc moins prétentieux que TAXI 3, un autre gros blockbuster) on y adhère sans arrières-pensées.