Denis Diderot (1713-1784)
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Jacques le fataliste et son maître
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Si vous me savez peu de gré de ce que je vous dis, sachez m'en beaucoup de ce
que je ne vous dis pas.
(p.41)
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Je n'aime pas à parler des vivants, parce qu'on est de temps en temps exposé
à rougir du bien et du mal qu'on en a dit; du bien qu'ils gâtent, du mal qu'ils réparent.
(p.89)
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La vie se passe en quiproquos. Il y a les quiproquos d'amour, les quiproquos
d'amitié, les quiproquos de politique, de finance, d'église, de magistrature,
de commerce, de femmes, de maris...
(p.89)
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Il y a longtemps que le rôle du sage est dangereux parmi les fous.
(p.103)
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Ne payer jamais d'avance, si vous ne voulez pas être mal servi.
(p.114)
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Elle disait plaisamment de la religion et des lois, que c'était une paire
de béquilles qu'il ne fallait pas ôter à ceux qui avaient les jambes faibles.
(p.298)
(Editions Gallimard. Collection Folio)
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Pensées sur l'interprétation de la nature
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Il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles
emploient toute ton attention.
(introduction)
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Aie toujours présent à l'esprit que la nature n'est pas Dieu, qu'un homme n'est
pas une machine, qu'une hypothèse n'est pas un fait; et sois assuré que tu ne
m'auras point compris, partout où tu croiras apercevoir quelque chose de contraire
à ces principes._
(introduction)
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Heureux le géomètre en qui une étude consommée des sciences abstraites n'aura
point affaibli le goût des beaux-arts, à qui Horace et Tacite seront aussi
familiers que Newton, qui saura découvrir les propriétés d'une courbe et sentir
]es beautés d'un poète, dont l'esprit et les ouvrages seront de tous les temps,
et qui aura le mérite de toutes les académies !
(parag.3)
(voir bibliothèque en ligne ci dessous)
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voir:
Biographie,
Livres en lignes,
Pensées sur l'interprétation de la nature,
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