-
«Citoyen français, je revendique le droit accordé à tous les citoyens de
joindre allégeance à l'Etat national et liberté de croyance et de sympathie.»
-
«Je n'ai jamais été sioniste, d'abord et avant tout parce que je ne m'éprouve pas juif...
Mais je sens plus clairement qu'hier que l'éventualité même de la destruction d'Israël
me blesse jusqu'au fond de l'âme. En ce sens, j'ai confessé qu'un juif n'atteindrait
jamais à la parfaite objectivité quand il s'agit d'Israël.»
(Raymond Aron, après la guerre des Six- jours et les fameuses déclarations du général de Gaulle sur le «peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur»)
voir:
Biographie,
|
Début de page
Page d'accueil
-
«J'affirme, donc, s'il le faut, face à la mort, que je suis né juif; que je
n'ai jamais songé à m'en défendre ni trouvé aucun motif d'être tenté
de le faire. [...] Etranger à tout formalisme confessionnel comme à
toute solidarité prétendument raciale, je me suis senti, durant ma vie
entière, avant tout et très simplement français. Attaché à ma patrie
par une tradition familiale déjà longue, nourri de son héritage spirituel
et de son histoire, incapable, en vérité, d'en concevoir une autre où je
puisse respirer à l'aise, je l'ai beaucoup aimée et servie de toutes mes
forces. Je n'ai jamais éprouvé que ma qualité de juif mît à ces
sentiments le moindre obstacle.»
(Mots de Marc Bloch, dans le testament qu'il rédige en 1943, quelques mois avant d'être torturé et de tomber sous les balles nazies)
voir:
Biographie,
Article très complet en anglais,
Quelques liens,
8080/home/barreyre/Bloch.htmlLa réforme de l'enseignement
|
Début de page
Page d'accueil
-
«Etre juif, c'est d'abord la religion. Ensuite, il y a la mémoire: être
juif, c'est partager une conscience collective fondée sur l'Histoire.
Enfin, il y a Israël: être juif, c'est aussi se sentir solidaire d'Israël.»
(Henri Hajdenberg était président du Conseil représentatif des institutions juives de France)
voir::
voir l'article de l'Express,
d'où ces déclarations sont reprises.
|
Début de page
Page d'accueil
Je ne lui ai pas dit au revoir
Des enfants de déportés parlent.
-
Etre juif, c'est très difficile; le rester envers et contre tout apparaît parfois
aberrant, quand on n'est, comme moi, ni pratiquante ni même croyante. Mais le
refuser, ce serait quelque part invivable,...
...
Ayant échappé aux persécutions nazies, j'ai gardé le sentiment que la vie m'avait
été « accordée » une deuxième fois.
(p.20)
-
Ma femme est juive, je ne crois pas que j'aurais pu me sentir bien avec quelqu'un de
non juif.
(p.64 - témoignage de Paul)
(Edition Gallimard.1979. collection Folio)
|
Début de page
Page d'accueil
|