Yves Frisch - Citations par mot clé


mot(s) clé(s)  :   souffrance|souffrir


  1. Car c'est soi-même qu'on abîme le plus, quand on fait souffrir quelqu'un. (p.41)
    [ Frédéric Beigbeder (1965- ...) dans L'amour dure trois ans ]

  2. Car l'amour ce n'est pas seulement: souffrir ou faire souffrir. Cela peut aussi être les deux. (p.110)
    [ Frédéric Beigbeder (1965- ...) dans L'amour dure trois ans ]

  3. Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte. (p.9)
    [ Albert Cohen (1895-1981) dans Le livre de ma mère ]

  4. La grande question dans la vie, c'est la douleur que l'on cause, et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le coeur qui l'aimait... (p.113)
    [ Benjamin Constant (1767-1830) dans Adolphe ]

  5. La souffrance physique est la seule propriété inaliénable de chacun et chacune. (p.61)
    [ Peter Diener (1930- ) dans Le journal d'une folle [2001] ]

  6. Oh! la naîveté de Dostoïevski. il croyait que la souffrance physique aurait détourné l'attention de la victime de l'attente de la mort... ... Comme il avait tort concernant la souffrance physique! Et je ne parle même pas de cette différence non négligeable: les bagnards de son temps étaient condamnés pour des crimes, nous autres de l'Holocauste étions condamnées par des criminels. Oui, notre siècle est celui des crimes sans châtiment. (p.81-82)
    [ Peter Diener (1930- ) dans Le journal d'une folle [2001] ]

  7. If there is a meaning in live at all, then there must be a meaning in suffering. (p.106)
    [ Viktor Frankl (1905 - 1997) dans Man's search for meaning: an introduction to logotherapy (1946) ]

  8. La question n'est donc pas de savoir si un homme est faible ou s'il est fort; mais s'il peut soutenir le poids de ses souffrances, qu'elles soient morales ou physique;.. (p.72)
    [ Johann Wolfgang Goethe (1749 - 1832) dans Les souffrances du jeune Werther ]

  9. C'est seulement dans la souffrance que nous sentons parfaitement toutes les grandes qualités qui sont nécessaires pour la supporter. (p.308)
    (Les affinités ellectives. Editions Gallimard 1954 - Traduction de Pierre de Colombier . collection Folio)
    [ Johann Wolfgang Goethe (1749 - 1832) dans Les affinités électives ]

  10. La souffrance endurée est endurée. Irréparable! (p.25)
    [ Roger Ikor (1912 - 1986) dans Les eaux mêlées (prix Goncourt 1955) ]

  11. ...comment savoir à quel moment la souffrance devient inutile ? comment déterminer l'instant où ça ne vaut plus la peine de vivre ? (p.435)
    (Gallimard 1984 et 1987 .Traduit du Tchèque et revu par l'auteur. Collection folio)
    [ Milan Kundera (1929 - ) dans L'insoutenable légèreté de l'être ]

  12. Le trépas vient tout guérir; Mais ne bougeons d'où nous sommes: Plutôt souffrir que mourir, C'est la devise des hommes. (Fables I-16: La mort et le bucheron)
    [ Jean de la Fontaine (1621-1695) dans Maximes tirées des Fables ]

  13. Que vous soyez ou non croyant, que vous soyez ou non «patriote», si un choix vous est donné, ne vous laissez pas séduire par l'intérêt matériel ou intellectuel, mais choisissez le domaine qui peut rendre moins douleureux et moins périlleux l'itinéraire de vos contemporains et de vos descendants. (dans : ??? )
    [ Primo Levi (1917-1987) dans La trève ]

  14. La souffrance n'a aucun effet magique. Le juste qui souffre ne vaut pas à cause de sa souffrance, mais de sa justice qui défie la souffrance. (p.170)
    (Editions Albin Michel 1963)
    [ Emmanuel lévinas (1906-1995) dans Difficile liberté ]

  15. Pour mesurer la constance il faut nécessairement savoir la souffrance. (Livre III, chap. X)
    (Edition Librairie Générale Française, 1972. dans le livre de poche)
    [ Michel de Montaigne (1533-1592) dans Essais ]

  16. La souffrance tue l'orgueil. (p.378)
    [ Bahya Ibn Paqûda (11me siècle) dans Les devoirs du coeur (1080) ]

  17. Deux expériences projettent leur ombre sur mon existence: la première est la constation que le monde est inexplicablement mystérieux et plein de souffrance; la seconde, le fait que je suis né à une époque de déclin spirituel de l'humanité.
    Mon existence a trouvé sa base et son orientation à partir du moment où j'ai reconnu le principe du respect de la vie, qui implique l'affirmation éthique du monde.
    C'est ainsi que j'ai pris position et que je voudrais travailler à rendre les hommes plus profonds et meilleurs, en les amenant à penser sur-mêmes. Je suis en désaccord avec l'espit de ce temps, parce qu'il est plein de mépris pour la pensée.
    On a pu douter que la pensée fût jamais capable de répondre aux questions sur l'univers et sur notre relation avec lui, de sorte que nous puissions donner un sens et un contenu à notre existence.
    Dans le mépris actuel de la pensée entre aussi de la méfiance. Les collectivités organisées, politiques, sociales et religieuse de notre temps s'efforcent d'amener l'individu à ne pas se forger lui-même ses convictions, mais à s'assimiler seulement celles qu'elles tiennent toutes prêtes pour lui.
    L'homme qui pense par lui-même, et qui en même temps est libre sur le plan spirituel, leur est un être incommode et mystérieux. Il n'offre pas la garantie qu'il se fondra à leur gré dans l'organisation.
    Tous les groupements constitués recherchent aujourd'hui leur force moins dans la valeur spirituelle des idées qu'ils représentent et des hommes qui leur appartiennent, que dans leur complète et exclusive unité. C'est de cette unité qu'ils croient tenir leur plus grande puissance offensive et défensive.
    C'est pourquoi l'esprit de notre temps ne déplore pas que la pensée ne semble pas à la hauteur de sa tâche, mais s'en réjouit au contraire. Il ne tient pas compte de ce qu'en dépit de son imperfection elle a déja accompli. Il ne veut pas reconnaître , - contre toute évidence, - que le progrès spirituel a été jusqu'ici l'oeuvre de la pensée. Il ne veut pas davantage envisager que la pensée accomplira peut-être dans l'avenir ce qu'elle n'a pu réaliser jusqu'ici. L'esprit de notre temps néglige ces considérations. Ce qui lui importe, c'est de discréditer de toutes les façons possibles la pensée individuelles...
    [ Albert Schweitzer (1875-1965) dans Ma vie et ma pensée. [1931] (Epilogue) ]

  18. Je n'ai jamais essayé de me dérober à cette communion de souffrance. Il me semblait aller de soi que nous devons tous aider à porter le fardeau de douleur qui pèse sur le monde.
    [ Albert Schweitzer (1875-1965) dans Ma vie et ma pensée. [1931] (Epilogue) ]

  19. Je me suis attaché à l'idée qu'il était donné à chacun de nous de faire cesser un peu cette souffrance.
    [ Albert Schweitzer (1875-1965) dans Ma vie et ma pensée. [1931] (Epilogue) ]

  20. ...Ce n'est pas des torts, mais de la douleur qu'il importe de s'occuper. (p.337)
    [ Germaine de Staël (1766-1817) dans De l'influence des passions ]

  21. ...et qu'est-ce que l'homme, s'il n'a pas consolé l'homme, s'il n'a pas combattu la puissance du mal sur terre ?
    ...la douleur a raison contre les vainqueurs du monde. (p.249)
    (Editions Payot et Rivages)
    [ Germaine de Staël (1766-1817) dans De l'influence des passions ]

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auteur : Y.Frisch   Document généré le : 30/12/2001