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Tu buvais l'air à pleines mains... Et la nature se donnait à toi! Les champs, les voyages, la foret... Rien ne t'était indifférent... Nous marchions l'un près de l'autre Sans parler, le visage épanoui... Parfois nous nous regardions réjouis Etonnés d'avancer Nos coeurs battaient d'émerveillement. Nos corps se parlaient en silence! Rien ne nous était indifférent... Nous vivions d'espérance! Le jour et le soir nous étaient indifférents... Dans nos regards limpides Il n'y avait pas de lendemain |
L'épreuve est venue subite, impavible! Nous bouculant sous son passage... N'aurait pa été plus terrible, L'éclatement des orages... Eclopés, Les pas ébranlés, Nous avançons toujours Vers de meilleurs jours! Ne crains pas... Nous n'avons pas peur! C'est en gémissant qu'on trouve le bonheur... Il n'est pas de pleurs Qui nous feront oublier cette heure... Car c'est le seul moment qui nous appartient... C'est l'heure délicieuse ou se croisent nos regards. C'est le temps sublime des matins Qui se donnent à nous, sans égards... |
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