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Le coroner questionna Ernest sur ses allées et venues à partir du moment où Gaston B. était parti, soit vers 1.00h, dans la nuit du trois juillet.

Malgré les conseils de son avocat,sous la pression des questions qui n'en finissaient plus, à l'encontre des objections de son avocat, il finit par raconter qu'il avait aidé le fermier à descendre le cadavre jusqu'à la grève et profitant de la marée plus basse qu'à l'ordinaire, ils l'avaient jeté dans une des fosses latérales de la baie, là où il ne risquait plus de réapparaître à la remontée de la marée..

- D'après le témoignage de votre fermier, vous avez tiré un coup de fusil pour tuer un lièvre, ce faisant, trouant un des pneus de la voiture du détective..

- Tout à fait par accident, Monsieur...

- Êtes-vous revenu au Château après la noce ?

- J'y suis revenu.

- Pourquoi ?

- Vérifier auprès du concierge si tout s'était déroulé à la perfection et lui donner un pourboire.

- Le concierge n'a jamais fait mention de votre venue au Château...

Ernest suggéra que ce dernier l'avait sans doute oublié.

Le coroner, après un interrogatoire serré, en arriva à cette question:

- Pourquoi avez-vous piégé le tiroir de l'un des bureaux de la 301?

L'avocat prétexta que la question était tendancieuse.

Après de longs questionnements, Ernest avoua finalement qu'il espérait avoir la tête de Boudedieu.

Le coroner ordonna l'arrestation des trois comparses.

Des accusation d'homicide avec préméditation furent portées contre eux.

Fin.

L'auteur remercie le lecteur de son assiduité.

Je me ferai un plaisir de communiquer par courriel avec tout lecteur qui se demande en quoi cet essai peut être dit phénoménologique.

L'auteur.

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