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Bozo n'était pas cependant l'homme à se surprendre des paysages imprévus. Devant cette ville qui, de premier abord, se devait d'ètre redécouverte, il se mit à chercher les meilleurs moyens à exploiter pour arriver à l'atteinte de ses objectifs, c'est-à-dire pour répondre aux attentes de Boudedieu.

Il expérait pénétrer les lieux où la drogue pourvait ètre mise en vente d'une manière assez originale.  Il explorait déjà deverses hypothèses telles la simulation d'un gars en besoin de drogue, celle d'un buveur dans les bars, celle d'un dragueur...  Mais il préféra une manière tout-à-fait à lui d'en arriver à quelque chose.

Mais d'abord, il voulut explorer la ville en touriste. C'était la saison.  Muni d'un appareil photographique acheté à-pas-cher, il explora les quartiers et s'attarda principalement à celui d'Ernest, quartier fait d'une seule rue, à vrai dire, mais qui présentait une physionomie un peu semblable à l'idée qu'il s'était fait de Québec, avait sa venue.

Tout au contraire, c'était magnifique cette vue sur le fleuve avec, à l'arrière- plan, les villes de St-David, de St-Romuald et surtout de Lévis. Quel grandiose spectacle.

Il concevait qu'il ne couvrirait pas toute la ville en l'explorant à la marche... Prendre un taxi paraissait non-avenu en fonction des roles qu'il aurait à jouer, louer les services d'un caléchier, encore moins...


Il; aperçut un endroit où il y avait des motos à louer. Il en loua une .  La voici dans la cour d'un garçon dont le métier était justement de louer des motos.

Il enfourcha sa moto pour aller explorer les lieux de la ville qu'il s'était fixé d'aller visiter le soir-m^eme. C'est un tour de ville qui commença par les rues de la haute-ville.  Rue Cartier et la Grande-Harmilne et sa petite soeur la Ptite-Armile. C'était un centre de rencontres intéressant. Après avoir localisé l'endroit précis, il partit vers le Chemin Ste-Foy, s'arr^eta au coin, devant ce qui semblait estre une école. Là aussi, il mit un point sur la carte. Ensuite, il fila vers le Carré-d'Youville, via la rue St-Jean.  Il y avait làç des estaminets plus ou moins recommandables, sur lesquels il devrait jeter un regard, au cas de besoin. Il alla stationner sa moto tout près de la terrasse Dufferin. Là., c'était en touriste qu'il voulait aller admirer le Chasteau Frontenac.

"Il y aura des images à présenter à mes copains de Montréal, pensait-il, en cliquant sans ménagement sur sa caméra.