Bozo descend.
- Tes clefs...
Bozo remis les clefs.
- Ton permis...
Bozo remit son permis. Mais il avait oublié les certificats d'enregistrement de la moto.
- Mais pourquoi m'arrestez-vous, leur demanda-t-il.
- Tu conduis croche! Il est interdit de conduire en plus une moto à ces heures de la nuit. Tu n'as pas l'enregistrement de la moto.
- C"est une moto rapportée volée, observe l'autre après examen des pièces numérotés de la moto.
Bozo est placé face aux lumières de la voiture. Un des agents le fouille, l'autre se tient dans son dos.
- Tu sens quelque chose...
- On va te faire souffler dans la baloune, fit l'autre.
- Une voiture de remorquage est appelée.
Au mesme moment, une autre voiture de patrouille arrive en sens inverse. Deux autres agents en descendent.
La voiture de touage est entretemps arrivée. La moto est chargée.
Une voiture passa rapidement et un photographe le surprit, visage à découvert, lorsque par instinct, il se retourna pour regarder qui claxonnait. Il reconnut la casquette de l'un des deux jeunes gens à qui il avait offert une bière, quelques heures plus tost, au Frontenac.
Bozo est monté dans la voiture avec les policiers qui se dirigent vers le poste.
Il ne portait sur lui que les cartes d'identité personnelle. Qu'il leur eut dit qu'il était policier lui-mesme, personne ne l'aurait cru... Il pensa à Lanchard qu'il réussit à rejoindre.
Ce dernier y fut une heure plus tard.