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Au petit déjeuner ce matin, Lionel et moi parlions des pauvres citadins qui n'ont jamais vu que des rampes d'auto-routes et des rues pleines de slush, des briques et des pierres qui leur bouchent le ciel et qui doivent vivre dans en bruit d'enfer constant dans leur grande ville. Hélas, pour la plupart, ils s'ennuieraient à la campagne, ne "voyant rien" en regardant à l'horizon, "n'entendant rien" dans le battement d'ailes des oiseaux et le chant des grenouilles, se sentant abandonnés sans voisins et ayant peur de la nuit étoilée sans réverbères. Voilà pourquoi je remercie le Ciel bien plus souvent que je le prie. J'ai reçu cette grâce précieuse de "voir", d'entendre", de "comprendre" et d'aimer la nature, telle qu'elle est. Si vous voyiez ... Le magnifique manteau de neige étincelante qui recouvre à perte de vue, la terre des champs qui se reposent du labeur de l'été, tout autour de ma maison; Les joyeux sapins qui ont coiffé des centaines de petits bonnets blancs sur chacune de leurs branches et que les oiseaux s'amusent à faire dégringoler dans un bruissement soyeux ..... Les petites fumées qui sortent gaiement de leurs cheminées et qui, poussées par un même vent, dessinent de folles arabesques dans l'air froid du dehors; Les mésanges, les geais et les tourterelles qui se pressent aux mangeoires bien pourvues, les bruants des neiges qui s'excitent en bande au bord des routes, le pic qui continue son ménage des arbres et se paie le luxe quotidien de quelques becquées à même le bloc de suif suspendu à la corde à linge. Si vous "voyiez" tout ça, comme c'est beau... Alors, moi, je ne sais vraiment pas "quoi laisser avec dignité". Je prend tout! Denise |
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La nuit tous les chats sont gris à ce
qu'on dit.
La lune pleine qui innonde ma chambre de sa
blanche
Je descend. Dans la cuisine, Liza
ne bouge même pas.
Il est maintenant un peu plus de 4 h 00 du
matin.
Ils dorment, mais ils me parlent. De leurs
joies,
Ils dorment, mais ils me tiennent compagnie
Denise |
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L'expression habituelle du plaisir
Alors, quand tu éprouveras une telle
sensation,
Denise |