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Perles Littéraires de nos Amies(s) les Moustiques...

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Une histoire vraie...
Les Perles de la Mer
Moumou

Une histoire vraie vécue par une enfant....
qui est devenue une belle dame.
Ceci est l'histoire d'une petite fille que son papa appelait, "mon petit coquelicot" parce que ses joues prenaient la teinte de cette fleur, pour un oui, pour un non. Papa disait aussi tu as le nez en trompette, attention il pleut dedans. Des fois, il faisait les gros yeux et disait,"ton nez tourne quand tu dis des mensonges; alors la petite fille se tenait le nez quand elle racontait des blagues... papa riait alors et elle aussi très fort parce qu'elle était contente de voir papa rire. A ces moments-là papa disait quand tu ris, on dirait entendre une cascade. Cette petite fille-là était née pour être heureuse.

Mais........

Un jour elle se rendit compte que ses parents parlaient à voix basse, l'air inquiet... Puis, le soir on mit des grosses couvertes gris foncé à la place des rideaux. Papa disait c'est pour cacher la lumière aux gros oiseaux noirs qui rodent dans le ciel. Et ensuite il y eu les sirènes. A tout moment de la journée ou de la nuit, elles criaient très fort et alors on descendait dans le ventre de la terre, on appelait ça des abris. La petite fille n'aimait pas aller là, c'était noir, c'était froid, c'était sale, elle n'avait pas le droit d'amener sa belle poupée juste son ours en peluche... Papa serrait très fort sa petite fille. Avec sa lampe de poche, il faisait surgir plein d'animaux étranges, en mettant sa main devant la lampe, les animaux prenaient vie sur le mur en face...

Un jour la petite fille remarqua que dans le mur, il y avait une arche... comme une porte, mais fermée avec des briques serrées les unes contre les autres. Elle demanda à son papa ce qu'il y avait là? Alors papa lui dit à l'oreille, "Je vais te le dire, mais tu ne le répéteras à personne. Ce sera notre secret à nous deux". La petite fille promit et papa lui dit, "C'est une porte qui ouvre sur un pays merveilleux, en fermant les yeux tu peux y pénétrer quand tu veux, il faut y penser très fort...

Un matin, elle se réveilla brûlante de fièvre et quand la sirène résonna, maman prit sa petite fille dans ses bras et on retourna là où il fait sombre. La petite fille était couchée sur une chaise longue enroulée dans des couvertes, son nounours sur son coeur. Avec son petit doigt elle suivait un filet d'eau qui suintait à travers les pierres du mur... de temps en temps elle passait son doigt sur ses lèvres desséchées par la fievre pour avoir un peu de fraîcheur... elle ferma les yeux....

Quand elle les rouvrit, elle se trouvait assise sur un tapis de mousse à côté d'un immense sapin vert. Les branches touchaient la terre. Il faisait très doux, très clair. Je suis arrivée au pays merveilleux pensa t-elle!!! Dans ce pays là, les petites filles avaient le droit de grimper aux arbres comme les petits garçons. Elle monta donc dans l'arbre, de branche en branche, elle arriva au sommet ou presque! Elle vit un petit nid et dedans quatre boules de plumes surmontées de quatre petits becs ouverts. Un papa et une maman oiseau faisaient le va et vient avec des petits moucherons qu'ils enfournaient dans les petits becs... Assise sur une branche, le menton dans les mains, elle regardait... La maman oiseau aperçut la petite fille et lui dit:
- As-tu faim toi aussi?
- Oui très faim lui répondit-elle.
- Alors, je vais aller te chercher de quoi apaiser cette faim.
- Les petites filles ne mangent pas d'insectes.
- La maman oiseau rit avec un doux roulement de gorge.
- Je sais lui dit-elle, ferme tes yeux et tends ta main.

Après un court instant, elle sentit deux petites pattes se poser sur le bout de ses doigts, elle ouvrit les yeux pour voir l'oiseau déposer une grosse fraise rouge dans sa paume. Elle dit merci beaucoup et croqua dans le fruit juteux.... et le manège continua longtemps... Une cerise, puis une myrtille, puis des groseilles... Quel beau pays pensa la petite fille tous les fruits poussent en même temps!!! Plus tard elle dit:
- Je vous remercie mais je dois vous laisser faire la sieste avec vos petits.
- Attends lui dit le papa oiseau, il s'élança dans le ciel et revint lui déposer une eglantine dans la main.
- Mets cela dans tes cheveux lui dit-il, tu seras plus jolie (clin d'oeil de la narratrice... C'était un oiseau français!!! Très galant ahahahahah).

Après avoir remercié ses amis, la petite fille commença à redescendre; c'était un arbre magique,si on manquait une branche, on ne tombait pas ,la branche en dessous se tendait et on rebondissait... comme quand tu sautais sur le matelas de grand maman et qu'elle te regardait au-dessus de ses lunettes d'un air complice. Arrivée en bas, la petite fille suivit un sentier qui sentait la lavande, sautant d'un pied et de l'autre, elle regardait les arbres serrés qui inclinaient leurs branches pour la laisser pénétrer dans leur domaine. Du haut du ciel le soleil brillait et laissait couler des rayons de miel le long des troncs. Elle entendit un doux bruit et plus elle avançait plus le bruit se rapprochait... c'était comme un rire profond, émerveillée elle découvrit un rideau scintillant, c'était la cascade... Les gouttelettes chantaient en courant sur les rochers, elles luisaient et prenaient toutes les couleurs de l'arc en ciel comme la bague de maman quand le soleil frappait sur le diamant... Que c'est beau se dit la fillette... Puis subitement elle fut entourée d'une bande de joyeux lurons... Des petits lapins qui l'invitèrent à se joindre à eux.

La petite fille était une enfant remuante et espiègle, elle aimait les jeux et les pirouettes, elle s'en donna à coeur joie. Puis elle dit, "J'ai soif!!" Le plus vieux des petits lapins celui qui avait une oreille pliée en deux... Son papa avait dû lui tirer les oreilles! Il lui dit, "rapproche tes mains ensemble fais-en une coupe et va la remplir à la cascade..." Ce qu'elle fit. Elle but avidement, l'eau goûtait la grenadine, elle était fraîche comme la limonade de grand maman. Elle aperçu plus loin une petite fille qui se baignait, elle courait sur les galets une couronne de fleurs dans ses cheveux blonds. Ce doit être une fée pensa t'elle
- Approche lui dit la fée, Aimes tu le pays merveilleux?
- Oui je l'aime beaucoup et je voudrais y rester
- Tu ne le peux pas lui dit la fée, mais tu pourras y revenir autant que tu le voudras. Pour l'instant tu dois retourner vers les tiens j'entends ta maman qui t'appelle....
- Au revoir lui dit la petite fille le coeur gros... je reviendrais ...............
- Ma poupée c'est fini pour aujourd'hui, on peut remonter dit maman, tu n'as plus de fièvre, Dieu merci. Tu as bien dormi???
- Oui maman, dit la petite fille en souriant, elle ne pouvait pas raconter à maman..... Papa avait dit c'est notre secret à nous deux. Bien plus tard la petite fille compris que son papa lui avait fait le plus beau cadeau ce soir-là... Il lui avait donné la clé du pays des rêves où tout devient possible si l'on y croit !

Tous droits réservés
Copyright © Monique Collet 1997


 
Les Perles de la Mer

Savez-vous que mes rêves d'enfant étaient peuplés d'histoires fantastiques que me racontait un vieux Loup de mer.

Un jour il me fit le récit de ses voyages dans les mers du sud, (que j'ai enjolivé un peu) où il avait rencontré de belles Sirènes, dont il s'était éprit. A chaque fois, il me disait que son navire, au péril de sa vie, se retrouvait près des rivages enchantés; une Sirène venait lui offrir une perle d'une beauté incomparable qu'elle fabriquait avec ses écailles.

Et le soir quand il avait la nostralgie de ses belles amies il regardait ses perles et pouvait entendre leurs mélodies à des milliers de milles de distance. Toujours est-il qu'une nuit étoîlée, appuyé à la proue de son navire, il était perdu dans ses pensées en les écoutant chanter.  Il échappa ses perles qui furent recueillies par des huîtres au fond de l'océan. Dès ce moment il n'a jamais pû revoir ses belles sirènes dont il était amoureux.

Dans ses beaux yeux couleur de mer, j'y voyais tellement de tristesse, en l'embrassant je lui dit: "Papie, quand je serai grande,  je les retrouverai tes perles et tu entendras de nouveau le chant mélodieux de tes amies...

Depuis, j'ai ouvert des centaines d'huîtres espérant y découvrir les perles de Papie, Loup de mer... Mais en vain.  Souvent le soir venu je demandais à ma bonne Étoile de les rapporter pour moi.

Plusieurs années ont passé, cette belle histoire demeurait au fond de mon coeur, parfois elles surgissaient de mes souvenirs d'enfance.

Il y a un an environ,  j'ai retrouvé ses merveilleuses perles une à une; elles porte vos noms. Et chaque matin à mon réveil quand j'ouvre l'ordi, elles apparaissent à l'écran avec des petits bonjours, des sourires, des mots plein d'humour et de tendresse.  Merci à vous tous.

(La morale de cette histoire, ne jamais douter de ses rêves d'enfant car souvent ils deviennent réalité en vieillisant.)

Bisous Marcelle 

Tous droits réservés
Copyright © Marcelle Lepage 1997



                   MOUMOU

Bon Jour les amies et amis.

Je me sens si bien avec vous tous, que j'ai le goût de vous parler d'une belle rencontre entre Moumou et moi.

Un jour entre chien et loup à ma fenêtre je vois deux petits yeux qui me regardaient.  Un peu étonné je souris.  La petite marmotte regarda mon écran d'ordi.  Alors je tape, "Bonsoir qui
es-tu??" Elle traça sur la vitre "Moumou" et s'en alla.

Quelques jours après, j'aperçu un trou entre deux roches tout près du jardin, Moumou se faisait chauffer la couenne au soleil. Je m'approchai tout doucement. Elle me dit "Ne viens pas trop près j'ai peur des humains." Moi de lui dire que j'aimais bien toutes les créatures du bon Dieu...

Toujours est-il qu'elle me raconta que son père était originaire du Texas, qu'il avait creusé les premiers puits de pétrole et quand l'or noir a jaillie il a monté si haut qu'il a tout vu les continents de la planète, de là il est parti en France, d'oû il creusa le tunnel de la Manche. C'est à mi-chemin qu'il rencontra ma maman et oû je fus conçu.

Tous les deux émigrèrent au Canada oû ils furent très heureux. Moi j'ai débute ma carrière au golf. J'y ai inventé les neuf trous, et voyant l'enjouement des humains, je fie les dix-huit trous.
Maintenant je suis retraité, tout comme toi je m'initie à l'informatique, le trou près de ta maison c'était pour me brancher sur ton serveur d'Internet. Car au printemps prochain Lolita, et Denise qui me fournissent en carottes vont m'écrire.

La bise à toutes les amies Moumou qui s'endort. zzzzzzzzzzzzzz

Voilà bonne journée
Marcellexxx



Confidences de Moumou aux Moustiques. Chapitre 1

Après que la terre eu tremblé, je rendis visite à moumou. Elle était assise à l'entrée de sa tannière perdue dans ses pensées, elle comtemplait les étoiles.

Au bruit de mes pas elle se retourna, m'invita à m'assoir sur le gros tronc d'arbre tout près. Elle me confia qu'elle s'ennuyait de Doudou un beau mâle au poil lustré. Doudou disait-elle, avait creusé le tunnel Hippolyte Lafontaine, puis avait continué jusqu'au parc Jarry car il était un fan du baseball. Quand il entendait frapper la balle, il courait les buts en même temps que le frappeur. Et comme il piétinait souvent au premier, un jour la terre s'effondra dessus lui avec le coureur.

Il s'est retrouvé à l'hopital ou j'étais moi-même sous traitement. En le voyant mon petit coeur ne fit qu'un bond vlan, vlan... Doudou était beau comme un dieu grec, gentil, poilu. Il me confectionnait des petites fleurs avec des écailles de peanuts.

Notre idylle commencait à peine qu'il dû partir dans son pays, où il y avait une sécheresse, pour y creuser des rigoles. Un jour, nos lettres se perdirent en route et je n'avais plus de ses nouvelles.

Quelques années plus tard je me rendis en France ou je rencontrai Ti lou le charmeur des dames. Ce fut une belle aventure qui dura peu longtemps, il était trop machos.

Je me rendis dans le tunnel de la Manche où mon papa et ma maman s'étaient rencontrés. A ma grande surprise j'y retrouvai Doudou qui creusait un tunnel pour relier la France au Québec. Ce fut l'éblouissement total, quelques mois après naissait Poupou. Beau comme un coeur.

Poupou a grandi entouré de notre amour. Présentement il est un des plus grands géologues de la planète. Il voyage partout à travers le monde, et communique avec moi sur internet. C'est pour cela que je me suis branchée sur ton ordinateur. Elle ajouta qu'elle était bien chanceuse d'avoir les Moustiques dans sa vie. Voilà les dernières confidences de Moumou ce soir-là. Elle s'est endormi encore avec un sourire aux lèvres.

Marcelle, secrétaire de Moumou.

Tous droits réservés
Copyright © 1997 Marcelle Lepage
 

Note de l'éditeur: (Si vous êtes intéressés à aller lire les commentaires des membres du groupe des Moustiques sur les aventures de Moumou, j'ai fait une page tout à fait spéciale juste pour Moumou.)


LES AVENTURES DE MOUCHENINETTE
Des contes pour enfants... par Suzy Milliet.   Trouvés par Céline Boucher