Année : 1997 (MCMXCVII) Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le luxueux paquebot transatlantique de la White Star Line, RMS Titanic, frappe un iceberg au sud de Terre-Neuve. Il avait à son bord 2,227 passagers et hommes d’équipage, seulement 705 survivront. James Cameron est le dernier en lice à nous offrir sa version de cette soirée mémorable. Projet ambitieux reflet de l’ego de son créateur, Titanic réussi là où les autres films ont échoué. En effet, Cameron réussi à nous imbriquer dans les événements du Titanic de façon à nous faire perdre notre position d’observateur impartial et de nous plonger droit dans le drame du naufrage. Nous ne sommes plus spectateur, mais bien l’un des 2,227 passagers qui essaient tant bien que mal de survivre. Je suis sorti du cinéma estomaqué.
Les effets spéciaux ont été réalisés par Digital Domain, une société fondée par James Cameron et qui a à son crédit les effets pour les films T2 Judgment Day, The Abyss et True Lies. Pour le film Titanic, Digital Domain nous a donné des effets impressionnants d’ordre mécanique, digital et composite. Comme dans tous les films d’inspiration navale, l’emploi de maquettes est omniprésent. Titanic n’échappe pas à la règle. Digital Domain a aussi solutionné un des problèmes qui narguaient les cinématographes lorsqu’ils filmaient des maquettes de vaisseaux sur l’eau. En effet, le principal élément qui vend la mèche dans ce genre de trucage est l’eau qui ne peut pas être ondulée à l’échelle. La solution a été de digitaliser la mer et de créér de toute pièce les vagues et lames qui entourent le navire. Bref, Digital Domain nous a donné des effets et trucages époustoufflants qui sont discrets et subtils et qui ont donné à la cinématographie de Titanic un réalisme jamais vu auparavant. Titanic est plus qu’un film catastrophe, c’est une histoire d’amour et d’émancipation qui saura plaire à tous. C’est un film à voir que je recommande sans aucune réserve.
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