Parce que je t’ai aimé.. D’un amour.. Plus grand que la douleur du
commencement
Et de la désillusion de la fin
Et de l’étendue de l’inquiétude au fond de moi
Et de la dimension de la peur qui domine mon âme
Et l’étendue de l’exil qui nous sépare
Parce que je t’aimé.. D’un amour.. Au delà de toutes mes illusions
Et les ères de ruine au fond de mes rêves
Et le brouillard de mon chemin
Et le désespoir de mes jours
Et la chute du terme avenir de mon agenda par omission
Parce que je t’ai aimé.. D’un amour.. Au delà du sentiment féminin
Et de l’âme féminine
Le du cœur féminin
Parce que je t’ai aimé.. D’un amour.. Au delà de la portée de mes lignes
Et l’horizon
Et la lumière du soleil
Et le sifflement du vent
Parce que je t’ai aimé.. D’un amour violent.. Au delà de toute épouvante
Et d’une barbarie au delà de celle des tatars
Et d’un fanatisme au delà de la tribu
Et d’une folie incurable
Parce que je t’ai aimé.. D’un amour.. Qui a dominé en moi chaque
particule
Et chaque particule autour de moi
De tous les univers réalistes et virtuels
Parce que je t’ai aimé de tout cet amour
J’ai abdiqué l’amour
Et m’étais déclaré athée
Et verrouillé mon cœur