La Sous-Préfecture
Entrée de la Sous-Préfecture au début du siècle
    Ancien grenier à sel où se débitait le sel du Roi. A Bar-sur-Aube, le grenetier, administrateur du grenier à sel, était assisté d’un clerc. Les grenetiers avaient également une fonction de juge pour les procès de gabelle ; les greniers à sel étaient en effet des tribunaux qui jugeaient en première instance les contraventions aux ordonnances sur les gabelles.

     Le bâtiment de Bar-sur-Aube a vraisemblablement été reconstruit vers 1770, comme en témoigne la cartouche qui domine le portail central. On peut y lire l’inscription « Adsite – Absit – Veni – Vade. 1170 » qui signifie « Qu’il (le Maître) soit présent, qu’il soit absent, viens, va-t-en ».
    L’impôt sur le sel fut supprimé à la Révolution et le grenier fut vendu à des particuliers. En 1804, la ville acquit le grenier à sel ainsi que plusieurs bâtiments situés dans la rue Piverotte. Elle y installa en 1806 une aile de l’ancien collège.

     En 1826, une délibération du conseil municipal décida de l’installation d’une sous-préfecture dans les locaux où se trouvait au préalable le collège. Pour séparer les deux institutions, une rue fut tracée : la sous-préfecture occupait les bâtiments situés à droite de la rue et le collège occupait les locaux situés à gauche.
Retour aux "Edifices publics"