HOME

City Hunter

Fanfictions

  • English
  • Français
  • Other / Autres

  • Quotes
  • Citations
  • Upgrades
  • Guestbook
  • Links and Banner
  • Rings
  • Webmistress
  • Contact me

  • Qui suis-je? Moi... Toi?


    Chapitre 6 : Nina


    Le Cat's Eye était, comme à son habitude, pratiquement désert. Les propriétaires vaquaient à leur travail tout en discutant avec leurs quelques clients réguliers. Depuis quelque temps, l'établissement était le lieu de rencontre pour échanger les dernières informations concernant un certain couple. Ce dernier étant devenu invisible et pratiquement injoignable depuis un certain incident, ces personnes se réunissaient pour imaginer ce que pouvait bien être leur vie. Leurs discussions étaient souvent entrecoupées de fous rires.
    Ce soir-là, comme les précédents, ils étaient plongés dans leur conversation. La télé déblatérait les dernières nouvelles. On y voyait un rassemblement devant un mur percé d'un grand trou, à travers duquel on apercevait un couple confus dans leur lit qui, tout en répondant aux questions du journaliste, ramenait sur eux la couette qui les couvrait. Mais aucun des clients du café ne prêtait attention au petit écran. La petite cloche sonna quand la porte s'ouvrit devant un femme ravissante. Elle portait un tailleur couleur crème, un foulard de la même couleur que ses yeux et des chaussures à talons hauts.
    "Bonsoir tout le monde!
    - Kao… Saeba-san?!! Que faites-vous dans ccette tenue?
    - J'ai réussi à échapper au chien de gardee! Umi-chan! Comment me trouves-tu, je suis à ton goût?" Tel un chat, Ryo alla se frotter contre le mercenaire qui, rouge d'embarras, ne trouva pas de moyen de riposter et alla se réfugier derrière Miki. "Au fait, avez-vous vu Kaori? Je suis passé à l'appartement et je ne l'ai pas trouvé."
    Ce fut Miki qui lui répondit :"Non, elle n'est pas venue ici. Et je n'ai pas quitté le Cat's de la journée.
    - Et toi, d'où sors-tu, accoutré comme ça??
    - Ah, Saeko! Regardes, j'ai des jambes supperbes. Je les ai épilé…
    - Tu as faussé compagnie à Kaori-san pour t'épiler les jambes???
    - Bah, non! Je voulais juste boire un coupp. Mais j'ai rencontré une copine à Kaori qui a insisté pour aller faire les magasins. Comme je ne sais pas à quoi ressemble une sortie entre filles, j'en ai profité pour apprendre. C'était vraiment très instructif…" ajouta-t-il en hochant la tête d'un air convaincu.
    "Tant que ça?" Mick était très intéressé, mais voyant le sourcil froncé de Kazué : "Et Kaori dans tout ça?
    - Elle était à la maison quand je me suis enfui… Si ça se trouve, elle est aussi sortie pour prendre du bon temps.
    - Elle a dû partir à ta recherche. Décidémment, Ryo, tu ne peux pas rester tranquille?
    - J'aimerais bien t'y voir, Reika, enferméée avec une fille comme elle…
    - Je vais appeler mes informateurs voir s''ils sont au courant de quelque chose.
    - Je t'accompagne Umi-chan.
    - Reste plutôt ici, tu ne feras que m'encoombrer.
    - Une petite balade au clair de lune avec toi, ça a toujours été mon rêve!"
    Le drôle de couple sortit du café : une femme élégante au bras d'un géant rouge (et non d'un Géant Vert).

    "Hino Kashima est en ville, c'est confirmé. Il a apparemment remonté son réseau. Mais surtout, il se renseigne sur toi. Il t'en veut.
    - C'est un mauvais perdant.
    - Faut le comprendre. Non seulement, tu ass bousillé son trafic de drogue, mais tu lui as aussi ravi sa femme.
    - C'est elle qui est venue me trouver quannd elle a découvert les activités de son mari : elle voulait que je le mette hors d'état de nuire.
    - Sauf que la police s'est pointée et les évènements ont pris une autre tournure. Une bien autre tournure…
    - Que veux-tu Umi-chan, je n'ai jamais su résister à une jolie femme!
    - Et Kaori?
    - Tu ne vas te mettre à me faire la moralee?
    - Non, tu es assez grand, mais cela ne veuut pas dire que tu te comportes en adulte. Toujours est-il que c'est Kaori qui est à présent visée.
    - Ouais. Drôle de situation.
    - Qu'est-ce qui t'a pris de sortir? Tu savvais bien que Kaori partirait à ta recherche.
    - Je pensais qu'elle aurait trop honte de sortir et qu'au pire, elle irait voir Miki. Décidément, cette idiote est imprévisible. - Que comptes-tu faire à présent?
    - Bonne question! Déjà la retrouver. J'esppère qu'elle ne s'est pas fourrée dans le pétrin. A propos Umi-chan, ça me dérange de te demander ça, mais je ne pense pas pouvoir m'impliquer dans cette affaire avec Hino. Ce serait exposer Kaori… Enfin… Tu comprends…
    - Umpf. T'inquiètes pas. C'est ce que le ggroupe a prévu. Mick et moi, on se chargera de lui. Les filles fournissent les informations. Saeko ne rêve que de lui mettre la main dessus.
    - Quand son honneur de policier et de femmme est en jeu, elle est capable de déployer tous les moyens.
    - Sauf qu'elle ne veut pas mettre Kaori enn danger, alors elle se retient."
    Le silence s'installa entre eux.
    Umibozu s'engagea dans un ruelle alors que Ryo s'arrêta devant un magasin, faisant mine de contempler la devanture. Le géant ressortit bientôt : "Elle est dans un cabaret à Kabuki-Cho!
    - Quoi!?"

    Le cabaret était plein à craquer. Il y avait des hommes de tous les âges, toujours entourés d'une nuée de jolies filles légèrement habillées et d'un nombre impressionnant de bouteilles. Tous les clients étaient plus ou moins soûls, alors que les hôtesses, bien que toutes ayant un verre bien rempli à la main, ne semblaient pas du tout l'être.
    Au fond de la salle, une chenille s'organisait avec à sa tête un jeune homme passablement ébréché. La chanson du Titanic (vous savez : "there's nooothing I fear when you are heeeere…") était chantée à tue-tête et accompagnait les mouvements de ladite chenille.
    Umibozu et Ryo furent tirés de leur stupéfaction à la vue de cette scène par la propriétaire de l'établissement : une femme qui était la version féminine de Umibozu.
    "Umi-chan! Enfin, tu acceptes mon invitation. Tu ne peux pas comprendre l'émotion qui me submerge!
    - Euh… Non…
    - Mais qui est cette femme qui t'accompagnne? Mais que fais-tu avec la partenaire de Ryo???
    - On vient juste chercher Ryo. Excuse-nouss… On n'en a pas pour longtemps."
    Et le pauvre homme toujours cramoisi se précipita dans la salle, suivi d'une jolie jeune femme en tailleur qui se retenait d'éclater de rire.
    C'est avec difficulté qu'ils arrachèrent Kaori qui se plaisait dans ce rôle de leader de chenille et qui voulait à tout prix entonner un autre air populaire… Ils sortirent par derrière et s'engouffrèrent dans la Jeep qui les attendait. Dès qu'ils furent entrés, Mick démarra en trombe.

    Ryo était assis dans le salon, guettant le moindre bruit. Il essaya de faire abstraction des ronflements bien sonores qui provenaient de la chambre de Kaori.
    "Idiote! Tu t'es jetée dans la gueule du loup!"
    Ils étaient intervenus à temps. Déjà, les hommes de Kashima encerclaient le cabaret. Kaori ne s'en serait pas sortie toute seule… ni vivante. Il s'en voulait de l'avoir mise dans une telle situation. Mais que lui avait-il pris de se donner en spectacle comme si elle était réellement Ryo? Voulait-elle à tout prix savoir ce que ça faisait d'être un homme? Non, ça n'avait aucun sens. Kaori passait toujours pour un homme à première vue et ça la mettait dans une rage folle. Mais bon, les gens changeaient… Jusqu'où était-elle allée dans son exploration de la masculinité? Pourvu qu'elle ait fait honneur à sa réputation d'Étalon de Shinjuku!!!
    Ils avaient fait croire à toutes les personnes présentes dans le cabaret que Kaori était venue faire quelque scène à Ryo au sujet d'un travail qu'il ne voulait pas effectuer… Il ne fallait surtout pas dévoiler que City Hunter n'était pas en état de se défendre…
    L'Éléphant et Mick surveillaient discrètement l'immeuble. Bientôt l'aube pointerait et tout danger serait écarté. Personne ne viendrait plus les importuner cette nuit.

    C'est la faim qui réveilla Kaori. Ses derniers souvenirs remontaient au cabaret et elle ne se rappelait pas comment elle était rentrée à la maison. Elle avait juste des vagues souvenirs d'avoir dansé. La chanson du Titanic résonnait dans sa tête. Elle savait qu'elle avait bien bu la veille et pourtant son esprit était maintenant très clair, ce qui n'avait jamais été le cas auparavant, quand elle était elle-même. Elle était en train de cuisiner quand la sonnette de la porte d'entrée retentit. Elle n'avait vraiment pas envie de recevoir qui que ce soit. Mais son sens de l'hospitalité la titilla et elle alla ouvrir, s'attendant à recevoir la visite de Miki. Mais sa visiteuse était une très belle femme aves des yeux noirs et profonds qui se jeta dans ses bras. Instinctivement, Kaori la réconforta.
    "Ryo…" La visiteuse pleurait.
    Kaori l'installa dans le salon et, pour masquer son trouble, alla préparer du café. Qui pouvait bien être cette femme? Elle connaissait Ryo. Comment l'avait-elle connu? Elle n'était pas japonaise. Elle ressemblait à ces poupées Flamenco espagnoles avec ses cheveux noirs ramenés en chignon et ses yeux…
    Kaori lui apporta une tasse bien fumante et un paquet de mouchoirs jetables et s'installa à une distance convenable.
    "Je n'arrive plus à vivre seule, Ryo. Je t'en prie, laisse-moi rester auprès de toi."
    Le sang de Kaori ne fit qu'un tour : ainsi c'était sa maîtresse!!!! Mais elle se maîtrisa. Si elle l'avait pu, une pluie de massues se serait abattue sur son partenaire.
    "Je le sais bien, tu me l'as déjà dit : le monde dans lequel tu vis est pleins de dangers. Mais vois-tu, même la vie des gens normaux me fait peur à présent. Le moindre bruit me fait tressaillir. Je ne sais plus où j'en suis…"
    Kaori fut touchée par sa peine. Elle la prit dans ses bras.
    "Nina…" Ce nom lui était venu à l'esprit… Mais comment?

    Dans le couloir, adossé au mur, Ryo écoutait.


    << Chapitre 5 - Chapitre 7 : à venir

     

     

     

    DISCLAIMER CITY HUNTER and all the characters belong to Tsukasa HOJO