Il a été le directeur spirituel de plusieurs personnes et a apporté une orientation nouvelle à la spiritualité. On trouve naturel aujourd'hui de se sanctifier dans le monde et le mariage. Mais au XVIIe siècle, la sainteté était le privilège des religieux, des moines et des moniales. A ceux du monde, on prêchait qu'il suffisait de pratiquer la religion.
François de Sales oeuvre au niveau des mentalités. Son objectif est de rendre la dévotion, (mot qui est à entendre dans le sens de "vie spirituelle" c'est-à-dire recherche du Seigneur, des appels de l'Evangile) accessible à ceux qui vivent dans le mariage ("ès ménage"),à la cour ("ès cour") etc....
b) François de Sales est l'homme de la nouveauté
Cette nouveauté, il veut l'introduire dans la spiritualité, non pas par une doctrine nouvelle, mais par la présentation nouvelle de la doctrine, par un langage nouveau, une façon nouvelle d'en parler.
Mgr Vincent, un de ses commentateurs, parle de son art de donner un air neuf aux choses, par la composition et le style. François de Sales combat une présentation sèche de la spiritualité et de la vertu. Il dit que la vertu n'est pas si terrible qu'on l'imagine.
Côté présentation de la doctrine. Une présentation nouvelle. Son principe est de satisfaire le désir naturel que l'homme a de la nouveauté. Il est très pédagogique, merveilleux catéchète, prédicateur recherché.
Dans l'Introduction à la vie dévote, il fais de courts chapitres de deux ou trois pages, brefs, faciles à lire et vivants. C'est un vulgarisateur qui a rajeuni la présentation de la vie spirituelle.
Côté langage. Il a voulu donner au langage spirituel toutes les grâces du langage littéraire. Il a un style ampoulé, mais c'était le style littéraire de la Renaissance française. Il donne une belle forme à ses écrits.
Indépendamment de sa spiritualité, François de Sales figure comme un auteur littéraire dans toute la littérature française de son époque. ( Ses oeuvres sont d'ailleurs éditées dans la collection La Pléiade) Il est écrivain-né et, pour lui, la forme donne l'être et l'âme à la chose. "Dites merveille, mais ne le dites pas bien, ce n'est rien. Dites peu et dites bien, c'est beaucoup." (François de Sales).
c) L'homme du contact personnel
Contact de personne à personne. C'est cohérent avec sa spiritualité. Même dans sa correspondance nombreuse, il a un style et une façon de s'adresser à ses correspondants qui recherchent une conversation personnelle. Il veut garder le contact personnel même par écrit. Cf. Lettres à des femmes mariées.
Ce souci du contact individuel lui sera l'occasion de recevoir des reproches et même de subir des campagnes de calomnies dans son diocèse (il se justifie de ces accusations dans la Préface de l'Introduction à la vie dévote). On lui reproche de perdre son temps: un évêque qui perd son temps à écouter des gens raconter leurs misères ou leurs aspirations etc. On invente des histoires pour le déprécier. Mais lui considérait comme un de ses devoirs d'évêque de garder contact avec les personnes. Il a beaucoup influencé les évêques dans la réforme. Charles Borromée, en Italie et François de Sales sont des modèles en ce domaine.
L'amitié fut le décor de la sainteté de François de Sales. Il est l'ami universel. Il disait: "Je veux être comme un grand abreuvoir public où les hommes et mêmes les bêtes peuvent venir s'abreuver" c'est-à-dire être ouvert à tous et à toutes sans considération de personnes ou de situation: acceptation inconditionnelle de l'autre.
Monsieur Vincent (saint Vincent de Paul), ami de François de Sales disait: "Que Dieu doit être bon puisque Monsieur de Sales est si bon".
d) L'attitude vis-à-vis les huguenots
François de Sales a vécu toute sa vie dans un milieu de querelles, de controverses et de disputes avec les calvinistes ou huguenots français, qui avaient leur centre à Genève. Il a le souci du dialogue et du respect des personnes dont il ne partageait pas les options. Il a des conversations avec eux. Il leur disait: "Vous ne verrez jamais quelqu'un qui soit un homme plus affectionné à votre service spirituel que je le suis".
Il avait de l'admiration pour la qualité morale et spirituelle des calvinistes. C'est en se réformant qu'on arrive à quelque chose, non en se disputant. Les calvinistes ou réformés avaient une grande austérité, des temples très dépouillés, une honnêteté de vie très sérieuse. François de Sales admirait en eux le sens du divin et le respect vis-à-vis de Dieu.
Il avait saisi que le défi lancé aux catholiques par les calvinistes est avant tout d'ordre spirituel et de l'ordre de la pratique de la vie chrétienne. Il va convier les catholiques à une vie chrétienne prise au sérieux. Cf. Cognet, Histoire de la spiritualité. Sur le terrain de la vie spirituelle, la controverse ne sert de rien.
1.2 François de Sales (1567-1622) Vie et oeuvres
Cf. le texte de chronologie . Il y a trois périodes: celle de sa formation, celle de prêtre et prédicateur et celle d'évêque et pasteur de son diocèse.
1.2.1 Milieu familial et formation
Il est l'aîné d'une famille de dix enfants. Il est né le 21 août 1567 en Savoie. Le duché de Haute Savoie avait un statut semi-indépendant. Il est situé dans la région du Mont- Blanc, à la frontière de l'Italie.
A sa naissance, sa mère est âgée de quatorze ou quinze ans et son père est de vingt plus âgé qu'elle. Il l'avait choisie vers huit ou neuf ans. François de Sales était destiné à hériter du titre de son père et de sa fortune. A quinze ans, il fait un séjour à Paris pour ses Humanités (secondaire) et sa Philosophie (Cégep). En 1582, il étudie au collège de Clermont, chez les Jésuites.
En décembre 1586, à dix-neuf ans, il traverse une terrible crise personnelle de désespoir durant plusieurs mois. Il se pose des questions terribles de sens. C'est une épreuve morale très grande. L'objet de ses réflexions est le fait de la prédestination. Est-il rejeté de Dieu ou aimé de Dieu?
A cette époque, ces questions étaient discutées avec Luther et Calvin. La crise se résout dans un acte d'abandon, dans une église de Paris, devant une statue de la Vierge. Il fait une remise de sa vie au Seigneur. Ca ressemble à la crise de Thérèse d'Avila, mais il n'y a rien de névrotique chez lui. C'est une quête de sens. Cela va influencer beaucoup de choses dans sa vie et notamment son insistance sur l'amour.
1588-1592, son père lui demande d'aller faire des études universitaires en droit, à Padoue, en Italie. Il le fait "pour plaire à son père", mais en même temps, il fait une licence en théologie "pour me plaire à moi-même", dit-il.
Il mène une vie d'étudiant normal. Il va lire Le combat spirituel de Scupoli. C'est une nouveauté sortie en 1589. Il est parfait bilingue: italien et français. Il revient en Savoie au printemps 1592. Son père veut le marier. Il refuse. Il a décidé de se faire prêtre.
1.2.2 Prêtre et prédicateur
Il est ordonné prêtre en 1593. Jusqu'en 1602, il participe à l'administration du diocèse. En 1594, il est prédicateur avec son cousin, Louis de Sales, dans le Chablais, sur le bord du lac Leman. C'est la partie du diocèse où sont les calvinistes. Il écrit à cette époque deux petits ouvrages intitulés Les controverses et Défense de l'étendard de la sainte croix.
Plusieurs personnes reviennent à la foi catholique à la suite de la prédication de François et de son cousin.
En 1599, il est nommé coadjuteur de l'évêque, mais n'est pas sacré évêque tout de suite. Il fait un voyage à Rome, puis à Paris à la cour de Henri IV en 1602. Là, il a des contacts avec le milieu de Madame Acarie, le milieu dévot où il connaît Bérulle et plusieurs autres agents du renouveau catholique en France. Il prêche le carême au Louvre. Sa réputation de prédicateur augmente.
1.2.3 Evêque de Genève
Il est sacré évêque le 8 décembre 1602 et a la charge du diocèse de Genève. Mais il n'a jamais habité Genève qui est une forteresse des calvinistes. Son siège épiscopal est installé à Annecy en France, tout en demeurant avec le titre d'évêque de Genève en Suisse.
Il a une activité épiscopale importante: prédication, contacts personnels, direction spirituelle, arts, littérature. En 1604, il prêche le carême à Dijon et y rencontre la baronne Madame Jeanne Frémiot de Chantal nouvellement veuve. C'est le début d'une très longue amitié qui durera jusqu'à la fin de sa vie. A certains moments, c'est elle qui l'aidera à percevoir les états mystiques les plus élevés. A certains égards, elle est aussi remarquable que Marie de l'Incarnation. Elle progressait plus vite que son directeur et cela causait de petits malentendus.cf. Cognet dans La spiritualité moderne.
En 1609, il publie l'Introduction à la vie dévote. Ce fut un succès de librairie, tout de suite. Aussitôt on en fit de nombreuses traductions. En 1610, il fonde la Visitation avec Jeanne de Chantal. De 1610 à 1616, il vit une période de maturation dans sa vie spirituelle. Il va écrire le Traité de l'amour de Dieu et le faire éditer en 1616.
Il est déjà un évêque très connu et très couru. Le Duc de Savoie s'en sert pour des missions politiques. En 1618, il fait un deuxième voyage à Paris. On le porte en triomphe. Les dames de la cour courent après lui. Pour s'en défaire, un soir, il leur fait un sermon très ennuyant, mais elles l'ont trouvé intéressant quand même. Humour. Il meurt le 28 décembre 1622 à Lyon, au cours d'un voyage pour le Duc de Savoie.
Son caractère est un heureux mélange du caractère français qui comporte précision, clarté, logique et du caractère italien avec la bonté, l'optimisme, la joie de vivre. C'est la conjonction de ce qu'il y a de mieux chez les Italiens et les Français pourrait-on dire.
Selon Pourrat, ses principales qualités humaines sont la bonté et la douceur. C'est le fond de son âme. Mais ce n'est pas du laisser-faire. Il a une qualité de relations humaines. Coüannier fait sa biographie en faisant parler ses amis. Il cultive toujours un optimisme sain, gardé dans de justes limites. C'est un homme dégagé, un homme d'action et un pasteur remarquable
.
1.2.4 Ecrits
Controverses
Défense de l'étendard de la sainte croix
Deux mille lettres surtout de direction spirituelle
Introduction à la vie dévote.
Ce livre est formé de lettres adressées à Madame Charmoisy et qu'il appelle Philothée ou aimant Dieu. C'est une de ses dirigées. Il va grouper ces lettres dans les années 1607-1608 et les éditer en 1609. Elles contiennent des conseils pratiques de vie spirituelle. Oeuvre pratique, conseils concrets.
Le Traité de l'amour de Dieu.
C'est son ouvrage majeur. C'est un ouvrage plus didactique, une réflexion plus poussée et plus mûrie. Il en fait la synthèse de 1610 à 1616. Ce traité comprend douze livres édités en deux gros volumes.
Les Vrays entretiens.
Ce sont des conférences spirituelles aux religieuses de la Visitation, éditées après sa mort.
L'ensemble de ses oeuvres compte vingt-sept volumes en tout. Elles figurent dans l'édition de la collection de la Pléiade à cause de leur qualité littéraire qui a déjà été soulignée.
1.3 La spiritualité salésienne
1.3.1 Orientation de base: le primat de l'amour
C'est une orientation théologique et pratique. Pour François de Sales, le primat de l'amour est fondé sur une anthropologie, une vision de l'homme dans ses rapports avec Dieu. Il a une vision optimiste de Dieu et de l'homme. Celle-ci découle en grande partie de son expérience personnelle, notamment la crise de ses dix-neuf ans. Cette vision optimiste s'oppose à une vision plutôt pessimiste d'origine augustinienne dans laquelle l'homme n'a rien de bon. François de Sales prend la contrepartie de ce pessimisme ambient.
a) Vision de Dieu
- Il va renverser les perspectives qui ont cours à son époque. Il insiste sur la miséricorde de Dieu, sa bonté, son amour. Et il est moins sensible à la justice, à la colère et à la puissance de Dieu. Beaucoup de sermons de son époque portaient sur la puissance de Dieu qui punissait; sur le Christ subissant la colère de Dieu; sur la vengeance de la faute. Le résultat du virage qu'opère François est une attitude de confiance en Dieu plutôt que la peur et la crainte.
- Il insiste aussi sur l'aspect de gratuité de l'amour de Dieu qui nous aime sans mérite de notre part. Il va tout centrer là-dessus. L'amour de Dieu qui nous prévient, qui est premier. Il développe sur ce plan des positions théologiques très précises. Il s'éloigne des thèses thomistes, pour adopter les positions du jésuite de Lisbonne Luis Molina (1536-1600) qui avait publié en 1588 son Concordia liberii arbitrii cum gratiae donis, mais que François ne cite pas par ailleurs (cf. Lajeunie, t. 1 p. 150). Il est plus moliniste que thomiste sur ces questions. Dans l'élaboration de sa spiritualité, il part d'une perspective plus existenteille et pratique plutôt que théorique. Peu importe les opinions théologiques. Il a mis au centre de sa vie la primauté de l'amour et il en fait le pivot de toute sa spiritualité.
Ainsi François de Sales n'est pas du tout augustinien comme le seront les jansénistes plus tard. En conséquence, sa théologie présente une conception optimiste de la grâce, du salut et de Dieu lui-même.
b) Vision de l'homme
François de Sales va être frappé par une certaine bonté naturelle de l'homme. Il est un peu dans la ligne de Jean-Jacques Rousseau, avant le temps. Il est frappé par cette capacité de faire le bien qu'il y a en tout individu quelque soit son statut social ou ses opinions, d'où son respect pour les calvinistes. Il va se faire le promoteur d'un "humanisme dévot" (Brémond), a-t-on écrit, pour qualifier sa spiritualité, une spiritualité intégrée, pourrait-on dire en langage d'aujourd'hui (ou humanisme spirituel) où se manifeste , une très grande confiance dans l'homme. Il s'intéresse toujours aux aspects humains de la vie spirituelle, nous rappelant ainsi le mot de Pascal qui notait: "Qui veut faire l'ange, fait la bête". On ne peut, en effet, mettre de côté les réactions naturelles humaines sans risquer de s'évader dans l'illusion et le rêve.
1.3.2 Conséquences de cette primauté de l'amour
a) Le but et le moyen de la perfection, pour François de Sales, c'est l'amour. L'amour est le but et l'amour est aussi le moyen particulier pour arriver à la perfection. L'originalité de François de Sales, ce n'est pas de le dire, car saint Paul l'avait dit avant lui cf. I Co 13. L'originalité de François de Sales réside dans le fait qu'il structure tout autour de cela.
b) Ainsi en ce qui regarde l'ascèse ou les efforts de l'homme dans son chemin spirituel: ce ne sont pas les jeûnes, les veilles, les sacrifices, les actes, mais l'intention avec laquelle ces pratiques sont faites qui compte. Leur qualité réside dans l'intention. Il va sans cesse maintenir que c'est l'intention de charité (d'amour) qui anime nos actions qui leur donne toute leur valeur. Pas d'ascèse pour l'ascèse, pas de pratiques pour les pratiques, mais ascèse, exercices animés d'une intention qui leur donne toute leur valeur. Pris en eux-mêmes, dira-t-il, exercices et les pratiques de toutes sortes n'on aucune valeur.
1.3.3 Les thèmes particuliers de sa spiritualité
a) Sanctification dans sa situation de vie.
François de Sales met l'insistance sur la sanctification dans sa situation de vie. Il insiste sur le devoir d'état. C'est dans l'état où nous sommes que nous trouvons le lieu et le moyen de notre sanctification. Voir dans le Recueil de textes et documents ses lettres à des femmes mariées éditées par l'abbé Caffarel à ce sujet.
Il accorde une grande importance à la sanctification dans le mariage. Il est un des premiers auteurs spirituels à écrire pour les gens mariés. Il esquisse une véritable spiritualité conjugale. Il met la première fin du mariage dans l'amour mutuel et non dans la procréation, ce que reprendra Vatican II.
Il prône un réalisme dans la vie spirituelle, une certaine patience avec soi-même, et accorde beaucoupt d'importance au rôle des "petites croix" dans la vie quotidienne. Il se méfie de ceux et celles qui "cheminent par les sommets". Il propose une spiritualité à la portée de tous, accessible à tous.
b) La méthode de prière
Il va donner une méthode simple, adaptée aux laïcs qui ne sont pas des contemplatifs dans les cloîtres. Une prière méthodique. Il l'exprime dans l'Introduction à la vie dévote pour Philothée, c'est-à-dire pour Madame Charmoisy et pour nous aussi. Il explique comment méditer sur un mystère ou sur l'Évangile . C'est lui qui a introduit l'idée d'un bouquet spirituel: une phrase ou une pensée qui rappelle durant la journée ce que l'on a vécu dans la prière.
Il accorde de l'importance à la prière liturgique et non seulement à la prière privée. Il n'est pas dans la ligne de la prière simplement inspirée, sans aucun point d'appui.
c) Sa pédagogie spirituelle
Pour François de Sales, la direction spirituelle ou l'accompagnement spirituel est une oeuvre de collaboration entre un directeur (un accompagnateur ou une accompagnatrice) qui est un ami et une personne qui vient auprès de lui pour prendre des conseils. Il élabore une pédagogie spirituelle centrée sur la personne. Il est rogérien avant le temps, peut-être. En tout cas, sans parler directement de non-directivité, il sait laisser celui ou celle qu'il accompagne se prendre en main par lui-même. Le conseiller (le directeur selon le vocabulaire de Françoi) se contente de l'aider par ses conseils, de l'écouter et de le stimuler. Jamais, il ne s'est considéré comme un maître à suivre.
Sa pédagogie spirituelle se fonde sur la persuasion et la suggestion. Direction spirituelle indirecte. Écouter la personne. Tenir compte du temps. Prendre patience. Avancer lentement, mais sûrement. Il a bien saisi l'aspect de cheminement de la vie spirituelle. Il invite très souvent ses dirigés à ne pas brûler les étapes (v.g. la présidente Brûlart).
Il va donner beaucoup d'importance à l'aspect affectif, amical, dans la direction spirituelle. Il n'a pas peur de l'amitié et des marques d'affection spirituelle. Ses lettres à Jeanne de Chantal ressemblent à des lettres d'amour parfois .
Conclusion
L'influence de François de Sales est une influence qui joue plus par sa personnalité, sa qualité propre d'homme spirituel que par ses disciples. Il n'a pas eu beaucoup de disciples immédiats. Peu vont écrire et commenter François de Sales. Il a une personnalité charismatique. Son disciple immédiat le plus connu est Jean-Pierre Camus, évêque de Belley. Il a écrit L'esprit de Saint François de Sales.
Les conférences saint François de Sales aux Visitandines (Les Vrays Entretiens) furent beaucoup lus au XIXème siècle sous le titre Le petit directeur selon saint François de Sales (cf. Jean-Claude Colin). C'est en ce siècle que la spiritualité salésienne va trouver un canal de diffusion privilégié en Don Bosco, fondateur des Salésiens (la Société saint François de Sales fondée en 1859, précédée de la fondation en 1841 d'un Oratoire). La popularité de François de Sales ira en augmentant et il sera proclamé Docteur de l'Église le 19 juillet 1877. (cf. Pedrini dans Le scuole della sp. cristiana... p. 546).
Sa personnalité charismatique a fasciné ses contemporains et continue de le faire encore aujourd'hui. Il a une influence très grande dans la spiritualité en général, la spiritualité chrétienne. c'est l'influence de l'homme et du pasteur "qui connaît ses brebis et que ses brebis reconnaissent".
Tiré du cours
Histoire de la spiritualité moderne et contemporaine (Automne 1998)
Hermann Giguère, professeur
Faculté de théologie et de sciences religieuses
Université Laval
Québec
Qui est ce Roi de Gloire? Homélie de Mgr Pierre-André Fournier, évêque auxiliaire à Québec en la Fête de saint François de Sales, patron secondaire du Séminaire de Québec le 24 janvier 2006 au Séminaire de Québec.
La signature de l'absolu de Dieu Homélie de Mgr Pierre-André Fournier pour la fête de saint François de Sales, patron secondaire du Séminaire de Québec le 24 janvier 2007.
Être prêtre Homélie de Mgr Jean-Pierre Blais, évêque nomé de Baie-Comeau, en la Fête anticipée de saint François de Sales, patron secondaire du Séminaire de Québec le 21 janvier 2009 au Séminaire de Québec. Textes de l'Écriture: Hb 7, 1-3.15b-17 et Mc 3, 1-6.