Où la science se fait salvatrice du monde et de la société La vie sauvée sur terre Nous connaissons depuis ce siècle, ou cette fin de siècle en particulier, de grave problèmes écologiques, comme entre autre, mais surtout, la disparition d'espèces animales ou végétales. Que cela soit dû à la déforestation, aux marées noires, à la chasse non contrôlée, à la pollution générale ou à la modification et à l'occupation de l'environnement par l'homme, le résultat touche à tous les coups la disparition d'espèces. Chaque jour, plusieurs dizaines d'espèces, végétales ou animales, disparaissent uniquement dans la forêt amazonienne - suite à la déforestation, pas uniquement par la coupe de bois, comme on le croit souvent, mais surtout par la mise à feu de milliers d'hectares, pour "faire place" au développement humain. Comptez le nombre que cela en fait depuis qu'ils s'y sont mis. Beaucoup des espèces qui disparaissent n'étaient pas encore connues ou, en tout cas, pas très bien (ou on aura relevé l'existence de certaines sans y avoir encore prêté attention). Comment pouvons-nous éviter des problèmes aussi grave, s'assurer que toute espèce puisse survivre à coup sûr de toutes les folies de l'homme - disons tant qu'il reste de la vie et des hommes sur la terre en tout cas. Et bien, nous n'allons pas nous constituer une arche de Noé, mais presque. Tout le monde sait que l'homme est maintenant capable de reconstituer la vie à partir de l'ADN d'un être vivant. Mon idée serait de prélever des échantillons d'ADN sur toutes les espèces d'êtres vivants existants, en n'oubliant pas de prendre plusieurs exemplaire de chaque espèce, et de stocker ces informations génétiques précieuses sur ordinateur. Il faudra s'assurer, bien sûr, que l'on puisse recomposer ces êtres sur bases de ces données, sans qu'aucune erreur génétique ne survienne. Après cela, je ne dis pas que nous pourrons négliger la protection de la nature sous prétexte que nous pouvons la recréer, mais c'est une sûreté indéniable. Beaucoup d'espèces ne sont conçues que pour vivre en relation avec d'autres espèces, animales ou végétales (sans oublier les champignons, les bactéries, etc.) et pour cette raison, biologistes et botanistes n'oublieront pas de relever au préalable les différentes relations qui existent entre les espèces. Voilà du travail en perspective, mais je pense que si l'on devait prendre une mesure au point de vue écologique sur terre, ça devrait être celle-là. Rien d'impossible ou de démesuré, le tout est d'y mettre les moyens (le nombre de personnes s'y occupant, notamment). C'est la seule assurance certaine en la matière qui, de surcroît, survivra au temps. |