La Nouvelle Orléans
Chateau
Frontenac_Québec ![]() |
Profil de carrièreMes nouveaux thèmes de recherche pour les cinq prochaines années : Culture et Développement en Afrique Francophone Professeure associée Département de Géographie UQAM Pour 2006 Chercheure-associée Université Paris VII---Équipe Mobilités Itinéraires Territoires sous la direction du Professeur Rémy Knafou Depuis 2003 Mise sur pied du groupe de recherche sur les espaces festifs (GREF), département de géographie sous la direction du professeur Sylvain Lefebvre Et depuis 2002 jusqu'à ce jour Chargée de cours, département de géographie UQAM Chercheure-associée au LABTIC laboratoire de Technologie de l'information et de la communication au Département d'Études urbaines et touristiques, École de Gestion En 2001-2002. Chercheure-postdoctorale au centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions (UQAM-Ulaval-UQAC) et à la Chaire de recherche du Canada en patri ne urbain. Rédactrice adjointe de Téoros. En 2000-2001 Professeure en Culture touristique à l'institut international en Tourisme et Hôtellerie Vatel Paris 2000-2001 Chercheure-doctorale invitée à la Sorbonne Paris I Panthéon : Membre-invitée du groupe de recherche Stratégies touristiques et Information, Equipe CNRS-ISIS Université de Marne-la –Vallée. Projet : Les Parcs de loisirs et l'aménagement du territoire, la nouvelle donne d'Eurodisneyland. en collaboration avec le Centre de recherche industrielle et d'aménagement (CRIA) du professeur J. Malézieux et le Groupe de Recherche en tourisme du professeur G. Cazes. Chercheure-doctorale invitée à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, au Centre d'Anthropologie des Mondes Contemporains (C.A.M.C.) Projet : “ Les Puces, espaces de loisirs parisiens et espaces marchands ” avec l'équipe de Michelle de la Pradelle 1999-2000 Chercheure-doctorale invitée à l'université de la Nouvelle-Orléans, College of Urban and Public Affairs, superviseure Professeure Jane Brooks, spécialiste de Urban Planning et Historic Preservation.
cliquez sur le lien au-dessus pour une présentation Doctorat en sciences géographiques, à
l'unanimité du Jury, Département de Géographie,
Université Laval. Faculté des Lettres 1996 Maîtrise en Géographie culturelle.
Département de Géographie, Université Laval.
Faculté des lettres. Forces : |
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Mon livre paru à Paris en 2003
Québec et La Nouvelle-Orléans. Imaginaires français en Amérique du Nord Cette nouvelle
ère de mondialisation de l’économie ouvre la porte
à la réflexion sur l’opposition entre tourisme
international et société d’accueil. Parmi les grandes
cités de la Nouvelle-France (1535-1763), deux villes connaissent
de nos jours un engouement massif de la part des touristes :
Québec et la Nouvelle Orléans.
Lieux
historiques de marge française en Amérique du Nord, ces
deux villes continuent d’exister à titre de paysages imaginaires
pour les touristes du monde entier, et tout particulièrement
pour les visiteurs de langue anglaise.
Attirés
par les mythes et légendes que colportent les guides
touristiques, ces
voyageurs découvrent des lieux vantés par des «
faiseurs d’images » du
19e siècle. Ainsi, la ville de
Québec, apparaît encore sous le jour d’une ville médiévale
et
catholique auréolée du prestige de ses hauts faits. De
même, la Nouvelle Orléans, présentée comme
une ville « sensuelle chromatique et
parfumée », conserve une aura de ville à la
fois française, européenne et catholique. Une géographie imaginaire servie par un écrin patrimonial perpétue le mythe d’une France à la fois vertueuse et immorale, d’un passé indéfini dans lequel se meuvent, en ce début de 21e siècle, touristes et résidents, amoureux du patrimoine et simples curieux, tous amateurs d’expériences à saveur française. |
Ma philosophie "L’idée
qu’il existe des espaces géographiques avec des habitants
autochtones foncièrement différents qu’on peut
définir à partir de quelque religion, de quelque culture
ou de quelque essence raciale qui leur soit propre est
extrêmement discutable." Lire mes
réalisations Photos Michel Delisle 2003
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Mes
thèmes de prédilection : les
paysages
patrimoniaux et touristiques de la Francophonie Un avant
goût...
LE FRENCH
MARKET À LA NOUVELLE-ORLÉANS Le French Market à la Nouvelle-Orléans présente aux touristes déambulant dans le Vieux Carré une vision de la restauration à l’américaine. Cette conception s’inspire des valeurs de la société et de ses dirigeants lors de la réalisation et de la transformation de l’espace à restaurer. Derrière ces visions aménagistes se cachent des significations imaginaires inspirées du passé qui entrent dans le champ du présent.
Au
travers de l’exemple du French Market, je tiens à souligner
combien la mémoire collective est sujette à
l’amnésie, aux lieux gommés ou déniés.
Cette réflexion s’appuie sur une recherche de terrain qui
s’inscrit dans un questionnement sur l’interpénétration
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To my American Friends Two of the main cities of New France (1535-1763), Quebec City and New Orleans, figure amongst the most famous worldwide tourist destinations.
For more than two centuries, their ancient districts have benefited from the steady interest of tourists, attracted by the mark of History left on their buildings and public places. Aside from History, the French origins of these two cities certainly accounts for one of their most attractive features, despite the fact that both were lost by the French, and that their inhabitants eventually had to adopt the ways of their English conquerors. Why, then, has their French character become (and still remains) so desirable? This book emphasizes the role of travel guidebooks. These popular publications render a rich sense of the city through their discourses. They describe the emotion that the writers feel when admiring the scenic panorama and the picturesque landscape. The famous or anonymous authors talk to our imagination through their selection of highlighted attractions. These authors, such as Image-makers of historic cities, have distilled a city’s essential identity through the mirror of their feelings and subjectivity. They are the creators of a positive reputation of an urban place.They talk about the emotion that the writers feel when they are in front of the scenic panorama and the picturesque landscape. This book argues that heritage should be considered as the cultural industry of our time. Heritage is consumed today, the same way other products of mass consumption are. Mass tourism, in turn, is having major repercussions on the landscapes of both Quebec City and New Orleans. A townscape, apparently made up from start to finish from a French model, is being transformed into an international tourist consumption landscape, a contemporary result of deconstruction. In that sense, Quebec City and New Orleans are a reflection of our postmodern society in this transition period we are now witnessing. The main issue of this book is to lead the reader to think about the sense and value given to tourist historic cities. In our nostalgic world, New Orleans or Quebec City are sacred and considered monuments to our memories. At the same time, they are fantasy landscapes. We all agree on the need to preserve the past, but we do not necessarily agree on how to do it. Also, we may not agree as to which past to preserve. Tourism is often a selection of values. Which values do we choose to preserve? Can we agree on what to forget and what to erase? Is History an Illusion? Is tourism some form of Magic that transforms our history into illusion? Is tourism the road to utopia and therefore the road to nowhere? This book is a contribution to a new geography of urban disciplines that combines culture, heritage, geography, and tourism.
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En route pour le paradis Chapitre 2 : La vie parisienne
J’avais attendu cette prochaine soirée en compagnie de Camilien avec une impatience incommensurable. Trois jours pour m’y préparer avaient suffi à me rendre industrieuse comme une fourmi. Non seulement je travaillais au restaurant de Mme Anna mais j’avais également glané quelques numéros du Moniteur de la Mode que je dévorais anxieusement. J’avais demandé à ma patronne l’autorisation de m’absenter entre quinze heures et dix-sept heures le jeudi pour aller faire un tour au rayon des Nouveautés de La Belle Jardinière. Elle avait paru surprise d’une telle demande mais, lui ayant promis de rattraper ces deux heures sur la semaine suivante, elle avait accepté d’assez bon gré. Je filais ce jeudi-là sur le Boulevard de Sébastopol en direction du Châtelet et me rendait sur la rue de Rivoli en un temps record. La fièvre s’était emparée de mon esprit, il me fallait être belle pour ce soir unique. Je voulais trouver des accessoires dignes d’une telle occasion. Au pied de l’escalier dans l’entrée du magasin se trouvait une corbeille magnifique gainée de taffetas cramoisi dans laquelle paradaient tous les colifichets les plus accrocheurs. Sur un portant se prélassaient les bobines de rubans de soies multicolores. Plus loin, sous le regard acéré d’une vendeuse étaient alignés les foulards. Les châles trônaient dans des vitrines et il fallait passer par l’entremise d’un commis pour pouvoir les admirer un par un, de près. La foule était impressionnante et il fallait pratiquement jouer des coudes pour se faire servir. À la clientèle parisienne s’était adjoint la multitude des touristes. La ruche bourdonnante des acheteuses excitait les sens et m’étourdissait. J’avais si peu de temps et il fallait que je trouve ce petit rien qui allait transformer ma tenue. L’énervement et le froufroutement des soies et autres satins palpés par les mains dévoreuses de centaines de clientes poussaient à une exubérance consommatoire. J’étais grisée après un quart d’heure. Je jetais mon dévolu sur les rubans de soie. Je voulais parer mon cou d’une soie chatoyante. J’allais réaliser un nœud en guise de collier comme je l’avais sur les gravures de mode. Ma gorge serait ainsi mise en valeur par ce lien soyeux. Il ne fallait pas que je me trompe de couleur. Je penchais pour une soie rose pale qui tranchait peu sur ma carnation laiteuse. Seule la matière scintillante accrocherait le regard. Mon corsage, le seul habillé que je possédais, aurait fière allure ainsi rehaussée de cet accessoire élégant. Il me fallait compléter ma tenue d’une petite bourse. Le problème était lié au prix. Je ne pouvais sacrifier mes pourboires du mois pour faire ces achats. Après trois minutes de réflexion je décidais de considérer ces emplettes comme un investissement pour la suite des événements et me laissait aller à parcourir toutes les bourses les plus dispendieuses. Finalement mon attention avait été captivée par une bourse en dentelle de calais. L’objet de mon désir était hors de prix mais comblait mon attente et je déboursais les deux francs nécessaires à l’achat. J’avais dilapidé une journée de travail mais peu importait. J’avais réussi le tour de force de respecter les deux heures accordées par Madame Anna et j’avais fini la journée en me réjouissant d’avoir cédé à la tentation et de pouvoir me sentir parfaitement belle pour le samedi soir futur.
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Travail
réalisé pendant quatre sessions en géographie du
tourisme
Actuellement je me
concentre sur la réalisation par les étudiants de travaux
multi-médiatisés dont certains sont visibles
ci-aprés.
Lire ici le
dernier syllabus concernant une classe en géographie culturelle
et profiter de la lecture des travaux mis en ligne.
Carte interactive, cliquez Canal St, New Orleans, LA, 70112
Prévision en direct
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