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UUUn enfant... Un enfant, c’est quoi ? Un enfant, c’est le mystère, c’est l’espoir, c’est demain. Mais demain, c’est quoi ? Demain, c’est ce que nous voulons que soit l’enfant. Un enfant malade, c’est un demain rongé. Un enfant blessé, c’est un demain brisé. Un enfant qui souffre, c’est un demain inquiet. Un enfant qui meurt, c’est un demain qu’on tue. Mais un enfant qui chante, c’est un demain d’avenir. Un enfant qui sourit, c’est un demain d’espérance.Un enfant... Un enfant, c’est quoi ? Un enfant, c’est le mystère, c’est l’espoir, c’est demain. Mais demain, c’est quoi ? Demain, c’est ce que nous voulons que soit l’enfant. Un enfant malade, c’est un demain rongé. Un enfant blessé, c’est un demain brisé. Un enfant qui souffre, c’est un demain inquiet. Un enfant qui meurt, c’est un demain qu’on tue. Mais un enfant qui chante, c’est un demain d’avenir. Un enfant qui sourit, c’est un demain d’espérance. Un enfant qui guérit, c’est un demain de vie. Un enfant qui vit, c’est un demain d’amour. Un enfant qui guérit, c’est un demain de vie. |
Solitude "S'y faire certes, puisque le choix n'existe pratiquement pas!! A l'heure lucide et dangereuse des constats, des interrogations et des doutes, à l'heure où la lumière crue se tamise progressivement, où l'ombre s'épaissit comme un brouillard, on prend doucement conscience qu'un fantôme est entré dans la pièce, il a monté l'escalier, caressé le lit froissé, frôlé le cendrier plein, fixé longuement le téléphone muet et pris finalement possession du miroir. Il ne nous offre pas grande chose, si ce n'est une certitude, la certitude que l'on est seule et pour longtemps. Peut-être pour toujours, délire vague, sentiments poisseux, où l'on va jusqu'à faire l'exacte mesure de l'écho de ses propres pas. On reconnaît alors tous ces sons secrets apprivoisés par la très longue pratique qu'ils supposent, que la petite musique de la solitude nous procure, dont l'oreille est assez fine pour les recueillir avec déférence. C'est avant tout de cela que nous nourrissons notre esprit, que nous bâtissons peu à peu une oeuvre qui prend des allures de sanctuaire. Nous la traitons (la solitude) en compagne fidèle, en amie exigeante, un peu sévère. Comme le petit serpent dont les anneaux noueux serrent la gorge et blessent le ventre, comme le brin d'herbe, qui se tord sous la force du ruisseau, un sentiment doux amer emplit la bouche. Il glisse le long des veines, s'insinue dans les tempes et procure le frisson, prémices à la fièvre qui fait que l'on recherche le plaid ou la couverture de l'enfance, celle à grands carreaux qui tenaient si chaud... Le refuge enfin où pelotonnée en chat, la pointe des genoux au menton, on attend l'aube, le regard grand ouvert, l'esprit en éveil, sensible au moindre bruit |
Poème Assieds-toi au bord de la nuit Et tu écouteras une terre gorgée de chaleur. Assieds-toi au bord de l'aurore Et tu verras monter la douce lumière du soleil. Assieds-toi au bord de la source Et tu seras bercé par le clapotis de ses eaux. Assieds-toi au bord du sentier Et tu sentiras l'amitié de tous ceux qui cheminent. Assieds-toi au bord de tes frères Et tu recevras l'amour qui dort dans leur coeur. Assieds-toi au bord du silence Et tu t'entendras enfin au fond de toi. |