 |
| Star Trek appartient à UPN/Paramount Star Trek and all items related are trademarks Paramount No copyright infringement intended |
 |
 |
| | la passerelle | captain's log | NX-01 | warp 5 | movie night | deep space chronicles | |
| copyright Xeen 2003-2005 |
 |
| saison 1 |
 |
|
 |
|
|
| saison 1 |
|
 |
 |
| épisode 111 ~ Guerre temporelle (Cold Front) _______________________ Résumé Alors que des pélerins montent à bord de l'Enterprise pour observer un phénomène religieux d'importance, Archer découvre qu'un membre de l'équipage est un agent temporel. Mission date: 4 mois, 3 semaines et 6 jours après le lancement d'Enterprise, soit le 12 septembre 2151. Détails ¤ La cinémathèque de l'Enterprise est riche de 50 000 films ! D'où le dépit de l'équipage devant les choix de l'ingénieur, friand de film d'horreur de série Z (The Night of The Killer Androids). ¤ Phlox s'intéresse aux religions. Pendant son séjour sur Terre avec le programme d'échange médical vulcain, il a étudié l'hindouisme, il est allé à Rome pour assister à une messe papale sur la Place Saint-Pierre, au Tibet pour apprendre à psalmodier avec les lamas et il a même observé le Tal-Shanar au consulat vulcain. Grâce à la visite des pélerins, il a l'opportunité de participer au rituel du Kaana-sah, qui consiste en des exercices et des prières destinées à purifier les participants au Grand Plume d'Agosoria (le rituel du renouveau). Il obtient l'honneur de guider les pélerins dans leur incantations. Le rituel a lieu tous les onze ans au moment de l'émission du pic d'énergie d'une proto-étoile. Quand la luminosité atteint son maximum, on boit du Voo-Sinteel, une boisson rouge très énivrante. Pendant le Grand Plume, on doit théoriquement observer le jeûne. ¤ Archer reçoit une montre qui récapitule la chronologie depuis le commencement des temps. ¤ Daniels a officié en tant que membre d'équipage au mess. Il vient d'un lointain futur (XXXIème siècle). Il prétend faire partie d'une organisation chargée de maintenir l'intégrité temporelle. Outre un observatoire temporel, il possède un équipement de phase qui lui permet de traverser les matières solides. Après son assassinat par Silik, Archer condamne ses quartiers (cabine E-14). ¤ Silik a été réprimandé pour avoir échouer à provoquer une guerre contre l'Empire klingon. Cette fois, en dépit des efforts de Daniels pour l'en empêcher, il parvient à sauver l'Enterprise. ¤ Les Vulcains pensent que voyager dans le temps est impossible. ¤ C'est la 1ère fois que l'utilité de Porthos sur le vaisseau est démontrée : il est le seul à pouvoir détecter la présence de Silik ! Citations en vo Archer: "So you're telling me you're some kind of a time traveler?" Daniels: "That's one way of putting it." Tucker: "It's good to know Earth will still be around in 900 years." Daniels: "That depends on how you define Earth." Tucker: "Beg your pardon?" La prod', les acteurs et les autres.... ¤ Première réalisation de Robert Duncan McNeill, le Tom Paris de Voyager. ¤ John Fleck revient dans le rôle de Silik (Broken Bow). On l'avait vu auparavant jouer Taibak dans TNG The Mind's Eye, Ornithar dans The Search et Koval dans Inter Arma Enim Silent Leges (DS9) et Abaddon dans Voyager Alice. ¤ Matt Winston interprète pour la 1ère fois le rôle de Daniels, l'agent du futur. Il avait un petit rôle dans un film qui parodiait Star Trek, Galaxy Quest. ¤ Le producteur Andre Bormanis: "It features a group of alien pilgrims on a spiritual quest. I don't know that spiritual themes will be developed on Enterprise to the extent they were on DS9, but they will crop up from time to time." Critique Un stand alone distrayant qui bâtit allègrement autour de la mystique Star Trek. Pour une fois, on prend le temps de décrire la vie sur l'Enterprise. On expose la réaction de l'équipage aux projections du ciné-club de Tucker qui est décidément l'homme orchestre du vaisseau et le siège du capitaine est la source d'une scène humoristique intéressante puisqu'elle donne du temps d'antenne aux seconds couteaux. On entend même parler d'un personnage anecdotique, Taylor, censé officier au mess. Contre toute attente et en dépit du refus de Gene Rodenberry de parler de religion, on bâtit un environnement à Phlox en exposant ses expériences religieuses et en mettant en avant son enthousiasme sans faille pour la nouveauté. Le médecin devient au fil des épisodes la caricature joviale de l'explorateur aliène, l'antithèse parfaite de T'Pol. Je ne suis pas certaine que savoir que le pape et le dalaï-lama sont toujours là au XXIIème siècle soit une bonne chose mais le fait qu'Archer ne se prononce pas sur sa confession est un véritable soulagement et surtout, Billingsley est étonnant. Plus important, l'éruption solaire de cette proto-étoile est l'occasion de revisiter la manière de gérer un premier contact ou d'exposer les connaissances scientifiques du XXIIème siècle. Car le retour de Silik qui pourtant cette fois sauve l'Enterprise éclaire d'un jour glauque le personnage de l'agent temporel. Ni Daniels ni Silik ne s'expliquent réellement et chacun s'arrange pour paraître le plus fourbe des deux. Cela ne décourage cependant pas Archer qui reste très confiant, même après le "sabotage" qui manque de conduire son vaisseau à sa perte. Quant à Tucker, il reste très superficiel : j'imagine mal Scotty réagissant de cette manière si quelqu'un avait osé toucher à ses chers moteurs ! C'est à mon avis le moment le plus difficile (jusqu'à présent) de la mission d'Archer qui se trouve confronté à des choix impossibles. Il faut garder à l'esprit que le voyage dans le temps inauguré par TOS, fait à l'époque d'Archer partie du domaine de la science-fiction pure et simple et qu'il n'est pour les Vulcains que du... charlatanisme. Une fois de plus les Humains crédules manifestent des dons de diplomates et d'explorateurs et savent garder une (trop) grande ouverture d'esprit. On pourra regretter l'aspect banal des extra-terrestres rencontrés mais les effets spéciaux somptueux font vite oublier ce détail. Si l'intrigue principale est brillante, l'intrigue secondaire est elle aussi particulièrement réussie. Des dialogues très drôles, une continuité de bon aloi et une Vulcaine une fois de plus mise à mal dans ses certitudes font de cet épisode un excellent spectacle où pour une fois Star trek, quand il parle de voyage temporel, n'abuse pas du reset button habituel ! |
 |