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  JOLLIET
 
JEAN JOLLIET
Jean Jolliet - Marie D'Abancourt 1
(Mariage, le 10 septembre 1639, Notre-Dame de Québec)
Jean Jolliet, originaire de Sézanne en Brie, France.

Marie D'Abancourt 2 , fille d'Adrien dit la Caille et de Simonne d'Orgeville ou d'Orville.

Les enfants:
Adrien voyageur et traitant, qui fut fait prisonnier par les Iroquois aux Trois-Rivières, le 13 juin 1658, puis ramené à Montréal par Garakonthié, au mois d'août de la même année. Il alla s'établir au Cap-de-la-Madeleine, et épousa Jeanne Dodier aux Trois-Rivières, le 22 janvier 1664 ;
Anonyme Un garçon, baptisé par M. Giffard au logis en danger de mort et enterré dans la cimetière de Québec le 4 juin 1644, par le Père Jacques de la Place ;
Louis (1645) baptisé le 21 septembre 1645, son parrain Louis Maheu, sa marraine Françoise Giffard 3 ; épouse le 7 octobre 1675, à Notre-Dame de Québec, Claire Bissot, fille de François et de Marie Couillard ;
Marie (1648) baptisée le 6 avril 1648, son parrain Jean Guion, sa marraine Simonne d'Orville sa grand-mère maternelle, veuve d'Adrien d'Abancourt. Epouse le chirurgien François Fortin, le 11 mars 1662, à Notre-Dame de Québec. Elle suivit son marie en France en 1666. Elle y mourut en 1685, laissant une fille, Marie, qui a épouse en 1688, Louis Couillard ;
Zacharie (1650) baptisé le 24 décembre 1650, son parrain Zacharie Cloutier, sa marraine Marie Guyon. Il étudia pendant quelque temps chez les Jésuites, apprit le métier de son père chez Noël Morin, charron de la Compagnie de la Nouvelle-France, et se livra par la suite aux voyages et à la traite. En 1689, l'année qui précéda le siège de Québec par sir William Phipps, il opéra parmi les Sauvages de l'ouest un mouvement inquiétant. M. de la Durantaie, qui commandait à Michillimakinac, crut devoir avertir le gouverneur général. Or, on était à prés de quatre cents lieues de Québec ; l'hiver allait commencer, les rivières se couvraient de glaces ; des bandes d'Iroquois parcouraient les forêts sur la route qu'il fallait suivre: trouverait-t-on un homme assez hardi et assez intelligent pour porter un avis capable de sauver le pays? Un simple traiteur, un enfant du pays, le sieur Zacharie Jolliet, s'offrit d'aller annoncer à Québec qu'un orage se formait dans l'ouest contre la colonie française. Tantôt en canot, dans l'eau vive, tantôt sur les bordages ou sur les glaces flottantes, Zacharie Jolliet, accompagné d'un seul homme, parcourut cette longue distance dans un temps relativement court. Il arriva à Québec vers la fin du mois de décembre 1689, et surprit M. de Fronctenac, autant par la hardiesse de son entreprise que par l'étrangeté des nouvelles qu'il apportait. Le 2 juillet 1685, il, assisté d'Ignace Denis prenait possession pour le roi de la pointe de Nemisco, sur la rivière du même nom, près de la Baie James.

Notes:
  • 1- Devenu veuve, le 23 avril 1651, elle épousa, six mois après, Geoffroy Guillot dit Lavalé, habitant de l'île d'Orléans. Celui-ci s'étant noyé le 30 juin 1665, elle épousa en troisièmes noces Martin Prévost de Beauport, veuf de Marie Olivier Manitouabewich, une femme amérindienne, et père de six enfants,

  • 2- La mère de Jolliet, née en France en 1618, était arrivée à Québec avec ses parents à un âge peu avancé et à une époque où il n'y avait pas encore d'école pour l'éducation des jeunes filles du Canada. Seule de toutes les personnes présentes, elle déclare ne savoir signer. Les d'Abancourt avaient pour armes: "D'Argent à un aigle de gueules, becqué et membré d'or, les ailes étendues."

  • 3- Sa marraine est la fille de Robert Giffard. Née à Québec le 12 juin 1634, huit jours après le débarquement de ses parents. Françoise Giffard a donc, en septembre 1645, un peu plus de onze ans. Depuis 1641, elle est pensionnaire à l'Hôtel-Dieu et deviendra, en 1648, la première hospitalière canadienne.

Copyright © 2005: JOURNAL GASPESIA / Gérard Donaldson