Quitter pour...
C'est un grand départ. Il faut dire adieu. A quoi? A tout et à rien. A rien car ce monde que l'on quitte sera toujours là près de nous, en nous , jusqu'à notre dernier souffle, toujours aussi près de nous. Etant chassé et repoussé, il a bien des chances de surgir avec plus de véhémence à l'intérieur de nous même. A tout, car en partant à la recherche de l'absolu, nous coupons les ponts avec tout ce qui pourrait nous en détourner, avec ce qui, en nous et dans les êtres, tend à former un corps d'opposition à l'action divine. Finalement, ce qui est le plus dur à laisser, c'est ce nous-mêmes qui dans son besoin fondamental d'autonomie s'oppose à Dieu.