Les estuaires, en choisissant son côté suivant la direction du vent, sont des lieux fréquentés par les surfeurs.

hoisir un moulinet pour le surfcasting n'est pas aussi facile qu'il y paraît. Les 2 grandes catégories qui s'offrent à vous dès le départ sont les moulinets à tambour fixe et les moulinets à tambour tournant. Même si d'aucuns voudraient les opposer, force est de constater que ces 2 voies ne sont pas antagonistes. La plupart (99.9%) des pêcheurs de plage Français ont commencé par le "bon vieux" MITCHELL à tambour fixe ou équivalent et ce n'est qu'au fil de leurs lectures, de leurs rencontres et de la curiosité de quelques uns qu'ils abordent le tambour tournant. On remarquera que cette approche est totalement inversée au Royaume Uni ou aux Etats Unis entre autres qui pratiquent à 50% le tambour tournant. Question de culture ? Sans doute.Pour vous aider dans votre approche rappelons les avantages et les inconvénients apparents des 2 types utilisés pour le surfcasting :

Tambour fixe

- Laché de fil brusque pour les appâts
+ Simplicité de mise en oeuvre
+ Pas de réglage à faire
+ Entretien limité
- Encombrement
- Poids
+ Rangement automatique du fil
- Vrille le fil (malgré les dernierss systèmes sortis)
- Nécessite un gros effort pour d&eaacute;planter le plomb grappin

Tambour tournant

+ Laché de fil doux pour les appâts
- Mise en oeuvre + complexe
- Réglage nécéssaire aavant le premier lancer
- Nécéssite un entretien + sooigné
+ Encombrement
+ Poids
- Rangement manuel du fil sur la bobine
> + Ne vrille pas le fil
+ Véritable "treuil" pour arracher un plomb grappin ensablé

oncernant la mise en oeuvre (l'utilisation) d'un tambour tournant quelques précautions élémentaires doivent être prises pour éviter les désagréments du début :

Pulgar sobre la línea principal !

• Ranger le noeud d'arracher contre une fasque (gauche ou droite) de la bobine, sans quoi vous allez vous couper le pouce quand ce noeud (si petit soit-il) va passer dessous à 30 000 t/min. Et croyez-moi, la première douleur passée : avec la brûlure que provoquera l'eau de mer dans cette coupure, vous constaterez qu'il est difficile de continuer une partie de pêche quand on est handicapé de la sorte. Donc, rangez le noeud d'arracher complètement à gauche (ou à droite) et bobinez l'arracher du même côté de façon à ce que votre pouce enserre le 35 ou 30/100e pour le lancer. Inutile de vous rappeler que cette précaution est primordiale de nuit; alors, 2 précautions valent mieux qu'une, vérifiez encore une fois avant de lancer.
  
• Même genre de précaution à prendre lorsqu'on "freine" la bobine juste avant l'impact du plomb sur l'eau. Malgré la tentation (forte), ne freinez pas en appuyant le pouce directement sur le fil de la bobine : brûlure assurée ! Appuyez donc doucement le côté du pouce sur une flasque (gauche ou droite) de la bobine, et vous constaterez que l'arrêt se passe sans problème. Même chose évidemmment lorsque le lancé part dans une direction non voulue.
  
• Un détail que je n'ai vu abordé nulle part jusqu'à présent : Attention, lorsqu'il pleut ou simplement quand le fil de la bobine et/ou votre pouce est mouillé, ne forcez pas votre lancer, le risque de glissement de la bobine sous la forte traction du plomb est très fréquent dans ce cas là. On est dans la même situation que pour l'aquaplanning : quand ça commence à glisser, c'est trop tard ! Le plomb est parti ! et sans doute pas dans la bonne direction ! Ce qui implique en plus un freinage d'urgence !
  Le port d'un doigt de caoutchouc sur le pouce ou l'utilisation d'une languette (chambre à air) rabattable sur le fil ne m'ont -à ce jour- pas convaincu. Testez-les quand même, ne serait-ce que pour vous éviter les brûlures éventuelles des premiers lancers.

our le tambour fixe, hormis la nécéssité de serrer le frein avant de lancer (sur certains modèles) et le port d'un doigtier de protection sur l'index pour se protéger des coupures du fil, l'utilisation en est des plus simples et n'appelle pas de commentaires particuliers.

Alors, fixe ou tournant ?

Sans reprendre en détails tous ces points, la différence de poids, l'encombrement ainsi que la souplesse au départ du lancer m'ont fait opter pour le tambour tournant. Passés les quelques jours d'adaptation pour le réglage et la mise en oeuvre, on a du mal à se départir de ces petites mécaniques. Je ne parle pas de gain en distance pour le tambour tournant seul parce que je n'ai pas pu faire la comparaison en excluant les autres éléments qui jouent sur la distance de lancer (canne, style de lancer..). Il faut en effet tout dissocier si l'on veut être objectif sur ce point, et sans une "machine" de test et plusieurs séries d'essais, il me paraît difficilement crédible d'avancer une valeur "au pif".