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VISUALISER
LES DONNEES Une fois la collection ordonnée, elle révèle enfin son organisation interne. Une organisation faite de " pôles informatifs " (autour desquels les documents vont pouvoir être agrégés), et de liens porteurs de sens. Les différentes catégories de représentations que nous allons voir ci-dessous permettent, chacune à leur manière, d'exprimer cette organisation. De leur côté, les interfaces vont avoir pour but de rendre la collection de documents manipulable. Il ne s'agit alors plus d'accéder aux informations uniquement par la requête, mais par la navigation à l'aide de la souris.
CONSEQUENCES
DE LA VISUALISATION SUR LA COMPREHENSION DES DOCUMENTS
Les cibles
reposent sur une structure concentrique. Chaque cercle reçoit des
nud de connectivité égale (même niveau hiérarchique).
Les nuds placés les plus près du centre sont les plus
élevés dans la hiérarchie et inversement pour les
noeuds les plus éloignés.
Les murs en perspective ("perspectives walls") Le mur en
perspective est une très bonne méthode pour visualiser de
grandes quantités d'informations qui seront ordonnées suivant
l'axe horizontal (en particulier des informations chronologiques). Sur
l'axe vertical les documents seront répartis selon une infinité
de catégories.
Exemple d'un
mur en perspective, avec ici l'un des pans mis en évidence par
l'effet de perspective. Pour passer d'un pan à un autre, il suffit,
à l'aide de la souris, de faire pivoter l'ensemble latéralement.
Les documents sont représentés par de petits rectangles
de couleur. Si la manipulation
de tels espaces est très intuitive et permet de placer une infinité
de documents (en augmentant le nombre de côtés ou de lignes
horizontales), elle présente néanmoins deux inconvénients
:
Les "tables lentilles" ("Table lens")
Les table
lens sont utilisées généralement pour visualiser
le contenu d'une base de données.
Les représentations en arbre sont idéales pour les hiérarchies telles que les arborescences de sites, les répertoires de fichiers, les organigrammes etc Principe : Un nud constitue l'origine de l'arbre (par exemple la page d'accueil, l'introduction d'un mémoire ) d'où partent des liens qui aboutissent à des nuds dits de " première génération " ou " fils " ( " Chapitre 1 " par exemple) qui eux même possèdent des liens conduisant aux documents de deuxième génération ou petits-fils (" Chapitre 1 - Première partie ") et ainsi de suite, jusqu'à finalement dérouler l'ensemble des documents présents dans la collection. Ce type de visualisation présente l'avantage de bien matérialiser tous les niveaux hiérarchiques de la collection de documents.
Les arbres
coniques (" cone trees ")
Les arbres
coniques sont visualisables en 2 ou 3 dimensions. La taille des nuds
ainsi que leur aspect peuvent également être paramétrés.
Pour résoudre
le problème évoqué ci-dessus, les chercheurs du Xerox
Park de Palo Alto ont mis au point les arbres hyperboliques. Basés
sur un modèle mathématique complexe, l'information est présentée
de sorte que plus un objet est éloigné du point de zoom,
plus il rétrécit (comme lorsque l'on regarde dans un objectif
photo de type " fisheye ").
Cliquer
sur un document le ramène vers le centre, sans pour autant perturber
l'organisation du graphe. A tout moment, il est possible de sauter d'un
nud à un autre tout en gardant à l'il le point
d'origine de l'arbre.
De manière
générale, toutes les représentations citées
ci-dessus rendent essentiellement compte de classements mono-hiérarchiques
(un fils n'a qu'un seul père - une sous catégorie n'est
incluse que dans une seule catégorie supérieure).
En général, sont désignées comme logiques de cartes des logiques de visualisation issues d'une classification automatique. Mais nous serions alors tentés de dire que dans ce cas, presque toutes les techniques de visualisation citées plus haut entrent dans cette catégorie... Aussi, nous avons décidé de ne retenir ci-dessous qu'un exemple caractéristique d'une procédure de "régionalisation", où les pôles de la collection emplissent la totalité de l'espace dévoué à l'interface.
Les SOM (Self Organizing Maps)
Le principe des SOM repose sur une organisation en strates. Le premier niveau n'affiche que les thèmes généraux, tandis que les niveaux inférieurs affichent les sous-catégories, jusqu'à finalement aboutir aux documents contenus dans les sous-catégories. Tout dépend en fait du nombre de strates de départ. En cliquant par exemple sur la catégorie "musique" de la carte, l'utilisateur accède à une seconde carte qui représentera toutes les sous-catégories de "musique". Les pôles occupent sur le graphique une zone d'autant plus importante que le nombre de documents (ou de sous-catégories) qui les constituent sont élevés. Pour en arriver là, un logiciel va rapatrier en local l'ensemble de la collection. Puis il va analyser le contenu de chaque page, et indexer leurs mots-clefs. De cette indexation, il va dégager les pôles principaux ainsi que leurs sous-catégories respectives.
Les SOM peuvent être visualisables via une représentation "en carrés" comme ci-dessus, ou bien encore via un ensemble de points, comme le montre l'interface ci-contre développée par l'Université Drexel de Philadelphie. De telles interfaces s'appliquent parfaitement bien à la visualisation des collections de grande taille, telles que des collections bibliographiques ou des archives.
Conséquences de la visualisation sur la compréhension des documents Représenter visuellement l'information limite certains phénomènes qui peuvent peser sur la compréhension des documents et en particulier sur les documents hypertextes :
En se servant
des aptitudes perceptives de l'utilisateur, la visualisation aide à
mieux appréhender et comprendre l'information. Mais peu
de méthodes de structuration de l'information en 2D ou 3D sont
unanimement reconnues à l'heure actuelle. Comme évoqué
plus haut, il existe plusieurs types de repérésentations,
assortis à chaque fois d'une interface de navigation spécifique.
À moins que l'utilisateur ne comprenne intuitivement la signification
des objets et leurs liens dans l'espace, toute visualisation de l'information
a forcément ses limites. |
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